[Alis, Yoichi, Kabbale, Wildrej] Mystère et boule de riz

[inland]

Tour 3.

Second birth.
PJs concernés :Wildrej et Kabbale
Lieu : Temple de Yari

« Zizizizi. Pas mal du tout vos histoires… je note, je note ! Quant à vos super héros je vois que vous n’aimez pas les choses trop lisses. Ce sont de bons choix ! »

Men Nen conduit cheveux verts et cheveux longs dans une cavité à gauche du carrefour. Là où les murs ne sont plus couverts par des fresques mais par d'immenses bibliothèques gonflées par des centaines de millions de comics. L'ambiance change du tout au tout, de temple ancien on passe à temple de nerd. Des galeries à perte de vue, le paradis des geeks, aficionados de pop culture, de pulp et de BD. Le plafond est constitué de rangées de néons bleus, le sol est une mosaïque représentant une grande franchise, une assemblée de super héros. Tandis qu'aux des posters viennent boucher les trous , là plupart signés, probablement par l'artiste qui en est à l'origine. Du beau matos, des figurines ci et là, parfois à taille humaine. Impressionnante.

Au milieu, un grand canapé moelleux décoré du logo de la plus célèbre maison d'édition de comics du monde trône. L'homme zombie y prend place et invite Kabballe et Wildrej à faire de même. Il met les pieds sur la table basse en verre où une pile de comics s'entasse à côté d'un panier de pommes rouges qui ont l'air croquantes à souhait.

« C'est la plus grande collection du monde Zizizizizizi. J'ai un site web tenu par des fans qui y est consacré. Je me suis installé car le rapport prix/m² est imbattable, il faut dire qu'on est un peu dans le trou du cul du monde ici Zizizizizi. Et puis comme je vous ai dit je suis assez parano dans mon genre. Je n'aimerai pas que n'importe qui vienne y mettre les pieds. Mine de rien, ça vaut un sacré paquet de Jénis tout ce bazar. »

Men Nen s'arrête pour attraper une pomme qu'il dévore en quelques bouchées.

« Donc vous êtes venus ici pour récupérer vos bras... si je fais court.... Zizizizi ! Vous avez notez la blague ? Bref... vous êtes à la bonne adresse Zizizizi. Et comme vous vous en doutez je ne suis pas chirurgien, je vais donc effectuer ce miracle grâce au Nen, ce fameux secret gardé par les initiés. A ce propos, le Nen est une condition au titre de Hunter, en plus de celle d'avoir réussi l'Examen.
Et pour simplifier la chose, il est issu de l'énergie présente dans chaque être vivant. Normalement, l'énergie est scellée dans l'individu, et seuls quelques très rares individus sont capables de l'utiliser spontanément.

Moi même j'ai du être éveillé par l'action d'un tiers, mais c'est une autre histoire que je vous raconterai peut être plus tard si cela vous intéresse... Si une personne veut utiliser le nen au plus vite, quelqu'un doit en effet intervenir pour ouvrir ce qu'on appelle les shôkô qui permettent à l'énergie de sortir et d'être utilisable. Bien évidemment c'est comme pout tout et certaines personnes sont plus capables d'utiliser le nen que d'autres. Parfois l'apprentissage demande des années, parfois juste quelques jours. J'ai mis plus de 10 ans à perfectionner mon Nen et je continue encore aujourd'hui. Tout en subtilité. Il y a un concept global et quelque chose de particulier qui sied à chaque individu... que je vous expliquerai plus tard, quand vous aurez assimiler les bases.»

L'homme prend une autre pomme juste entre son pouce et index, les trois autres doigts dressés. L'instant d'après le fruit explose en mille morceau.

« Je suis d'une nature assez faiblarde, sans le Nen je n'aurai pas pu faire ça. J'ai concentré mon aura sur mes doigts et voilà le résultat.

Vous allez vous entraîner à tout les concepts du Nen et les maîtriser un à un : le ten, le zetsu et le ren. Vous en allez en avoir besoin réaliser la mission que je vais vous confier. Sinon vous courrez à une mort assurée. Zizizizizi.»

* * * * * * * * * *
Un mois plus tard
* * * * * * * * * *

Quatre semaines à trimer. Wildrej et Kaballe c'étaient ouverts au Nen avec l'aide de Men Nen qui avait stimulé leur shokos le lendemain de leur rencontre. Lui passait ses journée à lire des comics affalé sur son sofa tandis qu'il levait de temps les yeux pour voir les progrès de ses élèves. Au fil des jours, il leur apprit les trois grands principes de base.

Le ten tout d'abord qui consiste à régler l'aura, pour renforcer le corps et le protéger. Le fan de super héros leur enseigna qu'en contrôlant les shôkô par lesquels s'échappe l'aura, il était possible de maîtriser l'aura. Le ten consiste donc la garde basique durant un combat de nen.

Le zetsu ensuite qui permet de se séparer de l'aura, pour effacer ses traces ou récupérer de la fatigue, réalisable en fermant au maximum les shôkô du corps. Le problème du zetsueétant que, si l'utilisateur est atteint par une attaque utilisant le nen alors qu'il utilise le zetsu, il ne pourra pas y résister et sera lourdement blessé.

Le ren enfin qui permet d'ouvrir les shôkô pour laisser plus d'énergie passer, ce qui procure une plus grosse puissance mais consomme plus d'aura. Il s'agit en fait du principe opposé au zetsu et qui est normalement utilisé en combat. Le ren étant une technique assez épuisante, il ne peut être normalement activé que quelques minutes à pleine puissance. Il est toutefois possible de maintenir et d'étendre le temps d'utilisation, ceci tout simplement en utilisant le ren régulièrement. Il est donc tout à fait possible de renforcer son ren.

Le duo parvint à maîtriser peu à peu ces trois concepts jusqu'à savoir les utiliser consciemment et avec autant de faciliter que leur propre respiration. Sur une journée, plus de la moitié était consacrée à l'enseignement. Le reste du temps ils devaient descendre au temple de Yari pour ramener des provisions ou des livraisons de comics (chaque carton pesant plusieurs centaines de kilos...). Là aussi cela faisait parti intégrante de leur entraînement. Ces allers retours leur permirent de garder contact avec le monde extérieur et ils apparièrent au passage par le tenancier de la tavernier que Gojin, le chauve et ses hommes étaient repartis. Qu'une guerre se préparait contre des envahisseurs : des mafieux qui venaient faire du Japon leur nouveau territoire. Les Luppertazzi.

* * * * *

Wildrej et Kabballe attendent à l'extérieur du temple. Au milieu d'une herbe verte particulièrement dense, et d'une faune luxuriante. Ces derniers jours La neige avait filé à grand pas, laissant place à un soleil luisant de mille feux. L'été avant l'heure, comme s'il n'y avait plus de saison. Le duo a été convoqué ici par leur maître, qui ne tarde pas à sortir des ruines avec ses deux animaux de compagnie. Les bestioles semblent encore plus grandes, 3 mètres de haut, au moins.

« Nous ne sommes pas à l'école j'en suis bien conscient, seulement après les cours il faut bien vérifier votre niveau Zizizizi. Il va donc vous falloir me rendre une copie. Je veux voir comment vous arrivez à vous servir du Nen en combat réel. Si vous passez ce test, je vous ouvrirai les portes d'un autre secret du Nen, celui qui a trait spécifiquement à chaque individu, je vous dirai peut être mêle quel est le mien selon comment vous vous débrouillez Zizizizi. Chacun son adversaire, choisissez entre mes deux amis. Donnez vous à fond messieurs, les affronter sans Nen revient généralement à du suicide, ils arrivent d'ailleurs à le sentir. Notez qu'ils ne font jamais semblant. Bonne chance ! »

Pierrick le mille-pattes


Myriam, l'araignée


[En tant que MeuJeu j'avoue que je redoutais un peu ce passage... j'espère qu'il vous aura plus, même si j'ai repris et modifié à ma sauce quelques définitions de Wikipedia. Et que surtout ce n'est pas fini . Il vous reste à découvrir votre Hatsu. Au prochain tour peut être ?
Autrement voilà un petit test pour voir vos subtiles de combat avec du Nen dedans. Vous pouvez toujours utiliser vos TS, mais je veux quand même voir du Nen ! Et de l'ingéniosité comme toujours. Bonne chance
Dans votre post « visible » n'oubliez pas qu'un mois s'est écoulé, ce qui n'est quand même pas rien. Vous pouvez d'ailleurs RP si vous le souhaitez votre apprentissage en rétroactif, vos échecs, vos réussites, en un mot : votre évolution. Car ce qui vient de se passer, c'est un vrai cap pour votre personnage.
Vous avez désormais 1 en Nen. Normalement il faut dépenser 2 points pour une technique de base, mais on va considérer que Men Nen vous ouvre les shokos plus que d'habitude, donc vous serez à 4 lors de ce combat (équivalant à l'utilisation de 2 techniques de Nen), et 2 pour le reste de cette aventure.
Une nouvelle fiche récapitulant les techniques de Nen apprises soit : Ren, Ten et Zetsu va apparaître sous peu dans le forum caché de votre personnage scellant cet apprentissage.]


Twins in a small place.
PJ concerné : Alis
Lieu : Cirque (Kitako-city)

La roulotte verte indiquée par Ramon est somme toute assez banale, voire assez moche pour quelqu'un faisant attention à l'esthétique des choses. Pas de décoration, pas de plantes vertes, rien qu'un tapis « Bienvenu » devant la porte d'entrée. Alis préfère pour l'heure investiguer qu'aller faire ses présentations. Là voilà qui se glisser jusqu'à une fenêtre. D'un oeil discret elle peut ainsi voir l'intérieur exigu de la caravane tout aussi sommaire que l'extérieur.

Il y a bien sûr les jumeaux. Assis côte à côté sur un banc.


[Quelle est la couleur du bandeau qui aveugle la petite fille nue? Envoie la réponse par mp!]

Et en face d'eux installé derrière une table, un homme d'une soixante-dizaine d'années, les épaules tombantes. Son costume aux motifs de cœur, de pique, de trèfle et de carreau permet à la rouquine de déduire qu'il s'agit très certainement de Zin, le magicien. Le prestidigitateur tient dans ses mains un grand verre d'eau. Sur la surface flotte une petite feuille de chêne liège. Le magicien fait alors mine de se concentrer, serrant ses mains autour du récipient. Et la couleur de l'eau change, devenant rouge, comme le drapeau d'un toréador. C'est à ne rien y comprendre. Encore un nouveau tour de magie?

Son réflexe de journaliste pousse la rouquine à prendre une photo pour immortaliser l'instant. Sur le cliché qui sort de son polaroid, elle peut voir ce qui lui a échappé : derrière lz vizil homme dans un recoin du banc une grande palette en cuir est à moitié ouverte. À vue de nez elle contient au moins 10.000 jénis. Un beau pactole.

A peine a t-elle le temps de remarquer ce détail que de son dos surgissent quatre athlètes en tenue moulante jaune. Le K cousu sur leur poitrail indique à Alis qu'elle à affaire aux sœurs et frère Karr. Les trois sœurs se tiennent derrière leur grand frère aîné qui s'avance vers la demoiselle et la salue d'un sourire professionnel. Sacrément musclé le blondinet.

« Vous aussi vous venez pour -le truc-? Vous passez avant ou après nous? Sans être indiscret, il vous a demandé combien à vous? C'est quand même une sacrée somme 12.000 jénis par tête... vous ne trouvez pas? »

Alis remarque alors que chacun des Karr, tient un sac de sport contre lui précieusement.

Elephant Control.
PJ concerné : Yoichi
Lieu : Cirque (Kitako-city)

Mimi est encore plus jolie que dans ses souvenirs et quand elle se retourne, son sourire illumine son visage marqué de ses tâches de rousseurs qui ont fait chavirer tant de cœurs... La main sur les hanche, elle le scrute puis s'exclame d'une voix fluette :

« Yoichi! Toi ici? Je suppose que je devrais dire les vilains garçons dans ton genre » . elle rigole de plus belle, réponse à ce private joke classique.

Aussitôt elle prend de ses nouvelles, lui demande ce qu'il a fait ces dernières années et Yoichi XXXXXX

« Ramon n'a pas la langue dans sa poche! Indécrottable celui là... c'est censé être un secret tu sais? J'ai encore de l'entraînement mais j'arrive à faire quelques trucs. »

Mimi invite camisole boy a le suivre dans l'enclos à éléphant. Elle s'assoit alors en tailleur à même le sol, au milieu d'un parterre de paille et joint les mains alors même qu'elle ferme les yeux. Yoichi observe, attentif. Au bout d'une minute, les yeux de l'animal se mettent à devenir du même vert émeraude que ceux de la dompteuse. Ses gestes ne semblent pas naturels, il s'approche du garçon et sa trompe s'enroule autour de sa taille pour le soulever à un mètre du sol avec délicatesse. L'éléphant le repose, puis semble revenir à un été 'normal' alors que Mimi ré ouvre les yeux et se redresse devant un Yoichi évidemment intérrogatif.

« Je t'ai parlé de secret tout à l'heure, non? Tu sais ce que ça veut dire vilain garnement? Tu veux aller dire bonjour aux lions? » répond-t-elle en rigolant à

« Mmmm... tu me prends toujours pas les sentiments hein? Et en plus ça marche... ce que j'utilise n'aide pas forcément à contrôler les animaux, ce pouvoir s'adapte en fonction des gens, de leur personnalité et de leur façon de réagir aux situations de la vie. On nomme cette énergie le Nen. Je ne peux pas t'en dire plus plus malheureusement... je ne m'y suis éveillé que récemment. Et j'ai appris mon Hatsu il y a trois mois à peine. Je dois te parler chinois mon pauvre Yoichi.

Si tu veux en savoir plus tu devrais aller voir les jumeaux. Ce sont eux qui m'ont appris tout ça, ils excellent dans ce domaine, c'est de là que viennent tous leurs tours. Malheureusement si pour moi ils l'ont fait de bon coeur -je crois qu'ils sont amoureux-, pour les autres c'est une autre affaire... J'espère que ton banquier te garde beaucoup de Jénis Yoichi...»
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« Voici ma carte. »

[Kabbale]

Un mois s'était écoulé. Un mois d'entrainements acharnés et d'échange verbales entre Kabbale et cheveux verts, lorsque l'heure du repos sonnait.

Les deux compères s'étaient ainsi rapprochés et s'étaient raconté leur vie. si pour kabbale, la vie n'avait jamais été vraiment désagréable, il constata que celle de Wild.. wilj... cheveux vert avait été une sacrée péripétie.

"On a plutôt galéré ces derniers temps mais il reste un truc que je digère pas bien : le mec qu'on a croisé à l'exam hunter nous a trahi et j'escompte à ce qu'un jour notre revanche arrive." déclara t-il un soir à l'intention de cheveux verts.

Une fois qu'on aura maîtriser le nen, on ira lui botter les fesses si fort qu'il pourra plus jamais s'assoir =) Ca te va ?"

Un mois s'écoula donc avec une menace grandissante de l'invasion de ce village par les mystérieux luppertazzi. Quel allait être cette mystérieuse mission que comptait leur demander le vieux zombi.

"Démonter les luppertazzi ? Bof... Il est un peu trop individualiste je pense pour se soucier de ce genre de truc Baaah, on verra =)"

Vint ce fameux jour où le vieux men nen les convoqua pour leur roposer un dernier challenge avant de leur révéler leur hatsu. ils devaient se faire un des animaux géants.

"Oh ? Mais ils sont très grands O___o Et dangereux en plus "

il fouilla ses poches pour en tirer un centime de jenis soit 0,0001 euros IRL.

"Je dois faire un testament pour léguer ma fortune au cas où il m'arriverait malheur !!" Expliqua t-il à la vieille goule en lui montrant la pièce."Oh et puis non, je préfère mourir riche "

Il ôta alors son poncho et le jeta sur le coté.

"Approche la chenille, j'vais te faire marcher en canard dès que tu redémarre !!"
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Kabbale

Acheter chez Francis !!

[Yoichi Fallenstar]

Yoichi était assez surpris, Mimi était vraiment une bonne pate. Elle lui avait révélé son truc très rapidement et surtout lui avait permis de mettre un nom sur toutes ses supposition : Nen. Encore plus que nébuleux pour Yoichi, le garcon souria néanmoins calmement. Il remercia Mimi en lui faisant une bise sur la joue et en s'écroulant de rire. Le geste était amicale, le geste était donc étrange pour le jeune garcon qui déguerpis a toute vitesse. Il se mit a baragouiner dans ses dents, plus pour lui que pour les autres.

"Le nen, c'est ca qui permet de faire des choses que les gens normaux ne peuvent pas ... c'est interessant ...
Néanmoins la réplique de Mimi sur l'argent veux tout dire, ces gars demandent de l'argent pour apprendre leur truc et pas qu'un peu ... je pourrais demander au Luppertozi de m'aider sur ce coup, mais il me demanderait pourquoi, et je veux les tenir le plus éloigner possible de cet endroit, si je vois juste ils ne connaissent pas le nen, ou tout du moins la plupart d'entre eux ... leur apprendre serait desastreux pour la suite... Je dois réunir de l'argent ... Kufufufufu facile facile ..."

Yoichi avait un plan et hésita un moment a aller chercher Alis ... elle pourrait l'aider mais ... mais elle ne serait pas d'accord pour suivre son plan ... pas très légal d'ailleurs, il valait mieux qu'elle l'ignore pour l'instant. D'ailleurs le gamin du au de ses Douze ans n'avait jamais eu besoin de l'aide de quiconque pour concrétiser ce qui sortait de son esprit malade ... il souria ... il avait du travail ...
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- Yoichi Fallenstar -

[Alis]

Accroupie au sol afin qu'on ne distingue plus sa tête de l'entrouvert, Alis agitait machinalement la photo qu'elle venait de prendre. Oh, elle n'aimait pas ce qu'elle voyait ; la mallette et le petit tour. Là où il y avait histoire d'argent, il y avait toujours des ennuis. Qui plus est il émanait des jumeaux une allure de dandy très mal sentie ; qu'est ce que ces nobliaux aux monocles et à la coupe régulière pouvait bien trouver à ce cirque miteux ? Verdict ; ça n'était à son humble avis que de vils escrocs, aussi démodé dans leur tour que le vieux ZinZin d'ailleurs. Le coup de l'eau qui devient sang, on ne l'avait plus fais depuis Moïse. Certes, il était un peu tôt pour crier à l'arnaque, mais cruellement toute cette histoire ressemblait à une très mal vécue. La tempe d'Alis n'en était que plus veinée. Fulminant des idées noires, ce n'est pas pour le mieux qu'elle recueille le commentaire des Karr. Elle leur répond alors d'un ton assez railleur.

- « Parce que vous devez payer vous ?! Je trouvais bizarre aussi que Zin donne 10 000 jénis. Mais alors vous, 12 000 ? Même pas un tarif de groupe ? Vous deviez vraiment avoir la tête du pigeon » termine-t-elle en étouffant un rire.

Ni une, ni deux, les Karr rouge de honte coupent la route à Alis, tambourinent à la porte, et n'attendant même pas qu'on les invite à rentrer, déboulent et claquent la porte. Et ça n'était que l'épilogue ! Alis se rentre la tête dans les épaules en entendant éclater leur colère ; surtout quand ses propres mots sont hissés en bannière. Au moins ces derniers avaient évacuée pour elle. Un peu plus sereine, la jeune fille se dirigea à nouveau vers la fenêtre et cette fois s'imposa comme un cheveux sur la soupe à cette assemblée survoltée.

- « Pardon, je ne dérange pas, j'espère ? Je suis là pour les deux sur le banc ». Mince, c'était quoi déjà leur nom ? : - «...les monoclards ! Il paraît que vous vendez de la pure magie ?! 10 000 jénis, c'est une coquette somme. À ce prix là, vous devez bien avoir, genre... un échantillon gratuit ?! »

Le ton était méfiant et surtout très provocateur, à la limite du moqueur. Et le jumeau de gauche le prend d'ailleurs comme telle. Se levant, il s'approche d'Alis, furax, une veine de colère perlant sur son front et arme une gifle qui ne s'arrête qu'à deux centimètres de sa joue. Il est visiblement aussi surpris qu'Alis qui ferme les yeux déjà persuadée de se la prendre. Comme dans un éclair de lucidité le jumeau se retourne et dévisage son frère. Ce dernier bloquait sa propre main droite en l'enserrant de la gauche : - « Tu pourrais la tuer Tim. Tu as toujours été le plus impulsif de nous deux ». Il s'adressa ensuite à Alis : - « Qu'est ce que vous nous voulez exactement mademoiselle? Vous devriez être plus polie vous savez... un mot de travers encore et je ne serai pas capable de retenir mon cher frère ».

Yeux de chouettes et lèvres serrées, Alis était médusée. Malpolie ? C'était donc ce qui s'était passé ; elle avait été malpolie. Elle ne se faisait décidément pas à toutes ces convenances.

- « ...s'il vous plaît ? »

N'empêche, leur petit tour était bien rodé. Une astuce simple qui se transcendait grâce à un peu de prévention et de coordination. Elle devait l'admettre, c'était des arnaqueurs, mais des bons ; des qui méritaient bien leur place de prestidigitateur. Frottant sa joue contre la main encore tendue de Tim, la jeune fille provoquait certainement le jumeau ; surtout elle affirmait son scepticisme quand à leur pouvoir ! N'ayant pas plus de patience à pourvoir, Tim à défaut tendit le bras en direction de la porte et libéra sa frustration sur les convives : - « Tout le monde dehors !!! Toi la rouquine, tu entres ! »

Et la rouquine s'exécuta. Probablement pas comme il l'entendait ; Alis venait d'escalader la fenêtre, mais le résultat était sensiblement le même. Elle se présentait maintenant à eux dans toute sa splendeur, coudes contre le châssis, mignonne mais certainement pas charmante. Et reprit dans le ton à son image, peu importe qu'il leur en déplaise. On ne change pas un jargon du jour au lendemain.

- « Je dis que je peux rendre l'eau rouge pour moins de 10 000 jénis. Pour 150 exactement, dans n'importe quel magasin de thé ou pharmaceutique ! Vous n'avez pas fini d'arnaquer ces saltimbanques franchement ? J'ai rejoins mon frère et sa troupe pour la solidarité qui règne entre ses membres ; mais vous êtes l'immondice sur le tableau, vous et votre affaire vénale »
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Alis

[Wildrej Jelkama]

Ten. Zetsu. Ren.

3 concepts qui englobent la pratique de l'art du Nen. Tout cela avait été fort bien résumé par un MDJ à la pointe de la connaissance, mais qui, comme tout étudiant en pleine révision, va piocher des infos sur Wikipédia.

Pour Wildrej, ce fut une révélation !
Tant de choses prenaient un sens avec la découverte de cette étrange force et une envie pressente de la maitriser immédiatement commença à naître !
Pourtant, une longue période d'acharnement se préparait. Les prochains trente de jours seraient consacrés à suer ; il faudrait faire fi de l'épuisement physique et de l'extrême fatigue psychologique pour essayer de maîtriser un temps soit peu le Nen !
A l'image d'un instituteur qui doit apprendre à des enfants à lire, Men Nen devait tout expliquer. Apprendre à ses élèves les principes de bases, expliquer, expliquer encore, reprendre tout depuis le début... Vraiment un taff de merde, ingrat et usant, mais si le travail s'avérait payant, alors le formateur pourrait serrer le poing et se dire que sont temps n'avait pas été perdu.... surtout qu'au bout, il y avait une obscure mission à accomplir.
Après s'être fait tripoté les shôkô, Wildrej et Kabbale progressèrent donc au rythme des images de leur entrainement sur un fond d'une magnifique musique survival d'intenses moments de concentrations alternant avec des travaux de manutention... magiques !

Kabbale était un gamin assez énigmatique. Il paraissait plutôt évolué et avait des idées bien tranchées malgré son jeune âge ; idées qu'il dissimulait allègrement derrière une forme de désinvolture. En revanche, l'élimination de l'examen Hunter et la perte d'un membre – à cause de la prétendue trahison du gosse à la camisole – ne passait pas.

"On a plutôt galéré ces derniers temps mais il reste un truc que je digère pas bien : le mec qu'on a croisé à l'exam hunter nous a trahi et j'escompte à ce qu'un jour notre revanche arrive."

Yoichi avait fait chier le mauvais Mexicain, car Kabbale allait faire honneur à son prénom et comptait bien le rattraper et lui botter le cul. Wildrej, lui, n'était pas contre cette idée. Bien que le mot « escompte » n'étaient pas vraiment dans son vocabulaire, il comprenait la rancoeur de son camarade d'1m60 et il apparaissait évident que Cheveux Verts ne ferait pas de câlin à Yoichi si il le recroisait un jour...
Il hocha la tête en signe d'acquiescement

« La blonde... Elle fait aussi parti de ceux que j'aimerais revoir... »

A vrai dire, Widrej avait une vision plus simpliste. Pour lui, s'était la blonde qui leur avait coupé un bras. Elle devrait donc payer, au même titre que les médecins et responsables des établissements où on l'avait enfermé, ou que Camisole Boy qui les avait trahi. Œil pour œil.

Tout ça dans une ambiance studieuse et manutentionneuse. Les jours passaient...
Une bonne ellipse temporelle comme il en faut dans tout bon shônen.
Aahh... les entrainements dans les manga... plus qu'un art, c'est toute une philosophie !!

Lorsque les deux héros réapparurent, il faisait beau.

La chaleur de l'été avait chassé la neige de l'hiver. Men Nen l'instructeur était là.
Aujourd'hui au programme, c'était un ultime test. Un combat face aux insectes géants.
Wildrej était comme à son habitude vêtu de son éternelle tunique blanche dont l'une des manche était pliée jusqu'à l'épaule. Il commençait à s'habituer à son statut de manchot.
L'herbe venait lui caresser les cheville à travers ses petits chaussons, bras tendu en signe d'invitation, paume tournée vers le ciel, Wildrej était impatient de tester sa nouvelle force sur un être vivant.

« On va voir ça... »
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~ Wildrej Jelkama ~

[inland]

Tour 4.

Typical Day : founding Hatsu, a story and a fucking mission.
PJs concernés : Wildrej et Kabbale
Lieu : Temple de Yari -> Kitako-city

Wildrej Jelkama Versus Myriam, l'araignée

Quand Cheveux Verts fonce vers la grand Myriam déclenchant avec tempo son Nen, Men Nen hoche la tête. Un petit sourire agite ses lèvres, le fier de son élève. L'aura est stable, forte, et enveloppe le jeune garçon qui a l'air plus que décidé. L'araignée de son côté, peu impressionnée, décide de réagir illico. Bouche ouverte, elle crache une toile qui se déplie avant la rapidité d'une tente de camping 2 secondes.

L'attaque est précise et sa zone d'action est si vaste que Wildrej se fait prendre, comme une vulgaire proie. Collé à ce piège arachnéen, il sent son Aura comme aspirée par la toile... alors que Myriam court vers lui, ses pattes d'avant levées, meurtrières qui se révèlent être aussi affûtées que des rasoirs...

SCRITCH.

Myriam s'aperçoit que ses deux pattes n'ont planté qu'une tunique blanche, alors que Wildrej se déplace à quelques mètres, libre, latéralement, et torse poil. Il a visiblement sacrifié sa garde robe pour se tirer de là.

« C'est indécent. Zizizizi. » lâche l'homme zombi.

Se tournant vers son adversaire désigné, la bête à 8 pattes lâche un cri terrifiant, un cri de douleur. La voici avec des aiguilles plantées dans les yeux alors que le jeune Jelkama vient de passer en Zetsu. Aveuglée, Myriam aurait pu sentir son adversaire grâce au Nen mais il a été plus malin. Après tout, tout était prévu. Wildrej n'a plus qu'à sauter en l'air pour lui retomber dessus et porter un coup fatal sur sa partie molle : entre la tête et l'abdomen. Le voilà vainqueur.

[Euh... bah rien à dire sur la subtile... tout était parfait...]

Kaballe Talion Versus Pierrick, le mille-pattes

Pierrick agite ses pattes avant et se met à creuser la terre, aussi décidé qu'un chien à y enterrer un os. En un éclair, le trou est béant, large, ordonnée et la bête est prête à y plonger quand une nuée de sauterelles lui grimpe dessus, s'attaquant à ses antennes avec un appétit d'ogre. Le mille-pattes se défend en agitant sa tête de droite à gauche et dans une douleur visible décide de rejoindre son sous terrain. Kabbale qui n'a pas eu à lever le petit doigts jusqu'ici se met aussitôt en position de Zetsu, près à cueillir son adversaire.

« Il est aussi malin que toi Cheveux Vert Zizizizi. Il le prive de ses oragnes censoriels pour ensuite dissimuler sa présence avec. Une stratégie certes classique, mais très efficace Ziziziz. Vous vous êtes donné le mot? »

Le mille-pattes ressort de la terre, furieux avec la vivacité du tonnerre, et le puissance d'un dragon. Une attaque dévastatrice qui aurait occasionné de sérieux dégâts si seulement la proie était sur son chemin. Proie qu'il a raté de cinq bons mètres... Et le voilà qui tourne et retourne, privé de ses sens, jouant à un colin maillard meurtrier.

Et au moment où il s'apprête à retourner sous terr, Kaballe n'a plus qu'à donner un coup, chargé de Ren au niveau des articulations d'une de ses innombrables pattes. Pierrick se retourne sur le dos, les mille pieds en l'air, vaincu ou faisant le mort (au choix).

[Idem qui chez Wildrej, j'aurai voulu vous donner un peu plus de fil à retordre mais bon... vous avez été foutrement efficace... C'en est presque dégoutant ah ah.]

* * * * *

Men Nen s'approche des deux guerriers passe ses bras par dessus leur épaule, en bon maître venu féliciter ses disciples.

« Des combats digne des meilleurs comics, le Nen en plus Zizizizi. Vous m'avez épatez. N'oubliez pas de perfectionner votre Nen dès que vous avez cinq minutes, plus vous vous entraînerez plus votre Ten, votre Zetsu et surtout votre Ren seront puissants. Il est d'ailleurs temps de passer à la dernière étape...

Car, comme j'ai pu vous le dire, dans le Nen, il existe quatre bases. Les trois premières sont communes à tous les utilisateurs et vous avez passé ces quatre dernières semaines à les ma^triser. Il n'y qu'à voir comme vous avez massacré Pierrick et Myriam -__-. » dit il alors qu'il jette un coup d'oeil à ses bêtes bien mal en point.

« La dernière des bases se nomme Hatsu, et celle-ci définit la personne dans son individualité.»

D'une panier à pique nique, il sort alors une cruche d'eau et deux verres qu'il remplit avec un grand sourire (à moitié gâté). Il dépose à la surface de l'eau une feuille qu'il ramasse au pied d'un arbre, alors qu'il fait craquer ses articulations en se relevant.

« J'adore ce moment. »

Men Nen explique en détail en quoi consiste le test, il détaille les six catégories de Nen qui existent, propre à chaque individu en fonction de sa personnalité mais aussi de sa façon de réagir aux situations. Il leur explique également que chacun peut produire n'importe quelle catégorie de mais que la puissance est dégressive en fonction de leur affinité et selon un ordre précis. Pour étayer ses propos il trace ainsi sur le sol à l'aide d'une brindille un diagramme à six branches.

Renforcement Transformation Spécialisation Matérialisation Emission

« C'est l'heure de vérité je crois les garçons Zizizizi. Nous allons voir de quel bois vous êtes fait, où plutôt devrais dire de quel Nen vous êtes fait Zizizizi.»

[Un mp va vous être envoyé, contenant le résultat de ce test. Sachez que sur Ryuuseigai, le Staff a pris le parti de déterminer le Nen non seulement en fonction du savoir être (personnalité/détermination sauce Hisoka) mais aussi du savoir faire (manière de combattre/de se tirer de situations). Dans le manga par exemple Franklin de la Brigade Fantôme n'a pas du tout la personnalité de type Emission pourtant il est de ce type de Nen. Ne vous étonnez donc pas que le résultat ne colle parfois pas parfaitement à la psychologie de votre personnage ]

* * * * *

La nuit tombe, et avec les étoiles. La lune préfère jouer à cache cache derrière d'épais nuage pour l'instant. Men Nen profitant de la météo clémente a monté un petit campement de fortune à l'extérieur du temple. Accroupi au bord du feu, il remue une soupe à base de taro d'où s'échappe une délicieuse odeur.

« Si mes parents ne m'ont jamais donné de nom, c'est en fait qu'ils m'ont abandonné. Je n'étais déjà pas bien joli à l'époque déjà je pense, ou alors ils ne devaient pas avoir beaucoup d'argent, toujours est il qu'ils m'ont laissé là, au milieu d'un tas d'ordure en plein Ryuuseigai.

Là bas tout n'est que noirceur, vol, kidnapping, racket, viols... et j'en passe. Les histoires que l'on raconte à propos de cette ville, sont toutes vraies, je peux en témoigner, surtout les plus horribles. Je ne sais pas comment j'ai réussi à me frayer un chemin, mais je l'ai fait. C'est sans doute de là que vient ma passion pour les comics et les super héros, j'avais besoin de quelque part où me réfugier, un monde idéal où le bien . C'est ça qui m'a fait tenir. Je récupérais les BD que je trouvais au milieu des ordures, et quand je lisais, j'oubliai tout. Je rêvais.

A quinze ans, je ne m'en sortais pas trop mal, mon commerce de brochette de rats tournait bien, et j'avais assez d'argent chaque semaine pour que mes agresseurs ne me cassent pas un bras, je m'en tirais avec seulement quelques hématomes. C'est vers cet âge j'ai l'ai vu débarquer. C'était un matin. Une inconnue comme on en voit tous les dix ans. Évidemment les escrocs et les violeurs du coin l'ont pris pour cible, mais elle a détourné chaque danger avec la facilité d'une enfant. Elle était au dessus de tout le monde, même des plus crains. Je la revois encore rabattre le caquet de Zinco et toute sa bande, Zizizizi, un vrai bonheur.

Le problème c'est que sa mission sur place a duré plus que prévu et que ses réserves d'eau potable ont fini par arriver à leur fins. En plus de ça, en guise de représailles, des hommes de Zinco en avaient empoisonné une bonne partie. Je suis allé lui parler, elle m'a fait confiance et nous avons partagé mon eau pendant tout le reste de son séjour. En échange de ça elle m'a éveillé au Nen et elle m'a fait sortir de la ville de l'étoile filante. Elle a changé ma vie. Je vous parle de Connie Bilks, l'actuelle président de la Ligue Hunter. »

Men Nen déglutit, puis fait mine de sourire et sort le récipient du feu. Tandis qu'il verse de la soupe dans chacun des bols il reprend son récit.

« J'ai mis des années à maîtriser les bases du Nen, je n'ai jamais été très doué. Pendant ce temps j'ai réussi à ouvrir une petite boutique de Comics. Puis j'en ai racheté une, puis deux, puis j'ai lancé ma propre maison d'édition. Je suis aujourd'hui le président du conseil d'administration de T.M.S (Tell Me Stories), troisième maison d'édition de comics au monde. 27% de part de marché! Zizizizizi! J'ai laissé les rennes à un associé qui gère ça très bien et maintenant je me la coule douce ici.

En parallèle, j'ai été appelé par l'hôpital de Mone Harbor. Connie, déjà assez haute dans la hiérarchie Hunter avait finalement rencontrée plus fort qu'elle. Elle avait réussi à fuir, mais elle était proche de la mort, plusieurs organes vitaux étaient touchés. Il faut savoir que je suis du Nen de la Manipulation, mais jusque là je n'avais jamais développé mon Hatsu. J'étais devenu assez puissant dans les bases par contre. Pour sauver Connie, j'ai fait en sorte que mon Nen serve à manipuler la croissance des cellules. J'ai ainsi pu re développer ses organes, et faire décroître les nécroses.

Le Nen étant très lié au psychique des individus, il faut savoir qu'on peut le rendre plus puissant, en l'assortissant de restrictions et si besoin de condition... Comme le temps était compté pour Connie, j'ai décidé qu'à chaque fois que j'utilisais mon Nen, la régénération de mes propres cellules ralentirait. Mon physique déjà pas bien glorieux en a pris un sacré coup Zizizizi.»

L'homme zombie décide alors de finir sa soupe en silence. Ceci fait, il attrape un fruit puis se met à le peler à l'aide d'un couteau, appliqué. Il se remet alors à parler.

« J'ai eu trois élèves, en plus de vous.

Le premier était un jeune Hunter, du nom de Jérad Lyk. Un bon petit gars, un idéaliste. Un des hommes sûrs de Connie aujourd'hui, même s'il est peut être un peu trop porté sur la fumette parfois.

Puis, quand je suis venu m'installer ici au Japon, j'ai eu la visite des Yakuza, et en échange de leur -protection- j'ai apprit le Nen à deux de leurs généraux : les frères Hashigata. Gojin le cadet et Jo l'aîné. Vous connaissez Gojin, c'est le chauve qui vous a indiqué où j'habitais, j'ai repéré sa présence et les vôtres grâce à une technique de Nen, le soir de votre arrivé. L'aîné Jo est plus posé, plus vil, c'est un serprent. Il m'a volé un de mes comics. Je veux le récupérer à tout prix.

Vous pouvez rire, mais ce comics vaut de l'or, c'est le numéro 1 de Zombie Land Forever, édité en seulement 19 exemplaires. Je veux le récupérer. Jo a toujours fait mine de s'intéresser à ma passion, quand il a compris la valeur du Z.L.F il me l'a volé à des fins militaires. Il compte le vendre aux prochaines enchères de York Shin City. Il pourra en tirer des millions, croyez moi! Et monter une armée avec! En attendant il le garde précieusement, dans sa tour à Kitako city.

Le nord du japon est en guerre mes amis. Les Luppertazzi sont venus envahir ce territoire, comme s'ils le voulaient sur leur longue liste et Jo a établi son camp à Kitako, il a été rejoint par Gojin il y a quelques jours. Faîtes donc gaffes à vos prunelles, ça risque de péter Ziziziziz. En attendant, si vous me rapporter mon numéro de Zombie Land Forever, je vous rends vos bras. Deal? »

* * * * *

Kitako-city ! 50.000 habitants à vue d'oeil. La ville a un aspect étrange : bicéphale, elle est séparée en deux par une immense muraille qui fait également tout le tour, aussi épaisse que le Mur de Chine, et aussi vielle, pas aussi longue évidemment. Nos deux compères arrivent par le côté Ouest, le côté moderne. Cette partie là ressemble à s’y méprendre à une version minuscule de York Shin City : des grands immeubles, des centre commerciaux, un centre névralgique très buisness.

Sur place du village, un cirque se dresse. Vingt roulottes sont installées en rond autour du chapiteau qui prend forme aussi haut que rouge. En périphérique on retrouve les animaux : cages aux lions, les deux éléphants et un groupe de lamas attirent les familles venus les photographier. Kabbale a comme un air de déjà vu mais estime finalement que ce cirque n'est pas celui de son enfance, plutôt une annexe lointaine des Talion, quelque chose dans ce genre là.

A deux trois rues de là, il y une boutique ésotérique où officie une vieille dame recroquevillée sur un boule de cristal. Une pancarte en bois posée derrière la vitrine inique :

[Alis]

Alis titube après le coup, puis tombe, la main collée contre le bas-ventre. Elle serre les dents pour ne pas crier, mais la douleur est vive. À défaut, ceux sont ses pensées qui s'échauffent : ça fait mal, ça brûle ; ces formules, elle se les martèle en boucle depuis bien cinq minutes. Une blessure ensanglantée à n'en pas douter, mais c'est la surprise quand elle fait mine de vérifier. De ses doigts rouges sangs s'évaporent son énergie vitale, et avec elle son acuité ! Dès lors, cette vision en tête, elle s'évanouit peu à peu, paisiblement.

Au réveil, l'esprit est aussi clair qu'au sommeil ; à comprendre qu'elle est complètement désorientée. La jeune fille est dans un lit qui ne lui appartient ; n'est vêtu plus que de son jeans et de ses bandages ; et surtout un étrange halo entoure son corps ! Il n'est plus question de jouer les méfiants dorénavant ; cette aura n'est pas seulement là, c'est elle qui la contrôle, c'est elle qui la remue et la déplace faiblement. La pièce manquante du puzzle vraisemblablement. Alis ne semble pourtant pas pressée de l'assembler. Plutôt, elle a en tête de se lever et de s'habiller, l'envie de s'annoncer rétablie probablement ; fierté mal placée. Du coin de l’œil, elle remarque d'abord Yoichi qui s'est assoupi et lui adresse un sourire. Puis derrière lui, ses habits. Les saisissant, elle s'attend au sang, mais pas au trou béant. Maintenant lucide sur ses blessures, elle se renfonce dans son lit, déjà moins arrogante.

Quand elle se réveille une nouvelle fois, Yoichi n'est plus à son chevet. Il n'est pas loin cela dis, puisqu'elle l'entend festoyer avec les jumeaux. Elle se sent en bonne forme, et s'étonne d'ailleurs de ce prompt rétablissement. Elle apprendra bien vite qu'elle le doit à son ten. Pour le moment, et afin de les rejoindre, elle remplace et couvre ventre et poitrine de bandages, puis enfile sa veste seule en l'état. La discussion tourne alors autour du nen. Toutes les réponses à leurs questions viennent et avec elle les remords s'amènent. En un tour de nen, ses escrocs cupides et coquets étaient devenu des aïeux mourants et désespérés. Alis ose à peine soutenir leur regard maintenant, ni même leur présence. C'est presque dans de l'auto-apprentissage qu'elle se lance. Son temps, elle le consacre à flâner dans les rues, son appareil en main ; jouant du zetsu quand elle suit les uns, du ren quand elle provoque les autres, du ten le reste du temps. Elle se plie même à la mode japonaise, mais a-t-elle le choix ? Sa tenue est dévastée rappelons-le. Dès lors, et pour le mois en cours, elle porte le kimono, ce qui la rend plus aigri que jamais ; ça et le fait d'avoir extorquée malgré elle une faveur aux jumeaux.

C'est dans ses ruminations qu'elle croise à nouveau la voyante. À son habitude, sa première réflexion est de l'ignorer. Mais l'existence du nen et des surhommes n'est plus à prouver. En bonne journaliste, Alis s'appuie sur les faits. Notamment elle cherche une solution pour les jumeaux ; aussi peut être est-elle un peu sensible à ce genre de duperie en ce moment. En tout cas, elle décide de l'observer un peu, sans grande conviction, histoire de s'assurer qu'aucun nen n'entre en action. C'est pourtant ce qui se passe, pas avec la boule de cristal, mais avec le café qu'elle tire fraîchement de sa cafetière, elle aussi imbibée de nen. Encore méfiante mais tout de même interloquée, la rouquine s'approche.

- « Je vous observe depuis un moment... Pourquoi avez vous utiliser du café pour le lire le destin de cet homme ? Je veux dire, vous utilisez votre boule d'ordinaire, n'est ce pas ? Alors pourquoi ? »

- « Uh Uh ! Vous êtes observatrice jeune fille! Mon vrai don, je ne l'accorde qu'à ceux qui le méritent. Autrement dit... les âmes charitables. Très charitables! »

- « Charitable » soupire Alis « Je ne lui sans doute pas... Mais mon vœu l'est un peu, probablement. J'ai, disons deux amis. Ces deux souffrent d'un mal particulier ; et ceux qui peuvent les soigner le sont tout autant. Ils n'ont que six mois à vivre à vrai dire. Je leur dois beaucoup, et j'aimerais vraiment leur rendre la faveur, mais le délai est juste et je ne sais même pas par où commencer... »

- « Bien que je ne vois pas bien en quoi mes dons pourraient être utiles... je vous écoute petite fille ».

- « Je ne sais pas de quoi mon avenir sera fais, mais je l'espère riche et épanoui. S'il se révèle qu'un jour, je rencontrerais un effaç... je veux dire un de ces guérisseurs, j'aimerais que vous m’indiquiez qui il est et où il se trouve, afin de le rencontrer dans ce délai de six mois »

- « Je ne peux pas garantir que le destin vous mènera à lui Uh Uh. Je ne lis que quelques parties de ton futur, et si celui ci dit que tu ne rencontreras aucun... mmm... guérisseur... alors je ne peux rien faire pour toi petite fille. D'autant que comme je l'ai dit, j'aime les âmes charitables. Si tu veux vraiment que j'utilise mes dons pour toi, il va falloir me donner quelque chose en retour. Rien n'est gratuit en ce bas monde »

A ces mots, Alis fronce les sourcils, son ton implorant prenant alors vite une tournure sévère.

- « Vous voulez quelque chose en retour ?! Soit ! Sachez que comme vous, je n'aime guère les égoïstes. Je satisferais votre appétit, si ce dernier se révèle aussi charitable que ma propre proposition, vieille peau ! »

- « Traiter quelqu'un avec qui l'on a échangé à peine deux mots n'est peut être pas la chose la plus judicieuse que vous ayez faite de la journée. Maintenant, je vous prie de partir, les insultes ne sont pas la bienvenu ici »

Sans regret, la rouquine se lève, admettant visiblement que la requête se termine là.

- « Que ce soit judicieux, ce n'est pas à vous de le déterminer. Votre aide n'était plus la bienvenue pour commencer ! Il ne suffit pas d'être poli ; en cela, ma vulgarité se révèle plus civilisé »

Un mois passe et c'est le grand jour. Entre les trompettes qui fanfare - la fatigue - son kimono qui l'oblige à se tenir droite - le fait qu'elle se sente redevable - l'incident avec la voyante - l'humeur d'Alis est particulièrement maussade. L'heure n'est toujours pas à l'enthousiasme quand elle voit Zin battre ses trois jeu de cartes. Elle jette d'ailleurs un froid en balançant celui qu'elle avait elle même acheté pour l'occasion.

- « Si j'avais su, je me serais évité cette peine »

S'installant à la table, sa posture est pour le moins bancale ; son bras gauche soutient sa tête, pendant que le droit invite Zin à commencer.

- « Je t'en prie, priorité au senior »
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Alis

[Yoichi Fallenstar]

Son vieil ami se la joue Mr Loyal, amusé Yoichi regarda ce colosse au grand coeur se donner une stature inquisiteur qui ne lui siait guère. A moitié accroupi, se grattant l'arriere de la tête comme un chien, c'est a dire avec le pied, le jeune homme baillait. Il était fatigué, l'apprentissage du Nen l'ayant totalement vidé en même temps qu'il l'avait apaisé. Depuis qu'il était eveillé au nen, le jeune garcon se sentait plus calme, plus serein, il regardait ce changement d'un air dubitatif, se demandant si oui, ou non, cela allait l'impacter dans sa vie de tous les jours.

Il se rappelait avoir veillé Alis, il y a un mois, quoi que la jeune photographe pense il ne savait pas pourquoi il avait fait cela, il avait dormi la car il n'avait pas sa propre roulotte et car il était fatigué, vraiment fatigué. Il avait d'ailleurs bien fait de se reposer tant l'epreuve "ouverture des shokos" fut éprouvante. Une lueur, son aura ne l'avait d'ailleurs plus quitté. Etrange d'ailleurs cette sensation de retrouver la vue, il n'avait pourtant pas changé, toujours bloqué dans cette camisole chaude et confortable, toujours borgne, son autre oeil caché derriere un "cache oeil" médical. Aujourd'hui il s'était entrainé a utiliser son nen. A le faire exploser avec son REN, le couper avec son ZETSU le faire simple ondulter avec le TEN.

Alors bien sur tout ne fut pas si facile, mais son esprit de déduction s'amusa a disséquer sa nouvelle capacité. Tout s'expliquer, Powpow qui volait plusieurs mêtre dans les airs sans filin visible. Les coquillage radio. Les plantes mutantes. Le Nen avait été la depuis des semaines devant lui ... aujourd'hui il était à même de mieux comprendre tout ce qu'il avait négligé dans sa vie.

Aujourd'hui ses cheveux était plus long, il était toujours aussi tristement maigre, et aussi fou fou, il avanca quand on parla d'acrobate et regarda d'un oeil calme les Kars. Doté de Nen aujourd'hui ils allaien être plus dur a éclipser qu'avant ... il sourit un instant, mais d'un sourire calme, dépourvu de la folie qu'on lui connaissait. Il se demanda un instant ce qu'il pouvait faire de son nen dans de telle condition ...

"Kufufufu fufufufuf"
Cela faisait un mois qu'il n'avait pas ri. Un mois, qu'il n'avait pas eut une pensée rigolote. En face de lui il avait un frere et des soeurs armés de Nen qui avait peaufiné leur art pour monter un spectacle dantesque et le battre, lui, qu'ils haissaient depuis des années. Face a eux et leur Nen Yoichi opta pour une approche singuliere, drole meme pour son esprit fou.

En passant devant la famille il ne chuchotta qu'une phrase.

"Face a votre Nen je n'opposerais que ma normalité, kufufufufufu"

Il était fou, et ce pied de nez lui couterait peut être sa place.
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- Yoichi Fallenstar -

[Kabbale]

Un bras contre un comics. Pourquoi pas, encore fallait-il aller le chercher ce comics.

Désireux de s'informer avant de foncer vers le danger. kabbale indiqua à cheveux verts d'aller à l'office du tourisme pendant qu'il allait se taper la vieille diseuse de bonne aventure qui lui expliqua pleins de chose que lui seul put savoir. Nah !

Une fois éloigné, il se dirigea vers l'entrée du repaire des Yakuza, enfin repaire, disons plutôt forteresse.

"C'est pas une maison ici, c'est un centre de vacance "

Derrière lui, il y avait ce fameux cirque évoquant tant de souvenirs. mais bon peu importait, le passé était le passé. Il attendit alors le retour de son coéquipier pour passer à la suite du plan.

Il sifflota tranquillement en attendant...
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Kabbale

Acheter chez Francis !!

[Wildrej Jelkama]

C'est avec une décontraction insolente que Wildrej - d'un agile petit bond - atterri sur sol, réduisant l'araignée de 3 mètres qui lui était opposée à une simple estrade. Les principes du Nen, il les avait intégré ; et visiblement, Kabbale, qui n'avait pas éprouvé trop de difficultés à corriger le mille-pattes, avait également validé ses acquis.
S'avançant vers Men Nen, Wildrej ramassa sa tunique qu'il secoua énergiquement afin de se débarrasser de la toile collante qui s'y était accrochée. Par pudeur sûrement, il la déposa sur son épaule droite, de façon à cacher son moignon assez disgracieux avouons le.
Les deux combats avaient été expéditifs, mais la journée était loin d'être finie, et elle réservait encore bien des surprises...

Une petite feuille verte flottant à la surface de l'eau de deux verres rempli à ras bord. Elles avaient été déposées là avec délicatesse par Men Nen, et Wildrej ainsi que Kabbale s'étaient positionnés devant.
A l'aide d'une branche, le senseï dessina un parallélogramme à 6 côtés égaux dont les 6 angles mesuraient la hauteur du carré des 4 côtés de l'hypoténuse rectangle selon le calcul mentale de Pita Gore, boulanger grec de son état.
Au sommet des 6 angles donc, un kanji (pictogramme Chinois si vous préférez) différent. Tout ça pour expliquer aux deux manchots ce qu'était le Hatsu.

Wildrej tendit sa bras jusqu'à placer sa main bien au-dessus de « son » verre.
Instant de concentration... Vibration de Nen...

Et là... Quelque chose se passa !

Cheveux Verts leva les yeux vers Men Nen qui baissa les siens sur le schéma géométrique et pointa de son bâton le côté qui correspondait, et selon le vieux fan de Comics, parvenir à garder ce renseignement secret aussi longtemps que possible serait cruciale ; c'est pourquoi cette scène se passe en muet et en contre champs afin que le spectateur un peu trop curieux n'ai pas l'info. Par contre, le noir et blanc, c'est juste pour le style.

Puisque – dixit Andy Warhol – tout le monde à le droit à son quart d'heure de célébrité, Men Nen raconta son émouvante histoire à nos deux héros. Mais loin d'en avoir terminé avec ses deux élèves, il continua en expliquant quel serait le but de leur mission.

Un Comics contre un bras. Ou plutôt contre 2 bras !

Le deal sonnait vraiment étrange. Toutefois, ils devaient bien ça à celui qui les avait éveillé au Nen et qui leur promettait de leur rendre un membre perdu.

Boom.
Kitako-City !
Kabbale et Wildrej déboulèrent dans cette ville aux deux visages - qui ne manquait pas de charme - sans réellement savoir comment ils allaient gérer cette histoire.
Un peu paumé, les deux jeunes hommes se séparèrent un instant histoire d'aller cueillir des infos. Pendant que Kabbale alla vers une vieille diseuse de bonnes aventures, Wildj' était censé aller vers ce qui ressemblait à un centre d'information. Ce qu'il fit.
Mais en chemin, il fut étrangement attiré par un panneau, qu'il alla voir de plus près. La tête levée, Wildrej pu admirer le travail de communication d'une grande marque face à cette publicité pour un slip en coton et un slogan bien monté « Porté par nos héros de tous les jours ! ». Décollant de l'affiche, un petit insecte s'envola et emmena le regard du jeune homme jusqu'à un arbre entièrement fleuri. De belles couleurs, un vrai plaisir pour les amoureux des tableaux romantiques. Tout ce qu'on aime sur Ryuuseigay !

Bref, c'est ainsi que Cheveux Verts rejoignit son acolyte – qui faisait le rouge gorge mélomane – en bas de l'immense Tour ; sans aucune info.

« Ouai... ça doit être ici. » déclara t-il la tête levée vers le sommet du bâtiment.

Face à eux, la Tour trônait fièrement, et Inland seul savait ce qui les attendait à l'intérieur...
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~ Wildrej Jelkama ~

[inland]

Tour 5

Show Time.
PJs concernés : Alis et Yoichi
Lieu : Cirque (Kitako-city)

Alis Versus Zin

Zin paraît renaître. Sûr de lui, il répond à la politesse de la rouquine par un clin d'oeil, tandis qu'il arrête de battre ses jeux de carte pour les jeter en l'air. Un nuage de pique, de carreau, de trèfle et de cœur. Quelques Jokers au passage. Et voilà que les mains tendus en l'air, comme un prêtre, il commence à les faire tourbillonner dans une sphère d'aura à un mètre au dessus de la table. A-t-il réussi à maîtriser l'Emission à ce point ? On dirait bien oui...

« Je suis plutôt doué non ? » s'exclame le vieux magicien alors qu'il attrape les cartes pour les ranger dans un tas sur la table avec sa dextérité de professionnel. « Mais revenons en à la base ...  Cher public je vais vous demander toute votre assistance, ainsi que de l'aide. Si quelqu'un veut bien prendre la peine de choisir une carte, et de ne pas me la montrer bien entendu.»

C'est là qu'Alis rentre en jeu. Prête à balayer ce tour vu et revu elle s'avance. Personne d'autre n'a daigné bougé. La petite troupe, unique spectatrice de ce « test » la fixe avec curiosité : Mimi, les Karr, Ramon et les jumeaux. Si la journaliste s'auto désigne ,il faut avouer à nos lecteurs qu'elle a un plan. Car sitôt, elle tire une carte elle la marque de son aura via le Ten.

« Bien, vous pouvez la montrer à nos amis et si vous l'avez retenu rangez là dans le tas. »

Alis s'exécute, et alors le prestidigitateur commence à battre les carte dans tous les sens. Une fois... deux fois... trois fois... C'en est trop, la rouquine s'interpose prétextant une lenteur inutile. Avec ce qu'il faut d'audace elle chipe le tas le jette. Les cartes retombent face cachée sur la table, toutes bien éparpillées.

« Pas besoin de chercher, ta carte elle est là »

Aussi sûr d'elle que l'était Zin il y a un instant (et qui maintenant tire la troche), elle passe sa main au dessus, faisant pulser son aura, son ren. Et là comme un aimant répulseur les cartes se mettent à bouger, à trembler, sauf une, celle là même imprégnée de son ten. Elle n'a alors plus qu'à la retourner pour obtenir un applaudissement sincère du public qui reconnaît LA carte d'Alis.

Ramon se lève d'un bond et va mettre une claque amicale dans le dos de son vieil ami le magicien.

« On dirait que tu t'es fait avoir par la petite nouvelle mon vieux Zin ah ah ! Tu soignes toujours tes intros, mais le numéro en lui même n'évolue pas. On va réfléchir à ça ensemble si tu veux de mon aide ! En attendant félicitations à Alis, la soeurette de mon petit Yoichi, elle est conviée à la tour Hashigata pour y montrer l'étendu de ses talents. »

[Pas mal du tout de baser son tour sur celui de son adversaire. J'ai aimé.]

Yoichi Versus les Karr

Yoichi monte à l’échelle, s’aidant de ses dents façon molosse pour ne pas tomber en arrière. Hissé tout en haut, il marche sur le fil tendu avec l’agilité d’un félin, comme s’il avait fait ça toute sa vie. Sans difficulté. En contrebas la tour l’observe, les Karr attendant le moindre faux pas. C’est avec un sourire non dissimulé que la famille d’acrobate voit le petit fou tomber, tête la première… mais leur joie est de courte durée !

Six crochets de boucher reliés à sa camisole par des bandeaux de tissus s’accrochent au filin, retenant l’ado dans sa chute et le rappelant avec un effet élastique. Tout est calculé pour le show. Les pieds de camisole-boy rattrapent le câble et le voilà suspendu comme une chauve souris suspendu tête en bas, et qui avance jusqu'au bord, sa position initiale ou il reprend sa place.

On l’applaudit.

C’est alors aux Karr d’entrer en scène. Les sœurs se mettent en position autour du trampoline et tendent leurs 6 mains d’où jaillissent le Nen. Elles n’ont peut être pas le même niveau que Zin, mais vu qu’elles sont trois : la puissance recherchée est atteinte. Leur frère ainé, gonflé à l’aura, n’a alors plus bondir sur le réceptacle dont les capacités élastiques viennent d’être renforcée au maximum pour être propulsé à la vitesse d’un homme canon. Son saut est si haut et si brusque qu’il déchire la toile du chapiteau, le Nen le protégeant. Il retombe en faisant un deuxième trou au plafond. Les sœurs bougent le trampoline sur lequel il se réceptionne pour rebondir, et déchirer le plafond une troisième et une dernière fois avant de se réceptionner à même le sol dans un nuage de poussière. Ses jambes tremblent mais son état de Ren lui a permis d’encaisser la majorité des dommages.

Au dessus de tous, chacun des quatre trous formé par le passage de l’aînée Karr dans la toile a du chapiteau été étudié avec minutie de façon à ce qu’ils soient en forme de lettre : K.A.R.R.

« Bien entendu nous vous rembourseront la totalité des dommages^^’ »
« J’y compte bien mon loustic ! En attendant j’en ai pris plein les mirettes ! Mon petit Yoichi, ton spectacle était peut être de qualité mais j’y ferai les même reproches qu’à mon vieil ami Zin… un peu plus d’innovation aurait été la bienvenue… Bien bien, ce seront donc les Karr qui m’accompagneront avec Tim et Todd ainsi que la petite Alis ! »

[Le tour a été inventif, mais face à l'utilisation du Nen par les Karr tu ne fais pas le poids ]

Life is too short.
PJs concernés : Wildrej et Kabbale
Lieu : Tour Hashigata (Kitako-city)

La seconde ville, « après la muraille », n’a rien de particulier, si ce n’est que le taux de mecs louches, tatoués, est légèrement supérieur. Trop légèrement supérieur. Un vrai repère de Yakuzas. Sur leur chemin, le duo mi-bras se renseigne sur Gojin, le chauve pyromane. Certains leur jettent un regard dur et suspicieux, d’autres leur indique la grande tour avec un sourire aussi jaune que la pisse, se moquant au passage de leur état physique (la blague « Vous voulez du chocolat ? » étant visiblement revenue au top de la mode).

Arrivé devant la porte de la grande tour Hashigata, un petit échange verbal au microphone leur ouvre l’accès à ce lieu prestigieux. C’est Gojin qui les attend dans le hall d’entrée tout en marbre blanc, cet air de cacou toujours présent, une bouteille de saké dans la main droite. Il les accueille comme de vieux amis de beuverie et disparait aussitôt dans les escaliers, un cri les invitant à le suivre. Cheveux verts et cheveux longs avalent alors marche sur marche, étage sur étage jusqu’à arriver ENFIN à l’avant dernier étage où ils visitent salles après salles jusqu’à reprendre les escaliers pour arriver dans l’aile logistique du dernier étage.

C’est là que nos deux lurons tombent sur une grande cuisine de plus de 40m², où derrière de longues installations en inox des cuisiniers en toque font semblant de s’affoler en transportant des cagettes de légumes. La scène est étranges, ces deux hommes en tablier ont l’air perdu, et semblent gagner du temps, comme s’ils faisaient tout pour travailler le moins possible en répétant tâche sur tâche, en boucle.

Pendant ce temps Gojin invite Kabbale et Wildrej à s’assoir autour d’une petite table dans un coin, alors qu’il va chercher trois verres qu’il rempli à ras bord d’alcool de riz. L’homme au poncho prend alors la parole, disant que lui et son collègue ont déjà entendu parler des Luppertaazi et qu'un service en valant un autre, ils sont ici pour régler leur dette car un « Un talion vous rend toujours l'équivalent. ».

Gojin réfléchit en scrutant le fond de son verre surlequel une femme fraîchement vêtue est peinte, sur son bonnet en peau de lapin qui couvre sa longue chevelure blonde est écrit « la bomabasse du Nord ». Et voilà qu’une vieille servante apparait en kimono de soie gris et blanc, la femme lui tappote l’épaule du chauve.

« Gojin-sama, je vous prie de bien vouloir m’excuser de vous opportuner mais la représentation pour votre frère va bientôt débuter. »
« Vous ne voyez pas que je m’occupe d’invités. Va plutôt m’appeler trois ou quatre femmes de compagnie pour nous distraire. Je préfère ça à des numéros de risques. »
« Oh, je ne venais pas vous avertir pour ça^^ C’était pour vous dire que nous ne pourrez pas y assister malheureusement »
« De ? »

De la manche la vieille sort un large couteau de bronze et lui tranche la gorge avec une vitesse quasi divine. Le sang coule à flot tandis que Gojin tombe, la tête en avant sur la table, son crâne rose rappelant un cochon dans l’étalage d’une boucherie.

« Shhhhh, restz calme. Mes hommes vont s’occuper de vous^^ » dit la servante, le doigt sur la bouche, qui se met à courir vers la sortie pour disparaître de la vue de tous.

Les deux faux cuisiners, qui viennent de retirer leur tablier s'avancent en faisant craquer leur doigt.



« Je les ferai bien revenir à l'huile d'olive... » dit l'homme en manteau de cuir.
« Mmmm? Depuis quand tu es devenu cannibale Marco? Ca va contre notre religion tu sais bien. »
« C'est une blague Simon... On est dans une cuisine... je voulais juste sortir une phrase classe en rapport avant de les massacrer =) »
« Et c'est quoi l'intérêt au juste? »
« Oh, trois fois rien. Juste pour passer pour des bad guys hyper classieux! »
« Vraiment Marco tu m'exaspères... »

C'est alors que de la porte où la servante était apparue, une deuxième vieille femme, la même en tout point, apparaît. Malgré un physique parfaitement ressemblant, Kabbale et Wildrej peuvent noter quelques différences de taille : la nouvelle se frictionne les poignets auquel est attachée une corde et son visage est couvert d'ecchymoses. Derrière elle, se tient un grand barbu, le compagnon du chauve. Celui même qui avait échoué au jeu de boisson, un mois plus tôt, victime d'un malaise arrangé.



« Hum.. Hum... Qu'est ce que c'est que ce bordel ?!!! »

Lui qui n'a jamais prononcé mot jusqu'ici... est, l'on dirait bien, entré dans une colère noire. Il faut le comprendre après tout, c'est quand même le chaos le plus total ici, dans les cuisines du dernier étage de la Tour Hashigata...



Légende :
Rouge/Marron : Simon, le Luppertazzi qui capte rien à l'humour classe
Bleu clair : Kabbale
Vert : Wildrej
Rouge : Gojin (décédé)
Gris : vieille servante
Gros violet : le barbu yakuza en colère
Carrés gris : meubles en inox de cuisine (avec tables de cuisson, couteaux, casseroles, huiles, épices, etc...)
Carré marron : table

Up. Yakuza Word.
PJs concernés : Alis
Lieu : Tour Hashigata (Kitako-city)

Après être passé de l'autre côté de la ville, par delà les rempart, après avoir gravit les innombrables marches la petite troupe déboule dans le dernier étage, Ramon en tête. La salle est immense, décorée par des tapisseries en soie d'un autre siècle . Des bonzaïs reposent sur un grand meuble en bronze qui court sur le mur nord, au milieu du quel repose trois chaises en bois finement sculptées. Celle du centre est occupée par un homme austère.



Sur les deux autres emplacements, il est entouré d'une femme et d'un homme. Tous les deux masqués, touts les deux bien mystérieux.



Les deux gardes qui ont conduit le groupe saluent avec un immense respect et en silence ces trois personnages qui leur prêtent autant d'attention qu'à un moucheron, puis disparaissent en redescendant par les escaliers. C'est alors qu'une vieille servante vêtue d'un kimono blanc et gris en soie apparaît, ses pas l'amenant d'une pièce adjacente. Elle se place au centre de la pièce, penche en deux en guise de salutation.

« Voilà la troupe que vous aviez réclamé pour vous détendre Messires. Trois tours, tous spectaculaire! Tous courts aussi pour ne pas empiéter sur votre emploi du temps, espérons cela. »

La dame salue une fois de plus le trio, se redresse (une main sur la hanche) et recule jusqu'à se mettre juste derrière Alis. Assez proche pour lui parler sans que personne d'autre n'entende, cachée voire recroquevillée derrière sa silhouette.

« Plus d'un mois ! Vous ne vous moqueriez pas de moi par hasard avec Yoichi ? » Malgré ce murmure le ton est sec, coupant l'air comme du beurre chaud. et à bien y écouter, la vieille dame a changé de voix.

« Je croyais que vous deviez enquêter sur Jo, sur ses facultés et me faire un rapport ? Mmm, vous ne m'inspirez qu'une immense déception. Tout ce que avez trouver pendant ces cinq semaines c'est visiter et goûter les spécialités locales? Taisez vous. Je ne veux rien entendre, il n'y pas d'excuses chez les Luppertazzi. Capiche?

J'ai envoyé un des mes amis s'occuper de Yoichi, lui faire comprendre la leçon, on ne se moque pas de ma personne si facilement. En attendant tous mes hommes sont déjà en position, certains juste à côté de cette pièce, les autres encerclent la ville, voire même cette tour. Tous attendent que je donne l'assaut car c'est la guerre qui commence ma petite. Nous ne pouvons plus attendre, nous devons agir. L'attaque est imminente. 

Et c'est à vous qu'il revient l'honneur de la lancer, Alis Némésis. Vous allez vous attaquer à l'homme du centre, Jo Hashigata. Je veux déjà voir de mes yeux à quoi m'attendre, je veux que vous le forciez à déclencher sa faculté. Ceci fait je préviendrai mes soldats pour vous apporter tout le soutien nécessaire, et vous pourrez même vous retirer du combat.

Mais si vous ne vous décidez pas dans la seconde ou que je vous échouez encore une fois... c'est assez simple... je vous tue de mes propres mains. »

Cette voix... Alis la reconnait! C'est celle de la couturière ! La Capo des Luppertazzi !

[Nous rentrons dans la phase finale de l'aventure^^ Alis, tu es toute seule dans la crotte vu que Yoichi a échoué à son duel - ce que je n'avais pas prévu... Je n'ai pas décidé de baisser le niveau pour autant, donc fais bien attention à tes fesses et à la vie de ton PJ...]



Légende :
Rouge/Marron : Jo Hashigata
Rose : Femme Yakuza au masque
Orange : Yakuza au masque de démon
Rouge : Ramon
Bleu clair : Tim et Todd
Violet : Les Karr
Jaune : Alis
Grise : vieille servante avec la voix de "La couturière"

With all my heart.
PJs concernés : Yoichi
Lieu : Cirque (Kitako-city)

Yoichi a perdu et se retrouve assez vite seul dans le cirque. Mimi est aller commandé sa tonne de viande hebdomadaire chez le boucher du coin pour les félins. Et Zin est allé se souler au wisky dans un bar à sushi pour fêter dignement sa défaite contre Alis.

Yoichi est au milieu du chapiteau, éclairé par les projecteurs qui projettent son ombre de star déchirée. Au centre d'un colisée parfait pour les duels à mort. Mais pour cela il faut un partenaire de jeu et justement... voilà qu'apprait une silhouette familière. L'homme au masque de cœur : le capo solitaire de la Familgia.



Un homme avec qui il a déjà entamé une danse macabre dans l'entrepôt B-19, il y a cinq semaines de ça. Le capo comme à son habitude avance avec un air sûr, faisant jongler son marteau alors qu'il s'arrête à dix mètres de l'homme de main à camisole.

« Je devais faire parti de l'assaut de la Tour Hashigata et voilà que mon amie, La couturière, m'envoie vous tirer les oreilles... Non pas que nos retrouvailles me déplaisent particulièrement mais j'attendais à ce que mes facultés servent à autre chose que faire la leçon à un garnement impuissant.

A l'heure qui l'est, la journaliste doit servir d'appât, comme ce qu'il était prévu au départ. Se servir du Ren lui sera peut être utile pour mourir en douceur, mais son sort ne fait plus aucun doute . Vous savez.... apprendre le Nen ne faisait pas parti de vos objectifs. Votre mission était on ne peut plus simple : apprendre et nous restituer en détail les techniques de Jo Hashigata. Nous vous aurions appris le Nen, vous étiez un élément prometteur.

Mais chez les Luppertazzi nous aimons que nos hommes suivent les ordres. Si chacun fait ce qu'il a envie...à quoi bon être plus qu'une famille, la plus grande organisation criminelle au monde ? La hiérarchie est le centre de tous, plus que l'honneur au sein de la Mafia.»

L'homme fait exploser son Ren. L'aura est puissante et l'enveloppe avec perfection.

« C'est l'heure de la fessée Monsieur Fallenstar. Dîtes moi, vous préférez. Que j'écrase vos doigts et que j'arrache vos ongles un à un, ou que je vous brise la mâchoire et que je vous nourrisse de vos propres dents ? Je n'ai jamais choisir à la place des autres . »

[Bien, j'avoue que je n'avais pas prévu que tu échouerais à ton duel de cirque, donc je sors l'artillerie lourde de suite. L'homme au masque de coeur était pour la Tour Hashigata mais c'est aussi bien. Un petit match retour ! C'est l'heure du du-du-du-du-duel !]
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« Voici ma carte. »

[Kabbale]

"Tu parles d'un rigolo -___-"

Lâcha kabbale en voyant le corps inerte de Gojin se vider de son sang. Pourquoi avait-il choisi de mourir au moment où il aurait put leur simplifier la vie.

"Connasse." Lança t-il à l'adresse de la femme qui avait déjà fui.

Malheureusement, elle leur avait laissé un petit cadeau en la personne de deux types aux paroles de réplique de films.

"T'en fais pas Simon, si ton pote meurts, tu n'auras plus à supporter ses blagues pourris =)"

Là dessus entra le gros barbu suivi d'une femme qui de toute évidence avait servi de modèle à l'assassin pour s'approcher de Gojin en toute quiétude.

"Tu arrives trop tard le barbu. Les deux types là bas et leur complice une femme viennent d'assassiner sous nos yeux." Il se leva alors en soufflant de lassitude.

"Je suppose qu'il va falloir t'aider à venger Gojin ? Dire qu'on était juste venu vous rendre visite... Pour la femme, on peut plus rien y faire vu qu'elle a prit la poudre d'escampette mais ses deux complices devraient pouvoir nous donner des infos sur elle."

Il s'arrêta un instant.

"Ahh oui, si tu pouvais avoir suffisamment confiance en nous et éviter de croire qu'on était dans le coup, ça faciliterait la vie à tous et la mort à ces deux là aussi ^____^"
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Kabbale

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[Yoichi Fallenstar]

Yoichi réfléchissait. Les acrobates avaient vraiment fait un beau spectacle, son nouveau calme lui permettait de l'avouer, ils avaient travaillé dur durant des années et était récompenser. Yoichi pensa un instant qu'il serait drole de les briser maintenant, juste apres leur défaite et de ne laisser que le frêre pour voir sa réaction, comment un être qui avait tot regagné pouvait réagir face a une perte totale de tout ... Yoichi ria des possibilités, le suicide ou alors le regain d'honneur, le franchissement d'un nouveau palier vers ... autre chose. L'homme n'évoluait il que dans la défaite ?

Il entendit alors la voix, un sourire naquit sur son visage, un sourire macabre. Sa tête tremblait légèrement durant tout le dialogue du capo. Une fois, une fois il avait déjà perdu face a lui et encore une fois on lui mettait en face cet homme. Yoichi et son esprit avait réfléchi mille fois a une solution pour gagner ce combat, il n'en avait vu aucune, la configuration des lieux tout lui était défavorable à l'époque ... aujourd'hui les choses n'étaient guere différentes dans un sens.

"Me mettre une fessée, je pensais que vous voudriez ma tete "

"C'est selon l'expression consacrée."

cet homme était sure de lui calme, mais Yoichi recherchait quelque chose ...

"Kikikiki donc on est d'accord, vous voulez me tuer ?"

"Disons que je vais essayer oui."

Le sourire de Yoichi se fit plus grand.

"Merci, je dois me permettre de dire deux choses ... comme vous le savez j'ai développer mon nen durant ces derniers mois et j'y ai meme appris un Hatsu. J'ai développé en donnant mes bras et mon oeil ... qui ne me servait a rien un nen tres particulier .... Il suffit qu'on souhaite ma mort pour que le retour du baton se declenche. Vous êtes maudit, si je meurs vous mourrez avec moi.
Seconde chose, je n'ai aucune envie de vous affronter, je souhaiterai plus aider la journaliste, ce qui me fera aider, bien contre moi vous même. Je m'explique, mon but a toujours été de devenir Hunter, et elle peut me rehabiliter la ou mon nom, a cause des evenements que vous savez n'est plus le bien venu. j'ai donc interet a l'aider, que diriez vous qu'on aille a deux la ou ils sont pour les aider et mettre vos compétences a bonne epreuve ...
Ah et pour finir et avant que vous posiez la question, oui je bluff peut etre, je vous propose mon aide pour etre détaché de vous et qu aussi bien vous que moi y gagnait. Les lupertazzi ne perde que moi et la journaliste et gagne le controle des lieux. Kufufufufu je pense que tout le monde y gagne nan ?"

Il ne cherchait donc a aider Alis que par interet, logique, le garcon était assez froid et solitaire pour être ainsi, mais ... mais il y avait autre chose, quelque chose de plus triste dans sa voix. Peut être y avait il autre chose, peut être s'était il attaché à elle ... ou peut être le joueur essayait de cacher toute la folie de son perso. Aucun interet il venait d'abattre ses cartes. Qu'il s'agisse d'un bluff ou non n'avait aucune importance, si 0.1% de son être y croyait la configuration du combat tournerait à l'avantage de Yoichi.

Les mots ne coutaient rien, vraiment rien et les utiliser ne pouvait pas faire de mal à Yoichi. Si c'était vrai tant mieux, si c'était faux ... tant mieux également ...

"Votre interet m'importe assez peu Monsieur Fallenstar, et contrairement à vous je respecte les ordres donnés, qu'importe les conséquences. Et si vous tuer ne suffit pas, alors peut être vous immobiliserai-je pour vous torturer à vie?"

Il fallait sans douter, cet homme était un fanatique, mais pour autant ... il ne parlait plus de le tuer, il allait se battre avec l'optique d'épargner la vie de Yoichi ... se battre avec se spectre derriere lui, rien que cela était chose gagné. Un combat se déroulait d'abord dans les intentions, un homme voulant préserver son adversaire se battait déja avec un handicap.

"Kufufufufufu ... vous êtes assez optu .... vous ne changerez pas d'avis je suppose?"

"Le problème n'est pas tant de changer d'avis, mais de respecter les ordres. Pour toute organisation pyramidale telle que la notre c'est la règle d'or, sa survie. Libre à vous ensuite de l’interpréter à votre manière et d'aller aider la journaliste. J'espère que vous arriverez à tant, car son destin est étroitement lià la grande faucheuse."

Le rire de Yoichi se tut et il regarda un instant son adversaire ... il ne riait plus pour l'instant, il était triste dans un sens, vraiment ... ainsi qu'autre chose ...

"En tout ca nous devons nous battre c'est ca. Sincerement désolé Kufufufu, je vous aimais bien, mais je ne suis pas fait pour etre mafieux .... on commence ?"

"Quand vous voulez. Peut etre une glace avant? J'ai entendu dire que la ville était réputée pour celle au parfum haricot rouge."

"Kufufufufufu ... "

Cet homme était drole, vraiment drole et Yoichi avait vraiment de la peine de devoir l'affronter ... peut être que dans une autre vie ils auraient put s'entendre ...
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- Yoichi Fallenstar -

[Alis]

Alis faisait face à ses spectateurs, droite comme un i, plongé dans de courtes réflexions introspectives. Elle jugeait surtout du Jo, de ses traits serrés, de son regard sévère, cherchant à deviner l'homme qu'il était. Ils étaient semblables ; si on avait pu lire dans ses pensées, on se serrait d'ailleurs amusé de la voir abhorrer finalement le même visage. Après tout, ne voit-on pas plus loin que le bout de son nez ? En tout cas, son attention bifurqua à la recognition de la couturière. À ses mots, Alis est particulièrement énervée ; elle avait fais son devoir en professionnelle, se pliant aux exigences, et quoique sa cliente en dise, cette dernière n'avait pas évoqué le délai. La jeune fille serait dans un repère de yakuzas en guise d'incursion touristique ? Mais oui, bien sûr. Selon toute apparence, la couturière connaissait le visage de Justice, mais pas son vrai nom ; car sinon elle saurait à quel point ce dernier la définit jusque dans ses gênes.

- « Et donc ? Me sermonner maintenant est censé accélérer quelque chose ? C'est donc ça un capo, ça laisse ses membres faire échec, puis ça surgit pour récolter le mérite du mat. Ma prestidigitation nécessite que Jo tire trois cartes, je lui ferais échec à la dernière quand il sera trop pris par mon tour pour me calculer. Prenez donc mon mat, je vous le laisse »

Ceci murmurée, Alis prit part aux festivités, contemplant le numéro des autres, attendant patiemment son tour. Quand elle fut mandée, elle s'approcha alors, mélangeant ses cartes sur le chemin qui la menait aux tristes personnages. L'atmosphère était d'autant plus oppressante qu'elle se rapprochait d'eux. Fidèle à son numéro, la jeune fille souriait pourtant.

- « Préparez vous à être surpris Messieurs Dames. Pour commencer, je vais vous demander de piocher une carte »
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Alis

[inland]

Tour 6.

Revelation(s).
PJs concernés : Alis
Lieu : Tour Hashigata (Kitako-city)

La confiance qu'à La couturière envers Alis -aussi fine qu'une pellicule- constitue sa plus grande erreur. Car, en la laissant faire son tour de magie la petite rouquine prépare autre chose, de tout aussi spectaculaire il faut savoir. Ainsi pendant que Tim et Todd et les Karr assurent le show, elle assure ses arrières. Profitant des amples manches de son kimono là voilà qui fait sa cachotière et se met à écrire sur trois cartes.

Vient alors son tour, paquet de cartes en main, face à Jo Hashigata, elle met habilement en avant une des cartes truquées comme si de rien n'était. L'homme est prudent, il demande à l'homme masqué de se lever et de prendre le bout de carton à sa place, puis de la lui faire voir. Par dessus la dame de cœur est ainsi écrit de la main de la journaliste :