Return to Index
 Register   FAQ   Search   Memberlist   Usergroups   Profile   Log in to check your private messages   Log in 
Cycle 5. See you under the Ocean, Space Cowboy!
Ma bédéthèque
Goto page Previous  1, 2, 3, 4, 5  Next
 
Post new topic   Reply to topic    RYUUSEIGAI Forum Index :: TAVERNE
View previous topic :: View next topic  
Author Message
kaizoku
Site Admin

Joined: 26 Jan 2012
Posts: 548

PostPosted: Fri Aug 03, 2012 12:23 pm    Post subject: Reply with quote
Kingdom Come



La baffe. Kingdom come est une baffe monumentale. Un doigt d'honneur magistrale de DC pour Marvel ... je m'explique.
Le super héros, ces dieux des temps ancien sont parti, remplacé par leur progéniture et une nouvelle génération de méta humain doté de leur force, mais pas de leur sens moral. Les humains qui les ont préféré a leurs anciens gardiens les craignent maintenant autant qu'ils les ont aimé. A juste titre.
Lors de l'un de leur combat vide de sens, ils détruisent accidentellement le Kansas, générant des millions de morts.
C'est au premier des anciens héros que revient le devoir de leur apprendre l'importance de la vie, l'homme de fer, l'homme de demain : Superman.

On retrouve donc un Superman vieillissant, aux tempes blanche et a l'air fatigué, si fatigué, mais il n'est pas le seul, Batman ne tient debout que grace a des prothéses mécaniques, Oliver (l'archer vert) ne se bat plus depuis longtemps, les exemples pourraient etre nombreux ... les héros d'antan ne sont plus les même et pourtant tous se ralieront, une nouvelle fois, derriere un Superman qui n'a jamais autant douté.

C'est d'ailleurs cela qui met tout le sel dans cette histoire, les doutes de Superman quand a l'avenir, quand a ses choix, qui sait qu'il ne peut laisser les choses ainsi mais qui ne peut, ne veut se comporter comme juge/jury et bourreau. Superman qui oppose a sa surpuissance comme toujours des doutes tres humain ... Une belle morale pour continuer qui remet tout le monde en cause, les nouveaux méta, les humains mais aussi superman lui meme. Le tout est servi par un dessin magnifique, un peu destabilisant mais très détaillé.

Franchement je n'aime pas superman, trop lisse, je n'aime pas la JLA, trop de super, mais j'aime Kingdom Come.

En plus, moins voleur que Panini, cette édition coute 2 fois moins cher que celle de Panini (meme a sa sortie). Du tout bon.

Citation
WonderWoman : Tu ne peux pas vivre dans la solitude
Superman : Je suis superman, je peux tout faire.

[Le chemin continue quelque part dans l'appartement de ta petite soeur.]
Back to top
View user's profile Send private message Send e-mail
Alis
Candidat

Joined: 24 Apr 2012
Posts: 35

PostPosted: Fri Aug 03, 2012 2:14 pm    Post subject: Reply with quote
Skip Beat !



J'en ai cité le nom sur la chatbox. On m'avait inviter à en parler dans le sujet dédié. J'avais la flemme et pas de motivation. Mais c'est les vacances alors je vais vous narrer tous les attraits de mon manga "Préféré" (avec un grand P) :P

Alors ça va peut être en rebuter certain, mais c'est du shojo ; le graphisme ne le cache pas. Ça serait une erreur cela dis ; j'en étais pas friande non plus quand j'ai commencé cette série et j'en suis maintenant indémordable. Shojo dit romance, mais c'est avant tout une comédie, qui trouve effectivement sa source dans une romance. La relation entre l'héroîne et l'héros étant effectivement assez spéciale, on a une jeune fille qui voit en l'amour l'enfer absolu, et un jeune homme étalon de ses dames qui tombe amoureux de la seule fille qui ne peut pas, et ne veut pas tomber amoureuse. La romance sert quand même d'arrière plan ; puisque c'est sans doute ce qui évolue le plus lentement dans le récit.

Bref, le scénario, c'est surtout l'histoire d'une jeune fille qui pour assouvir une vengeance, motif peu noble, va vouloir faire sa place dans le monde du showbiz. C'est bancal, mais la montée est cohérente, bien construite et surtout parsemée d'humour, à l'image d'un GTO où l'histoire pourrait bêtement se résumer à l'histoire d'un enseignant qui veut remettre ses élèves sur le droit chemin ; on ne s'ennuie pas et on rit à chaque page. Les personnages notamment sont tous bien construis, et on s'étonne même à ce que les secondaires le soit autant.

Nota : Les termes en gras ne le sont pas par hasard.
A essayer et adopter.
_________________
Alis
Back to top
View user's profile Send private message
kaizoku
Site Admin

Joined: 26 Jan 2012
Posts: 548

PostPosted: Tue Aug 28, 2012 11:05 am    Post subject: Reply with quote
Grant Morisson Presente BATMAN T1 et T2



Alors durant vos vacances j'ai craqué, enfin une solderie m'a aidé, et me suis pris les 2 premiers tomes du Run de Morisson sur Batman. Plus besoin de dire que j'aime Batman, je pense que c'est établi ^^.

Histoire :

Morisson est connu pour etre ce qu'on appelle un architecte, il connait la mythologie Batman sur le bout des doigts et a durant les 6 ans ou il a été responsable de l'homme chauve souris établi une chose simple. Toutes les aventures de batman de sa création à aujourd'hui se déroule en une vingtaine d'année. Dans un tout cohérent, il a réussi a réunir les versions sombres, actuels de Batman et la période kitsh de la série Tv.
Comment ? Simplement, même Bruce Wayne a eut besoin de se ressourcer, une premiere fois dans un caisson d'isolation (experience qui devait l'amener au confin de la folie) et une seconde fois lors d'une retraite au népal qui le conduisit au frontiere de la mort et de son esprit. Bien que facile, cet ajout n'est pas anodin quand débarque 3 Faux Batman en ville, illustre inconnu, pour tous ... sauf Batman.
En effet la chauve souris se rappelle d'eux, il les a déja rencontré ... dans le caisson d'isolation lorsqu'il hallucinait ...
Rajouté a ca Talia as Ghul qui présente a Batman son fils, Damian et vous comprendrez que tous, notre illustre héros comprit, commencons a douter de son état mental.

Mon avis :

Dur, dur a lire que ce Batman, ampli d'information, on arrive souvent a devoir revenir en arriere pour comprendre ce que Morisson veut faire (et ce surtout pour le tome 2). Néanmoins l'histoire est plaisante et les dessins de qualités, pas de GROS méchants hormis un joker toujours aussi charismatique. On en apprend plus sur l'arrivé de Damien, et sur le passé de la chauve souris, le tout est tres intelligement fait même si certain passage reste obscur et qu'une seconde, troisieme voir quatrieme lecture ne sont finalement pas de trop pour bien tout apréhender. Défaut ? Pas vraiment, on y replonge avec plaisir en se disant que chaque mot, chaque vignette compte.

Grant Morisson a ici réussi a créer une nouvelle mythologie, cohérente et intelligente et une derniere aventure de Bruce Wayne vraiment réussi ... pourquoi derniere ?
Back to top
View user's profile Send private message Send e-mail
inland
Aha aha

Joined: 26 Jan 2012
Posts: 925

PostPosted: Sun Sep 02, 2012 8:42 am    Post subject: Reply with quote
BPRD TOME 8



Un tome en deçà de la qualité à laquelle nous a habitué la série. Il faut dire que sur la forme, l'histoire contée dans les pages de ce BPRD 8 est des plus similaires avec celle du volume 4, à savoir un thriller angoissant à huis clos au sein du nouveau QG du bureau plongé en état d'urgences. La menace est certes différente il n'empêche que l'action reste la même et cette redondance (de morts) provoque parfois un peu l'ennui.

Sur le fond pourtant, les choses changent et tout ce recentre sur Benjamin Daimio, plus que jamais mis en avant, avec brio. A côté de ça, plus de légèreté avec un Johann qui s'amuse dans un corps artificiel, héritage du précédent tome « Le Jardin des Souvenirs ». C'est bien pensé, et ça colle si bien à notre médium réduit à l'état d'ectoplasme depuis trop d'années. Les ponts avec les anciennes histoires ne s'arrêtent d'ailleurs pas là, le Wendigo est réinjecté pour faire le parallèle avec la Némésis de ce volume. C'est malin. Le scénariste connait la série sur le bout des doigts et sait ré utiliser jusqu'au plus petit détail pour surprendre ou émouvoir. Définitivement, on se sent dans des bonnes mains.

Graphiquement, toujours une réussite, le jaguard-garou dépote bien comme de coutume avec le bestiaire de l'Hellboyverse. Et la superbe dernière page laisse le lecteur contemplatif et plein d'interrogations, pari réussi des auteurs dans leur souhait évoqué en postface, les salops !

Reste que, malheureusement l'impression de redite gagne le pas sur les qualités évoquées et fait de ce 8ème tome, à mes yeux, l'un des moins bons de la série.

FABLES TOME 3



Fables continue de m'enchanter. C'est surprenant, finement maîtrisé, drôle à souhait (Pinocchio frappe encore) et différent de tout ce que j'ai pu lire dans ma petit vie d'amateur de BD. Le scenario est d'or, déjà récompensé à de multiples reprises par le prestigieux Eisner Award.

Ce tome est découpé en trois histoires distinctes, une courte, une semi longue et une longue enfin, découpée en chapitres qui donne le titre « Romance » à cette compilation. La première est revisite d'un conte visiblement bien connu en Amérique, teintée par la guerre civile et le bayou où l'humour est omniprésent, une pause détente puisque totalement déconnecté de la trame globale. Willingham s'amuse et amuse le lecteur. Une réussite.

Les deux autres chroniques quant à elles replongent dans Fablevilles et font avancer le récit à pas de géant. La ré utilisation des contes, plus particulièrement des protagnistes associés et de leur pouvoir (notamment celui de la Belle au bois dormant) sont un délices par les situations qui en découlent provoquées par le scénariste qui sait manier tout ces éléments pour en faire ressortir le meilleur. Une réussite d'orfèvre.

Par ailleurs, les personnages sont installées, le lecteur les connait et s'y est habitué. Entre Jack, le roublard pas très finaud, Barbe Bleu l'extrémiste, Bigby (le loup) l'enquêteur et Blanche Neige, la pragmatique. Willingam joue alors sur deux tableaux. ¨Premièrement en faisant évoluer les relations ; personnelles tout d'abord (mais je n'en dirai pas plus pour ne point spoiler) ; mais aussi politiques , renforçant l'idée que cette communauté n'est pas aussi stable que l'image qu'elle veut en donner (déjà aperçu lors du tome 2 et de la révolution de la Ferme). Deuxièmement en dévoilant d'avantage d'autres figures que l'on pensait figée, Prince Charmant n'est ainsi pas qu'un gentleman profiteur... Pas de manichéisme dans Fables.

En tout cas, à la fin, les ouvertures ne manquent pas pour la suite font saliver pour le tome 4 qui est déjà dans ma Bédéthèque. Il va me falloir m'armer de courage pour ne pas sauter dessus tout de suite. Les qualificatifs me manquent pour vous dire combien Fables est au delà, au dessus, par delà. Fables c'est l'imagination, c'est la mise en scène, c'est l'histoire, tout ça multiplié par mille. Fables, c'est immonde de perfection.
_________________
« Voici ma carte. »

Back to top
View user's profile Send private message
inland
Aha aha

Joined: 26 Jan 2012
Posts: 925

PostPosted: Thu Sep 06, 2012 6:17 pm    Post subject: Reply with quote
Les sortes Urban Comics pour novembre décembre viennent de sortir... et il y a du lourd, du très très lourd les bitches.

Sandman Tome 1, réédité !!!! Enfin, enfin, enfin... Dieu a écouté mes prières. LE comics culte de Neil Gaiman, traduit en français dans une édition de qualité. C'est Urban, je fais confiance. Un vrai pavé, 35€ le bestiaud. Mmmm, me tarde !

Fables T5 et 6 pour décembre.

Et puis nouveauté avec Nightwing... pas forcément intéressé mais je sais que l'ami Kaizoku est hypra fan de Dick Grayson.

Ca va faire mal au portefeuille tout ça.
_________________
« Voici ma carte. »

Back to top
View user's profile Send private message
inland
Aha aha

Joined: 26 Jan 2012
Posts: 925

PostPosted: Mon Sep 10, 2012 10:19 am    Post subject: Reply with quote
FABLES TOME 4



Ce tome 4 est scindé en deux parties a priori très distinctes, l’une nous plongeant dans le passé à travers deux flashbacks particulièrement rythmées, l’autre déroulant la suite des évènements présents. Pourtant, à bien y regarder Willingham a tissé des liens aussi bienvenus que subtils de sorte que la transition se fait tout naturellement. Dans Fables, rien n’est jamais gratuit, rien n’est du au hasard.

La première partie s’attachant à la fuite des royaumes est alléchante, découvrir les Fables acculés face aux forces armées de l'Adversaire, badguy toujours aussi mystérieux, est une bonne idée. Ce contexte déjà évoqué à maintes reprises, est désormais plus qu’acquis pour le lecteur. Autrement, la mise en avant de Boy Blue, personnage secondaire est une bonne idée, appuyé de quelques autres protagonistes haut en couleurs issus de contes et légendes plus ou moins connues du grand public.

Dans le présent, aussi, tout s’enchaîne très vite. Et les dangers viennent finalement autant de l’intérieur (Pince Charmant commence à avancer ses pions) que de l’extérieur (des troupes de l’Adversaire s’infiltrent dans notre Monde). Tout se met en place et personne ne risque d’être épargné dans les prochains chapitres, ce dans toutes les strates de la communauté de Fableville. Heureusement, notre duo de héros commence à comprendre que ça sent le roussi, surtout Mister Wolf et son flair de génie qui soutient une Blanche Neige en plein doute.

Quoi qu’il en soit les prochaines évènements risquent d’être explosifs car visiblement l’adversaire ne se contente plus des Royaumes, sa soif de conquête n’est peut être pas étanchée … La terre des communs risque d’être chamboulée comme jamais. Sans oublier qu’un ver a infesté la pomme (chose que j’avais vu venir malheureusement, mais le twist reste agréable et peut en surprendre plus d’un !).

La suite est prévue pour décembre prochain, ça risque d’être long, beaucoup trop long. Car Fables s’est définitivement installé aux côtés d’Hellboy (et de ses séries dérivées) comme GRANDE révélation 2012 à mes yeux.
_________________
« Voici ma carte. »

Back to top
View user's profile Send private message
inland
Aha aha

Joined: 26 Jan 2012
Posts: 925

PostPosted: Sun Sep 16, 2012 8:12 am    Post subject: Reply with quote
NARUTO TOME 56



Mais dîtes moi, c'est un vrai bordel tout ça ? Alors soit Kishimoto a écrit cette dizaine de chapitres dans la cuisine d'une auberge espagnole après une bonne petite partouze à même le carrelage, une caisse de beaujolais nouveau à portée de main, soit il a vraiment du mal à gérer cette guerre qui le dépasse. Je vous laisse faire votre idée. En attendant, la mise en en scène de ce volume frôle de ce parfois la catastrophe, sautant du coq à l'âne et perdant le lecteur dans les enjeux et les combats (pas vraiment réussis). 

Toujours aussi consterné par cette sur utilisation du sort de nécromancie qui plombe le récit dans pas mal de redites, j'en viens à me poser des questions. Kabuto a t il donc un chakra illimité pour ressusciter autant de badguys à la seconde et les manipuler avec autant de facilité qu'une prostituée moldave attrape une MST. Le bigleux aligne les légendes ninjas, les unes après les autres sans une once de difficulté ? Facilité scenaristique de la part de l'auteur qui n'a rien d'autre à offrir à son alliance shinobi qu'une armée de Zetsu (les clones de Star Wars ?), Sasuke (porté disparu ? Appelons Jacques Pradel, vite!) et le big boss Madara qui, de son statut de big boss, est logiquement conservé pour la fin alors que celui ci et pourrait faire de vrais ravages sur le champs de bataille. Bonjour les incohérences ! 

Pour ce qui est du cœur de ce tome... Kishimoto préfère faire passer le seconds couteaux au premier plan plutôt que de concentrer sur les personnages historiques (mis à part sur la fin du tome particulièrement bienvenue). Soit... c'est une idée, mais sans doute pas la bonne. Je préfèrerai grandement avoir un focus sur Neji, Gaara, oubliés depuis trop longtemps plutôt que de coltiner les aventures d'un connaud du pays de la foudre dont j'ai oublié le nom et dont le caractère se rapproche beaucoup trop de Shikamaru. Il y aussi le chef des samuraï, Mifune, qui au final se révèle être une bonne idée, surtout vu la qualité de son adversaire, introduit lors du passé de Jiraya. 

Côté antagoniste, on patauge. Le thème des frères a déjà été utilisé dans la série (Ukon et Sakon Versus Kiba puis Kankuro en saison 1), surtout que ceux ci ont un chara design et un bg particulièrement douteux, même si leurs armes et la stratégie associée et neuve et intelligente. Et avec Asuma ressuscité, on atteint le ponpon. Shikamauru lui dit même en sous texte de la fermer lors de ses dernières paroles, car on l'a déjà vu crever (scène émouvante INSIDE). OKAY !

Ce qui rattrape tout ce merdier, ce sont bien sûr mes chouchous : l'équipe 10 enfin sur le devant de la scène. D'une efficacité rare, les voilà devenus adultes, complémentaires comme jamais, prenant conscience pleinement du poids des responsabilités qui pèse sur leur épaule. Ino plus que les deux autres, surprend – elle si souvent mise à l'écart. Et le thème du passage des générations, si cher à Kishimoto est ré utilisé finement. Sans oublier le zoom fait sur Choji, bien traité, dont « l'éveil » aura, espérons le, son lot de conséquences sur la guerre, comme promis par notre fana de chips et de barbecue.

Au final, un tome largement dispensable, fait comme pour rallonger la série. C'est mauvais, sans doute un des pires tomes de Naruto parus à ce jour.
_________________
« Voici ma carte. »

Back to top
View user's profile Send private message
Wildrej Jelkama
Candidat

Joined: 18 Feb 2012
Posts: 38

PostPosted: Sun Sep 16, 2012 9:05 am    Post subject: Reply with quote
Comme ça m'étonne pas.... Naruto c'est devenu tout naze depuis bien longtemps je trouve ! o_x

J'ai pas supporté les délires entrainement/transformation mi homme-mi grenouille. Ca remonte à 2 3 ans facile ! J'ai pas pu continuer, sérieux...

Typiquement la série qui tire sur la corde encore et encore et encore. Rien que les couv ne me donne même pas envie d'ouvrir le tome.


Avis perso...
_________________
~ Wildrej Jelkama ~
Back to top
View user's profile Send private message
inland
Aha aha

Joined: 26 Jan 2012
Posts: 925

PostPosted: Sun Sep 16, 2012 4:02 pm    Post subject: Reply with quote
Concernant Naruto : je ne fais pas partis de ceux qui rejettent Naruto en bloc, en particulier depuis l'ellipse des ans qui en a déçu plus un. Je trouve que cette « saison 2 », si on peut la nommer ainsi, a offert de très bon passages, de très bons combats également mais qu'elle s'est peu à peu perdue dans ce flot de personnages que Kishimoto n'arrive plus à gérer, alors même qu'il tend vers la conclusion de sa série. Ce, sans compter les incohérences qui commencent à se faire trop nombreuses. Le monde reste cohérent et passionnant, et la plupart des personnages, solides. J'aimerai juste retrouver un meilleur chef d'orchestre pour le final.

REAL TOME 11



Real, c'est le cadeau annuel de Takehiko Inoue, à mes yeux le mangaka le plus talentueux de tous les temps. Pour la petite histoire, Real a été débuté en parallèle de sa série phare Vagabond, un vrai bol d'air frais selon le Maître lui permettant de s'échapper de la bestialité et des tueries de son adaptation de la Pierre de le Sabre.

Real c'est la croisée de trois destins, touchés directement ou indirectement par l'handicap physique, et surtout liés par par un sport, ce sport si cher à l'auteur : le basket. Trois personnages, trois caractères, trois vies, trois challenges, trois rêves. Car au delà des sportifs, au delà des handicapés (physiques et émotionnels), c'est bien l'Homme que vise sieur Inoue. L'homme et ses rêves. Souffrir, tomber, se relever. Encore et toujours. Que faire de sa vie ? Comment la mener ?

Focus sur Nomiya cette fois ci, qui, après beaucoup d'interrogations, a enfin trouvé sa voie : devenir basketteur professionnel. L'intégralité des chapitres de ce tome 11 sont donc dédiés au grand test de sélection chez les Tokyo Lightnings. Ce qui donne pas mal d’action au rendez vous, avec du grand basket, et l'introduction de nouvelles têtes, alliés ou adversaires, qui s'intègre tout naturellement àà un casting déjà bien fournis. Un vrai don ! Nomiya, ce « voyou » au grand cœur et au caractère bien trempé, malchanceux après avoir dragué une fille pour lui faire faire un tour de moto découchant sur un accident coûtant les jambes à cette jolie inconnue. Nomiya, rongé par la culpabilité mais qui a toujours avancé avec le sourire. Nomiya qui a touché le fond à maintes reprises, mais qui prouve encore que l'on peut se relever, pour espérer encore et encore, et pourquoi pas atteindre l'objectif que chacun s'est fixé ? Beau personnage.

En parallèle Takahashi, continue sur sa lancée après des mois de rééducation suite à son accident, il découvre ce qui pourrait l'aider à avancer d'avante, il (re)découvre une passion : l'handi-basket. Cette volonté n'est pour l'instant qu'à son stade introductif, mais nul doute que les proche et ça risque d'être bigrement couhette ! Mais le parcours est encore long.

Flashback savamment dosés, mise en scène renversante, dessin en douceur, je ne peux faire que des éloges. Real c'est magique, surpuissant et ça te fout les poils à chaque fois.

Merci Takehiko Inoue. Merci.
_________________
« Voici ma carte. »

Back to top
View user's profile Send private message
inland
Aha aha

Joined: 26 Jan 2012
Posts: 925

PostPosted: Fri Sep 21, 2012 8:02 am    Post subject: Reply with quote
SAINT SEIYA THE LOST CANVAS TOME 24



Avant dernier tome de cette série spin-off de Saint Seiya.

Après un passage à vide, les derniers tomes avait su révéler le niveau pour mon plus grand plaisir, et avec ce 24ème volume il faut dire que Madame Teshirogi continue dans sa lancée. Après la mère de Tenma, Chevalier de Pégase, c'est finalement autour de Mephisto, le père, de faire le show. Entré en scène depuis quelques temps déjà, avec quelques apparitions censées nous faire baver, il est à mes yeux une sorte de sous « Joker », introduit comme un antagoniste mystérieux, fou, sorte de metteur en scène/puppet master au look assez décalé mais vraie Coquille. En un mot, ce personnage n'a jamais su mon convaincre. Il cache pourtant un secret (pas forcément de bon aloi) qui lui confère un pouvoir sympathique : le temps.

Pour le tomber, j'attendais forcément Tenma en opposant et c'est là que l'auteur nous ressort du placard, l'un des deux Chevaliers du Gemeaux. Le choc passé, la joie prend le dessus. Car voilà une vraie bonne idée nous offrant un combat farouche avec pas mal de retournements de situations et une mise en scène qui claque. Et la fin d'Apros, après celle de son cadet Deutéros quelques tomes plus tôt nous en met également plein la vue, émouvante.

L'action comme toujours s'enchaîne sans temps mort (et sans transition...) et le tome se clôture sur le début du duel final entre Tenma et son meilleur ami, Alone A.K.A Hadès. Le passage est assez déroutant, les dialogues à mon sens assez incompréhensifs. Comme s'il y avait eu absolution mais que le combat devait continuer sans vraie explication... Il n'y a donc plus qu'a espérer que le dernier tome viendra donner un magnifique point final à cette saga qui a su proposer un autre angle et épaissir la mythologie Saint Seiya de bien belle façon.

En bref, c'est du Shonen pur jus, c'est du Saint Seiya, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça remplit le contrat et on passe un bon moment.
_________________
« Voici ma carte. »

Back to top
View user's profile Send private message
kaizoku
Site Admin

Joined: 26 Jan 2012
Posts: 548

PostPosted: Fri Sep 28, 2012 12:20 pm    Post subject: Reply with quote
L'interet d'un anniversaire c'est les cadeaux, et de voir ses amis ... un peu. L'ennui quand vous vous mettez au comics c'est que vos amis trouvent bon de vous payer des tomes 1 ... génial ... Sans penser a votre compte en banque.

M'enfin ca fait des Review dont voila la premiere.

Marvel Zombie T1



Ouch, comme tout le monde je connais l'univers Marvel, mais ca je connaissais pas. Le monde de Marvel est un multivers, c'est a dire un univers avec de multiples réalités parrallèles. C'est donc dans un de ses univers parrallèlement a l'univers classique ou se passe Marvel Zombie.
Et comment dire, heureusement, car le tome est a peine commencé que le virus a infecté tous les surhommes qui ont ... dévoré la planete en deux semaines ...

C'est Trash comme synopsis, c'est trash visuellement aussi, du sang, du canibalisme et des super pouvoir en veux tuen voila, un tome a ne pas mettre entre toutes les mains. Et pourtant ... et pourtant contrairement aux apparences on a ici un récit intelligent, les héros sont devenus monstrueux mais reste lucide, sur leur état et sur la faim qui les tiraille.
En plus les méchants ne le sont plus tellement, non infecté lutte avec leur ennemi d'hier contre une menace plus grande.

La fin plus surprenante possible laisse néanmoins un gout amère sur le devenir de cette série qui aurait très bien put se finir sur ce tome

C'est beau, même si sale et glauque, c'est intelligent, je suis surpris et conquis même si un peu malheureux car cette edition deluxe a un prix ... de luxe.
Back to top
View user's profile Send private message Send e-mail
inland
Aha aha

Joined: 26 Jan 2012
Posts: 925

PostPosted: Sat Sep 29, 2012 5:09 pm    Post subject: Reply with quote
ZETMAN TOME 17



C'est assez bizarre. Ca explose dans tous les sens, la tension est arrivée à son climax et pourtant rien n'avance vraiment et tout paraît aseptisé, figé. D'un côté pourtant il faut reconnaître qu'un bon en avant énorme qui intervient en milieu de ce volume, ouvrant de facto l'acte VI du scenario. Car ce qui arrive, ce n'est ni plus ni moins ce qui était promis depuis le tout début de la série : l'éveil complet du Zet, suivi la déshumanisation de Jin, le héros.

Mais à côté de ça, de ce passage tant attendu est au final raté, et il n'y a vraiment rien d'autre à se mettre sous la dent, pour faire passer ce goût d'inachevé. C'est aussi vide que les baloches de Love Amour. Surtout que le comportement de Koga est incompréhensible et cliché au possible, dicté et tordu par Katsura qui ne respecte même plus son personnage ou tout du moins ses choix. Haïtani, reste le point fort de cet attentat de la tour Amagi Corp, parfait dans son rôle de puppet master, sadique et troublant à souhait. Ses répliques sont toujours aussi cocasses... Mais malgré ces maigres passages rien n'est fait, la sauce ne prend pas.

Un tome qui ne convainc pas, pas foncièrement mauvais, qui m'a profondément laissé de marbre. On ne peut pas dire que ce soit une bonne chose. Mais au lieu de me plaindre, je ne peux que m'agenouiller devant certaines planches, tout simplement magnifiques, à s'en décoller la rétine.

Avec ce volume 17, Zetman transpire la classe comme jamais mais reste une coquille vide.
_________________
« Voici ma carte. »

Back to top
View user's profile Send private message
inland
Aha aha

Joined: 26 Jan 2012
Posts: 925

PostPosted: Sun Sep 30, 2012 3:37 pm    Post subject: Reply with quote
HELLBOY TOME 10



C'est après ce genre de lecture, d'une qualité rare -Ô si rare- que mon chibre se sent capable de réduire en miette n'importe quel mur en titane. Kaizoku connaît bien le phénomène...

A ranger à côté du Ver Conquérant (Tome 6), La Grande Battue est certainement l'un des meilleurs tomes d'Hellboy et en poussant un peu, de toute série confondue. Bourrée de révélations, d'une mise en scène folle et d'une ambiance qui respire et transpire, organique : ce volume est à pleurer, à vibrer. Le graphisme, exquis, atteint un summum, et les situations d'une variété jouissive et WTFesque s'enchaînent avec brio. Ca bouge, ça vit, ça surprend et ça se bastonne.

Des éléments a priori anecdotiques disséminés depuis les débuts de la série (Tome 4 et 5) sont le ciment des évènements actuels. Tout converge, et le guerre annoncée n'a jamais été aussi proche, Hellboy étant désormais prêt à assumer son destin, en coupant certainement à travers champ, pour faire un gros doigt d'honneur à tous ces bad guy qui n'attendent qu'un faux pas de part. Epée mythique en main, il est temps pour lui d'aller éviter la catastrophe annoncée dont il est finalement à l'origine. Reste que le démon ancrée au fond de lui, jusque dans ses veines est bien présent, et cette soif de sang est un problème. Le dérapage est proche (il n'y a qu'à voir le passage avec les géants! Grand moment graphique!). Son face à face avec l'un de ses devenirs, celui d'antéchrist, en met d'ailleurs plein les mirettes et annonce le meilleur.

Avec ce dixième volume on en apprend ainsi plus sur notre anti héros (la généalogie sur la branche maternelle est à ce titre renversante), et la Big Bad sorcière tant promise s'éveille enfin pour notre plus grand plaisir, révélant son identité. Un jeu de miroir entre ces deux protagoniste finement joué de la part de Mignola, rajoutant un peu plus à la tragédie qu'ils seront amener à jouer à la tête leurs armées respectives.

Ce n'est plus du Comics, c'est du grand art, de l'hydromel démoniaque. C'est Hellboy, bordel !
_________________
« Voici ma carte. »

Back to top
View user's profile Send private message
kaizoku
Site Admin

Joined: 26 Jan 2012
Posts: 548

PostPosted: Mon Oct 01, 2012 7:18 am    Post subject: Reply with quote
J'avoue que j'attend d'etre a jour sur Spawn puis je pense que je me laisserai tenter par le vieux tout rouge.
Back to top
View user's profile Send private message Send e-mail
inland
Aha aha

Joined: 26 Jan 2012
Posts: 925

PostPosted: Tue Oct 09, 2012 3:55 pm    Post subject: Reply with quote
BPRD TOME 9



Si Hellboy, la série mère, tire sa force dans sa singularité et son ambiance ; BRPD bénéfice pour sa part d'un scenario léché, oscillant avec brio entre enquête, scène d'actions et d'horreur. Une trame où le moindre petit détail distillé ça et là peut être ré utilisé pour nous produire une histoire folle, entraînante appuyée par des dessins sublimes notamment les plus doubles pages jamais vues, toujours utilisées à bon escient, dans des moments clés qui n'en ré-haussent et magnifient le récit de base.

L'avertissement porte bien son titre. Car on prépare à ni plus ni moins que les lecteurs et nos agents du BPRD à l'Armageddon. Tout converge. Le danger ne vient pas QUE des grenouilles et du « Dragon », une nouvelle menace presque oubliée (datant du premier tome de la série!) ressurgit des entrailles de la terre pour notre plus grande surprise.

Dans ce flot de rythme et de révélations, les auteurs n'en oublie pas leurs personnages. Tous ont évolué, marqué par les épreuves au fil des volumes. Abe se révèle maintenant être un vrai leader en l'absence d'Hellboy. Et Johann, mon chouchou, continue d'être affecté par toutes les pertes qui s'enchaînent et continuent de s'enchaîner - à ce titre son retour à Munich révèle une très très belle scène finale qui se passe de mots.

BPRD touche encore la perfection de tous les côtes. C'est tellement dense, tellement explosif, tellement poignant, tellement tout. Après neuf tomes, c'en deviendrait presque normal. Mais je dis merci, merci, merci et encore merci.
_________________
« Voici ma carte. »

Back to top
View user's profile Send private message
Display posts from previous:   
Post new topic   Reply to topic    RYUUSEIGAI Forum Index :: TAVERNE All times are GMT + 1 Hour
Goto page Previous  1, 2, 3, 4, 5  Next
Page 4 of 5

 
Jump to:  
You cannot post new topics in this forum
You cannot reply to topics in this forum
You cannot edit your posts in this forum
You cannot delete your posts in this forum
You cannot vote in polls in this forum


Powered by phpBB © 2001, 2002 phpBB Group  
Original Sosumi theme for Mac OS X by Kevin Knopp :: Adapted for phpBB by Scott Stubblefield