[Pré-Examen Hunter] Ne pas perdre le nord

[inland]

Plus l'Examen Hunter approche et plus les rumeurs sur le sujet de son emplacement se font fortes et tenaces. Et si, lors des premières semaines c'était le continent Yorubian qui revenait le plus souvent dans les discussions ci et là, c'est maintenant la République Padokia qui trône dans les conversations des tavernes au milieu des pintes de brunes et de la fumée de cigare. On ne parle quasiment plus de de ça. Et personne ne réfute aujourd'hui cette idée, de sorte qu'elle en devient presque solide, à considérer avec la plus grande des attentions.

Harabel est un de ces petits villages installés dans une cuvette, entre deux monts, nourri pas une rivière qui recouvre d'une brume épaisse les alentours tous les matins. Habituellement calme, pour ne pas dire mort cet endroit est pour l'heure soumis à une agitation jusque là jamais égalée. Centre de tous les regards, la place centrale est d'ailleurs non seulement noire de monde (tous candidats au titre de Hunter vu leur trogne...) mais étrangement décorée.

Quatre poteaux de cuivre, terminés chacun à 4m de haut, par un oiseau-automate en fer forgé qui surplombe un panneau indicatif. Ces quatre panneaux, attachés aux quatre poteaux portent tous la même inscription « EXAMEN HUNTER » mais indiquent tous des lieux différents.

Le premier des poteaux pointe le nord du village, en direction d'une forêt bien connue des voyageurs gourmets puisque exclusivement composée d'arbres fromagers.
Le seconde pointe le nord-est, en direction du Mont Alban, couvert de neige à cette époque de l'année.
Le troisième pointe le sud où s'étend la butte des champs gris.
Le quatrième et dernier poteau pointe l'ouest en direction d'une grotte qui avale la rivière traversant en long Harabel-City.

Les quatre moineaux automates sont programmés pour ouvrir le bec à intervalle précis en déclinant chacun une petite mélodie. On les dirait animé de vie, fiers de donner leur petit concert.

Pour ceux qui se demandent ce qu'on trouve sur cette place pavée, hormis la centaine de candidats et ces drôles de poteaux, voici une petite liste loin d'être exhaustive :
-Un banc de trois grand mères qui parlent chacune de leurs enfants, le sujet du mariage les préoccupant chacune beaucoup (beaucoup trop ?). Armées de sacs en plastiques, elles jonchent le sol de mie de pain pour attirer un escadron de moineaux affamés, prêt à se régaler.
-Un vieux fabricant de cages à oiseau, concentré sur son travail, un rabot entre les mains, une cigarette entre les dents, une mèche de cheveux sur l'oeil gauche.
-Une taverne offrant une terrasse accueillante toute en bois. Sur l'une des tables en extérieur, un quatuor de pépés joue aux cartes, tandis qu'à deux mètres d'eux, installé sur un tonneau un enfant assis en tailleur joue de l'harmonica pour passer le temps.

Tout à l'air à sa place ici. Le soleil invite à la détente, et le vent qui souffle sans trop rafraîchit juste assez. Un pur bonheur. Sans compter l'odeur de quiche aux lardons qui s'échappent d'une des fenêtres et qui donne immédiatement l'appétit à une groupe de fillettes jouant à la marelle.

Soudain, l'ambiance de ce petit paradis est brisée en mille morceaux quand un gus frappe à grands coups de matraque deux énormes tambours attachés à sa ceinture en corde. Le bougre a de facto réussi son coup : toute l'attention s'est reportée sur lui (exepté les moineaux qui continuent de sa goinfrer de pain). Joignant ses mains autour de son groin, façon haut parleur, l'homme, un géant chauve de deux mètres dix vêtu comme un bonze d'un drap orangé, crie d'une voix rauque :

« J'sais où il faut aller mes abricots! 5 millions de Jénis et j'vous le donne votre pass' pour l'exam'. Ça les vaut non ?! Hé hé. Qu'est ce qu'vous en dites ? Votre ami Boodda peut vous faciliter vot'vie, en échange d'un bel amas de pièces sonnantes et trébuchantes. Le deal est tentant, non ?»

Le bonze aux tambours eut-il à peine fini sa proposition qu’une fléchette verte à ventouse vient se coller sur son front. L’homme pris par surprise, ouvre la bouche à s’en déboîter la mâchoire et louche pour regarder le projectile collé entre ses deux yeux.

Bip bip bip bip bip bip bip bip bip bip

Le son se fait de plus en plus fort. Il est aussi strident qu’il est stressant. C’est alors qu’une lumière rouge saccadée s’échappe de la fléchette.

« Un chili con carne sans piment, un kir royal sans champagne ? Et puis quoi encore ? :evil: » Tous les regards se tournent vers le tireur. C’est une femme, blonde, à la tonalité suave, belle à se damner, couverte d’une parka. Elle tient un pistolet qui étincelle au soleil et d'où s'échappe une fumée, visiblement factice, qui sent le bonbon à la fraise pour les nez les plus affûtés des plus proches spectateurs.



« Je ne vous aime pas Monsieur. Non, non, non, ça non, point du tout. Cet examen est un jeu, et à mon humble avis il doit le rester. Sinon quel intérêt ?! Autant disturber à tout ce bon monde des cartes Hunter, pour faire plaisir à toute la famille . La tricherie m’exaspère déjà assez, et quand on y ajoute le mensonge je deviens aussi folle qu’un chat devint une pelote de laine. Alors… si vous vous posez la question sachez qu’il est…»
L’homme sue à grosses gouttes. Il sait déjà ce qui l’attend. C’est tremblant comme une feuille morte qu’il pose la main droite sur la fléchette pour la retirer.
« … déjà trop tard. »
Comme une tomate oubliée dans un micro-onde la tête du bonhomme explose en mille morceau, laissant sur place son corps adipeux décapité qui ne tarde pas à rejoindre le sol, appelé par la gravité.
« Bon et bien, bonne chance à toutes et à tous pour la suite . J’espère vous revoir à l’Examen, pourquoi pas autour d’un café gourmand. Pour ma part j’ai trop traîné par ici je crois, il est grand temps de visiter autre chose. J’espère quand même que la suite sera un peu plus corsée parce que là… j’ai presque envie de piquer du nez :(.»

Elle lève la main (celle qui est armée), salue le monde à la façon d’un Miss Monde avec un large sourire, blanc, puis finit par disparaître avec une certain classe en direction de la forêt.

Deux à trois minutes plus tard, alors que sa silhouette s’efface à peine au loin. Sept personnes commencent à la suivre avec discrétion, faisant bien attention à laisser bonne une distance de séparation. D’après les grimalleries qu’on entend, ce sont là des gens qui n’ont pas d’autres idées quant à l’énigme des poteaux à oiseaux-automates et qui sont persuadés que la tueuse se dirige vers la bonne direction.

Après tout la tueuse a fait sensation et semble sûre de son choix. Peut être n’ont donc t-ils pas tord après tout…


[Le début du RolePlay sur RYUUSEIGAI se fera officiellement le jeudi 1er mars 2012. Pour les joueurs affectés à ce topic, vous avez donc jusqu'à cette date pour poster votre réaction. A compter du 1er mars, jour du post du MeuJeu, la cadence sera d'un post par semaine (-> voir Chapitre 3. du règlement)]

[Loki Sleipnir]

Loki était là depuis un petit moment déjà, suffisamment tôt pour voir la tête du bonze partir en feu d’artifice. La situation le déconcertait…
Il n’avait jamais vu autant de gens au même endroit, autant de cris, ni autant de vulgarité.
Certes, dans sa vie pittoresque il en avait vu des choses, mais pas de ce genre-là. Chez lui, les places ne sont pas remplies de vagabonds, le froid s’en débarrasse pour eux, et puis les mœurs … Gesticuler comme ça dans tout les sens, étaler sa vie sur la place publique, la violence aussi. Non ça n’avait rien à voir avec les coutumes des petites gens dont il faisait partie.

Il était à la fois choqué et émerveillé : C’est ici que commençait l’aventure Hunter pour lui.

Tout d’abord, prendre du recul sur la situation. Il s’essaya au bar, avant de se rappeler qu’il n’avait pas un copec de la monnaie locale, et puis les nom de ces boissons affichées sur le menu ne lui disaient rien qui vaille, rien avoir avec les vodka traditionnelles d’ Hermodr prêtes à dézinguer un mamouth.

En parlant de zinc… Il fut irrésistiblement attiré par ces quatre piliers de cuivre. Ca, pour du cuivre, c’était du bon ! Du pur ! Si il en avait trouvé plus souvent du comme ça durant ses années de mine, sa vie ne serait sûrement pas la même.

Mais le passé c’est le passé, ce n’est plus ça qui nous intéresse. Trouver l’examen Hunter, voila son leitmotiv !
Tout un programme …

Pendant qu’il prenait son pied à tripoter ces piliers –Aaaah du cuivreeee ! – une foule de questions se pressaient dans sa tête.
Suivre cette tarée de la gâchette au Nord, chez les gourmets ? Vu ses sujets de conversation, elle-même a l’air passionnée par la nourriture: Peut-être est-elle hunter gourmet elle aussi ? Cette piste pue la merde !
Ces quatre directions proposées … Une d’entre elles est-elle au moins juste ? Beaucoup de pièges attendent les aspirants hunters. Si ça se trouve aucune de ces directions n’est juste. Si ça se trouve la bonne direction n’est pas indiquée … L’Est ?
Et ces piliers-là! Quelque chose lui dit qu’ils n’ont pas dévoilés tous leurs secrets…

Collé amoureusement à l’un d’eux –Raaah le cuiiiivre ! – Il leva la tête pour en observer la pointe, et son oiseau de mauvais augure. Si seulement il pouvait l’atteindre …
Son regard s’égara un instant pour se fixer sur le cadavre du géant décapité.

« Ca me fait froid dans le dos … »

Finalement, Loki se décida à rester là, plutôt que de se précipiter tête baissée dans l’action, il préférait patienter un peu. Peut-être que d’autres indices allaient surgir ?
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¤ Loki Sleipnir ¤
Palmarès: Une épaule cassée, un slip mouillé, ~100 candidats écrabouillés, 1 Bobo-dreadlocks tenu en respect, 1 Serpent des roches éventré, 4 fous dézingués, 3 chiens édentés, 1 directeur de PME IT encadré, 1 Black-Boucher neutralisé, 1 Green-Walkyrie-Nécrophile trépanée.
«Arrêtez de claquer des fesses! [...] Aujourd'hui, nous allons devenir des héros! »

[Wildrej Jelkama]

Les rumeurs c'est comme les MST, ça circulent vite et ça vous arrivent en pleine tête quand on s'y attend le moins.
Ce fut donc par hasard que Wildrej entendit parler du lieu de l'examen... en écoutant une discussion entre deux jeunes gens sortant d'une salle de sport. Dans la même journée, la rumeur avait été confirmée par un autre groupe de jeunes, puis, une nouvelle fois par un groupe d'anciens combattants.
Fort logiquement, Wildrej décida de se rendre dans la région de la République Padokia sans un sous en poche, et dû se débrouiller pour prendre le train, dormir et manger sans payer. Mais les stratégies employées par notre héros pour vivre à moindre coups, ne seront pas dévoilées ici !

Harabel. Un petit village, plutôt tranquille. Légèrement voûté, la tête rentrée dans les épaules, le jeune homme marchait les mains dans les poches, en rasant les murs. Et il les rasait vraiment ! L'espace entre les maisons et lui n'excédait pas 5 centimètres, à tel point que régulièrement, sa manche frottait une bâtisse.

C'est avec cette démarche singulière qu'il traversa le village, en observant tout. Ses yeux bougeaient dans tout les sens scannant la tête des gens, leur regard, leurs mains, leurs habits. Puis, les rues, les trottoirs, les lampadaires, les bancs, les arbres... tout y passait. Il semblait être dans ce village paumé un peu comme un enfant serait dans un magasin de jouet, l'excitation affichée en moins.

Guidé par les nombreux groupes de badauds et de costauds qui affluaient tous dans la même direction, Wildrej arriva tranquillement sur la place principale.
Il faisait beau.
Lentement, le jeune homme s'avança, et s'accroupit, au pied d'un banc où trois grand-mères nourrissaient des moineaux. Il prit une grande inspiration, tandis que le soleil lui réchauffait le visage. C'était de loin l'endroit le plus calme de cette place peuplée de dizaine et dizaine et dizaine de gens qui discutaient, parlaient fort, riaient...

Son regard voyagea de groupe en groupe, de visage en visage, avant de s'arrêter sur un des 4 poteaux de cuivre. Accompagnant le mouvement de ses yeux par un même mouvement verticale de la tête, Wildrej étudia chacun des poteaux et s'arrêta sur un détail...
Les yeux écarquillés, Wildrej fixait de loin les oiseaux-automate perchés au sommet de chacun des piliers, comme s'il attendait qu'ils s'envolent.
Alors qu'un gros bonhomme commença a hurler des choses incompréhensible sur la place, son regard se posa progressivement sur les moineaux des grands mères... la vision de la multitudes de bouts de pain par terre et des moineaux qui picoraient lui fit immédiatement penser à la scène de la place, vu de haut. Les badauds étant les morceaux de pain éparpillés tout autour des moineaux qui représenteraient les automates qui ouvrant la bouche de façon compulsive.

« C'est drôle... c'est comme si ils étaient tous des morceaux de mie de pain... » s'amusa Wildrej en ramassant une pincée de petits morceaux de pain jetés par les grands mères...
Tenant l'appât entre son index et son pouce, il le tendit alors vers le groupe de moineaux.
Sur la place, une femme avait à son tour prit la parole. Le géant chauve comptait les dernières secondes qui lui restaient à vivre. Tout les participants étaient aux aguets, mais ça, Wildrej ne le percevait même pas ; il était là, toujours accroupit, la main tendue vers les petits volatiles...
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~ Wildrej Jelkama ~

[Yoichi Fallenstar]

La ville de ... de quoi déjà ? Yoichi avait oublié son nom.
Une petite ville tranquille dont on avait bien du mal a comprendre pourquoi cette derniere serait le théatre d'un examen Hunter. Mais pourquoi pas, Yoshi avait suivi les grandes gueules hurlant etre capable de trouver le chemin et s'était retrouvé, du haut de ses quelques années devant les pilliers, entourés par des molosses patibulaires. L'examen hunter, ou le pré-examen commencait maintenant.
La sonnerie qui marqué le début des hostilités fut l'explosion de la tête d'un homme. Yoichi comme beaucoup, se retourna pour voir une magnifique jeune femme blonde devant un cadavre annoncer tout un tas de paroles, que Yoichi rangea dans inepsie, avant de prendre la route vers le nord.

Alors que beaucoup se mirent a suivre discretos la bomba blonde (surnom approprié vu comment elle pouvait faire exploser les têtes ... blondes, ou pas visiblement) notre jeune bambin lui s'approcha du cadavre. Il était la gisant et sans vie, parfaitement dégoulinant de sang, liquide qui lui avait autrefois donné vie et qui aujourd'hui tapissait de rouge le sol de cette petite ville pitoresque. Une vision plutot déplaisante pour quiconque ayant prit soin d'avaler un double big mac frelaté.

"Baboum, kufufufufu."

Pouffant de rire, le jeune homme s'accrourpit vers le mort comme pour regarder de plus pret le sang répendu partout à partir du cou.Comment avait il exploser ? C'était une question somme toutes plutot banale, mais qui méritait qu'on s'y attarde. Apres tout sauf une petite flechette s'y était planté et la tête avait littéralement explosé, comme si cette derniere avait bouillie de l'intérieur. Comme une cocotte minute qui aurait explosé sous la vapeur.

Son sang était il chaud ?

"Kufufufu"

Il commenca alors, et uniquement a l'aide de ses pieds, a frapper dans le corps, a diverses endroit, comme pour "tater" ce dernier et ses diverses réactions. Chaque coup se voyait ponctué d'un petit "kufufu" rire enfantin assez dérangeant. Ses bras toujours condamné, l'enfant semblait vraiment avoir une drole d'allure. Les rires n'avait de cesse, comme une hilarité a peine ponctué par des soupirs saccadé.

Puis il s'arréta, renversant sa tête en arriere et inspirant un grand coup. Il arreta de rire en un instant comme il avait commencé.
Abandonnant le cadavre, le jeune homme décida d'y aller, il ne comprenait rien a cette enigme, mais préférait y aller plutot qu'attendre ici. Il n'aimait pas les oiseaux.

[La suite t'attend dans le royaume d'un héros vieillissant mais invincible]
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- Yoichi Fallenstar -

[Léo]

Comment s'était il retrouvé ici déjà ? Ah oui, le bar. C'était dans un bar que Léo avait entendu parler de ce village ou se déroulerait potentiellement l'examen hunter de l'année.
Pourquoi se trouvait il dans un bar a son age me direz vous ? Simple, Léo avait par pure lubbie une fois de plus décidé qu'il n'utiliserait pas son propre argent pour voyager au lieu des épreuves, mais de l'emprunter sans vraiment laisser le choix et sans idée de le rendre aux gens dont la tête ne lui plaisait pas. Et c'était dans ce bar ou il avait soulagé quelques poivrots qu'il avait entendu le nom de Harabel.

Le village était simple. Ce genre de village ou on se dit en passant «  tiens, il doit faire bon vivre ici »et ou on se dit quand on y habite « putain qu'est ce que je me fais chier ici »
De nombreux villages avaient ces derniers temps clamer être le village ou allaient se dérouler les épreuves, et c'était bien parce qu'il en était pas loin que Léo s'etait convaincu de venir a Harabel. Arrivé en ville, sa premère action fut de trouver un endroit ou manger. Oui, car cela faisait 6 jours que Léo avait décider de voir ce que ca faisait d'avoir vraiment faim. Lubbie débile, mais c'était comme ca, il l'avait pensé, il devait le faire. Et maintenant qu'il savait, il avait envie de savoir ce que ca faisait de manger quand on avait vraiment faim. Et force était de constater que le sentiment éprouvé était un vrai régale.

Ceci reglé, il fallait maintenant se remettre à la recherche d'indice sur l'emplacement de cet examen hunter, si c'etait bien ici qu'il se déroulait. C'est donc au bar que Léo se rendait quand il vit les poteaux et la scène de la pastèque trop mure.

« Ouaaaa dur !!! Il a ramassé le gros »

Et c'est avec un fou rire qu'il accompagna des yeux le départ de la tireuse en repensant a la tête du gros sac quand il comprit que pour lui s'était fini. Oui, car comme l'homme en question était moche, Léo avait décidé qu'il entrait dans la catégorie des déchets, personnes qui ne servaient a rien pour lui.

Il lui fallut quelques secondes pour prendre une décision :se précipiter a la poursuite de la blondasse ou rester sur place poser des questions, fouiller et autres trucs du genre. La réponse était evidente : acheter les bonbons dont il avait vu la pub en arrivant et ensuite se décider. Par moment, les lubbies de Léo prennaient le pas sur toute réflexion logique.

C'est donc en direction de la boulangerie la plus proche que le garcon se dirigea, avant de revenir vers la place centrale.
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Léo Vesper

It's time to kick ass and chew bubble gum, but i'm outta gum

[inland]

Birds.
PJ concernés : Wildrej et Loki
Lieu : Harabel, place centrale

Si une chose est sûre ici, dans ce bled paumé, c'est que ces foutus volatiles n'ont peur de rien. Rien ne les détourne de leur repas, pas même le petit feu d'artifice en l'honneur du bonze qui en a perdu le chef. Ils auraient pu fuir, mais non. Et ils picorent. Encore et encore. Des vrais connauds à bec. Et quand ils voient un peu de pain (tout juste de quoi faire le dessert) dans la main d'un type louche, ils ne réfléchissent pas et viennent se percher à trois, prêts à s'en faire péter le bide. Sans dire merci.

Wildrej se retrouve là. Main tendue, trois moineaux qui ont la dalle et qui s'écharnent jusqu'à lui piquer les doigts... Quelle est sa stratégie ? Nul ne le sait, sauf peut être lui même. Et encore....

Cinq minutes passent. Ni trop longues, ni trop courtes, juste assez pour laisser le temps aux oiseaux de finir ce qu'ils ont commencé puis de déguerpir, traînant leur carcasse vers le soleil qui se dirige doucement vers le zénith. Wildrej les voit s'envoler quand il sent soudain qu'on le tape sur les fesses. En se retournant il aperçoit une des vieilles dames, toujours sur le banc, la canne à la main. Elle et ses deux amies lui sourient, de leur beau dentier.

« Ils reviendront. »
« Ce sont de vrais morfales. »
« Comme mon mari ! »
« Pire ! »
« UhUhUhUh... »
« Dîtes moi jeune homme, vous êtes là pour la même chose que les autres, je me trompe ? »
« Un cousin d'une de mes tantes a a passé cet examen il y a plus de dix ans, il en est revenu avec une couille en moins ! Il a voulu tenter, sa chance, le pauvre. »
« Le couillon, oui ! Il montre son bordel à qui veut le voir pour 50 Jénis à peine. Un vrai commerce ! Il s'est acheté une télé avec tout ça. Les curieuses si sont nombreuses... »
« UhUhUhUh... »
« Voyons Mesdames ! Vous allez nous faire honte ! Pour nous faire pardonner jeune homme, allez donc demander à l'artisan là bas comment on attrape des moineaux. Vous avez l'air si passionné par ces maudits morfales. Et n'allez point croire que quelques miettes suffisent pour les mettre en cage. Ce serait trop facile...»

[Loki étant à côté, puisque posté entre les quatre poteaux de cuivre, a tout entendu. Wildrej s'en est bien sûr rendu compte, et inversement. Loki a compris que Wildrej a compris. Wildrej a compris que Loki a compris. Inutile de faire un dessin.]

Love dead people.
PJ concernés : Yoishi et Loki
Lieu : Harabel, place centrale

Pendant ce temps, à quelques mètres de là un petit bonhomme vêtu d’une camisole –a.k.a Yoishi- donne des coups de pied au corps du bonze sans tête. Le trio grands-mères s’insurge aussitôt (sans pour autant bouger leur popotin, prétextant un mal de hanche). Les jeunes n’ont décidément plus aucun respect pour rien -__-. On connaît le refrain par cœur.

Après avoir bien ricané, le gosse se penche et ramasse quelque chose… non pas avec ses mains, emprisonnées dans sa chemise orange spéciale psychopathe des familles… mais avec ses pieds. O_O. Quatre grosses liasses de billets verts qu’il fourre dans la poche de son pantalon sous les regards des jaloux du coin. Et autant dire qu’ils sont nombreux les bâtards.

Satisfait, notre garçon part en direction du nord est. La montagne enneigée au loin semblant lui tendre les bras.

Quelques secondes à peine et Loki ne tarde pas à venir l’imiter. Sa pioche en main il voit le fou filer, tandis qu’il s’intéresse au cadavre à son tour. En bon Ténardier, le nordique fouille le cadavre, cette fois ci de manière plus conventionnelle, à la main, au cas où quelque chose aurait été oublié.

Empty F!!!ck.
PJ concerné : Léo
Lieu : Boulangerie (à deux rues de la place centrale)

Quand les pieds de Léo foulèrent le carrelage de la boulangerie du coin, l’impensable fut découvert. Les étagères et autres présentoirs vides. VIDES ! VIDES DE CHEZ VIDES. VIDES ! BOWDEL DE MEWDE ! Un peu de farine, ci et là, mais c’est tout.

Plus aucune viennoiserie (même pas une chocolatine qui traîne dans le coin), plus aucun pain qu’il soit de campagne, aux céréales ou encore à la figue, plus aucun gâteau, plus aucune tarte. Et surtout plus aucun bonbecs. Un désert gastronomique.

Pas un seul client. Non juste, juste une femme aux cheveux coupés ras, qui, à 1kg prêt est à ranger dans la catégorie « plus que bien portante ». Derrière la caisse, vêtue d’un tablier couvert de tâches de graisses, elle compte une impressionnante liasse de billets verts, avec un sourire jaunâtre un poil écoeurant.

« Je suis désolé jeune homme, il va falloir repasser demain. Mon mari fait déjà la sieste y’aura pas d’deuxième fournée aujourd’hui. Une cliente, fine comme une baguette, est passée y’a… quoi ? 1h à peine… Ouais ! Elle payait pas d’mine comme ça mais elle a tout dévoré. Je sais pas où elle a mis tout ça mais c’est passé comme une lettre à la poste ! On aurait dit qu’elle n’avait pas mangé d’un mois. Au moins ! Un vrai spectacle cela dit.

Tout ça pour dire vous n’avez vraiment pas d’chance, nous sommes la seule boulangerie du village. En tout cas ça fait un sacré chiffre d’affaires, ça j’peux vous l’dire. En 19 ans de carrière, j’ai jamais vu ça -__- »

Léo profite d’une courte pause dans ce flot continu pour poser quelques questions.

« C’est drôle quand même ! C’est d’elle dont j’vous parle depuis toute à l’heure. Blonde ? Avec une parka ? Ouais on a causé un peu… elle m’a dit qu’elle s’ennuyait pas mal… qu’elle avait trouvé l’énigme sur le lieu de l’examen Hunter trop facile, et qu’elle était déçue pour le moment. Elle croyait que ça allait être plus corsé.

Maria, c’est son p’tit nom. Elle veut devenir Gourmet Hunter, truc du genre. Moi j’y connais pas grand-chose vous savez ? En tout cas ça fait du ramdam dans notre petit village cette affaire^^.»

Payback dude.
PJ concerné : Yoishi
Lieu : Nord Est du village

Yoishi voit les dernières maisons du village s’ériger devant lui, comme si elles lui donnent leur adieu quand, il a l’idée de jeter un dernier coup d’œil dans son dos pour apercevoir la présence de trois hommes.

Ces types sont bons. Tout le long du trajet, camisole-boy n’a cessé de regarder si on lui suivait, sans s’être rendu compte de rien. Ces inconnus se sont fondus sans la masse, comme des vrais pros. Jusqu’ici. Ils ne disent rien, et le toisent, en souriant, en arrangeant la cravate de leur costume de marque. Probablement taillé sur mesure.

Yoishi n’attend pas. Il fond dans la première ruelle sur sa gauche, et, agile comme un singe, commence à monter à la verticale sur un mur. Comme dans la pub Levis, voyez ? En moins de temps qu’il ne faut pour le dire se retrouve sur le toit. Une fois sur place il regarde en contre bas, et s’aperçoit qu’il est encerclé. Deux types l’attendent, les yeux levés dans sa direction. Le premier vient de dégainer un fusil à canon scié. Le second jongle avec une grenade d’une main, tenant un cigare dans l’autre. Le troisième a disparu.

Return of the greedy.
PJ concernés : Léo, Loki et Wildrej
Lieu : Harabel, place centrale

Quand Léo revient sur la place centrale, il retrouve un grand gaillard aux cheveux de blé -a.k.a Loki- qui se tient droit tout à côté du cadavre sans tête. Notre adolescent, au lieu de s’arrêter pour tailler la causette, va alors se planter sous les poteaux de cuivre et, comme tant d’autres avant lui, tenter d’en comprendre la signification…

Putain de cuivre. Putain d’automates-moineaux. Putain de pré-examen Hunter.

[Fournée de mp gratuite pour tout le monde. ]
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« Voici ma carte. »

[Yoichi Fallenstar]

Not Payback, it's showtime !

Fiuuu, a peine un poste, il n'avait fallu qu'un poste au jeune homme pour se mettre dans une situation de merde et son esprit, fou dérangeant et déraillant, ne faisait le point que dans certaines circonstances. Voir trois hommes en vouloir a sa vie l'aider a prendre le temps d'une reflexion salvatrice qu'il n'aurait pas prit en temps normal.

Sa reflexion était simple, ces trois gars n'étaient pas les pécaures du coins, ils l'avaient suivi facilement et à présent s'appréter a en finir avec lui. Mmm comme pour le sang, il réfléchi à toute vitesse de maniere logique sur les raisons du pourquoi plutot que sur le moyen de s'en sortir.

Il n'y avait que deux raisons pour lesquels on en veuille a sa vie dans cette ville, ou il était sans aucun doute un inconnu lambda.
Soit, ils en avaient apres les sous, soit il voulait diminuer le nombre de personne au pré-examen hunter, l'un dans l'autres il s'agissait de gens logique qui essayait de le faire se terrer ici alors que le 3eme lurron devait être en train de venir le déloger. De gens logique et avide.

Soit, ces informations, compilé et entré dans le cerveau du jeune homme Yoichi, un sourire se dessina sur ses levres, on était loin du rire de tout à l'heure néanmoins, le risque de mort était bien trop présent ... Les hommes, enfin les hommes autre que lui, normaux, étaient controlé par leur pulsion, leur envie, leur besoin. La puissance, l'argent, les femmes, il s'agissait ici de ce que voulaient la majorité des hommes, en partie car le propre de l'homme est de vouloir, voulori toujours plus... et a partir de ce postulat, on pouvait dire sans se tromper que ce qui menait les hommes a leur fin était cette envie.

Si ces gens voulaient l'argent, il fallait leur donner, apres tout ... et si il ne le voulait pas spécialement, seraient ils capable de cracher dessus ?
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- Yoichi Fallenstar -

[Loki Sleipnir]

Qu'avions-nous là? Un petit village, une foule de vagabonds, des statuts en cuivre, et un macchabée ...
Ah ça! Loki en avait vu des gens mourir, et parfois tellement à la fois que ça pouvait passer pour une mode.
Pourtant, aujourd'hui c'était différent: Voir autant d'hémoglobine se répandre sur le sol n'était pas dans ses habitudes. La vision de ces petits bouts de cervelas surnager au milieu d'une flaque sanguinolente, comme les dernières glaces sur le lac Njörd au printemps, était loin de le rendre nostalgique.
Ce qu'il sentait monter en lui; Etait-ce du dégoût? Ou tout simplement la nausée?
Enfin, Il se décida à bouger. Ce cadavre ne lui apporterait rien, à part des tâches sur ses chaussures.

C'est le visage pâlichon qu'il s'en retourna a ses moineaux.
Il Reprenait des couleurs à chaque pas, et lorsqu'il fut suffisamment proche, il interjecta Wildrej pour capter son attention:

"Hey! toi!" Ses manières, ou son absence de manières, étaient un autre indice sur ses origines.

Ensuite il s'approcha en trottinant. Toutefois par manque de grâce, vu de loin, cela ressemblait plus au pas pataud d'un ours qu'à l'élégant trot d'un pur-sang.
Une fois à quelques mètres, il changea sa pioche de main puis tendit la droite, paume ouverte, pour serrer la main de Wildrej, en guise de bonne foi.

"J'ai une proposition à te faire ..."

C'est ainsi qu'il se lança de ses supputations, audibles d'eux deux seulement.

"Alors, Tu es chaud?"

Et dans "Supputation", il y a "put".
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¤ Loki Sleipnir ¤
Palmarès: Une épaule cassée, un slip mouillé, ~100 candidats écrabouillés, 1 Bobo-dreadlocks tenu en respect, 1 Serpent des roches éventré, 4 fous dézingués, 3 chiens édentés, 1 directeur de PME IT encadré, 1 Black-Boucher neutralisé, 1 Green-Walkyrie-Nécrophile trépanée.
«Arrêtez de claquer des fesses! [...] Aujourd'hui, nous allons devenir des héros! »

[Wildrej Jelkama]

Accroupi au soleil, Wildrej nourrissait les petits moineaux. Cette action n'avait aucun sens, mais c'était un petit moment de légèreté que semblait apprécier le jeune homme. De petits coups dans les fesses le tirèrent de sa tranquillité.
Lorsqu'il tourna la tête pour voir ce qu'il se passait derrière lui, les vieilles se mirent à lui parler... leurs visages étaient plutôt amicaux, leurs paroles plutôt avisées. Il les écouta donc sagement, puis se redressa lentement après avoir reniflé dans le vide.

Sans dire un mot, il resta debout face à elles, l'air préoccupé, se grattant la tête avant de poser son regard vers le fameux artisan qui, clope au bec, rabotait de la planche de bois pour confectionner des cages.
Autour de la place il y avait toujours autant de monde.
Wildrej se pencha alors comme un automate vers la grand mère qui avait parlé en dernier

« Mais moi... je n'suis pas une de ces miettes... »

Un petit sourire vint terminer sa phrase. En guise de remerciement peut-être ?
Il n'eut pas le temps de faire un autre mouvement qu'il remarqua qu'un jeune homme blond se dirigeait vers lui en trottinant. Ses yeux se plissèrent, comme pour mieux photographier le visage de cet étranger à la peau pâle qui s'approchait de lui.
Arrivé à distance audible, l'homme s'adressa à lui, annonçant qu'il avait « une proposition à [lui] faire » avec une main amicale tendue.

Totalement déboussolé, Wildrej glissa naïvement ses doigts fins dans la main rugueuse de l'homme à la pioche, sans le quitter des yeux. Il écouta donc sa proposition sans dire un mot.

« ... »

« Alors, Tu es chaud ? »

Wildrej regarda les vieilles dames. Puis, il remarqua un cadavre un peu plus loin. Avait-il raté quelque chose ?

« Tu crois ? » répondit-il étonné, les yeux levés vers les oiseaux-automates.

Pour le reste, Wildrej répondit sur le même ton que son interlocuteur : imperceptible pour les personnes autour de lui

« ... » Ses lèvres bougèrent, puis il hocha la tête et c'est avec certitude que le jeune homme aux yeux jaunâtres se dirigea vers l'artisan...

Il se planta devant lui et resta silencieux.
Ça sentait le bois.
L'homme était appliqué.
Méthodique.
Fasciné, Wildrej observait comment les copeaux de bois s'enroulaient sur eux même à chaque passage du rabot, tout en appréciant le bruit sec de la planche qui se fait travailler sans relâche. L'envie de toucher l'endroit qui venait d'être poli le titillait.
Puis, il s'adressa calmement à l'artisan

« Comment vous avez fait pour les attraper... »

Il marqua une courte pause avant de pointer du doigt un des poteaux en cuivre

« … ces oiseaux là ? »
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~ Wildrej Jelkama ~

[Léo]

C'est l'esprit tout embrumé de haine envers cette boulangère qui n'avait pas pu lui fournir ce qui occupait son esprit, que Léo était revenu sur la place centrale. Cet examen l'énervait déja. Il était la depuis quelques minutes a peine et déja il était énervé.
Comment allait il pouvoir se concentrer avec cet affront.

« cette petite pute a tous pris ... elle m'as rien laisser ... je vais la saigner ... Ou alors je saigne la boulangere pour que son faignant de mari se bouge le cul ... Putain oui c'est ca que je vais faire … NAN faut que je me concentre l'examen est plus important … Encore que en y pensant … »

Et la, c'est un véritable doute qui tirailla Léo. Pour la première fois il devait donner un sens des priorités à deux envies : passer hunter ou se remplir le ventre de cochonneries. Si pour certains le choix était évident, pour le garçon c'était un vrai choix cornélien. Il n'avait jamais eu a choisir avant. Il avait toujours fais ce qu'il voulait dans l'ordre ou lui venaient ses lubbies.

Léo posa a terre son sac, l'ouvrit et regarda longuement son contenu, tiraillé un bon moment entre ses deux envies, puis apres avoir pousser un cri de rage intérieur referma son sac sans en sortir le contenu avant de le remettre sur son dos. Son regard se posa alors sur les les poteaux et les oiseaux qu'il regardait maintenant avec haine.

«  ca vous amuse hein de me voir comme ca, vous chantez pour feter ca … vous aussi je pourrai vous saigner  »

Pourquoi parler a du cuivre me direz vous ? Ma foi je sais pas, c'est comme ca va falloir vous y faire.

Toujours était il que planter sous ses poteaux, Léo écoutait les oiseaux répeter inlassablement leurs cris, pensif quand à la signification de ces mélodies.
Et au bout d'un moment, l'expression sur son visage changea, il déposa son sac et en sorti les trois pièces qu'il assembla ensemble. Et a regarder son visage de l'extérieur une personne passant par la se serait dit « oh putain lui il vient de nous péter un cable »
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Léo Vesper

It's time to kick ass and chew bubble gum, but i'm outta gum

[inland]

[Pour simple information, afin qu'il ne soit pas trop long ou longuet, puisqu'on enchaînera avec vrai Examen derrière -pour ceux qui trouveront son emplacement bien entendu, le pré exam dure 4 tours. Nous sommes au 2ème tour. Il vous reste donc, après ce post de MeuJeu, 2 posts de joueurs. Il me reste aussi 2 résolutions.

Fin programmée du topic -mise en bouche de RyuuseiGAY- pour le 22 mars a priori. ]

MONEY !
PJ concerné : Yoishi
Lieu : Nord Est du village 

Demandez donc à une femme où elle préfère qu'il y en ait. Dans le slip ou dans le portefeuille ? Yoishi n'a peut être pas ce genre de questionnement à l'heure actuelle -après tout il est poursuivi par un trio foutrement armé - il n'empêche que le bougre a la bonne idée de balancer trois liasses de billets dans les airs. Comme ça ! Sans réfléchir, ou presque !

Depuis le toit, les billets verts forment une belle nuée. Quelque part on se croit même en automne, à une différence prêt : ce ne sont pas des feuilles mortes qui dansent avec le vent pendant leur chute mais des Jénis. Des putains de Jénis !

Les deux inconnus armés, regardent en l'air ce spectacle en ouvrant grand leur bouche. L'homme à la grenade, dégoupille d'instinct, regarde son collègue, hésite puis... re-goupille la grenade. Et Yoishi enchaîne. Pas de temps mort. Pas de peur. Camisole-boy saute. Il y a 10 mètres au moins. C'est casse-gueule. Salement. Mais le fou compte bien se rattraper sur la gueule de celui qui tient le canon scié... et le pointe sur lui !!!

[Le MeuJeu lance 1D6 pour son PNJ...]

Bam ! Tout va très vite. Le tir est ajusté et bigrement puissant ! La balle passe, touche, ressort, fait mal. Vraiment. Yoishi serre les dents. Il pisse le sang. Elle est très présente, une douleur de tous les diables.

Pendant ce temps la gravité continue son travail, et, le corps de Yoishi suis la trajectoire initiale. Notre garçon s'effondre sur celui qui vient de lui défoncer le bide à coup de canon scié. Les deux s’effondrent au sol pendant que l'arme gicle, récupérée in extrémis par le pied gauche de celui en camisole. Debout, à 1 mètre à peine, le gars à la grenade ne sait que faire quand il voit le blessé, puiser au fond de lui même, aussi habile qu'un singe pointer l'arme à feu dans sa direction. Bam ! Projeté contre le mur, les poumons troués voilà qu'il a trouvé la mort. La grenade s'échappe de sa main et roule doucement...

« Tutututut, on ne bouge plus... »

Yoishi capte l'origine de ce son nouveau, il peut alors voir le troisième homme du trio. Il est sur le toit opposé de celui depuis lequel il a sauté, allongé, un fusil à lunette dans les mains et le vise. Un vrai sniper. Camisole-boy ne peut plus rien faire, il est à bout. Aussi se fait il confisquer d'un coup sec, le canon-scié par celui sur lequel il a sauté, et qui vient de se relever.

C'est alors qu'apparait un nouveau personnage. Entouré de cinq hommes dans le même genre (costume noir, armés), il porte sans doute les vêtements les plus classes, les plus chers de tous. Un chapeau et un cigare : des détails, certes mais ça pète ! Petit et gros, loin d'être gâté par Dame Nature, il dégage pourtant de lui un certain charisme.



« Alors comme ça une petite traînée se permet de buter l'un de nos meilleurs arnaqueurs ! Mais en plus de ça, vous permettez qu'un couillon de premier ordre nous pique notre argent ? On m'a refilé le fond du panier ou quoi ? Vous foutiez quoi à ce moment là ? Vous vous astiquiez le poireau, hein ? Sortez vous les doigts du cul, merde ! Après c'est moi qui doit aller rendre des comptes au Boss. Je vous le rappelle ! C'est bibi qui se tape ses colères ! »
Les hommes déglutissent dans un lourd silence, palpable. La tension est à son maximum.
« Vous avez trouver le lieu de l'examen au moins ?»
Tous hochent la tête. Puis, l'homme se penche et regarde Yoishi étendu au sol. Un sourire lui anime ses joues grasses.
« Alors comme ça vous avez la bonne idée de vous en prendre à la Famiglia Lupertazzi ?! Vous n'auriez pas perdu la tête par hasard ?  Ah Ah Ah Ah !»

Et, sans prévenir, il écrase son cigare sur le front de Yoishi trop affaibli pour crier.
« Quelque chose à dire pour pas que je vous colle 3 pruneaux dans la caboche ? »

[La subtile est très bien pensée, quand je l'ai lu je dois avouer avoir été époustouflé comme rarement, vu la situation merdique à laquelle tu devais faire face... la manière d'utiliser ce que tu avais sur toi, ton environnement... mais tu as joué de malchance.

Bon, le topo est simple : tu as un gros trou dans le bide d'où sors du « rouge ». Tu te vides de ton sang et ça sent vraiment le sapin pour ta pomme. Sans oublier que tu es entouré par une belle bande de mafieux qui veulent te tuer. Bonne chance !

PS : Mon PNJ a fait 5 sur 1D6.]

Gipsy Kid.
PJ concerné : Loki
Lieu : Taverne (place du village) 

[Une bonne partie du roleplay de ce tour a été fait via gtalk. La partie est donc assez courte]

Le petit Pierro ramène sa trogne comme on lui a demandé, son harmonica dans les mains. Il ne mouffle pas. Il ne vaut mieux de toute façon. Son père le regarde du coin de l'oeil, toujours les pieds sur la table, la bouteille offerte par Loki coincée au bord des lèvres. L'alcool commence à lui colorer le visage. Son filston s'installe alors face à Loki

« Pour les différentes mélodies... Ecoutez bien mon bon Monsieur, je ne répéterai pas!
Pour l'oiseau du poteau qui pointe la montagne c'est Ré Do Ré.
Celui de la forêt, Mi Sol Ré.
Pour la butte, Mi Sol Mi
Quant au dernier, la grotte, Sol La Fa.
La vérité vraie mon bon Monsieur! »

Soudain, tout le monde sursaute sur la place du village. Deux coups de feu. A cinq secondes d'intervalle. Deux sons bien distincts, bien puissants, mais à en juger assez loin de la place centrale, plutôt vers le Nord-Est du village. Pierro est allé se cacher sous une des tables, son père en a tombé la bouteille de wisky -le présent alcoolisé de l'ami nordique.

Cheeeeeeeeeeeeeeeese.
PJ concerné : Léo
Lieu : Forêt (nord du village)

L'excès de colère passé, Léo se résout à quitter le village. Son « show » sur la place centrale n'a finalement pas été suivi par grand monde, les nombreux candidats au titre tant convoité de Hunter étant trop occupé à : pleurer sur leur sort, à réchapper à une maudite migraine -leur tergiversation sur les moineaux-automates ayant grillée trop de neurones- ou à simplement essayer de résoudre l'énigme des poteaux pour les plus persévérants d'entre eux. Ainsi, quand le garçon effectue son fameux montage, il voit partir au loin le grand blond en direction de la Taverne, pour aller causer au gosse à l'harmonica, tandis que son récent associé -celui aux cheveux verts- entame une discussion avec l'artisan du coin.

*20 minutes plus tard*

C'est avec son grand sabre -couleur ébène- accrochée à son dos, prête à être dégainé que Léo foule de ses pieds la foret bordant le Nord d'Harabel. L'endroit est sombre, menaçant, quasi agressif avec ses ombres fourchues qui vous tenaillent et donnent un sentiment d’asphyxie. Les arbres fromagers n'aident pas plus avec leur immonde odeur -proche de chaussettes de randonneurs. A chacun des branches épineuses sont pendus ces immenses fromages bleus d'extérieur en forme de meule, troués comme de l'emmental.

Après cinq minutes de marche, les pupilles du garçon se sont habituées à capter moins de soleil, quand elles tombent alors par mégarde sur sept corps sans tête baignant dans une vraie mare de sang. Léo les reconnaît d’instinct, il s'agit deux qui ont suivi la blondinette -Maria d'après la boulangère.En parlant d'elle, la voilà qui apparaît de derrière un épais tronc, son arme à feu à la main, un petit sourire gourmand sous le nez.

« De simples hors d’œuvres. Ma foi, assez goûtus, je dois avouer. Ces trois là. » Elle désigne du canon de son pistolet, les corps décapités habillés de costumes noirs, à cravate. « Des hommes de mains de la famille Luppertazzi. Ils m'ont suivi pour me faire payer ma petite envie. Celle d'avoir assassiner leur associé, le vulgaire arnaqueur déguisé en bonze. »
Si Léo suit un minimum les informations que ce soit à la télé, par presse écrite ou par internet, il a déjà entendu parler de la Famille Luppertazzi, le plus prestigieux clan Mafia. Pas des rigolos en somme.

« Pour les autres, des simples d'esprits qui n'ont pas su trouver l'énigme des poteaux et qui se sont rabattus sur l'idée de me suivre. Des petits moutons insignifiants qui n'ont d'autres choix de coller aux basques plus forts qu'eux. Je déteste ça . Je les ai volontairement attirer ici pour m'en débarrasser, avant d'aller sur le vrai lieu de l'Examen. Tu ne croyais quand même pas que c'était ici, toi aussi ? »
Elle pouffe de rire, puis s'humecte les lèvres. Elle a quelque chose de magique.
« Et toi garçon dans quelle catégorie te ranges tu ? Arnaqueur, tricheur ou suiveur ? Il me faut savoir l'ingrédient que je vais cuisiner ! »

Modern Talking.
PJ concerné : Wildrej
Lieu : Avec l’artisan (place du village)

Le vieil artisan remet sa mèche de cheveux derrière l’oreille et fixe le jeune garçon de ses pupilles bleues acier. Son visage est marqué par de profondes rides, souvenirs de la vie. Il reste un long moment dans le silence, sans répondre pour reprendre et finir finalement son travail sur une planche de bois blanc (probablement du bouleau) pendant que sa clope se consomme jusqu’à s’éteindre d’elle-même.

« Ces roulées, de la bouse ! :coloere: »

Il tousse à s’en décocher les poumons, jette le mégot au loin, et s’en roule une autre qu’il range dans une petite boîte métallique puis se remet à s’intéresser à Wildrej, comme s’il avait mis sa question de dans un coin depuis tout ce temps.

« Bonne question ça jeune homme ! On me la pose pas souvent ! Ihihi ! Faut en avoir dans le cibolot ! Largesse de l’esprit. Voir autrement ! Les gens voient tout en noir ou en blanc aujourd’hui, qu’ils en oublient qu’il existe le gris et toutes ses nuances ! 3D de merde ! 4D oui ! » Il tousse une nouvelle fois. Fort ! Tellement, que sa mèche de cheveux lui retombe sur l’œil. Il ne la remet pas.
« Ces machins là on les choppe pas avec du pain, ça c’est sûr ! Non, non… faut leur parler ! Ils sont comme nous les hommes, ils aiment bien papoter, ils ont toujours des trucs à dire. De vrais mélomanes à becs ! Alors faut prendre le temps de les écouter, le truc c’est qu’ils ont juste un alphabet d’un chiard de 6 piges c’est dommage. Prends en de le graine et rentre toi ça dans l’abricot :

Un Do pour un O.
Un Ré pour un N.
Un Mi pour un N.
Un Fa pour un I.
Un Sol pour un O.
Un La pour un U.

Assez limité, nan ? Mais bon, le secret il est là ! »

« Pourquoi les oiseaux chantent comme ça, ça signifie quoi au juste ? Et d'ailleurs, vous savez qui a construit ces pylônes ? »

« Pourquoi les ciel, il est bleu ? Pourquoi toi t’as les cheveux verts ? Pourquoi je continue à cloper comme un pompier alors que j’ai un foutu cancer? Pourquoi ma femme adore le chocolat et que j’y suis allergique ? Pourquoi je me lève tous les matins à 5h pétantes pour aller pisser un coup ? J’en sais foutrement rien ! La magie de la vie ! Faut apprécier sans se poser des questions parfois !

Pour ces pylones, un jour ils étaient là. Un matin, comme ça. Pouf.

Un dernier conseil : Arrêtes donc de poser trop de questions, ça m'chauffe le cibolot. Et j'aime pas ça.»

Wildrej s'aperçoit alors que l’homme tient maintenant dans sa main droite un couteau papillon. Une seconde avant, il n’y avait rien. Sûr et certain. Tour de magie ? Vitesse ultra sonique ? Illusion ? Toujours est il que l’intensité du regard du bonhomme a changé et ressemble désormais plus à celle d’un tigre affamé qu’à celui d’un vieil artisan du bois. Un assassin, un vrai.

« Casse toi maintenant le concombre. Va donc taper la causette avec les piafs . »

Soudain, tout le monde sur la place sursaute -hormis l'artisan qui reste calme, impassible-. Deux coups de feu. A cinq secondes d'intervalle. Deux sons bien distincts, bien puissants, mais à en juger assez loin de la place centrale, plutôt vers le Nord-Est du village.
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« Voici ma carte. »

[Léo]

«  Et toi garçon dans quelle catégorie te ranges tu ? Arnaqueur, tricheur ou suiveur ? Il me faut savoir l'ingrédient que je vais cuisiner ! »

Le message était clair, tous comme l'était celui que l'on pouvait déduire a la vue des cadavres au sol. La demoiselle n'était pas vraiment la pour plaisanter. Il allait falloir à Léo sortir le grand jeu pour pas finir comme eux. Le combat ne semblait pas être une option envisageable il fallait être réaliste, la blonde semblait d'un autre niveau que les voyou que Léo avait l'habitude d'asticoter et son étrange arme ne lui inspirait pas confiance.

« Aucune de ces catégories. Je suis dans la catégorie garcon qui a faim et qui n'avait plus rien a acheter quand il a été a la boulangerie.

Je suis passé après vous et la boulangère m'as dis qu'une fille correspondant a votre description avait tout acheter, et surtout tout manger. Donc passé la déception c'est la curiosité qui a pris le dessus. Je voulait voir comment était la fille capable d'une telle prouesse. Et je vous ai vu sur la place faire exploser le gros tas qui braillait. Perso je m'en fou qu'il soit mort, ca puait l'arnaque ce qu'il disait en plus.

Bref tous ca pour dire que je suis aller sur la place comprendre l'enigme, j'ai bien compris que la solution se trouvait dans les son que les oiseaux émettaient. Soit la combinaison des 4 mélodies indique la direction, soit un des quatre oiseau émet un son different des autres et c'est ce son qui indique la bonne direction.

Mais je vais pas mentir, j'ai aucune oreille musicale, et même si je pense avoir compris le principe mon absence de connaissance est a la hauteur de ma lucidité pour dire que seul je ne comprendrai pas cette énigme, du moins pas en ecoutant simplement. Je pense pas que l'oreille musicale soit quelque chose qui s'apprenne, et moins encore en quelques minutes.

Donc je pensais chercher d'autres indices ailleurs, en empruntant les 4 directions voir si je trouvais quelque chose pour m'aiguiller. Et mon choix s'est porté sur le Nord car c'est ici qu'on trouve des arbres fromagers dont les fruits sont paraît il divin. Et comme apres l'épisode de la boulangerie j'etait resté sur ma faim, c'est tous naturellement ici que j'ai souhaiter commencé. Je n'ai pas la prétention d'etre un gourmet, je ne pourrai moi meme pas etre hunter gourmet malheureusement, mais j'aime bien mangé !!

Et …. je voulais vous rencontrer aussi. Voir de mes yeux la personne capable de manger autant en restant si mince *-* »

Son petit monologue terminé, Léo guettait la réaction de la demoiselle, espérant que cette derniere ne le prendrai pas comme un ennemi. Apres tout, elle était pas si mal, et le garcon que les hormones travaillaient un peu de temps en temps se disait qu'il aimerait bien la revoir plus tard.
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Léo Vesper

It's time to kick ass and chew bubble gum, but i'm outta gum

[Yoichi Fallenstar]

PAN.

Trois lettres, juste trois lettres. Trois lettre qui avait comme soulevé le corps de Yoichi. Le suspendant dans sa chute un millieme de seconde qui sembla être des heures. Les yeux du jeune homme se décortiquerent devant la douleur qui perforait son abdomen. Il ettouffa un cri, et la douleur intense sembla s'insinuer de son ventre a tout le reste.

Puis le temps reprit son court et tout alla vite, le plan de Yoichi continua a se dérouler proprement, parfaitement même. Mais il avait de plomb dans l'aile lol. Il n'irait pas plus loin et c'est plus par reflexe animal qu'il shoota l'homme a la grenade.

Son dernier pari, sur le fait que le troisieme homme était un pro du corps a corps s'évanouit. Il était fait, depuis le départ ... comme si un dieu malsain s'était penché sur son poste. un Mj malfaisant. Et l'arrivé d'un petit gros, semblable a Al Capone, ne fit que valider cela.


Il avait perdu, et ses dernieres forces elle aussi partait. Yoichi s'écroula par terre, le dos bloqué contre quelque chose, plus que spectateur de ce qui se passait. Un mal de crane lancinant venait de naitre, et il se demanda un instant si il ne s'était pas pissé dessus, ou si ce n'était que du sang ... Il se demandait ca presque d'un air détaché, se sachant condamné ...

« Alors comme ça vous avez la bonne idée de vous en prendre à la Famiglia Lupertazzi ?! Vous n'auriez pas perdu la tête par hasard ? Ah Ah Ah Ah !»


"Vous ? Lupertazzi ?"

L'air est interrogatif, et le regard est franc, a peine les deux mots dit, que l'abdomen se contracte pour les dire. La douleur revient et Yoichi manque de s'écrouler. Il n'a que 12 ans, est blessé par balle et se vide de son sang. Il s'évanouit ... oui, non ? Il n'en sait rien, si oui il n'est pas resté longtemps dans les vapes ...Car l'autre pachiderme lui crame son cigare sur le front ...

« Quelque chose à dire pour pas que je vous colle 3 pruneaux dans la caboche ? »

Le regard de Yoichi se fixe difficilement sur le mafieux et petit a petit, lentement, le corps du jeune homme se souleve, un sifflement sort entre les dents du jeune homme. C'est petit, presque inaudible.
Il sort lentement la derniere liasse de billet et la jette vers, celui qui semble être le chef.

"Si je vous donne ca, vous me dites ou est l'exam hunter ... ah ... non c'est vrai .... c'est a vous. Kufufufufu"

La liasse est verte, a peine taché par une goutte rouge.

Le sifflement semble être le rire du jeune homme faible, comme sa voix. Son cerveau lui ne semble pas avoir pris le plomb de la balle et être toujous aussi déviant. Puis il arrete de rire et tousse, il a mal, crache ce qui semble être du sang ... c'est pas bon.

Il a du mal a reprendre son souffle. Puis il releve encore une fois la tete, son oeil jaune est voilé mais ne perd pas de son éclat ... jamais.

Il pointe du menton l'autre gars troué, qu'il a lui même troué du haut de ses 12 ans ... puis d'un signe de la tête l'homme au fusil a pompe. Puis dit simplement.

"Vous engagez pas ?"

C'est tout, si jamais il doit mourrir il aura été du haut de ses trois postes toujours fou, fidele a lui même ...
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- Yoichi Fallenstar -

[Wildrej Jelkama]

La quête aux infos auprès des PNJ est souvent ingrate, mais il arrive aussi qu'elle soit magistralement succesfull !!

La réponse de l'artisan avait été dans un premier temps assez précise ; puis confuse ; et enfin clairement indélicate ! Pourtant, à aucun moment Wildrej ne s'était senti agressé par l'attitude du fabriquant artisanal. Il avait même regardé son interlocuteur avec une certaine empathie.
Sans rajouter quoi que ce soit, il passa délicatement une main sur une des cages - appréciant au passage le bois bien lissé - et alla même jusqu'à baisser sa tête à la hauteur de celle-ci, comme pour l'observer en détail. Pourtant, ce n'était pas la cage qu'il inspectait... Cet angle de vue lui offrait un panorama des plus poétique : les 4 oiseaux-automates perchés sur leur poteaux de cuivre au travers des barreaux. Avec la perspective, ils semblaient tout les 4 enfermés dans la cage...

« Merci... je vois mieux d'ici... »

Un sourire illumina son visage.
Notre homme semblait satisfait de cet échange malgré le comportement du pauvre artisan qui – bien que galérant probablement pour vendre ses cages - avait trouvé judicieux d'agresser verbalement et de menacer un client potentiel. Le rustre !

Tandis que 2 détonations résonnaient, le jeune homme aux cheveux verts [Tu m'as bien régalé sur ce coup là ! ^^] se dirigeait vers le centre de la place. Il avait mémorisé sans trop de difficulté ce que lui avait expliqué le fumeur de clopes ébéniste, et l'interpréter ne devrait pas poser trop de soucis.
Un peu de concentration et la solution viendrait d'elle même, pensait Wildrej en s'accroupissant au pied d'un des pylônes.
En son fort intérieur, il ne pu s'empêcher d'avoir une pensée pour le blond de tout à l'heure. Sans lui, notre jeune héros n'aurait sans doute jamais saisi tout ça, même si au final, sa propre logique n'était pas si éloignée de la réalité.
C'était ça la magie du cerveau de Wildrej. Absolument à l'ouest au premier abord, son mode de réflexion atypique pouvait donner des résultats.

Posé par terre à côté du poteau du cuivre, le menton calé sur ses avant-bras croisés, il aperçu alors Loki qui arrivait, et le gratifia d'un regard amusé... le regard du mec qui a une bonne nouvelle...
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~ Wildrej Jelkama ~

[Loki Sleipnir]

Loki profita de la stupeur générale, initiée par les coups de feu, pour sortir du bar. Il laissait derrière lui un cloaque mal éclairé, géré par un taulier mollasson et gras du bide, avec pour seul client un gitan balafré bien dur en affaires ; Surtout grâce à des arguments bien affûtés : Ses couteaux Boomerang.
Pour se sortir de cette situation bouchée, Loki avait dû se résoudre livrer le plus précieux de ses secrets. En son fort intérieur, il espérait seulement qu’il ne s’était pas fait roulé.
Ca se voit qu’il ne connait pas les gitans…
C’est sûrement pour tout cela qu’il sortait du bar sans demander ses restes, à grands pas.

Dehors, à peine ébloui par la différence de luminosité, il porta sa main au visage, comme tout un chacun, pour repousser l’agression du soleil. Oui ! Ce bar était vraiment un cloaque.
C’est ainsi qu’il aperçut Wildrej. Même à contre-jour il était facile de repérer sa tête verte.

Petit débriefing sous les poteaux en cuivre.

Dans le fond Loki était fébrile, et ça se sentait. Son regard balayait constamment les lieux. Rappelons que l’enjeu est important : Trouver l’examen Hunter !
Voila pourquoi il lançait sporadiquement son regard. Sur les côtés, derrière lui, parfois même à la cime des poteaux.

Malgré sa nervosité, il ne cacha pas sa joie et il félicita son wingman de lui apporter d’aussi bonnes nouvelles. D’ailleurs à ce niveau-là ils étaient plutôt ex aequo, chacun apportant sa pièce à la résolution du puzzle.

Désormais leur destination ne fait plus aucun doute !

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¤ Loki Sleipnir ¤
Palmarès: Une épaule cassée, un slip mouillé, ~100 candidats écrabouillés, 1 Bobo-dreadlocks tenu en respect, 1 Serpent des roches éventré, 4 fous dézingués, 3 chiens édentés, 1 directeur de PME IT encadré, 1 Black-Boucher neutralisé, 1 Green-Walkyrie-Nécrophile trépanée.
«Arrêtez de claquer des fesses! [...] Aujourd'hui, nous allons devenir des héros! »