[Examen Hunter] Freaky freaks

[kaizoku]

Face à ses propres rats de laboratoire, le jeune homme hunter se dressa. Droit comme un I, mains dans les poches, ilse fit craquer les jointures avant de passer entre les participant d'un "Viendez, mais viendez donc" sortant de ses levres.
Ils sortirent donc de la salle pour se laisser bercer par un agréable courant d'air.

Sans un mot il avanca main dans les poches en sifflotant, en racontant même des blagues a ceux du premier rang, le groupe ici présent devait être veinard, la jeune femme semblait plus taré que celui ci.
il dirigea donc son groupe jusqu'a une batisse, la les plus scéptiques, ou ceux qui avait déja participer a l exam déglutir un poil. Va savoir pourquoi, mais ca poqué du derche.



Tous entrerent donc et derriere eux la lourde porte en bois massif se referma. Certains chuchotere que la porte s'était refermé ce qui généra un vent de murmure.

L'air était vicié, un mélange d'humidité et de poussiere se logea jusqu'au nez des différents particpants. La piece ou se trouvait le groupe était spacieuse, tous pouvait tenir sans trop se coller. de chaque côté un escaliersemblait mener a l'étage. une porte se trouvant juste a côté de celui de droite devant eux, deux portes, fermés.
A létage, juste une dizaine de porte, 3 a droite, 3 a gauche ainsi que 4 en face. Le plafond, plutot haut, était plombé par un lustre massif.

La maison était belle, même si le parquet grincait et couinait. Et c'est dans un moon walk magnifique, que notre examinateur s'amusa a faire grincer le parquet d'un air inquiétant.

"Hé je kiff ca !!! Ca me fait penser au grand piano sur lequel on marche, nan ? nan ?"

Devant le four qu'il se pris, il toussota et regarda le groupe.

"Bienvenue au lieu de la premiere epreuve. Vous avez tous un badge, vous devez avoir un autre numéro d'ici demain. En tout cas me présenter un badge autres que le votre demain, et vous passez la première épreuve. Vous devez donc juste survivre dans ... cette maison hanté !!!!!!"

Il sort ca d'un ton sec faisant aller ses doigts comme si il était en train de faire le mec flippant ... mais rien. personne ne réagit ce qui eut pour but de lui faire faire la moue.

"Ah ouais c'est investé de Findeur a ailerette ici ... et vous pouvez abandonner quand vous voulez"

[Kokowa]

Ses yeux d’océans fixent le badge. 99. Kokowa sourit, comme une gosse qui vient d’obtenir ce jouet tant désiré, après tant de cris, de pleurs, de comédie. Elle retourne vers son compère et sourit d’avantage, une rangée blanche d’une oreille à l’autre. Des pupilles pleines d’étincelles. Tant de péripéties surmontées pour en arriver là, pour décrocher sa place. En être.
Elle s’accroche au bras de Sissel, et, l’embrasse sur la joue . Trois fois. Bruyamment.

« Kokowa vous remercie de lui avoir porté votre confiance. C’est une première pour elle. »

Son ton est enjoué, sa voix suave. En face, les examinateurs apparaissent enfin et c’est un petit show qui commence. Un cépage de chignon hautement immature qui laisse de marbre notre garce, toujours en compagnie de son chevalier blanc (ou rouge quand il porte son costume so-chic).

« On se croirait au théâtre. Kokowa a toujours détesté le théâtre . Trop de gens. Trop d’odeurs. Trop de chichis.»

* * * * *

Trop de chichis ? Ce n’est rien en comparaison de ce qui tombe sous les yeux des candidats. Comment peut-on faire plus caricatural ? Une maison hantée, le modèle type parfait. Tout y est, de la décoration à l’ambiance. L’extérieur donne un avant goût, l’intérieur confirme la première impression. Ca shlingue, ça pique aux yeux mais ça a du charme. Et les fantômes dans tout ça ? Rien n’empêche ce style si parituclier que seules dégagent les maisons anciennes.

Le parquet grince et Kokobiatch se plaque les mains au visage et sautille comme une grenouille. Puis fait un tour, visiblement enchantée.

« Un peu de ménage, un peu de jardinage et voilà une belle maison pour nous et plus tard, les enfants ! J’ai tant de rêves, tant d’espoirs pour nous Mi Amor ! Mon chouchou adoré ! Des réceptions en veux tu en voilà ! Kokowa serait si heureuse ici…»

Elle se jette dans ses bras et lui susurre des mots doux. Ou des messes basses. Encore et toujours. Un bisous au coin des lèvres plus tard, elle se retourne et entraîne son chéri vers une candidate dans un coin, une blondinette à bandana. Devant, elle baisse la tête comme si elle reconnaissait son caractère de chenapan et ses bêtises, tandis que ses yeux se mettent dans un coin.

« Kokowa vous présente ses excuses pour les allusions de toute à l’heure. Kokowa avoue qu’elles étaient déplacées et sans fondement. Un vrai bug, j’ai parlé sous le coup de la colère . Kokowa en profite pour vous remercier. Sans votre précieuse aide, notre charmant petit couple n’aurait jamais pu prétendre à participer à l’Examen. »

La garce met les mains dans son dos, tandis qu’elle se redresse.

« Kokowa pense que vous vous doutez qu’elle n’est pas venu dans l’unique but de vous adresser ces formules de politesses. Sincères, entendez bien. Kokowa pense que cette épreuve invite à l’entre-aide. Je vous propose de switcher nos badges, pour remplir les conditions de l’épreuve. Et le reste du temps –jusqu’à demain- on se protège, mutuellement. Certains préfèreront prendre les badges plutôt que les échanger. Ce genre de stratégie a certes l’avantage d’éliminer des candidats, mais avouons que ce n’est pas très fair-play ni très kawaii. Sans oublier les affreuses bestioles dont a fait mention Monsieur l’examinateur. Qu’en dites vous, chérie ? »

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- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.

[Sissel J Tengo]

Apparemment la blonde avait beaucoup aimé notre petit couple, ce qui leur permis d’accéder à la suite des évènements, le menu principal, l’examen Hunter !

Beaucoup de monde semblaient être réunis aujourd’hui ou plutôt beaucoup de candidat, futur adversaire de notre blondin favoris. Les badges furent distribuer et la jeune brunette qui l’accompagnait possédait le numéro 99, celle-ci folle de joie s’accrocher au bras de Tengo avant de l’embrasser sur la joue par trois fois.

L’homme montra un petit embarras, une gêne si distinguer, qui força ces yeux à regarder autre part. La belle lui remercia de sa confiance, à laquelle il répondit.

« Pas de problème Honey, je te remercie aussi moi-même de m’avoir accompagné jusqu’ici », dit-il en regardant son badge durement obtenu.

Le numéro 101… Ce numéro avait une signification dans l’antiquité, en l’an 101 un grand philosophe grecque naquit et cette même année un grand poète grec décéda. Ce même chiffre et le nombre de noms que possède l’ange Métatron, inscrit dans des gravures anciennes. Sissel sembla perdu dans ces pensées et murmura à lui-même, quelque chose d’inaudible de tous et même de Kokowa qui pourtant s’était accroché à son bras.

« La signification au chiffre 101 dans les livres anciens... Il signifie que le péché est entré dans le monde par une femme et que c'est par une femme que viendra le salut. Le zéro entre les deux 1, représente le Dieu éternel qui est de toute éternité jusqu'à l'éternité. Le premier 1 représente Ève et le deuxième, la Vierge Marie. », chuchota-t-il en regardant sa partenaire.

C’est à ce moment précis que deux individus entrèrent dans la salle, c’était sur ils étaient les examinateurs de la première épreuve.

Après quelques explications ils se séparèrent en deux groupes et heureusement le couple ne fut pas décomposer. Ils arrivèrent alors dans un endroit assez peu recommandable, une maison hantée. Un magnifique manoir qui semblait assez vieux, sur le prix de l’immobilier il aurait pu couter une fortune mais étant hantée comme l’avait dit l’examinateur, la bâtisse ne semblait pouvoir se vendre.

Kokowa avait l’air d’apprécier l’endroit, elle évoqua même de s’y installer avec Sissel et d’avoir des… enfants ?! Oh la oh la ! Tout ceci semblait aller bien vite ! Le blondinet ne se fit pas attendre sur la réaction. Il regarda sa partenaire surpris.

« C’est vrai que ce manoir semble magnifique, il pourrait valoir une fortune. S’y installer pourquoi pas Honey, mais des enfants… Tout ça ne va-t-il pas un peu trop vite ? »

La comparse lui fit un bisou celui-ci ne dit pas non mais resta tout de même « choquer » sur le mot « enfant » ! Bref ce n’était pas le plus important, le couple s’approchèrent alors d’une blonde au bandana, les deux demoiselles discutèrent alors entre elle vous savez les trucs de filles. Tengo rajouta alors quelques mots pour « participer » à la communication et il semblait douer.

« Très chère, je pense de la même façon que ma tendre Honey ici présente, nous devrions nous associer pour le moment. Nous y gagneront tous les trois et qui sait peut être que cette association nous mènera plus loin, a quelque chose de fantastique qui sait ? », murmura-t-il.

Un ton confiant mais doux, c’était sa l’éloquence de notre Sissel !
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Sissel J Tengo, "Un Brandy, un Cigare et mon argent je vous prie"

[Loki Sleipnir]

Loki était un peu deg’ quand même. Il venait de se qualifier à l’examen hunter et de fait il avait perdu son comparse de fortune. Dommage, il voyait dans leur duo un avenir fructueux. Peut-être pour la coloration de cheveux, qui sait ?

Toujours est-il qu’à présent il se retrouvait tout seul. Pourtant seul il ne l’était pas : au moins trois cents candidats dans la même pièce lugubre, il y a de quoi devenir claustrophobe et sociopathe, voire exnopathe et psychophobe. Ou pas !

« Ca me rappelle fraîchement le manoir de mes beaux-parents … »

Dit-il, à la volée, à propos des lieux.

« En plus marron … ou alors en moins bleu … en tout cas ce n’est pas chez eux [...] »

On s’en fout ?
Ce souci du détail cache en réalité son malaise. De grosses gouttes d’angoisse se forment sur sa périphérie frontale. Il le sait, il les sent, plus il le sait et plus elles grossissent, plus elles grossissent et plus il les sent, et la machine s'emballe ; Jusqu’à perler le long de son front, se faufiler au travers de ses sourcils, croiser son champ de vision puis s’éclater lourdement sur le vieux plancher moulu du vestibule, en un « Plic ! » caractéristique.
Etait-ce seulement dans sa tête que cette goutte touchant le sol venait de faire grincer le parquet ?

Loki, mec garde ton sang froid !
L’épreuve, les candidats, le manoir glauque, les findeurs à aillerette, et puis cette satané de chaleur humide qui vous colle à la peau, ça en faisait trop d’un coup.
Il leva la main à l'attention de l'examinateur.

«Je n’arrive plus à réfléchir, j’ai besoin de prendre l’air. J’arrête. »

Loki s’essuya le front et commença à zigzaguer entre les candidats avec la porte de sortie en ligne de mire.

Son regard croisa l’un des aspirants, c’est alors qu’il se produisit ce qui nous arrive à tous : Ce moment où vous croisez quelqu’un, vous l’avez déjà vu, votre instinct vous dit que vous le connaissez, mais pas moyen de retrouver son souvenir, pas moyen …
C’est viscéral, il est là, caché quelque part dans un coin de la mémoire, mais pas moyen de mettre la main dessus, et à force ça devient désagréable. Alors on joue à « Qui est-ce ? » avec soi-même. (Le fils du boulanger ? Le présentateur de la météo ? Le voisin qui a déménagé l’été dernier ? L’enfant caché de mon oncle mort au combat ? non, non, non, et non. )
Et puis d’un coup ça apparaît, comme sorti de nulle part, comme si ça avait été évidant depuis le début…

Loki passait son chemin, la sueur au front, le moral apparemment dans les chaussettes, mais il ne pouvait détourner son regard de ce mec, ce mec avec sa barrette dans les cheveux […]

Mais oui! La barrette! Lui ! Le couillon qui lui a bousillé le dos à la sortie du toboggan !
Ah oui ! A peine Loki venait-il de recevoir son badge n°351 que la barrette, lui, récupérait le n°352.
Tous deux venaient du village d’Harabel et de cette énigme aux poteaux de cuivre. [ Raah le cuivre! ]
Ca faisait de lui presque un ami...

Loki lança son regard furtivement de tous les côtés, le dos trapu, méfiant, comme un gollum venant de trouver son précieux.
La voie est libre ?

« Psssst ! » Il interpella Léo, l’ado à la barrette – encore un émo! – pour attirer son attention.

C’est ainsi qu’ensuite Loki ouvrit la bouche cependant aucun son n’en sorti.
Seul Léo était à même de lire sur ses lèvres : « J’ai une proposition à te faire : l’union fait la force. »
Loki lui sourit naïvement, la pureté de son intention se lisait sur son visage.
Il fit un signe du menton à Léo plutôt clair : rendez-vous à l’entrée du manoir.

Loki continua son chemin, les bras ballant, comme un mec qui déclare forfait, en direction du mur du fond…

HRP: mpZ envoyéZ
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¤ Loki Sleipnir ¤
Palmarès: Une épaule cassée, un slip mouillé, ~100 candidats écrabouillés, 1 Bobo-dreadlocks tenu en respect, 1 Serpent des roches éventré, 4 fous dézingués, 3 chiens édentés, 1 directeur de PME IT encadré, 1 Black-Boucher neutralisé, 1 Green-Walkyrie-Nécrophile trépanée.
«Arrêtez de claquer des fesses! [...] Aujourd'hui, nous allons devenir des héros! »

[Léo]

Si elle avait d'abords été un obstacle, la blonde tueuse avait été un grand renfort au final, permettant a Léo de se qualifier pour le si dangereux et désiré examen hunter. C'est donc avec une pointe de tristesse que Léo accueillit la nouvelle d’être séparé de sa comparse de la première épreuve.

Si il s’était servit d'elle au départ, au final elle était pas si moche. Elle était même plutôt belle pour pas dire PUTAIN ELLE EST BONNE. Oui, car Léo est un jeune bien élevé, jamais il n'oserait !!

Toujours était il que maintenant séparé d'elle, il se retrouvait a nouveau seul pour affronter les épreuves qui l'attendait. De nature solitaire, cela ne dérangeait pas plus que de raison notre héros. Il suivit la masse, récupérant au passage son badge qu'il cala dans son sac a dos.

Durant tous le speech du nouvel examinateur sur le manoir hanté, les bestioles, les badges et tous le reste, Léo ne pu s'empecher de tripoter quasiment nerveusement son jouet dans le dos. Lui qui d'habitude était si calme, se savoir dans cette pièce entouré de toutes ces personnes qui étaient autant d'ennemis le rendait nerveux. Nerveux ou excité, le garcon ne savait trop décrire ce qu'il ressentait. Une chose était sure, il se sentait de plus en plus en condition d'examen. Et il avait de plus en plus cette envie de dégainer qui le démangeait, dégainer pour tous casser.

C'est alors que sortis de nul part, un petit blond qu'il avait déjà vu sans savoir ou vint lui parler. Discrètement ce dernier lui fit signe de le suivre. Léo réfléchit une demi seconde avant de prendre la décision d'y aller, non sans avoir vérifier qu'il pourrait dégainer rapidement au cas ou c'était un piege.

S'approchant du blondinet qui s'etait mis a l'écart, il écouta donc ce que ce dernier avait a dire avant de prendre sa décision.
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Léo Vesper

It's time to kick ass and chew bubble gum, but i'm outta gum

[kaizoku]

Tous : Bordel Time

Alors que des alliances se faisaient, et d'autres se défaisait, quelques personnes commencèrent a se répartir dans les différentes pièces. Le duo Sissel Kokowa se mirent eux a parler avec la mécano qui les avait mené ici, alors que Loki et Léo, eux échangèrent que quelques mots avant de se séparer.

" BONNE CHANCE TOUS LE MONDE, ON SE RETROUVE DEMAIN MATIN " 

C'est Léo, qui gueule ça et se voit décrocher quelques regard avant d'ouvrir une porte d'un coup de pied bruyant et d'entrée dans l'un des pièces a gauche de l'entrée. Celle la plus a gauche.

Et c'est a ce moment, que le lustre tombe. Superbe lustre de diamants et verres aux armatures de métal finement sculpté.  Superbe et immense lustre, qui fait la taille même de la piece.

Il est gigantesque donc, prenant toute la pièce posé la comme un terrible piège pour les joueurs posé par le mj en attente du coup de pute intra-joueur qui ne se fait pas attendre. 

Le lustre tombe donc, s'explosant sous l'impact, la ou l'examinateur était. Les plus proches n'ont pas de chances, ils meurent pour certains, ou tombe inanimé, transpercé pour la majorité des éclats. 

Mais cela ne s’arrête pas la …


Les débris volent, et transpercent les plus éloigné. C'est une hécatombe dont le groupe kokowa-sissel-blonde n'en sort pas indemne. Un peu à l'écart, c'est aux débris qu'ils ont a faire, ce qui augmente quand même leur chance de survie. 

Un bout de métal frappe la tempe de Kokowa qui vacille, pose un genou a terre. Sa vue se trouble mais elle va bien, néanmoins ce coup n'est pas anodin et elle a du mal a reprendre la pleine possession de son esprit. 

Sissel lui, se voit enfoncé un morceau de verre dans la jambe. Il va boiter, être handicapé, mais la blessure est superficiel, ne demandant pas de soin immédiat, il survivra.

Heureux de leur chance le duo se tourne vers la troisième comparse.
Ce qui les choque, c'est le rouge. Elle pose sur eux un regard vide. Dans son bas ventre un morceau métallique s'est fiché la transperçant littéralement de part en part. Elle ne bouge pas et a lâché son sac. 

Elle tombe a la reverse. 

Le duo peut voir qu'elle respire, mais la blessure est grave, si elle n'est pas soigné elle mourra. Elle respire, elle est éveillé, elle essai de parler mais ne peux pas ... 

[Kokowa]

Kokowa n’a jamais été la reine des UV. On peut même dire que la peau de la garce est aussi bronzée que le cul d’une nonne. Pourtant quand elle se retourne, la main sur la tempe, pour découvrir l’état de Yuria Spade personne n’aurait parié un kopek qu’elle pouvait blanchir encore d’avantage.

Sa main tremblante se raccroche au bras à Sissel. Et elle serre.

Kokowa se mord les lèvres pour ne pas crier. Ses yeux, humides, eux, parlent, gueulent. Toute la prudence du monde n’a pas suffit à éviter un tel incident. La chance par contre les a sauvé d’une mort quasi certaine. Preuve en est tous ces corps, tous ces candidats happés par Madame la Faucheuse ayant pris pour forme cette fois ci un lustre à la con.

Et comme si ça ne suffit pas, il y a ce médecin. Le genre à qui on ne confierait personne, pas même sa belle mère « adorée ». Un serpent sournois qui vous tend une pomme rouge, brillante, que vous savez délicieusement juteuse et croquante. Seulement voilà si vous avez votre main, le reptile ne vous manquera pas, ses crocs venimeux sont déjà prêts. Ils vous attendent.

La jeune femme jette un coup d’œil à Sissel, et d’une voix monocorde qui ne lui ressemble pas, comme anesthésiée brise le silence. Son regard est d’acier, elle s’est ressaisie, saisissant tous les aspects de l’Examen, comprenant dans quoi elle venait de s’engager.

« On dirait que tous les coups sont permis, chouchou. Kokowa a sans doute été trop naïve. Je me suis dis que cette épreuve aurait pu être la plus simple au monde et voir qualifier tout le monde via un simple échange de badge. Il faut croire que certains ont voulu éliminer la concurrence. Du libéralisme sauvage. »

Kokowa s’agenouille alors près de la blonde au bandana.

« Malgré tout, sans elle nous ne serions pas ici. »

Elle bascule alors d’interlocuteur, s’adressant cette fois-ci au nouveau venu : Monsieur le Médecin – qui sent la grosse putasse à 19km à la ronde -.

« Kokowa réclame deux à cinq minutes de réflexion avec son équipier. Possible ? »

Sans attendre une réponse, la candidate prend le risque de se tâcher et enserre la blessée, maternelle. Au creux de l’oreille de Yuria, elle prend le temps, détache chaque mot et murmure :

« On va continuer l’Exam Chérie. Ensemble. »

Et elle se relève.
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- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.

[Loki Sleipnir]

Une fois que la poussière, les débris, et le vacarme retombèrent, on pouvait enfin voir clairement Loki au milieu de la pièce. Contrairement au plus grand nombre, il n’avait pas une égratignure … Plutôt étrange !

Loki lançait des regards autour de lui, pour comprendre ce qu’il se tramait. La vision de tous ces cadavres, tout ce sang, le mettait mal à l’aise. Et c’est peu de le dire.
Bouffées de chaleur, sueurs froides, teint blafard, tremblements : C’est grave docteur ?

Bien sûr que c’était lui qui avait décroché le lustre du plafond. Pourtant, il semblerait qu’il n’avait pas imaginé les conséquences de ses actes. Tout au plus pensait-il immobiliser quelques candidats, capturer dans son filet quelques merlans chétifs tel le pécheur d’Islande malchanceux, mais sûrement pas écrabouiller dans un tourbillon de chairs et de sang plus de la moitié des candidats …
Alors le monologue de ce Rastaman n’était pour l’instant qu’un détail.

Loki tituba, tout pâlot, plus qu’au naturel. Déséquilibré, il fit plusieurs pas en arrière avant de pouvoir se rattraper et se stabiliser.
Aussitôt, il porta sa main à sa bouche et s’agenouilla, près à vomir.

Submergé par l'émotion, planta sa pioche dans le plancher.
Reste calme ! Reste calme ! Reste calme !
Il se répéta en boucle cette phrase en son fort intérieur pour reprendre ses esprits, jusqu’à ce qu’enfin la nausée passe.

Depuis tout ce temps il n’avait pas quitté des yeux ce Bobo dreadlocks. Encore un problème en perspective…

« Je suis désolé Patron : Je n’ai pas de badge. J’ai donné le mien à barrette-boy pour qu’il fasse diversion. C’était le deal, je n’ai rien d’autre. »

La vérité c’est que Loki est dans la merde ! La venue de cette face de métèque n’est que le commencement. Loki sentait se poser sur lui bien trop de regards noirs. Tôt ou tard, ça va péter !

« L’union fait la force, tu ne crois pas ? » Lança-t-il sait-on jamais …
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¤ Loki Sleipnir ¤
Palmarès: Une épaule cassée, un slip mouillé, ~100 candidats écrabouillés, 1 Bobo-dreadlocks tenu en respect, 1 Serpent des roches éventré, 4 fous dézingués, 3 chiens édentés, 1 directeur de PME IT encadré, 1 Black-Boucher neutralisé, 1 Green-Walkyrie-Nécrophile trépanée.
«Arrêtez de claquer des fesses! [...] Aujourd'hui, nous allons devenir des héros! »

[Sissel J Tengo]

Boom ! Non c’était pas une explosion d’un attentat quelconque, c’était juste un lustre qui venait de tomber. Et quel lustre ! Un magnifique objet datant du ??? Siècle, incrusté de diamants, une œuvre d’art magique que vous pouvez obtenir au prix fabuleux de XXXXX Jenis ! Un prix imbattable !

Trêve de plaisanterie, c’était du sérieux. Le fameux lustre tomba donc écrasant en même temps plusieurs candidats et en blessant d’autres, dans ces autres la faisait partie notre petit groupe. Tengo senti sa jambe trembler, ces muscles se contractèrent naturellement et lorsqu’il jeta un coup d’œil et vit un morceau de verre. Tel un homme il ne cria point ! Des larmes, mais que dis-je de la transpiration sortait de ces yeux virils.

Il jeta ensuite un regard vers Kokowa qu’il vit légèrement secouer, par contre Yuria semblait très mal au point. La brunette vibrait tel un téléphone portable mit sur silencieux, limite les larmes aux yeux. Elle s’accrocha alors au bras de notre Sissel qui ne broncha pas il tenta de rester calme, garder le sang froid dans de telles situations était nécessaire.

La un gus médecin apparemment fit son apparition, proposant son aide en échange d’information et de badges… Nan mais ow c’est pas les resto du cœur ici !

Sa partenaire elle demanda un moment de réflexion pour le groupe. Tengo se mit alors à réfléchir telle une machine et finit par « accepter ». Mais il est fou ! Non il est malin, il a quelque chose sous la manche et sa vous ne le saurez pas ! P’tête une courgette.

« Si Honey insiste pour l’aider de cette façon, je ne peux pas refuser »

Tengo annonce alors la chose au doc peu scrupuleux, avant de se lever.


[HRP: Court post je confirme mais toute mes idées sont partis dans la sub ]
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Sissel J Tengo, "Un Brandy, un Cigare et mon argent je vous prie"

[Léo]

Tous s'était passé comme prévu. Pas pour tous le monde certes, mais pour Léo l'examen continuait normalement. Il avait fais ce qu'on lui avait demandé, puis avais décidé au dernier moment de franchir une de ces portes qui attiraient tant son attention. Après avoir attiré l’attention comme on lui avait demandé le garçon avait donc comme a son habitude céder a ses envies pour aller voir ce qui se trouvait derrière ces portes.


Et grand bien lui en pris, si on se fie au bruit sourds qui raisonna dans la pièce que Léo venait de quitter. Un bruit sourd, comme si un énorme objet venait de s'écraser au sol avec fracas. Ou plutôt si un énorme objet venait de s'écraser sur un paquet de chips et des tomates mures. Des craquements, quelques cris, les choses semblaient claires, il y avait eu un peu de dégâts de l'autre coté de cette porte, mais Léo s'en fichait. Après tout, c'était l'examen hunter. Les gens qui s'étaient inscrit savaient à quoi s'attendre.


Ce qui attirait plutôt l'attention de notre héros c'était cette pièce dans laquelle il était rentré. Une pièce remplit de jeux. Un billard, un baby foot, … toutes ces choses qui plaisaient tant à Léo. L'heure et le lieux n'étaient pas vraiment propice au jeu, d'autant que quelque chose clochait.


La pelouse d'un baby foot se doit d’être verte, hors la la couleur était plutôt …. rouge ? Comme le reste de la pièce. La pièce était en fait totalement ensanglantée, de quoi mettre Léo dans un sentiment d'inconfort.


« Sans déconner, c'est quoi ce délire … J'ai ptet pas pris la bonne porte moi … »


Et la une chose que Léo n'avait jamais vu fit son apparition. On parlait bien d'une chose, car on ne pouvait pas parler d'animal, et encore moins de personne. Non cette espèce de petit monstre qui lui faisait face était bien une chose.
Dans son esprit, Léo se demandait quoi faire. Devait il attaquer, devait il fuir, tous simplement passer son chemin.
C'est alors que le petit monstre pris la parole pour lui dire ce seul mot : « jouer »


Léo resta une bonne seconde sans réactions face a cette chose. De nombreuses idées se bousculaient dans sa tète. Qu'est ce que jouer pouvait signifier pour cette bestiole. Le sang était il du sang humain ? Le jeu consistait il a se faire éventrer et a répandre son sang partout. Peut etre que le sang était celui de ceux qui avaient refuser de jouer avec le monstre, ou qui avaient perdus au jeu. Léo ne pouvait pas savoir a coup sur la réaction a adopter. Peut être que le monstre n'avait aucune force physique, et camouflait sa faiblesse derrière une apparence hideuse et un environnement glauque, à l'image de ces souris qui camouflaient leur faiblesse derrière le contrôle d'une plus grosse bestiole ou d'une armure.


Toujours était il que le garçon regrettait de ne pas avoir plus étudier les animaux et monstres existant afin de savoir ce qu’était cette chose, et quelle était son comportement habituel.
Le jeune homme tenta donc une approche classique, en essayant d'entrer dans le jeu.


« Salut, moi je m'appelle Léo. Tu es un de ces findeur a aillerette dont on nous as parlé ? Excuse mon ignorance. Quel jeu proposes tu ? »
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Léo Vesper

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[kaizoku]

Sissel et Kokowa Save the mecano Save the world ?

L'homme accepta finalement de les aider, ce dernier trouva en effet intriguant de ne pouvoir affirmer ou réprouver les attestations de Kokobiatch. C'est cette impossibilité de savoir dire si oui ou non elle mentait qui attira le jeune homme. Quand a Sissel, il loua son mérite de détailler une partie de son armement, mais lui fit comprendre qu'il savait bien que ce dernier ne lui avait pas tout dit.

Il souleva par contre les épaules, sortant sa trousse de soin, et commenca a soigner la jeune femme.

"La déplacer et pour le moment impossible, le morceau de métal en elle pourait laisser échaper des fragments dans son organisme ce qui risquerait d'aggraver son cas, en abimant des organes internes, je dois agir assez vite, et sans qu'elle perde de sang, je ne peux donc pas me défendre. je vous demanderait de me couvrir pendant que je fais cela. Merci d'avance"

Toujours souriant, toujours l'air aimable, le docteur continua a jouer a découper la toute fraiche alliée du duo. Sauf qu'une volée de coueteau arriverent vers le trio. lestement, et ayant vu le coup venir , Sissel bondit pour esquiver la volée d'arme.

Kokowa elle se protégea avec un parapluie gallament prété par sissel ...

Mais le médecin, que personne n'avait pensé couvrir en cas d'attaque a distance. Ce dernier se prit un couteau dans le bras, étrangement il aurait put esquiver si sa main n'avait pas arreter en vol un dernier couteau visant la jeune femme blonde.

Dent serré et pestant, le doc continua a soigner la jeune femme retirant le morceau de métal alors que du sang coulait de l'arme de jet figé profondément dans son épaule. Kokowa aurait voulu les aider mes paré une attaque au parapluie obstrua logiquement sa vue.

Mais ou était l'assaillant ? En face d'eux il n'y avait qu'une pile de cadavre ou l'étage où un petit homme et un grand a la pioche semblait se battre .... d'ou venait l'attaque ? le quatuor ne chercha pas plus loin et purent déplacer la derniere sous l'escalier. Sous un drap blanc, la jeune femme était blanche comme une morte mais respirait correctement.

Le médecin lui se posa sur le sol et retira la dague, celle ci finement sculpté avait une tete de mort en temps que manche. Le faisant rouler sous ses doigts, le médecin regarda un moment, comme hypnotiser l'arme. Puis la laissa tomber sur le sol.

"Mmmm je n'ai pas compris d'ou venait cette attaque ... plutot étrange ... elle est venu d'un endroit ou nous aurions repéré si quelqu'un nous attaqué et nous n'avons repéré les armes qu'une fois sur nous ... enfin, venait ici, je vais vous soigner"

Faisant une grimace le médecin entreprit de soigner, le couple. Du sang coulant toujours de son épaule.

Quelques heures plus tard, des soins apportés et plus ou moins en sécurité derriere leur escalier le trio découvrit une blondinette commencant a allez mieux, a parler avec Kokowa mais se déplacant avec une extreme prudence. L'épreuve se déroulait plutot bien sauf qu'un cadavre se retrouva projeté devant eux.

Son visage semblait tordu de peur.

Une voix alors retenti, tonitruante et puissante.

"VOUS ETES CHEZ MOI ICI, PARTEZ OU VOUS PAIEREZ POUR MA MORT, du sang pour mon sang ! VOTRE SANG POUR MON SANG !!!"

La voie faisait froid dans le dos, et le médecin effectua un constat en jetant un regard au mort.

"Il s'est vidé de son sang par les yeux, le nez, la bouche ... tous les orifices ... mais aucune blessure ... je n'ai jamais vu ca"

Il déglutit avec peine.

Loki : Magical carnaval

Loki titube, il passe sa main devant sa bouche, il a envie de mourrir, de vomir. Il plante sa pioche au sol et semble vraiment pas bien. Le jeune homme au rasta, lui sautille toujours, alors qu'il lance pas moins de 10 bille sur son ennemi.

Mais Loki se ressaisit, a moins qu'il n'est joué la comédie, et d'un mouvement de pioche décloute une planche et saute vers son adversaire d'un bon Hulkiesque laissant reveur plus d'un participant aux jeux olympique. Doublie pied vers l'avant, vers son ennemi, il brasse néanmoins du vent le rasta glissant sur ses propres billes pour esquiver l'attaque et se retrouver derriere Loki.

Sauf que Loki en conscience de la vitesse du dreadeux prévoit d'avances de partir dans un attaque en tournant sur lui meme, pioche a l'avant. Anticipant et voulant retourner la technique du dreadeux, et du Mj contre lui, ce qui réussit ... plus ou moins.

Il est dit que dans des instants fugaces le temps ralenti, qu'on distingue les choses avec une netteté impressionante.
C'est a ce moment qu'est confronté loki. Il voit que le dreadeux en desespoir de cause jete 2 billes qui se percute a distance égale entre loki et lui même.

Avant même que Loki touche son ennemi une explosion retenti, les billes semblent l'avoir déclenché, et elle est plus puissante que tout ce qu'on pourrait croire. Loki et le dreadeux sont repoussé vers l'arriere, le dreadeux finit sa course contre un mur alors que Loki lui passe par dessus la rambarde et tombe vers le sol.

[Kokowa]

Un lustre qui tombe. Un cadavre qui vole. Une voix fantomatique. Plus de quoi douter : la maison hantée tient ses promesses. Cette épreuve ne manque décidemment pas de rebondissements, apportant son lot de malheur à chaque tour. Pourtant, dans le lot une petite lueur d’espoir vient éclairer le tableau : Yuria Spade enfin sur pieds. D’ailleurs, avant que les péripéties ne s’enchaînent, la candidate n99 n’a pas manqué de féliciter remercier Saphine pour son exploit. Le bougre est peut être une couleuvre de la pire espèce, il n’empêche qu’il n’usurpe pas ses prétentions et fait honneur à son noble métier.

Kokowa a beau avoir retrouver le sourire, ce décorum d’émail blanc n’est que de courte durée. Quand le corps desséché d’un candidat vient s’exploser façon catapulte à un mètre de là, qu’une voix venue d’outre tombe résonne dans le Hall, la réalité cinglante de l’Examen reprend ses droits. Surtout que les morts commencent à se faire nombreux, et comme Monsieur l’homme-canon une étrange hémorragie les a tiré vers le trépas.

Face aux réactions effarées de ses compagnons qui la fixent, la brunette porte immédiatement sa main sur son nez. Pour de la morve c’est beaucoup trop liquide, et surtout trop rouge. Inquiétant. Tout le monde est perplexe. En poussant plus loin Yuria semble la plus touchée émotionnellement et commence déjà à perdre pied, Saphine de son côté a l’air d’apprécier l’énigme médicale et son plaisir se lit dans chacun des plis de son visage.

En contrebas, beaucoup de morts. Beaucoup TROP de morts baignent dans une mare vermeil : leur propre sang. Et au milieu de ce massacre, se tient un grand gaillard blond, le seul encore debout. Kokowa le fixe, elle semble affecter par le même phénomène que lui : autrement dit une putain d’hémorragie. La biatch s’efforce néanmoins de garder son calme, de ne pas céder à la pression et se retourne vers ses compagnons d’infortune pour leur demander conseil… sans grand succès dans leur réponse.

Elle se crispe, n’arrête pas de passer la main dans ses cheveux de charbon, de tortiller quelques mèches. Elle tourne et retourne, se braque puis parle dans le vide pour donner le change à la fameuse voix… demandant après son identité, la justification de son acte. La même voix qui répète alors les mêmes paroles comme un enregistreur automatique. Kokowa se mord les joues, elle sait plus que jamais que son temps est compté. Pourtant elle continue de se battre, d’y croire. Elle se penche, féline, sur le cadavre de l’homme sans sang qui gît à un mètre de là et commence à le fouiller dans la précipitation. S’il y a une explication à sa maladie, elle doit se trouver là. Forcément. Elle s'agite.

A genoux, bestiale, Kokowa serre les dents, tandis que ses larmes se mélangent à son sang et à sa sueur. Plus les minutes passent et plus elle semble perdre toute lucidité.

« Kokowa ne va pas mourir. Kokowa ne va pas mourir ! KOKOWA NE VA PAS MOURIR! KOKOWA NE VA PAS MOURRRIR !!! » laisse t-elle s’échapper comme pour s’auto persuader et combattre la Mort.
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- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.

[Sissel J Tengo]

L’examen Hunter, un concours dans lequel ils sélectionnent les personnes les plus qualifié pour devenir Hunter. Un examen dangereux et connus de tous, mais qui auraient cru que c’était aussi redoutable. Notre blondinet lui ne s’en doutait pas du tout, mais retournons sur ce qui nous intéresse à présent.

Les choses avaient mal débuté et s’empiraient de plus en plus, après les trois premiers blessés ce fut maintenant le médecin qui se fit avoir, un couteau dans le bras pas bien grave mais quand même. Premier réflexe de Tengo, se relever et de déterminer d’où provenait le projectile, trouver l’agresseur mais rien tout n’était que cadavre et débris. L’homme resta sur ces gardes mais continua de se déplacer pour le bien du groupe, trouver un lieu où l’on pouvait se réfugier, c’était le but principal. L’objectif fut accompli alors il ne restait plus qu’à se protéger.

Le blonde reprit enfin conscience, ou plutôt elle semblait avoir meilleur mine qu’avant. Les deux demoiselles du groupe se soutenaient mutuellement c’était compréhensible, déjà que durant l’examen il semblait ne pas y en avoir beaucoup alors maintenant… Tengo lui resta calme malgré les évènements qui se produisirent sous ces yeux. Même avec une zen attitude on ne pouvait oublier ces instincts primaires tels que la peur, le stress et autres émotions.

Une voix puissante et fantomatique retentit alors, la maison était vraiment hantée alors. Sissel tenta de retrouver l’endroit d’où venait ces paroles mais en vain, il resta accroupit près des escaliers tout en surveillant le reste de la troupe. Il se tourna et vit un grand gaillard, celui qui semblait vouloir quittait l’épreuve un peu plus tôt… Il semblait mal au point, comme Kokowa d’ailleurs.

Tengo vit alors sa partenaire qui commençait à saigner, le « gardien » en quelque sorte se précipita vers elle pour voir le problème de plus près. Après une petite discussion avec le médecin, la solution ne fut toujours pas trouver. Notre bon vieux Sissel pour la première fois perdit son calme légendaire laissant paraitre de l’inquiétude et un stresse immense sur son visage, sa main droite se mit à trembler légèrement avant qu’il ne la bloque avec sa gauche.

Il fixa la brunette, il ne savait pas quoi faire et c’était difficile pour lui. Celle-ci se mit alors à parler puis enfin à crier. Elle s’exclamer qu’elle n’allait pas mourir. Sissel lui rétorqua.

« Honey, on trouvera un moyen ! », dit-il d’une voix crispé.

Une solution à ce problème, cela s’avérait difficile.
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Sissel J Tengo, "Un Brandy, un Cigare et mon argent je vous prie"

[Léo]

Méfiance, méfiance. Grand bien prit a Léo de se méfier de la bestiole en face de lui. Il n'était pas la depuis quelques secondes que déjà un second monstre se jetait sur lui, prêt à en découdre, ou plutot dans le cas présent, prêt a l'égorger purement et simplement.
Se tenant prêt a défendre sa vie depuis l'instant ou il avait vu le sang étalé dans toute la pièce, Léo avait réussi a esquiver l'attaque de la petite bete.


Le garçon se tenait prêt a en découdre pour faire sauter cette petite tête arrogante qui le toisait et qui avait déjà du verser le sang de nombreux prétendant quand la deuxième bestiole prit la parole après avoir mis une baffe a son compagnon de laideur


"L'enniiiiigme l'eniiiiigme"


Le jeu en question était donc une énigme, ce qui rassura un peu Léo. Depuis tous petit le garçon était féru de ce genre de réflexion. Le problème était qu'ici de sa réponse dépendait la suite de son aventure, et sûrement de sa survie. Il fallait donc la jouer fine, réfléchir vite et bien. En effet, il n'était pas dans les plans du jeune homme de finir découpé sur un baby foot et encore moins de rentrer chez lui disqualifié par une bestiole qui devait avoir le QI d'une huître neurasthénique.


"Tu es perdu dans cette maison. Un chemin est suuuuur l'autre est la disqualifiiiiicationnnnn. L'un de nouss mentttttts l'autres dittttt toujoursss la véritéééééééééééééé. Tuuuu peux nous posssser qu'une questionnnnnnn puis choisir ton cheminnnnnnnn. Droite ou gauche"


Léo écouta l'énigme tout en conservant à l'esprit l'enjeu dont il était question. Une mauvaise réponse et l'aventure risquait de se terminer pour lui. Son regard allait de l'un des monstres à l'autre, tout en conservant un certain contrôle de son périmètre pour ne pas voir une troisième bestiole venir lui triturer les entrailles pendant qu'il réfléchissait.


Cependant et étrangement, Léo ne pris pas plus de temps que ça pour réfléchir et s'adressa au gremlins de gauche.


« Bon, si c'était à toi que je demandais lequel des chemins je devais prendre, tu me répondrais quoi ? »


Quelle était le fruit de la réflexion du garçon pour en arriver la ? Seul un MJ ayant accès aux pm pourrait le savoir. Toujours était il que l'on pouvait lire sur le visage du garçon une assurance et une volonté de continuer cet examen jusqu'au bout quitte a devoir en découdre jusqu'au bout. Le sourire avait disparut de son visage et c'est un Léo serieux comme il n'avait jamais été jusqu'a présent qui faisait face aux moches.
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Léo Vesper

It's time to kick ass and chew bubble gum, but i'm outta gum

[Loki Sleipnir]

Un amas de débris, des morceaux de lustre cristallin, un peu de sang s’y mêle ; Et soudain, une pioche ! La tête surmonte le tas et s’y plante. Fébrile, dans une onomatopée d’effort (« HAM ! ») un corps se hisse…

Loki ! Il se relève.
Il se tient droit, fier ! Et il peut l’être !

« AAahhhh !!! »

Cri de satisfaction personnelle. Il tourne les épaules pour se dérouiller les muscles : Quoi de plus normal que d’avoir de légères courbatures après avoir survécu à une explosion puis une mauvaise chute ?

« C’est comme ça que j’aime l’aventure !! »

Accompagnant son euphorie, il amorce un swing avec sa pioche. Le mouvement est cinglant et rapide, avec ça, de quoi faire un birdie ou un double-bogey dans ta face !
Chorégraphie de la victoire ?
La voix fantomatique, le lancé de cadavre, il n’y a guère prêté attention. Il est encore bien trop secoué par son précédent combat pour comprendre tout ce qui se passe.

Pourtant l’ambiance retombe bien vite.
Ce swing circulaire a réveillé le problème. Il sent quelque chose descendre le long de son cou. Instinctivement il le claque, comme si il avait senti un insecte lui monter dessus, puis il porte ses doigts devant ses yeux …

« Du sang ? » s’exclame-t-il dubitatif.

Il regarde à gauche, regarde à droite, regarde en haut (?) sait-on jamais…
En même temps sa main suit la piste et en vient finalement à tâter la source : Son oreille gauche.

« Mon sang pour son sang ? »

Loki fait le rapprochement entre la malédiction qui s’abat sur lui et le carnage qu’il avait perpétré quelques temps plus tôt …
Une juste vengeance.
Pourtant, au regard de tous ces corps desséchés, il ne semblait pas en être la première victime.
Cette fille, là, avec ses airs désagréables de secrétaire, elle aussi était affectée alors que jusqu’à présent elle n’a rien fait de mal, du moins pas que Loki ne le sache.

Plus il pousse sa réflexion et plus son visage se ferme, ses traits se durcirent au point de paraître vraiment très antipathique, en apparence.
Pourquoi Loki ? Pourquoi elle ? Pourquoi pas ses comparses ? Surtout le médecin, avec sa tronche de putasse il mérite bien un sort pareil. Pourquoi pas lui ?

Quand soudain … son visage s’illumina !

« Nom d’un Iceberg !»

Loki empoigne sa pioche, la nettoie contre son pantalon, arrache une bande de tissu dans ses vêtements d’hiver, respire un grand coup, 1, 2, 3 ! Et finalement se perce le cuir chevelu d’un mouvement vif et précis.
Suffisamment vif pour se percer la peau,
Suffisamment précis pour éviter de percuter sa boite crânienne et s’assommer voire se traumatiser.

« Voila, du sang pour son sang. »

Pourquoi viser la tête ? Le cuir chevelu est une région très riche en sang, la saignée est aussitôt abondante, de plus où aurait-il visé sinon ? Le bras ? La jambe ? Le ventre ? Le genre de blessure très handicapante et douloureuse en combat.
Il rangea la bande de tissu dans sa veste - elle lui servirai plus tard à stopper le saignement - , prudemment il s’approcha du quatuor rares survivants de l’épreuve.

« Hey les mignons ! J’ai un deal à vous proposer. Depuis que je suis mineur, j’ai toujours travaillé en équipe. Seuls nos sommes des candidats moyens, mais ensemble nous devenons un candidat trois étoiles ! »

Loki s’arrêta un instant pour essuyer son visage et déglutir. Le sang coulait abondement le long de son front, gonflait ses sourcils, troublait sa vision et envahissait sa bouche : Diction difficile.

« Le deal :
Je suis un homme robuste, je peux me charger du travail de force : porter les handicapés - Clin d’œil à la blonde. –
Flanquer des branlées, envoyer des grosses baffes, c’est mon rayon !
Ma condition : 100.000 jenis par mois payable d’avance.
Qu’en dites-vous, quel est votre condition ? »

Faut bien pouvoir se payer sa vodka…
Loki souriait, même le visage parcouru de sang, son sourire était franc, honnête, presque un brin naïf. Mais sa pioche, elle, était prête à en découdre à la moindre entourloupe.

Hrp : 1 € = 100 jenis
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¤ Loki Sleipnir ¤
Palmarès: Une épaule cassée, un slip mouillé, ~100 candidats écrabouillés, 1 Bobo-dreadlocks tenu en respect, 1 Serpent des roches éventré, 4 fous dézingués, 3 chiens édentés, 1 directeur de PME IT encadré, 1 Black-Boucher neutralisé, 1 Green-Walkyrie-Nécrophile trépanée.
«Arrêtez de claquer des fesses! [...] Aujourd'hui, nous allons devenir des héros! »