[Wildrej, Kokowa, Staz] Crazy Network

[kaizoku]

Kokowa : Prémice

En revenant dans la ville ou elle s’était lancé à la poursuite de l’exam hunter, Kokowa pouvait se rendre compte a quelle point hors l’événement « Exam hunter » cette ville semblait vide et morte. Le peu d’excitation de l’élection du nouveau maire semblait bien terne comparé a ce que Kokowa avait connu, il y a plusieurs mois … mais aujourd’hui elle était la pour une toute autre raison, elle était la pour se rendre chez une amie, Yuria Spades, avec qui elle avait bravé la mort et a qui elle avait prêté il y a quelques temps déjà sa carte hunter.

L'odeur de cigarette froide était mêlée à celle de l'huile. La petite maison empesté et la locataire des lieux semblaient avoir renié son bricolage habituel pour la douce chaleur de son bureau d'ou venait un cliquetis continue. Elle semblait ne pas avoir quitté ce lieu depuis longtemps, il faut dire que la masse de lettres et de journaux diverses s’entassant dans sa boite au lettre était une indication comme une autre …

Kokowa avait reçu quelques jours avant sur son téléphone un message de son amie, sous le pseudo Wise, surnom d’une jeune hackeuse qui faisait son trou sur la websphere.

"J'ai du neuf koko, passes dès que tu peux, tu vas A-DO-RER. Wise xD"

Depuis que la jeune femme avait récupéré une carte hunter, elle n'avait pas bougé de son fauteuil, commandant des pizzas et fumant clope sur clope, activité qu'elle ne faisait que lorsqu'elle travaillait sérieusement, vu la somme de mégots, elle était très sérieuse. Le bureau était assez spacieux, et seule pièce de la maison qui semblait décoré dignement. 4 Ecrans semblaient relié entre eux, sur une autre aile du bureau plusieurs modèles réduit avec chacun
un dispositif complexe bidouillé par la jeune blonde. Blonde qui pivota sur son fauteuil devant son amie lorsque celle-ci entra dans son … "antre". Son visage cerné s’éclaira d’un sourire lorsqu’elle bondit dans les bras de son amie.

"Maaaa Kokoooo"

Le calin de bienvenue, coutume très féminine si il en faut.

"Je t'attendais pas si tôt, enfin enfin. Raconte moi comment ca va ? Assied toi, j'ai à te parler J'ai des infos sur la black tech, tu savais que ta cartes Hunter nous donne accès a un type de Net très contrôlés au niveau de son acces, l'Hunter Net. On ne peut y accéder que via certaines salles dans le monde qui ne te laisse entrer qu'avec la carte Hunter.
J'ai bidouillé un petit client/serveur, que j'ai incorporé au réseau interne de la salle ou je suis allé pour pouvoir travailler de chez moi. Trois fois leur firewall m'a foutu dehors mais bon, ce que j'ai la m'a l'air plutôt stable, enfin… je te passe les détails …

L'hunter net, c'est un peu comme notre net standard sauf qu'il fonctionne 100 fois plus vite, que des infos qu'on trouve la bas ne se trouve nulle part ailleurs et ne sont pas censuré. J'ai bidouillé un peu et j'ai trouvé quelques petits trucs.

Déja il semblerait que reussir l'examen Hunter ne suffise pas, pour être considéré Hunter il te faut connaitre un truc, le Nen. J'ai une liste de personne le connaissant, mais pas beaucoup plus d'infos la dessus ... cela semble donner des capacités incroyable, certaine vidéo
de nentube montre des gars faire des choses folle, n'ayant pas accès ni compris toutes les subtilités de ce net je n'ai pas put vérifier si elles ne sont pas truqué ... enfin une info est toujours bonne a prendre.

De plus, il existe un nombre de personne utilisant le nen qui soit considéré comme des guérisseurs. J'ai quelques infos sur eux, mais il semblerait que tous les utilisateurs de ce nen soit lié par la même chose, leur amour de l'anonymat ... enfin j'ai quelques noms si jamais
cela t'intéresse pour toi et Loki ...

Bon et le plus important, le vif du sujet la black tech, comme nous le savons la black tech a existé il y a plus de 500 ans, elle serait a l'origine une invention de Big-Daddy. Excuse moi, j'ai que ce nom, mais toujours est il que la base de notre technologie, vient des carnets de recherche de Big-Daddy, par exemple la technologie sans fils vient de la. L'hunter net serait la dernière invention de ce gars encore fonctionnel, et c'est une merveille, on dirait qu'elle répond au moindre de tes désirs, et il évolue sans cesse, presque comme si une armée de Dev travaillait dessus 24h24, or c'est impossible.

Enfin … je m'égare…

Néanmoins, j'ai eut peu d'info sur la black tech et les carnets de BigDaddy. Peu voir zéro. Tu n'imagines pas dans quel état j'étais après tout ca et rien d'autres que le minimum syndical.
Je suis retournée alors sur le net standard, et j'ai voulu confronté mes infos avec ce qui était sur la toile, et je suis tombé sur quelque chose.

Une société, la Skycorps, c'est elle qui a rénové la ville il y a peu avec ces conneries de HunterTown semble avoir mis en place, avec l'aide d'un hôpital Blue Kafion un réseau comparable a l'hunter net.

Pourquoi un hopital, lié a plusieurs grands groupe pharmaceutique est lié a une multi nationale de rénovation, aucune idée, mais après avoir recoupé cela avec les infos de l'Hunter
Net, ils sembleraient que c’est quand même le cas, et que la Skycorp tente depuis un moment de créer une alternative aux hunters ... une sorte de milice privé pour les entreprises … on peut facilement en voir les dérives, la guerre et les armées deviendrait un produit pour les nations … tu vois le genre …

Enfin, je n'ai qu'un plan en tête, allez a la ville de GreenLine ou les sièges sociaux de la skycorp et de la Blue Kafion sont,et voler le carnet de BigDaddy qui s’y trouve ...
Enfin, je sais que je te propose un vol, mais le seul lien que nous avons c'est celui la ...

Niveau sécurité, ils sont au top, il nous faudra une équipe, j’ai quelques dossier que je t’ai envoyé par mail, je te laisse les consulter, nous ne pourrons prendre que 3 personnes …

J'ai également un nom a te soumettre, un gars ayant participé au même examen Hunter que nous, il a été vu la premiere fois avec Loki et il semble avoir été interné a Kafion ... il s'appelle Wildrej, j'aimerai le prendre avec nous, il en sait peut être un peu et plus sur ou on met nos pattes ... J’ai déjà pris contact avec lui on devrait pouvoir lui parler dans 2 j .. d’ici la je te propose de choisir les membres de l’équipe.

Il y en a un second qui faisait parti du même hôpital et qui a fui, mais bon, il semble affilié a une famille, les lupertazzi, sale réputation, alors autant ne pas l'amener avec nous.

Tu en penses quoi ?"

Elle souri, écrasant son mégot et son sourire s’écarta encore …

" Soirée pijama ? "

Wildrej (doit être lu par Kokowa): Une lettre ?

Cela faisait déjà un moment que Wildj avait quitté Kabbale et avait continué a vivre sa vie, ce qu’il faisait ? A lui de nous le raconter mais sa vie bascula lorsqu’au détour d’une rue quelqu’un l’interpella. Il s’agissait d’une jeune homme, petit cheveux blanc avec une mèche lui couvrant la moitié du visage. Le gamin, Scandait son nom, une lettre dans la main levé en direction de son destinataire.



Arrivé a sa hauteur il s’arrêté, soufflant un peu et tendit la lettre a l’homme avant de repartir, sa sacoche, pleine de lettre sans doute ballotant de droite a gauche derrière lui. La lettre était blanche, le timbre rouge, une marque de cire banal l’a bloqué … a peine put il voir que la lettre venait de Koripon sur la république de Padokia. Aucune autre information tout ayant été écrite à l’ordinateur.

Le contenu de la lettre ne faisant pas exception, il put néanmoins la lire.

[Kokowa]

« Soirée pyjama ? »

Les lèvres de la hackeuse, marquées par un rouge discret, se retroussent en un sourire franc et chaleureux. Le genre que l’on adresse à des amis perdus de vue depuis trop longtemps et à qui l’on a mille choses à raconter. Car si Kokowa est une vraie nerdz des nouvelles technologies, jamais Ô grand jamais elle n’a perdu son temps à raconter ses journées sur les réseaux sociaux. Outre sa volonté inébranlable de protéger sa vie privée, elle connait les risques que cela comporte, spécialement quand des gens aussi doués que Xanadu traînent sur la toile. Son expérience passée avec le Wired lui a définitivement retiré toute envie de plonger dans ce genre d’aventure.

« Kokowa a apporté ça . » dit elle d’un ton enjoué alors qu’elle soulève un sac à main en lin, duquel émerge une vieille console de jeu – mythique pour tout connaisseur - la NeoRyuu. La bête s’accompagne de cartouches de jeu : du karting, du beat’em all et du jet ski au programme.

« Puriste dans l’âme, c’est toujours mieux de jouer avec le support d’origine. Kokowa branche ça où ? »

A priori c’était bien parti pour une nuit blanche de retrouvailles, les mains crispées sur la manette. Des rires, de la nostalgie encore des rires et beaucoup de café glacé (ça aide à tenir). Et donc, pendant les pauses où lors des niveaux qu’elle connait par cœur (et Dieu qu’il y ‘a en beaucoup !) la Hunter en profite pour confier ses dernières péripéties. Il faut dire que le voyage à Enozama n’a pas été de tout repos. La discussion se raccroche naturellement au Nen, déjà évoqué par Yuria à qui il manque encore toutes les subtilités. Le sujet est alors balayé en long en large et en travers, la brune promettant à sa copine de lui dévoiler de ses nouvelles capacités si cette dernière parvient à finir première du championnat dans Super Ryuu Kart.

« Le mieux serait de s’attaquer à Yellow Side. » annonce brusquement la garce, au détour d’un virage particulièrement serré dans la course hivernale. Tête à queue sur la piste enneigée, là voilà qui chipe le bonus et tombe sur un colis piégé la mettant hors course. « Arrrf ! S’attaquer au siège d’une société comme Sky… beaucoup trop pimenté. Pas forcément envie de me coltiner les caméras, les digicodes à tout va, peut être même à emprunte digitale ou à reconnaissance rétinienne, le top du top. Sans oublier l‘équipe de sécurité et leurs molosses fripés qui te flairent ton parfum des kilomètres à la ronde. Kokowa veut bien avoir certains dons, mais Kokowa a aussi ses limites. »

La brune met le jeu en pause, sans prévenir.

« Mais je ne me fais pas d’illusion, si la rumeur est vraie si cet Hôpital garde au chaud un secret comme celui de la Black Technology, ça ne doit pas être aussi simple d’y rentrer que dans un moulin. Surtout si le style vestimentaire des résidents se limite à une camisole de force…»

Elle se gratte le bout du nez, puis se lève du sofa, dégainant son smartphone.

« Pour cette histoire d’équipe, une idée me trotte derrière la tête. Il me faut passer un coup de fil. Saphine, tu te rappelles de lui ? »

* * * * *

Derrière son écran, Kokowa, accroupie sur un fauteuil en roulette, se sent rassurée. Il faut dire qu’ainsi son interlocuteur –a.k.a Wildrej- n’a aucune idée de l’étendue du désastre. Elle est en vulgaire pyjama, un truc de mémé qui tombe en lambeaux si bouffant qu’il lui donnerait au moins 10 kg de plus, ajouté à ça les cheveux armés d’horribles bigoudis et le visage badigeonnée d’une crème anti âge verdâtre à la texture douteuse : un costume parfait de monstre de série Z. Elle prend le micro que lui tend Yuria et…

« Bonjour, Wildrej Jelkama. Sachez tout d’abord, que je suis une amie de Loki Sleipnir . Je sais que ce nom vous dit quelque chose. Malgré son aspect de viking et ses manières rustres, c’est quelqu’un de droit en qui on peut avoir confiance. J’aime me dire, si ce n’est pas trop présomptueux de ma part que je partage certaines de ses qualités.

Si vous acceptez de travailler pour nous, si vous acceptez de cambrioler l'établissement Yellow Side, j’aurai voulu savoir si dans votre passé vous avez été lié directement ou indirectement à la SkyCorp? J’ai également une autre question… qui celle-ci, pourrait vous paraître mais dont la réponse est d'une extrême importance à mes yeux.

Monsieur Jelkama, connaissez vous ou non, le test du verre d’eau et de la feuille ? »
_________________
- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.

[Wildrej Jelkama]

L'avant dernier étage d'un immeuble désaffecté. Un bâtiment de 6 étages, moderne par son style architecturale mais vétuste, délabré, dont une fenêtre sur deux était barrée de planches de bois. Anciens bureaux d'une société ayant fait faillite, les locaux, abandonnés à leur sort par une mairie qui entendait certainement réhabiliter l'endroit afin d'en tirer quelques lots intéressant à revendre, servaient désormais d'habitation à une poignée de marginaux qui y squattaient sans faire de bruit.

Un jeune homme vivait dans un des appartements de 100m². Là où les autres locataires de l'immeuble logeaient à 15 ou 20, lui y habitait seul. Personne ne le dérangeait et il ne dérangeait personne.
La tête posée sur la balustrade d'une des fenêtres du 5ème, les bras croisés sous le menton, le regard plongé en bas sur le va et vient des passants, Wildrej semblait perdu dans ses pensées. L'activité des gens avait quelque chose de fascinant. Le jeune homme s'était toujours demandé pourquoi autant de monde marchait dans la même direction.

« Il vont tous nourrir la Reine... » marmonait-il avec un œil fermé, en se jouant de la perspective pour simuler que son doigt géant venait écraser certains passants de façon purement arbitraire.

En face de son appartement, un énorme panneau publicitaire, vantant les bienfaits d'un essuie-tout avec le slogan

"Je mange donc j'essuie."

Quelqu'un y avait tagué en vert, dans un coin ° kayezozo C Gai ! °
Un autre message, plus politique celui là avait été inscrit en rouge juste au dessus du slogan ° Je TravaiLLe doNc j'eXistE, Je poSSède donc jE suis !!Fuck Le caPitaLisme ! °

Pour Cheveux Verts, aucune raison de travailler. Il prenait ce qu'il voulait, dans cette ville qui lui offrait à peu près tout.

Il avait un toit pour dormir, vivait à son rythme, et observait les gens du haut de son appartement vide dont l'écho du parquet qui grince résonnait à chacun de ses pas. Cette ville, il s'y était arrêté comme il se serait arrêté dans une autre ; aucun attrait particulier. Il y patientait, attendant le prochain Examen Hunter.

Car devenir Hunter aurait représenté une certaine facilité financière. Le précieux sésame ouvrait les portes à une existence beaucoup plus facile permettant de vivre grassement sans avoir besoin de voler - bien que ce défi ne présentait aucune difficulté apparente pour quelqu'un qui avait été éveillé au Nen.
Aujourd'hui seul, Wildrej aurait pu suivre Kabbale. Continuer à barouder avec le jeune garçon se serait certainement révélé être une activité amusante et enrichissante, mais depuis son séjour au Japon, le jeune Jelkama avait senti quelque chose naître en lui.
Un besoin. Un but, lui était apparu, et il comptait bien s'y attacher jusqu'à le réaliser.

Ce jour là, Wildrej marchait en rasant les murs. Comme toujours. Presque effacé, invisible. Submergé dans un flot de costumes cravates pressés, de talons qui claquent, Wildrej avançait à contre-courant. Remontant les avenues bondées quand les honnêtes citoyens les descendaient pour se rendre au centre névralgique de la ville et aller travailler. Il ne le savait pas, mais quelque chose de spéciale allait se passer aujourd'hui...
Sortit de nul part, un petit coursier arriva à sa hauteur et lui délivra une lettre. Surpris, le jeune homme s'arrêta et attrapa l'enveloppe avant de regarder partir le gamin avec suspicion.
Tandis que la marée humaine continuait à s'écouler autour de lui donnant l'impression que Wildrej était un rocher au milieu d'une rivière séparant le flux d'eau, ses deux yeux dorés parcoururent rapidement la lettre.
A peine les premières lignes commencées, il se crispa !
Il lut la suite rapidement, puis il rangea le papier dans sa poche et inspecta d'un coup de l'oeil les gens qui l'entourait, suspectant à peu près tout le monde.

Comment, et surtout QUI savait que Wildrej se trouvait ici ?
Devait-il se rendre à ce rendez-vous ?
Mais surtout, pouvait-il ignorer une telle info ?

Profitant d'un passage clouté surbondé, il se laissa happer par le courant de la foule et disparu dans la masse, comme un poisson dans l'eau, même si – notez le – l'expression n'est ici pas employé à son sens figurée mais à son sens premier ce qui est assez drôle !
Bref, plus personne n'entendit parler du « Mec aux cheveux Verts du 5ème ». Ce fut la dernière fois qu'on le vit dans cette ville sans nom...


Quelques jours passèrent.


Ce fut à Koripon que notre jeune héros réapparu. Il portait une casquette bleue d'une équipe de football à laquelle pendait encore l'étiquette et le prix. Un blouson noir venait parfaire sa tenue de camouflage.

Un vrai look pourri en fait ! >_<

Mais il n'était pas là pour un défilé de mode ! Il était là pour tout autre chose...
Et c'est avec une infinie prudence qu'il escalada le bâtiment qui correspondait à l'adresse et rentra par une fenêtre. A sa surprise l'endroit était vide. Un bel endroit pour se faire piéger ; néanmoins des personnes informées sur sa localisation aurait tout aussi bien pu attendre le moment opportun pour l'attraper au lieu d'envoyer un courrier qui aurait éveillé des soupçons et fait fuir l'animal.
Un poste de télévision placé au centre du hangar se mit à grésiller.
Telle la souris qui sent le piège mais qui ne peut pas s'empêcher d'aller vers le morceau de fromage, Wildrej se laissa élégamment retombé au sol, et s'approcha. Toujours sur ses gardes, les quelques caméras disséminées un peu partout ne lui échappèrent pas tandis que l'image se précisait, faisant apparaître une jeune fille.

Intrigué, Wildj s'accroupit face à la télé et la dénommée Yuria prit alors la parole.

« … Yellow Side... »

Les yeux de Wildrej se plissèrent. Entendre ce nom évoquait en lui une sensation indescriptible. Des couloirs. Des voix. Des textures. Des odeurs. Un cauchemar éveillé, et le spectre d'une période de sa vie qui aurait dû durer... éternellement.
L'horreur. Au sens propre du terme.
Autant dire que la jeune femme n'était pas dans le faux lorsqu'elle fit allusion à un « fort ressentiment » que ressentait sans doute Wildrej à l'encontre de l'hôpital.
Lorsqu'elle eut finit, Wildrej tourna instinctivement sa tête vers une des caméras.
Alors qu'il allait se lever, une voix féminine – différente de la première – stoppa son élan. A l'inverse de la première, celle-ci ne se montrait pas et Wildrej se repositionna, avançant son visage jusqu'à avoir le nez à une vingtaine de centimètres de l'écran.

A l'évocation de « Loki », le jeune homme retira sa casquette. Pour signifier sa confiance ? A moins que ça ne soit pour se concentrer...
Car ses yeux étaient maintenant rivés sur l'écran.

Dans ces moments là, il se dégageait de Wildrej une forme de lucidité surprenante.
Il fixait l'écran ; plus concentré sur l'image virtuelle et les réaction de la blonde que sur le discours de Kokowa.
En réalité, il étudiait le peu d'éléments dont il disposait.
L'accoutrement de la blonde n'était pas en accord avec son discours : tenue décontractée, mais conversation extrêmement sérieuse, ce qui témoignait d'une certaine confiance en elle, ou d'un plan élaboré déjà au point.
Si la blonde s'exprimait parfaitement bien, la mystérieuse voix hors champs avait une élocution encore plus pointue, qui trahissait une bonne éducation, certainement stricte, ou un très haut niveau d'étude ; voir une intelligence supérieure.
Par ailleurs, le fait qu'elle se cache laissait supposer qu'elle était le cerveau de cette opération. Le visage découvert de Yuria ne servant qu'à mettre en confiance Cheveux Verts.
Elles avaient connaissance du parcours de Wildrej à l'examen Hunter et l'avait retrouvé : elles disposaient donc d'importants moyens ; financiers ou autres, mais des moyens hors normes, comme en témoignait la façon dont cette salle était équipée.
Pour finir, les deux avaient une vingtaine d'années (à en croire le timbre de voix de l'autre) et étaient sûrement des amies puisqu'elles se tutoyaient.

Lorsqu'elle eut fini sa brève analyse, Wildrej recula sa tête de plusieurs centimètres pour reprendre sa position initiale.

« J'connais pas SkyCorp... » Lâcha-t-il avec indifférence.

La seconde question l'avait dans un premier temps surpris, mais avait confirmé ce qu'il pensait : elles étaient spéciales.

« … Par contre, j'connais ce test dont vous parlez... » poursuivit-il avec un petit rictus

La raison qui poussait ces deux jeunes filles à s'intéresser à Yellow Side l'intriguait, mais l'essentiel – comme la vérité – était ailleurs.

« Moi, j'aimerais juste savoir... »

Lentement, il se pencha sur la gauche de la télévision, posant délicatement une main sur le poste, comme pour lui « chuchoter » quelque chose... une série question pour être plus précis.

«... quand, et où aura lieu la rencontre avec ceux qui seront du voyage à Yellow Side ? »

Par cette ultime question, Wildrej montrait qu'il acceptait de s'entretenir avec ceux qui seraient ses partenaires. Il n'avait aucune idée des profils qu'on lui introduirait, mais il était très curieux de voir à quoi ressemblait une galerie de gens prêts à pénétrer un lieu comme Yellow Side...
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~ Wildrej Jelkama ~

[Staz]

Les réveils dans un piètre état, ça le connaissait. A la limite de clapser, dans le plumard d’une mocheté, en train de dégurgiter son repas. Nombreuses furent les fois où il se disait que la veille avait dû mal se finir. Mais là, attaché qu’il était. Lui qui avait tout fait pour se libérer des chaînes moralisatrices de sa famille se retrouvait ficelé comme un rôti prêt à être servi à un banquet. Et cerise sur le gâteau, voici qu’on tentait une nouvelle fois de purifier son sang.

Sale… il savait qu’à jamais toute cette crasse qui coulait dans son sang devait faire parti de lui. C’était son identité. Rien, ni personne ne devrait réussir à la lui ôter. Cependant, on tentait une nouvelle fois de le faire. Et pas de façon très amicale qui plus est. Et il ne tarda point à savoir qui était à l’origine de tout ça. Et alors qu’il luttait pour contrôler la rage qui était en train de ronger tout son être, une voix lui expliqua posément les raisons de toute cette mise en scène. Paradoxalement, ça ne le rassura pas vraiment mais il écoutit sans broncher, ses yeux vitreux fixant avec peine le plafond blancheâtre.

Ce qu’il en retint. Pas grand-chose hormis qu’on voulait le lobotomiser. Ca il n’en était pas question. Mais il devait aussi faire gaffe à ne pas s’emporter sinon les risques de s’enfoncer tout seul n’en serait que trop grand. Dans une putain de mouise qu’il se trouvait. Un double combat intérieur était en train de lui extraire toutes ses forces car hormis la colère qui lui tapotait le cerveau, la désintoxication était en train de l’affaiblir à un point tel qu’il voyait la mort arriver. Une fièvre était en train de s’emparer de son être et pour faire bonne figure, il attendit le bon moment pour répondre. Entre deux tremblements compulsifs, il arriva à sortir quelques mots de sa bouche avec toute l’insolence qu’on lui connaît.

« Z’avez pas une clope par hasard ? »

Bien que l’idée enivrante de pouvoir s’imprégner de la fumée d’une cigarette était assez exaltante, il voulait aussi en savoir plus et c’est pour cela qu’après une petite réflexion, il se remit à parler à son geôlier.

« C’est légale toute cette connerie ? Car vu de là où je suis, on aurait plutôt dit qu’on tentait de me légumifier. A part ça, y aurait moyen qu’une de vos petites infirmières viennent me décrasser. Parce que la gerbe c’est marrant. Mais quand je la répands sur quelqu’un d’autre. Pas quand je patauge dedans. Si tu vois ce que je veux dire. »

Ne pouvant s’en empêcher, son sourire narquois refit surface son visage. Alors qu’il était dans une situation des plus délicates. Mais que pouvait-il faire ? Diminué et avec sa force de mouette, il savait que toute tentative d’enlever les sangles étaient vaines. Et dans cet état, impossible de réfléchir à un moyen de se sortir de là. Et pas moyen non plus qu’il donne son identité. Ou en tout cas, la vraie.

« Et sinon… et surtout… y a pas moyen que je me dérobe pour la suite des réjouissances ? Parce que c’est pas tout ça mais y a un avion qui m’attend pour que j’aille à l’autre du bout du monde. Et ça serait un chouia dommage si je le ratais. Un truc important à faire. Sauver le monde de la famine et des maladies. Tout ça tout ça. »

Au final, ça ressemblait plus à du foutage de gueule qu'à autre chose. Mais voilà, pas moyen qu'il s'écrase même dans ce genre de traquenards. C'est son style. Advienne que pourra.
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Staz

[kaizoku]

Kokowa Wildrej and the gang : J'adore quand un plan se déroule sans accro ...


Wildrej n'avait pas été le seul a être ainsi auditionné par le duo Kokowa/Yuria, il y en eut d'autres et Kokowa eut la bonne idée d'appeler quelqu'un, un ami a elle, pour vérifier le vrai et le faux de chacun. Une taupe fut repéré, et enfermé, et deux personnes furent embauché, en plus de Wildrej. Petit à petit une équipe se formait

Les cinq jeunes gens se rencontrèrent, dans une chambre 5 étoiles de la ville de Koripon, était présente Yuria la blonde mécano, Kokowa la brune hackeuse, Wildrej la ... tête d'algue (?) psychotique ainsi que deux personnes.

L'un était bras croisé, des dreads en guise de cheveux, il entra et s'installa dans un coin de la piece, il ne pipa mot et simula un "bonjour" d'un signe de tête. Il s'appelait Chris Radéon, était chimiste et semblait assez taciturne
Le second était grand, brun, plutot beau gosse et incroyablement plus volubile que son comparse, il faut dire qu'a peine entré il se mit a genou devant les deux fmmes de l'équipe et leur baisa la main. Son nom était Arnold Willer, engagé comme chapardeur de génie.

"Eh bien eh bien, j'étais loin de la vérité, vous êtes magnifique toutes les deux, vraiment. Mon coeur me hurle ce que je sais déja je suis amoureux, un mot de vous et je volerai le plus beaux des diamants, vos coeurs mes chéries ..."

Oui, en dehros de son style, ce gars semblait être un coureur de jupon, et bien que son discours soit convenu, voir un peu lourd, Yuria piqua un far, et dégagea sa main avant de se racler la gorge.

"Oui, bon merci d'etre venu, je sais que nous avons été un peu vague sur ce qu'allait être cette mission, mais nous allons tout expliquer ici.
Il existe un certain nombre de carnet qui nous interesse moi et mon amie, pour faire bref il contiendrait de nombreuses informations sur des technologies. Nous savons de sources sures que la Skycorp le posséde mais ce qui nous surprend c'est que la Skycorp s'est associé a un hopital : Blue Kafion.
Apres diverses recherches nous savon que c'est à l'hopital psychatrique de Yellow Side, rattaché a l'hopital Blue kafion que le carnet est entreposé ..."

Un ricanement retentit, il s'agissait de notre ami aux dreads.

"Désolé mais si ce carnet a autant de valeur que cela, il me parait impossible qu'il soit entreposé dans un hopital plutot que dans une des banques super sécurisé de la Skycorp.
De plus, pourquoi, la skycorp aurait besoin d'un hopital psy, ok pour une question d'impot avoir des filiales un peu partout est intéressant mais ..."

ce coup ci ce fut au beau gosse de parler.

"mais on s'en tape, nous sommes engagé pour un vol dans cet hopital Bob. La vrai question a se poser c'est : c'est quoi le plan"

Yuria sourit a cette évocation qui lui donnait de nouveau la parole.

"Nous nous rendons dans la ville de Tox. J'ai pris 5 billets de train ..."

"Moins sécurise qu'un avion, moins bavard et plus rapide qu'un taxi ... malin"

"Merci, une fois la bas, j'ai loué un appartement a deux pas de l’hôpital. C'est la bas que nous nous rendons, si vous n'avez pas plus de questions ..."

Staz : Hunter Asylum (oui je te pique la formule)

Staz se fout ait du monde, et le regard fixé au plafond, incapable qu'il était de regardait ailleurs, il put entendre et sentir le souffle du doc sur son oreille.

"Comme il est dommage que vous le preniez ainsi ... vraiment dommage"

Staz sentit plus qu'il ne vit quelque chose descendre dans sa perf et tomba dans les bras de Morphée.

Lorsqu'il ouvrit les yeux il était dans une salle entièrement blanc, des rires résonnaient partout et ses vêtements était bariolé. A part ça il était soignée, propre sur lui et surtout dispo. Il pouvait marcher ce qu'il fit, sans jamais arriver nulle part. Au bout d'un moment, une heure, une journée, une vie, il s’arrêta et sentit

"Salut"

Qui venait de parler ? Staz put distinguer une forme qu'il n'eut aucun mal a reconnaître, lui même. Sauf que la peau était noire ainsi que les cheveux ... a part ça il était devant une réplique parfaire de lui même.

"Ehéhéhéhéhéhéhé, t'es sur le cul, hein hein, avoue ! Ouais ouais c'est ce que tu crois tu deviens dinnnngue, et si tu deviens dingue c'est moi qui prend le dessus, c'est ... fou non éhéhéhéhéhéhé?

Ce bon doc, toc toc, veux te purger mais moi je dis que t'a pas besoin de la drogue, la drogue elle a jamais servi qu'a me mettre en cage, et la je suis la AHA."

Il était fou, mais était il réel ? il semblerait car il s’élança vers Staz en transformant son bras en boule a pic qui s'écrasa face a staz, a juste quelque centimètre de lui.

" Et si je te tue, plus de raison, plus de drogue, mais moi au grand jour, allez laisse toi faire ça fera fort mal éhéhéhéhéhéhéhé"

[Kokowa]

Les sourcils froncés, les joues remontées et les crocs dehors, Kokowa exprime son dégoût le plus profond. Des fournaises s'agitent dans ses deux saphirs qu'elle pointe vers le bas, Alors qu'elle soulève sa jambe blanche et nue. Gambette au bout duquel pendouille son escarpin vernis, le fin talon raccroché à une motte de boue, horrible, pâteuse et dégoulinante. 
Qu'une traître soit repérée dès le début de la mission : O.K. C'est chose faite, au moins.
Que le train déraille: passe encore (elle s'est quand même pétée deux ongles au passage...). 
Qu'elle soit prise dans un piège incompréhensible : plutôt plaisant.
Mais qu'on vienne toucher à ses chaussures ????!!!! Voilà un pêché digne de la peine de mort. Miséricorde à celui qui est derrière ce traquenard. La fessée qui l'attend frapperait si fort que son postérieur se transformerait en plaque chauffante pour le reste de l'année.

Une paire de Hunter Aramni que diable ! Achetée en soldes sans doute, mais la plus précieuse de sa collection. Kokowa est une citadine pure souche, pas une randonneuse, et encore moins une ramasseuse de champignon. Le lever au chant du coq, pour enfiler des bottes et crapahuter comme une effrontée pour tomber sur trois cèpes ??? J.A.M.A.I.S Plutôt un café, 4 sucres, et un réveil difficile après une LAN qui s'est éternisé.

L'informaticienne croise ses bras, peste, puis frissonne. Les rayons du soleil se font trop rare, ici. Elle regarde en l'air, et note la hauteur de cette forêt pour en apprécier l'âge. Un sanctuaire végétal à la con. Une première couche, sur laquelle se rajoute l'énigme du jour : une boucle spatiale de très bon goût. Oui, oui, vous avez bien compris, elle et ses hommes étaient dans une merde noire. Conclusion : ne jamais prendre le train.

« Ca me rappelle mon Examen Hunter. Durant ma première épreuve, dans un manoir hanté. Un sacré décor, si vous voulez mon avis. » récite-t-elle avec un grand sourire, la peur loin derrière, la nostalgie au premier plan. « Si ne trouvai pas la solution d'une énigme, je mourrai. Kokowa ne le savait pas encore mais c'était là mon premier contact avec le Nen. L'esprit d'un utilisateur mort qui survivant à son existence physique, imposait une condition : verser son sang. Découvrir cette logique a demandé du bon sens et du temps. Exactement ce qu'il manque en situation de stress. »

La garce plonge sa main dans son sac, en sort deux patch anti tabac qu'elle sur le bras, une vilaine droguée. Elle respire un grand coup puis se retourne vers la petite troupe.

« Kokowa adore les énigmes.

Ca peut comme ça ne pas être du Nen. Mais si c'est effectivement, il doit y avoir une solution pour se sortir de là, une condition à briser ou à respecter. Pourquoi nous ? Pourquoi Yuria et les autres passagers n'ont pas été eux aussi repoussés ici, au cœur de la forêt ? Mmm... Pour l'instant rien n'est clair à mes yeux. Des idées, les garçons ? Une faculté miracle qui pourrait nous sortir de là peut être ? Kokowa est sans doute trop optimiste. »

Chris garde son air distant, avouant à demi mot son inutilité face à la situation actuelle. Comme tous ses compagnons d’infortune il faut dire. Dans sa réponse aussi courte, que sèche, il lâche néanmoins que son pouvoir est lié au tableau périodique. Mais bon... Monsieur dread lockes a beau garder l’air cool, détendu avec sur les bords un air prétentieux il est aussi perdu que la brune, secourue bientôt par Arnold Willer. Le gentleman spécialisés dans les cambrioles de tout genre et notamment de mots et d'esprit attire le regard de ses spectateurs quand... il se met à marcher à la verticale. A 45 degrés, l'air innocent, il explique que sa faculté consiste à changer la gravité d’une surface donnée – ici l’écorce d'un arbe multi centenaire. Un tour de magie très pratique quand on occupe le poste de voleur professionnel pour sûr. Et il grimpe, grimpe, grimpe jusqu'à disparaître dans les feuillages, vers la cime. Et le temps passe, passe, et file. Aucune nouvelle de lui, jusqu'à ce qu'il sorte de terre à la mode d'un cadavre fraîchement enterré. Il toussote, et se remue pour faire tomber la crasse, dépité.

« La boucle n'est pas qu'horizontale, mmm... Merci pour votre intervention Monsieur Willer, Kokowa vous aurait bien embrassée pour vous remercier. Malheureusement, vous n'êtes pas dans un état de décence approprié . Une douche vous ferait le plus grand bien. »

Kokobiatch vient de sortir de son sac un écran tactile sur lequel repose trois petits caméras cubiques, braquées dans des directions différentes. Vérifier si ce que ses yeux voient, correspond à à ce qu'un appareil perçoit est son but. Deux points de vue est toujours mieux qu'un seul, mais voilà, tout concorde.

« Et non, ce n'est pas une illusion visuelle. »

Elle troque alors sa tablette pour un autre jouet, plus petit : son smartphone chéri. Le genre de truc qui te force à bouffer des pâtes et du riz pendant 6 mois après l'avoir acheté. Douce stratégie pour rééquilibrer les comptes et calmer le banquier qui t'appelle trois fois par jour pour te rappeler la définition « des agios », avec une voix particulièrement sournoise.

« Kokowa capte. Mais je n'arrive à joindre personne, ça ne sonne même pas. Le réseau existe mais personne n'est dessus. Et internet est bien là... mais totalement... vide ???!!!  »

Tandis qu'elle continue de pianoter, en mode automatique, elle lève son regard sur Wildrej. L'herbe est-elle plus verte sous ses pieds ? No idea. En tout cas, elle l'est sur sa tête. Oui, oui.
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- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.

[Wildrej Jelkama]

Pas d'herbe sous les chaussons de Wildrej qui à l'origine étaient blancs mais dont le tissu était désormais tâché de boue. Les flaques, lui, il ne s'en était pas soucié marchant dedans sans même s'en rendre compte, et à vrai dire, si personne ne lui avait fait remarqué, il ne serait probablement jamais aperçu que toute l'équipe tournait en rond...

Lorsque Kokowa leva les yeux vers lui, le jeune homme semblait serein. En fait, il donnait l'impression d'attendre quelque chose. Il regardait tantôt en l'air, tantôt vers la forêt, et également chacun des membres de l'équipe qu'il prenait soin d'observer pendant qu'ils regardaient ailleurs. Aussi, dés qu'il sentit que le regard de Chris allait se poser sur lui, ses yeux changèrent instantanément de cible.
Pas naturel ce Chris. Trop dans le paraître, trop hautain, Wildrej avait tout de suite senti chez le chimiste une fibre qui ne lui plaisait guère. Néanmoins, il aurait été impossible de déceler ce ressenti chez Cheveux Verts passé maître dans l'art de ne rien laisser transparaître.
Arnold, lui, avait un profil intéressant ; en tant que voleur tout d'abord, hobby qui sous-entendait une certaine habitude, une accoutumance à pénétrer dans des lieux fermés sans se faire remarquer – ce qui dans certaines situations n'est pas vraiment bon signe et peut s'avérer handicapant quand même – puis en tant que coéquipier, puisqu'il semblait déterminé et sa faculté pourrait s'avérer utile au moment opportun.
Quant à Kokowa, elle ne l'avait pas déçu ! La mystérieuse voix de la vision-conférence, qu'il avait reconnu dès qu'ils s'étaient adressé la parole pour se présenter à la gare, correspondait assez bien à l'idée qu'il s'en était fait. Propre sur elle, maniérée, avec un sens d'analyse plutôt élevé. Et sa manie de parler à la troisième personne, surprenante au début, était assez amusante.

Un peu déconnecté du monde extérieur, Wildrej menait l'enquête à sa manière. Il marchait, d'arbre en arbre, en les analysant de la cime à la racine, touchant les feuilles lorsqu'elles étaient à portée, avant de passer au suivant.
D'une oreille il avait écouté les réflexions de Kokowa... et il était bluffé ! Elle devait s'être informée sur le Nen, car jamais il n'aurait imaginé que quelqu'un puisse créer une telle illusion, même si le Nen offrait des possibilité incroyable, Wildrej était loin de s'imaginer qu'un tel prodige était faisable.

« Internet... ça enlève le goût. » marmonna-t-il en réponse à la g33l<, la tête levée vers le sommet du huitième arbre qu'il examinait.

Puis il partagea le fruit de sa réflexion avec les autres en prenant – par jeu ou par mimétisme – le tic de langage du cerveau de l'équipe

« Pour trouver le bon chemin, 'faut se perdre... Wildrej pense qu'un chemin qu'on connaît déjà n'est pas le bon. Mais les gens n'aiment pas se perdre en général... »

Il était là. Face à face avec son neuvième arbre dont il touchait l'écorce. Et s'il était perdu comme les autres, il donnait en revanche l'impression d'être à son aise dans cette situation ; il était à sa place, comme si la perte de repères et l'errance n'avaient aucune emprise sur lui.
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~ Wildrej Jelkama ~

[Staz]

« Arf.. »

Les longueurs d’onde du patient et de son médecin semblèrent différer quelque peu. Au plus grand dam du jeune camé qui, tant qu’à être scotché à ce lit, aurait bien voulu se la couler douce. Mais le laisser peinard ne semblait pas être vraiment l’objectif premier du sieur Cobblepot. Quoique… Ce dernier fit descendre dans ses veines une substance inconnue. Une drogue ?? Un espoir se mit alors à luire, l’espace d’un instant, dans les yeux de Staz. Mais ça aurait été trop beau pour être vrai. Avant de pouvoir vraiment faire une analyse très détaillée de la situation, il se laissa emporter par un somme qui, soudainement, pointa le bout de son nez.

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Etrangement, à son réveil, alors qu’il ouvrait péniblement ses paupières, il se retrouva… libre. Il gigota un peu ses jambes. Pas du tout engourdies. Quelques cercles avec ses bras. Tout pareil. Dernière petite vérification de routine, ses vêtements. Il avait une sorte de vieux pyjama de toutes les couleurs. Carrément douteux comme tenue. Mais bon, c’était propre. Tout n’était pas perdu.

« Il m’a vraiment relâché ou c’est un traquenard... »

Cherchant une réponse à ce questionnement, il se mit à zieuter tout autour de lui. Et c’est là qu’il se rendit compte du fond sonore. Une sorte de rire démoniaque résonnait de partout. Le genre de truc bien torturé. Bien que ça ne le dérangeait pas vraiment, ça sentait quand même le coup bien fourré. Mais bon, pas de problèmes.

Restait son point de chute. Du blanc, du blanc et du blanc. Où que se pose son regard désespéré, il ne voyait que ça. Et pour un être, comme lui avec tellement d’affinités avec la nuit et toutes ses créatures, c’était vraiment oppressant. Pas le choix, il fallait vite fait commencer une promenade et chercher une échappatoire. Parce qu’il ne trouvait pas ça vraiment à son goût.

A mesure que ses pas pressés s’enchaînaient les uns après les autres, il se rendit compte qu’il n’avait plus aucune notion du temps. Celui-ci s’écoulait mais ni la faim, ni la fatigue, ni une quelconque addiction ne rongeait ses entrailles.

« Bizarre… Bizarre… »

Continuant, plus méfiant, sa route, une voix finit par pointer le bout de son nez. Penchant la tête sur le côté, il examina sa source.

« Shit… on aurait dit… un moi. En un peu moins pâle. Je me tape un trip là ou quoi…» Se murmura-t-il à lui-même.

Vinrent les explications de l’excité de service. A ce qu’il en comprenait, il était une sorte de double de lui. Son Mr Hyde. En complètement dégénéré du cerveau. D’un coup, il sauta dans sa direction et sa posture indiquait qu’il comptait lui donner un coup de poing bien violent. Sauf qu’il s’arrêta juste devant sa face. Et qu’à la place d’une main, c’était bel et bien une masse qui avait pris place. Impressioné et à la fois perdu. Tel était son état. Cependant, les dernières paroles de son vis-à-vis le dérangèrent quelque peu.

« Hmmm… Si je comprends bien, j’ai pas trop le droit de perdre. Ca me ferait quand même carrément chier qu’un attardé comme toi prenne ma place. »

Examinant un peu cette arme plantée juste devant ses yeux, il venait de capter que si lui était lui alors lui aussi était lui. Et que ce genre de tour de passe-passe devait être à sa portée. Prenant une grande inspiration, il s’apprêtait à montrer de quelle trempe, il était.
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Staz

[kaizoku]

Nen et forêt

Perdu dans un endroit clos, que ce soit vers le hautl, le bas les côtés et même les ondes. c'était face a ce genre de dilemne que se trouvait confronter nos protagonistes et tous fonctionnait en état de stress différement. Kokowa réfléchissait, notre ami au dreas se massai le menton, Arnold ralait et Wildrej divaguait. Il restèrent ainsi bloqué quelques dizaines de minutes avant que miss Kokoboobs trouva une réponse.

Le postula de base était simpliste, seul les personnes utilisant le Nen s'était retrouvé ici, pourquoi ? Car justement ils maitrisaient le Nen, ceci acquis la suite semblait logique, repartir ne se ferait qu'en se débarrassant du Nen. L'idée de Kokowa était logique et bonne, et elle le comprit des qu'elle passa en zetsu et qu'elle vit ses amis disparaitre puis réaparraitre apres avoir eux même passé en Zetsu.
Ils reprirent donc, nos 4 vaillants gaillards, vers la sortie de la foret ou nulle n'aurait put les préparer a ce qu'ils allaient trouver, des morts et une bête de la taille d'un ours morte. Sur elle, couverte de sang, Yuria soufflait a longue haleine.



Elle regarda le quatuor avant de sourire, sourire forcé et lasse mais sourire quand meme.

"Vous êtes revenu ... peuf peuf, autant vous dire qu'ici on en a chié pas mal avec cette bestiole ..."

3 morts parmis les civiles c'étaient le bien maigre tribu qu'avait dut donner l'équipe pour rejoindre la ville, tout le lo,g de la route Yuria avait pianoté sur son bracelet et s'exclamait des informations qu'elle y trouvait.

"La foret, cet animal, bien sur et ca colle avec ce que vous nous avez dit. Ces animaux ont développé le Nen, si si, comme vous, et pour rester les prédateurs de cette foret ont créé des "Cages" qui enferme les manipulateur de nen, censé etre plus fort, le temps qu'il chasse les humains lambda ... Cette foret ést un terrain d'entrainement aux utilisateurs de Nen pour qu'ils n'oublient pas que leur capacité physique sont tout aussi important que leur talents ... spéciaux ..."

[Kokowa]

A peine la petite troupe gagne-telle l’hôtel que Kokowa, princesse capricieuse, exige une douche. Alors qu’elle confie ses escarpins tout crottés au garçon d’étage (accompagnés de quelques Jénis), elle brode, prétexte une étrange question de vie ou de mort. Et pour ceux (et celle ?) qui ne sont pas dupes, là voilà qui se rabat sur l’excuse d’une récompense toute naturelle pour avoir trouvé la solution à l’épineuse boucle dans le cœur de forêt. Une dette imposée, bien vite réglée. Kokowa est bien une femme, point de doute là-dessus.

Une heure après la porte de la salle d’eau s’ouvre enfin, libérant un nuage de vapeur trop content de gagner sa liberté. Nul doute que la garce a vidé l’eau chaude d’un seul trait, jusqu’à la dernière goute, en parfaite égoïste. Elle sort de son sanctuaire, enveloppée dans une minuscule serviette blanche qui couvre difficilement ses cuisses tout en contenant par miracle son opulente poitrine. De la pointe des pieds, elle frôle avec provocation minutieuse Arnold Willer (oups), s’approche du sofa et s’y effondre avec la légèreté d’une plume et la maladresse d’un éléphant. Tendant son pied, elle rapproche avec son aide la table basse, se penche et débouche le pot de vernis qu’elle tient entre ses doigts.

« Rose insensé ! Kokowa a toujours adoré le nom des vernis à ongles. » avoue t’elle dans un sourire, alors qu’elle s’applique comme une gosse, la langue tirée sur le coin de sa bouche. Le taff accompli –le résultat étant au rendez-vous, elle croise les jambes et s’enfonce dans le canapé, observant du coin de l’œil Wildrej. Plus précisément elle le fixe. Ce type est une énigme et l’informaticienne adore les énigmes. Mais celle ci est particulièrement ardue, sans coins pour commencer à former ce putain de puzzle, un monochrome en plus (vert). Encore faut –il arriver à saisir les pièces, qui vous glissent entre les doigts. Car, agripper le brouillard, n’est pas donné à tout le monde.

En attendant, ce drôle quidam équilibre les choses entre Chris, le bobo –aussi sympa qu’une merde de chien ninja déposée vicieusement sur le trottoir- et Arnold le voleur -qui à force de côtoyer Kokowa presque nue sera bientôt atteint de priapisme-. Et puis surtout, il est estampillé du fameux sceau de qualité « Loki Slepinir approved ». Alors forcément, il y a un peu de confiance.

« Le mystère de la boucle était assez drôle quand on y repense, en particulier son dénouement. Des animaux maîtrisant le Nen ? Hum, Kokowa se demande s’ils connaissent le test du verre d’eau . » Elle pouffe de rire, petite pouffe maintenant bien à l’abri dans cette chambre d’hôtel, loin de tous ces tigres.

« Pour le déraillement du train par contre, tout reste dans le flou. Sans compter la délicieuse Carmen Sanchez, dont le nom s’était glissé dans la liste des candidats pour cette excursion. De là à imaginer que SkyCorp s’imagine le coup fourré que l’on prépare, il n’y a qu’un pas. Un comité d’accueil doit nous attendre sur place. Du moins c’est que Kokowa suppose. » expose la brunette, avec un sourire bienveillant à l’attention de toute la team, sans distinction particulière.

« Monsieur Willer, ici présent a la faculté de défier la gravité. Trouver une fenêtre laissée ouverture par négligence à un étage supérieur ou grimper sur le toit pour s’infiltrer depuis les ventilations ne devrait pas poser problème. Passons. L’une des miennes, bien que totalement différente dans son approche, est également utile pour visiter un lieu dans lequel notre présence n’est pas vraiment… disons… requise.

Ceci acquis, Kokowa propose que l’on se sépare en deux équipes, tenant compte des habilités de chacun, notamment de celles que je viens d’énumérer. Chris et notre gentleman cambrioleur d’un côté, Wildrej et moi-même de l’autre.

Malgré certains risques, ce système de duo a tous ses avantages : être plus discrets, couvrir plus de zone et surtout permettre d’enclencher une procédure dégradée de support si la première équipe se fait capturer. Nous restons bien entendu en contact permanent via Yuria qui coordonne l’ensemble des opérations. Je vais d’ailleurs lui laisser la parole, sur les éléments que je lui ai demandé avant ma petite douche.»

[Ci dessous, les réponse du MJ à mes questions par mp :
1/ Sait-on où est leur salle informatique avec les serveurs (peux tu l'indiquer sur le plan? avec l'étage bien entendu) ?
2/ De même pour les appartements du Dr Cobblefuck.
3/ Et du générateur d'électricité de sécurité (car même si on est dans un hôpital psy il doit y en avoir un je pense).]

Yuria explique que les plans fournis sont ceux du cadastre, elle n'a pas d'info particulière sur ce qu'il y a et ou il y a comme les appartements de Cobblepot. Néanmoins, et Yuria ne serait pas Yuria sans ca, notre mécano-hackeuse a réussi à localiser 2 zones où il y a pas mal de matos électrique, donc supposé informatique. Un a l'extrême est et l'autre a l'ouest de la carte. Impossible de savoir ce qu'il y a là bas, par contre. Kokowa hoche la tête, remerciant son amie au passage, puis se lève en bondissant.

« Chris, Arnold, vous vous chargerez de l’Est. Nous prenons l’Ouest avec Wildrej. Enfin… si tout le monde est d’accord bien entendu .»

Croisant les bras, elle se mit à frissonner. Il était grand temps de s'habiller. Une tenue de cuir, noire, moulante à souhait, l'attendait quelque part dans ses bagages. Rester chic à tout prix, quelque soit la situation, voilà un credo qui plairait à l'ami Sissel.
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- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.

[Wildrej Jelkama]

L'asile de Yellow Side.

La tête posée dans les paumes de ses mains, Wildrej contemplait cette bastille où l'on avait enfermé ceux que la société – ou plutôt les codes que les puissants imposent à tout le monde – jugeait inaptes à vivre à l'extérieur.
Il s'était installé à quelques mètres du sofa, dans un coin, accoudé face à une fenêtre. Il ne semblait pas angoissé, ni stressé. Pas de rancune apparente, ni d'envie pressante de revenir dans cette enceinte où il avait passé un nombre incalculable d'années.
Simplement ce calme qui pouvait parfois être angoissant ; une respiration lente habillée d'un regard oscillant entre la nostalgie et l'indifférence.

D'ailleurs, depuis que le groupe était entré, Wildrej n'avait pas tellement interagit avec les autres. Certains auraient pu prendre ça pour du mépris... et ils n'auraient qu'à moitié raison. Wildrej n'apportait que peu d'importance aux personnes qui ne se démarquait pas.

Prenons une salle d'attente contenant du mobilier classique ; une table, des luminaires, quelques chaises, mais aussi trois fauteuils – dont un près de la fenêtre, un qui ferait face à une glace et un autre dans un coin – un tabouret collé à la commode, un serre-tête abandonné par terre, et quelques plantes vertes par-ci par-là. La plupart des gens réagirait selon leur état psychologique du moment ou plus rarement en fonction de leur caractère.
Quelqu'un de timide, d'effacé, introvertie se sentira à l'aise sur une des chaises.
Une personne sûre d'elle, en confiance, ira s'asseoir dans le fauteuil face à la glace.
La personne préventive, réfléchie, s'installera dans celui près de la fenêtre.
Celle qui est réservée, observatrice, choisira le fauteuil en coin.
Et le tabouret ? Quel genre de personne le choisirait ? Certainement la personne nerveuse, autoritaire et qui tient à dominer une situation.

A quelle catégorie appartiendrait Wildrej ?

Vous l'aurez deviné, à aucune évidemment.
Lui s'intéresserait au serre-tête. Il ne réfléchirait même pas en terme de confort. Il s'approcherait du serre-tête, voyant là un signe distinctif d'originalité, comme une voix qui lui dirait « Je suis différent. Je mérite de l'attention. »

Ici, à l'intérieur de cette pièce, le mobilier n'avait pas grand intérêt et Wildrej semblait apporter autant d'importance au briefing de Yuria qu'un joueur de Wow n'en porterait à la télé allumée qui jacte en fond. Pourtant, toujours collé à sa fenêtre, il en extraya quelques informations.
A ce moment là, n'importe qui aurait pensé que Wildrej passerait la nuit ici, à regarder l'extérieur. Pourtant, ses yeux bougèrent...

Quelque chose était entrain de se mouvoir et Wildj l'avait perçu dans le reflet. Cette chose avait un nom...

« … Kokowa a toujours adoré le nom des vernis à ongles »

L'élément perturbateur. Le petit détail qui agrémente le tableau. Le serre-tête...

De sa place, le jeune homme qui portait cette si singulière tenue blanche espionnait discrètement la scène qui se déroulait derrière lui. Elle avait ce petit "truc" qui intriguait, un présence qui pouvait captiver l'attention. Oui, Kokowa possédait un magnétisme certain...
Au beau milieu de l'intervention de Yuria, Wildrej quitta son petit poste d'observation. Il s'avança, en déroulant ses pieds nus dans la moquette – ses chaussons séchaient quelque part sur un radiateur – jusqu'au plan, et se pencha dessus.
Dans un premier temps, il prit soin de garder ses mains dans le dos, comme le font les généraux.
Puis, son index commença à se glisser sur le papier...

« Y'avait des portes automatiques... à plusieurs endroits. Pour certaines 'fallait des cartes d'accès. »

Le majeur de la même main se posa à son tour, créant ainsi une paire de jambe qui se promenait sur la map, en même temps qu'il posa sa joue contre la table pour bien visualiser son petit bonhomme de doigts.

« Les rondes étaient plus fréquentes la nuit aussi... Au moins 3 relais... Peut-être 4... Sûrement plus. »

Les souvenirs de l'ancien interne étaient un peu flous. Peut-être que d'autres choses lui reviendraient une fois à l'intérieur.

Ses yeux roulèrent lentement vers ses chaussons. Lui aussi allait s'habiller... mais des vêtements de cuir – n'en déplaise à Sissel – il n'en avait pas. Et de toute façon, à quoi bon s'évertuer à se parer de noir pour la discrétion quand on porte la tenue officielle de l'hôpital ?!

Après s'être dirigé vers son "poste d'observation" Wildrej posa une main contre la vitre, et lança un dernier regard à l'asile.

Ses pupilles se comprimèrent. Si tout se passait comme prévu, ce soir il ferait son grand retour dans cette prison si particulière où seul un fou voudrait remettre les pieds...


[HRP : Les petites infos ont été données par le beau Kaizoku !]
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~ Wildrej Jelkama ~

[kaizoku]

Est and Ouest ... Wildj et koko entre génie et folie

Kokowa et son allié psychotique avait choisi d'aller vers l'ouest. L'ouest sauvage ou les chevaux fougueux dévale la coline hénissant avec un fier cowboy sur leur croupe et ...

Ok on oublie, est pas en plein far west, alors je recommence un peu plus concentré. Le duo Kokowa Wildrej avait choisi de se passer du voleur du groupe, de se séparer en deux équipes et, par ce fait, d'entrer par leur propore moyen, Moyen étant de ... briser l'un des murs de béton aussi facilement qu'en déchirant du papier. Oui, oui vous avez bien lu, quand a savoir maintenant lequel des deux protagonistes avaient réussi ce tour de force, je n'en dirai rien.

Ce qui est inquiétant c'est que le duo avanca sans heurt jusqu'au serveur esquivant sans probleme un duo de garde qui était, fallait il le confirmer, bien peu interessé par leur besogne, qui leur en voudrait ...

Au final nous ferons l'elipse sur l'avancée, fastidieuse pour arriver sur le sésam : la salle serveur. Sésam d'une facilité déconcertant mais comme tout a chacun c'est a ce moment que les choses dérapèrent. Un flot de parole se déversa dans les oreilles des protagonistes et un hologramme sortit de l'un des joujous de Kokowa sans que celui ci ne soit autorisé.

Alors que Kokowa comprenait en substance le dialogue entre l'equipe 2 elle suivait également le discour de l'hologramme pré-enregistré sans doute.



"Bonjour Mlle Kokowa Goshawk, comment allez vous ? Mal et stressée je suppose, sachez que je ne suis pas un ennemi.
Pas très convainquant n'est ce pas.
Je suis ici pour vous prévenir, votre derniere aventure avec xanadu vous a valu un certain renom."

A l'image de l'homme se substitua une image, sa tête avec quelques informations comme quoi une personne importante voulait sa mort.

"Votre tête a été mise a prix, et d'apres mes informations un tueur est déjà a vos trousses : Checker Face.
C'est un manieur de Nen assez puissant avec enormement de ressource, faites tres attention ..."

L'hollogramme disparu alors, ne laissant que l'alarme retentir et hurler dans les oreilles de Kokowa et Wildj.

Est et ouest ... le travail de Yuria

L'agence tout risque des voleurs avaient préparé soigneusement leur entrée. Dans une piece ou seule l'odeur de fumée et la lumiere de deux moniteurs distinguaient la piece d'un trou noir, la jeune Yuria était, oreillette sur l'oreille, maitresse de la coordination. Les logiciels étaient lancé et elle parlait d'un ton proche d'une tour de controle a ses alliés.

"Ok les enfants, Pour le moment tout se déroule tres bien, nos deux équipes sont rentrées dans la gueule du lion, tout va bien"

Pour le moment oui, les deux équipes allaient bien, et avancé facilement du point de vue de Yuria. Elle ne voyait que des petits smiley sur une carte mais elle pouvait voir une avancée continu, sans heurt, sans accro.

Elle se mit a sourire devant ce qui s'imposait a elle, a une équipe comme la sienne très peu d'endroit pouvait resister ... vraiment peu.

En même temps les deux équipes arrivèrent à destination. Yuria vit alors toutes les données du serveur se deverser sur ses propres serveurs, elle regarda cela calmement, mordillant sa lèvre inférieur. Qu'est ce que tout cela voulait dire ...

"kokowa j'ai acces a toutes les caméras IP de la zone , j'ai acces a toutes les vidéos mais, la ou tu vas il n y a aucune caméra ip, je ne dis pas qu'il n y en a pas mais alors c'est du reseau local, sans acces exterieur je n'ai pas la main la dessus et c'est voulu, c'est la plus grande sécurité possible, pas de réseau exterieur donc ... pas d'intrusion ...

Tu piges le reste ce qu'on veut c'est la ou vous etes, je recupere les données de l'hopital mais il y a plusieurs teraoctet d'information, le telechargement va prendre du temps, j'ai balancé mon algorythme de recherche dessus en parrallele, on verra si on a de la chance ...

Team Alpha allait aider koko ... je pense que ..."

"Rien du tout ma belle, on a ici quelques problemes ..."

"De ?"

"Bah tu as acces a tout nan ? On a declencher une alarme des que ton truc a touché le serveur, on a fort a faire pour ne pas se faire bouffer par ses trucs !"

"Clair, et si Mme veux bien desactiver l'alarme, on aimerait!"

De leur écouteur, ils pouvaient tous entendre Yuria

"Mais c'est impossible ! j'ai acces a tout et je ne vois pas d'alarme je ... les ordures, écoutez moi bien, c'est une hypothese mais je pense qu'on s'est fait baiser, totalement, le serveur est un leurre, il ne me donne acces a rien me file de fausses informations ... Fuckkkk " -grésillement ...

Plus de contact ?

Des gresillement, plus que des gresillements dans l'oreillette de wildrej ert Kokowa et entrant dans la salle, 3 hommes, armés jusqu'au dent entrerent dans la salle serveur. Et si vous doutez de ce que veux dire armé jusqu'au dent, je rajouterai qu'avoir un fusil automatique dans la main en bandouillere, 2 pistolets visible, un sur la cuisse un sur le flan, un couteau de comando sur l'épaule, des talki walki et des lunettes, sans doute infrarouge ... et ce rien qu'en partie visible, c'est ca que j'appelle être armé.
Kokowa et Wildrej pouvaient noter autre chose, ces gars la n'était pas du même genre que le couple de garde de tout a l'heure.

"Ce n'est pas ce leurre ci qui a été attaqué, donc c'est l'autre."
"Bravo captain Obvious, bravo, en même temps qui irait penser que tout est auto généré par des générateurs au fuel et stocké a l'étage inférieur accessible qu'a partir du bureau du directeur, au centre de l'hopital"

"T'es trop con de parler autant ... vraiment"

"Bah ya personne ..."

"Mais quand meme"

Le trio semblait ne pas vouloir bouger, cacher derriere une illusion, Kokowa et Wildrej était en posture délicate.

[STAZ : pas de poste pour toi cette semaine, semaine prochaine, sauf un poste parfait de ta part tu commencera avec un malus.
Je refile le tarif
1 semaine sans poste blessure
2 semaines blessure definitive (bras en moins, jambe, oeil)]
3 semaines : mort
Non négociable]

[Kokowa]

Avoir sa tête mise à prix ce n’est pas comme se battre becs et ongles à l’ouverture du dernier magasin à la mode le premier jour des soldes. Ce n’est pas non plus comme se faire couler son petit café au saut du lit pendant le PC ronronne en démarrant dans son coin. Ou rater son métro, pile le seul jour où on ne pas se permettre de retard. Bref. Ce n’est pas banal. 

Il ne manque finalement plus que l’affiche, comme celles que l’on dans les vieux western. Un bon gros WANTED sur du papier jauni aux coins cornés, avec un joli portrait bien badass au centre et en bas une somme rondelette attirant tous les chasseurs du coin. Les bons et les moins bons, et notre cas précis un expert, genre manieur de Nen armé avant toute chose d’un nom énigmatique : Checker Face. 

Aussi, recroquevillée « dans » un meuble virtuel, Kokowa repense à Monsieur, « la momie rouge ». Car si ce personnage se présente comme un allié, alors sans doute en oublie t-il la moindre des politesses : les présentations. Autre élément pour que notre informaticienne entretienne une certaine rancœur à son égard : c’est quand même la deuxième personne qui lui pirate ses jouets pour délivrer un message en moins d'un mois. Un mail n’est pas plus simple ? Un sms ? Non ? Franchement ? Même si ça se conçoit, c'est tout de suite beaucoup moins spectaculaire. Les HoloQubes sont -diable !- si faciles à pirater  ? Pour le prix que ça coûte ces choses là... autant demander remboursement au Père Noël.

En attendant, ce n'est pas vraiment l'heure de râler. Plutôt celle de flipper sa race . Les genoux concassés, la gambette droite frétillante (signe évident de stress), Kokowa colle ses mains à cheval sur son nez aquilin. Elle ne tremble pas. Elle s'efforce de respirer en silence tandis qu'elle réfléchit à cent à l'heure, étudiant, analysant, compactant les données comme le ferait un ordinateur. Ses deux saphirs balayent la pièce et compilent, abstrayant de l'équation les trois macs surarmés avant de les re intégrer brusquement, alors que s'illumine quelque part au milieu des nœuds de matière grise le mot EXTINCTEUR. Un mot, un objet, une solution.

Un autre objet, un autre mot : smartphone. Ô grâce ! Le Hxii-19-TangerineGreed est tactile. Ainsi, quand la belle agite ses doigts sur ce bel objet tactile, pas de bruit. L'écran pointé vers Wildrej, le plan est décrit, se dessine. Diversion et explosion se mélangent au clavier, rien de tel pour une petite pimbèche et un fou délirant. Un plan couillu, c'est tout ce qu'il reste aux deux petites tappettes pour faire face à ce trio testéroné de VRP d'arme de guerre. Ca, et un peu de Nen, avouons le, ne nous la jouons pas langue de bois.

Kokowa adresse un petit clin d'oeil à son compagnon d'infortune. Elle se veut confiante, avant tout pour elle même. Alors, son pouce, aidé de son index, glissent, zooment, et arrivent sur le logo d'une des centaines d'application qui parasitent son téléphone. Ce logo précis. Sa main gauche, elle remet une mèche derrière son oreille, et réajuste son serre tête.

Figée, elle attend, que Wildrej, maestro, donne le LA. Et c'est pile à ce moment plein de tension, incongru, qu'elle se dit qu'elle se découvre une folle envie : celle d'un grand verre de café glacé. Trois morceaux de sucre, du roux de préférence. Rien à foutre du diabète. Kokowa déglutit et, alors que sa gourmandise s'agrandit d'un muffin aux myrtilles elle repense à tous ces connauds qui ont croisé sa route. Le gros tout nu, Mac Taggart le snipeur, le borgne et son serpent, la blonde et ses labyrinthes de Nen... et sur le haut du podium Xanadu et son père.

Jusque là beaucoup de chance, et surtout Loki et Sissel, ses anges gardiens. Alors que ces trois là en tenue de Swat, étaient peut être les ennemis de trop ? Aussi, ne ferait elle pas mieux de les inviter à prendre un café ? Un décolleté plongeant, et le tour est joué. Non ? Pas si sûr, qu'ils payeraient l'addition à la fin.

L'ardoise resterait donc pleine, à régler. Avec pourboire dans la trogne.
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- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.

[Wildrej Jelkama]

Comme c'était étrange de revenir ici...

L'impression d'être de l'autre côté, d'être spectateur, d'être un visiteur, et le sentiment d'un retour dans le passé.
Les couleurs des peintures, fades, pâles, sans vie, choisies pour habiller les murs plus que pour les mettre en valeur. Le strict minimum qu'on attend d'un lieu comme celui-ci.
Les lumières blafardes du plafond, froides, tantôt trop vives, tantôt grésillantes annonçant la fin de vie d'un néon.
La sensation de vertige que l'on pouvait ressentir à la vue des interminables couloirs qui ressemblaient parfois presque à des tunnels.
Et cette odeur... Le mélange phamaceutique de la chimie et des patients d'un hôpital avec l'enfermement et l'insalubrité d'une prison.

Grâce à un tour de passe-passe, les deux compères étaient parvenus à entrer dans Yellow Side et progressaient de façon fantomatique dans l'établissement.

Alors oui, on passera sur l'apparition fugace d'un hologramme déjà parce que Wildrej ne réalisa pas vraiment que ce fut un hologramme et ensuite parce qu'il n'y porta absolument aucune considération. Les messages des autres ne le concernaient pas. Lui, il était focus sur son oreillette et sur Kokowa ; ici, le moindre faux-pas pourrait coûter cher. Il fallait mieux ne pas perdre sa concentration

Dans leur petite pièce, la geek et le fou avait commencé leur travail de recherche. Mais ils n'avaient pas vraiment eu le temps de poussé bien loin, puisque quelque chose de louche se passait dans l'oreillette.
Ne comprenant pas tout de suite, Wildrej l'avait retiré – et en avait profité pour se curer l'oreille avec son auriculaire – mais l'arrivée de trois étranges individus facilita la compréhension de la situation.
A bien y regarder, ils n'avaient rien de commun avec le personnel auquel l'ancien interne avait eu à faire.
Etrange.
D'autant plus qu'à leur vue, des bribes de discussion revinrent en mémoire à Wildrej ; une discussion faisant référence à un nouveau service de sécurité qui aurait été intégré à l'hôpital.

De son côté Kokowa tritura son smartphone – modèle de technologie dernier cri – pendant quelques secondes avant de dévoiler l'écran à son voisin de mètre carré.

Un plan, élaboré en une poignée de secondes, apparaissait clairement.

Le jeune homme plissa ses paupières pour mieux déchiffrer ce qu'il avait sous les yeux. Puis, son regard se posa très sérieusement sur Kokowa... avant de relire une nouvelle fois l'écran... et de relevé une seconde fois les yeux sur cet étrange bout de femme.
Il fronça les sourcils. Intrigué. Qui pouvait avoir une idée pareil dans un tel moment ? Ça venait vraiment d'elle ??

Après avoir fermé le dernier bouton de sa chemise d'interne, Wildrej se passa les deux mains sur le visage. Pour se déstresser ? Par manie ?

En tout cas, Cheveux Verts tourna la tête vers la jolie brune et donna son acquiescement d'un petit haussement d'épaules accompagné d'une petite moue « pourquoi pas »
Il repositionna ses pieds à la manière d'une sprinteur, de façon à pouvoir prendre un départ canon.
Caché « dans » le meuble, Wildrej observait les trois intrus, attendant le bon moment pour passer à l'action.
Face à eux, trois hommes qui avaient l'air de dangereux prédateurs ; mais ils allaient bientôt comprendre qu'ils étaient observés et qu'un tout autre genre d'animal avait décider d'en faire leur proies.

(Si) Kokowa attendait de Wildj qu'il donne le (La), ses pieds en appuie sur le (Sol), son (Do)s arqué et la détermination qui se lisait dans ses yeux do(Ré)s laissaient (Mi)roiter la fulgurante et (Fa)buleuse offensive qui allait arrivée...

Entant que chef d'orchestre, il incombait à Wildrej d'insuffler le premier vent de folie. Et d'un geste de la main, le ton fut donné !
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~ Wildrej Jelkama ~

[kaizoku]

Ready X Steady X Go

Il y a des moments dans la vie ou il faut être sévèrement burné. Quand je dis ca je ne parle pas de Burnes dans le pantalon, kokowa ne pouvant pas jouer a ce jeu, mais bien de balls dans la tête, si si dans la tête. Enfin, le duo en avait, des grosses et avait décidé de leur montrer à la terre entiere autrement qu'avec un "Ferme les yeux et ouvre la main".

Le duo fonca vers leur cible, au top, l'explosion opportune d'un extincteur (ca tue plus de gens que ca n'en sauve ces trucs, comme les airbag), et parfaitement coordoné. Wildrej d'ailleurs fut le camisole, sautant a la gorge, littéralement, du premier mercenaire il le mordit de toutes ses forces. Entrainé, a toutes les situations, le mercenaire eut le temps de dégainer et de planter son gros couteau (aucune métaphore) dans l'épaule de Wildrej qui ne put étoufer un cri de douleur.

Le mercenaire, quand a lui ne put savourer sa victoire et s'écroula, un filet de bave luisante à la commissure de ses lèvres. Il faut admettre que c'était osé, surtout que les deux autres était déja arme au poing pointé vers le jeune frappadingue. Etaient ils groguient, peut etre toujours est il qu'ils ne virent Kokowa que trop tard se saisir d'une de leur arme et faire feu faisant sauter la cervelle d'un des minables mercenaire.

[Ps :
6-5-4-3 -> reussite total
2 - un flingue de récup
1 echec total et oui tu as fait deux].

Descendu, il ne reste qu'un ennemi, un seul, qui braque a son tour kokowa, se mettant dos au mur pour garder une visu sur les deux. Il faut ensuite quelque chose d'intelligent, il chope une grenade, la dégoupille et garde la main appuyé sur celle ci, Kamikaze le gaillard; ses paupieres tremblent, mais il reste debout, il ne comprend pas mais articule lentement.

"Bande d'enfoiré, vous me prenez pour un bleu. Voila comment ca va se passer, la garce va prendre mon talki, et appeler les autres gardes ....
Elle va donner sa position."
Grenade en main il relache l'appareil et le fait glisser au pied de Kokowa.

...


Choice X Explosion X Resultante.

Kokowa avait donc peu de choix sauf appeler les autres gardes et ... c'est a ce momen tque 2 choses se superposerent, l'alarme s'arreta et le Talkie se mis a grésiller.

"Tu fais quoi !!! tu fais quoi salope !!!!"

Mais force est de constater qu'elle ne faisait rien, que ce n'était pas de son dut, sans moyen de contacter ses alliés l'adrénaline qui tenait éveillé le mercenaire s'évapora et il tomba dans les pommes ...la grenade tomba a terre et ne laissa au duo qu'une possibilité. Un Ren gonflé aux hormones et un bond. Moins spectaculaire que dans les films le duo s'en sortit au final sans mal ... Rien à récupérer par contre et aucune transmission de rétabli ... Le duo décida (je continue le fil de votre subtile) de se rendre au bureau u directeur.

Etrangement, l'explosion ne les desservit pas, car en sortant de la salle une porte de vérouillage automatique tomba coupant la salle du reste du monde ... aucune chance que le corps soit découvert .. un ange gardien veillait dur eux ...

Allait jusqu'au bureau du directeur fut aisé pour duo, qui une fois entré purent voir une salle vide avec un ordinateur et une pile de dossier. Plus loin sur un mur, Wildrej put voir 2 fiches de patients accroché a un mur, la sienne avec toutes les informations jusqu'a avant sa fuite et celle d'une autre personen qu'il connaissait bien : Yoichi Fallenstar le garcon responsable de la perte de son bras. Il avait tout un dossier qu'il pouvait lire ou non. Wildrej put comprendre rapidement que ce mur était une sorte de mur de la honte avec les dossiers des fuyards de l'hopital.

Kokowa elle s'interessa a l'ordinateur, elle put voir quelques infos comme une liste de patients predeterminés, ainsi que les information de la rénovation de l'hopital suite a un incendie, le côté interessant c'est qu'une salle avait été rajouté , un étage même ...

L'entrée était dans la salle du directeur mais cette piece n'avait qu'une porte ... la porte d'entrée...