[Alpha et Sisyphe] Des glaçons s'il vous plait !

[inland]

Du sable à perte de vue ! Et au milieu de ça le village de Yapudo, 500 âmes hier, 1000 aujourd’hui, 100.000 demain ? La bourgade est la proie des magnats immobiliers qui veulent profiter d’une faille juridique fiscale pour y installer le paradis du jeu. La nouvelle est dans tous les journaux. Des constructions commencent à sortir du sable de ci de là.

En attendant…

Le désert a cela de bien qu’il y fait toujours chaud. Les geignards vous diront d’un autre côté qu’il y fait toujours TROP chaud, et les bougres ont raison. Les ventilos ont beau tourner à pleine régime ils ne brassent qu’un air suffocant. Au centre, un marchand de glace plie boutique, il vient d’être pillé. Aucun bar ou endroit public de Yapudo n’a le luxe de la clim.

Au nord, un immense casino en construction commence à prendre forme : une pyramide d’acier. Et si ça ne suffit le permis de construire de la société ANM ™ renseigne sur la date d’ouverture d’ici à 6 mois. A côté plusieurs préfabriqués accueillent déjà les premières machines à sous et une table de poker. Pour jouer encore faut il supporter des températures extrêmes -__-.

A l’ouest, à côté de la banque, une boutique d’antiquités guindée expose tout un tas de vestiges, principalement des statues hors de prix sur l’ancienne civilisation des hommes-chats qui auraient vécu en ces terres il y a de ça des lustres et des lustres. Sur la devanture de la boutique, un graffiti frais indique en rouge : PILLEURS !!! Le propriétaire, un type gominé en costard cravate, est dehors en train de crier sur plusieurs jeunes en équilibre sur des escarbots occupés à laver la chose avec des éponges.

Un panneau en face de la mairie indique à trente kilomètres à l’est, le site archéologique de Tegype où certaines ruines sont accessibles au public. Ce site est à quelques pas de la réserve d’Omatou où vivent en paix une société d’homme-chats qui n’ont jamais voulu quitter la terre de leurs ancêtres.
Sous le panneau un tour operator propose une visite guidée des ruines pour 2.000 jénis la journée (repas inclus). Mais il est bien précisé que la réserve d’Omatou est interdite par décret gouvernemental à moins de posséder un visa particulier ou d’être Hunter.

Yapudo est aujourd’hui calme à cause du cagnard. Seuls quelques citoyens ont le courage de sortir dehors. Certains savourent du thé à la menthe sous les parasols du café Le Dorémilasol. Le quotidien… quand soudain qu’une jeep arrive en trombe, soulevant à son dérapage un nuage de sable et de poussière. Sur le capot du véhicule est peint le logo de l’OMA, l’organisation mondiale d’archéologie. Le conducteur en uniforme rouge sort du véhicule et appelle à l’aide, tirant de la malle deux corps également en uniforme rouge. Les deux corps sont trempes, comme s’ils venaient de prendre une douche habillés.

Un type à la terrasse du Dorémilasol court vers eux, se disant médecin. Il pratique un massage cardiaque sur le premier corps sans succès, qui commence à cracher de l’eau. Beaucoup d’eau. Le second fait pareil quand on s’occupe de lui à son tour. Le médecin est désemparé, quelques minutes plus tard il s’avoue vaincu, regarde sa montre et les déclare tous les deux morts, à première impression par noyade. Des noyés ? Noyés en plein désert ?

[Le cycle 2 débute ici les bi bi bi biatches . A vous de me dire comment vous êtes arrivés ici et ce que vous êtes venus y faire. En attendant vous avez carte blanche comme d'habitude.]
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« Voici ma carte. »

[Sisyphe Tarrare]

« Mais je veux venir avec toi ! »
« Impossible humaine, c’est trop dangereux. »
« T’es nulle ! T’avais promis de m’emmener dans ta prochaine aventure à ton retour de l’exam hunter. »
« C’est encore trop tôt, humaine. »
« Je suis pas une humaine, je suis une femme chat ! » Objecta la petite fille qui portait en effet un pyjama rose dont la capuche était ornée d’oreilles de chat. « Alléééé, laisse-moi t’accompagner ! »
« Non, non et non ! Demain tu as école. N’oublie pas que tu dois travailler dur pour devenir une grande scientifique. Ne me dis pas que tu as déjà oublié que tu devais devenir mon assistante du mal. »
« Non… Mais dans les films, le scientifique diabolique qui aide le méchant est toujours un homme. »
« Justement Mathilde, tu dois mettre fin à ce dictat infâme des mâles. »
« Hi hi hi, tu m’as appelé par mon prénom. »
« Je… c’est juste ma langue qui a fourché. »
« Sisyphe ! » s’écria la voix d’une femme adulte alors que résonnait dans le couloir des bruits de pas de plus en plus rapproché. « Je t’avais pourtant formellement défendu de faire tes griffes sur mon nouveau canapé ! Tu vas avoir de sérieux ennuis cette fois ! »
« Diantre, il faut que je parte !! Travail dur Mathi… humaine ! Bientôt tu pourras m’assister dans mes aventures, je te le promets. »
« Au revoir Sisyphe, sois prudente. » Résonna la voix enfantine de la petite Mathilde tandis que la chatte sautait de toit en toit pour fuir la fureur de sa maîtresse. Lorsque celle-ci eut enfin atteint la fenêtre, l’objet de sa colère avait déjà pris la poudre d’escampette.
« Cet animal est vraiment impossible ! Elle ne perd rien pour attendre ! » Pesta-t-elle avant de reporter son attention sur sa fille déguisée en chat. « Quant à toi jeune fille il est temps de prendre ton bain.
« NOOOON, les chattes déteste l’eau » s’écria Mathilde en prenant la poudre d’escampette à son tour.
« Seigneur mais qu’ai-je fais pour mériter de tels petits monstres. »
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Le voyage avait été bien long pour la petite chatte devenu hunter. Assise sur l’un des banc du bus faisant route jusqu’à Yapudo, sa destination finale, elle n’avait eu pour seul loisir de paresseux coup d’œil en direction du livre tenue par sa voisine, un jeune trans pan, non binaire et libre auto-surnommé Youti.

*Initiation à l’écriture inclusive.* Avait-elle lut sur la couverture avant que ne s’offre à elles les premières pages. *Le concept est intéressant mais exiger des nouvelles générations une telle rigueur orthographique alors qu’ils en sont à ne plus distinguer imparfait et participe passé me semble condamné à l’echec.*

Le son des freins qui crisse se fit entendre, l’odyssée semblait enfin être arrivé à son terme, notre féline doué de paroles allaient enfin pouvoir quitter cette prison sur roue et regagner le plancher des … AAAAAAH mais quelle chaleur !!

L’ENFER SUR TERRE ! Voici résumé en une phrase ce que le climat local inspira à la petite Sisyphe dont le pelage accusa instantanément le poids de cette canicule abominable. Comment la civilisation avait-elle put naitre en de tels lieux ? Ces gens étaient-ils fous ? Ah oui… évidement puisqu’ils étaient humains. Evidence. Un coin d’ombre, vite !!

La féline feulante s’élança en toute hâte vers le bâtiment le plus proche pour s’abriter de la morsure insupportable des rayons du soleil mais même ainsi sa situation demeura intenable. Langue pendante, respiration haletante, elle observa les alentour avec horreur. Le livreur avait donné rendez-vous à Yapudo sans préciser d’adresse. Elle attendit donc livré à des minutes qui parurent être des heures. Aussi lorsque les dizaines commencèrent à s’enchainer, le supplice devint tourment.

Enfin, à l’horizon apparut une camionnette arborant le logo « âme à Zone », société d’A-Chat en ligne, Sisyphe sut que son calvaire s’achevait. Pourquoi avait-elle refusé la livraison à domicile ? Ah oui, la mère de Mathilde m’aurait tué en ouvrant le colis.

« J’ai une livraison pour Sisyphe Tarrare ! » Annonça un jeune homme tout en descendant du véhicule. Il se dirigea vers le coffre pour en extraire une trèèès lourde caisse en bois dont il fit sauter les sceaux en métal.

« Miaou ! »

« Dégage le chat ! Mademoi… ah non ça n’existe plus… Madame Sisyphe Tarre !! Où êtes-vous s’il vous plait, j’ai un emploi du temps chargé moi ! »

« Miaouuuu !!! »

« Mais lâche moi sale… euh, mais attend… » il inspecta sa fiche pour constater qu’une photo ressemblant au matou qui l’importunait y était agrafé. « C’est toi Sisyphe ??? Sans blague ? »

« MIAOUUU ! »

« Mince, c’est absurde. » Il se gratta la tête. « Bon… une signature s’il vous plait. »

« Comment veux-tu que j’écrive crétin ? » s’emporta la petite chatte.

« AAAAAh un chat qui parle. »

« Et Zut ! Je viens de me trahir. » pesta-t-elle tout en apposant ses griffes sur la feuille en guise de signature.

« Euuuh… j’imagine que ça devrais faire l’affaire. Hum, merci d’avoir Ame à zone société d’A-Chat en ligne. »

« C’est ça. Bon retour. » Claqua la féline, tigresse miniature au pelage noir avant de se précipiter vers le colis qui s’avéra être une main robot géante. « Mais !!! Où est le reste ? »

« Quel reste ? »

« J’avais commandé un robot géant capable de détruire une ville. Or il n’y a que la main gauche ! »

« Ce produit est vendu en kit pour éviter les ennuis avec la justice. »

« Mais c’est de l’escroquerie ! »

« Encore une qui n’a pas lu les termes du contrat. »

« Non, c’est beaucoup trop long ! »

« Vous acceptez le colis ou pas ? »

« Oui mais… »

« Merci d’avoir choisi Ame à Zone. » Et le jeune homme fut aussitôt dans sa camionnette enclenchant moteur et clim pour repartir comme il était venu.

« Connard… » Ses yeux se portèrent sur la main robot géante dont le poignet était muni d’une cabine de pilotage avec ceinture. D’un bon, elle se retrouva au commande, les iris pleines d’étoiles, un sourire jusqu’aux oreilles.

« Chat’Rvis, enclenche les propulsions, nous partons pour Omatou !! »

« Bien maîtresse ! » répondit une voix venue de nulle part. Pour qui s’attardait à observer quelque peu la bouffonnerie qui se jouait ici, il ne leur aurait pas échappé qu’il s’agissait simplement de la petite chatte qui conversait avec elle-même.

C’est alors qu’elle assista à l’irruption des deux hommes en grande souffrance qu’un médecin tenta de sauver en vain d’une noyade impossible en de tels lieux. Comment une telle tragédie avait-elle put naître, tout ceci semblait très mystérieux et très triste.

« Comme si j’allais m’occuper de problèmes d’humains, Miaaaaouuuu ! » Notre héroïne poilu et moustachu haussa ses épaules et enclencha les manettes. Des réacteurs s’activèrent au niveau du poignet et la main fila tel un landspeeder à travers le désert tandis que le majeur se dressait bien au pour indiquer le ciel aux témoins de la scène.
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CAT POWER !

[Alpha Hana Watoto]

[OFF]J'attendais d'avoir ma nouvelle ts pour poster mais comme je suis toujours indécis, on va faire sans ^^'[/OFF]

Depuis que Mme Hana Watoto avait obtenu le titre d'Hunter et le précieux laisser-passer qui va avec, elle s'était replongée dans ses recherches anthropologiques. Grâce à son nouveau statut, elle disposait à présent d'un accès à des données historiques et ethnologiques qui lui étaient interdites jusqu'à lors.
Fille d'une culture orpheline, elle nourrissait depuis longtemps son imaginaire avec les morceaux de cette Histoire perdue. Avec le temps, les mythes et les rêves avaient laissé place à la désillusion: après tout, si personne ne se souvenait de leur histoire, c'est très certainement qu'il n'y avait pas grand-chose à raconter au départ...
De ça elle s'en moquait, le désir de percer le mystère était plus fort tout! Révéler ce qui est caché, c'était son passe-temps favori.
Le Savoir, la Vérité, voici des concepts humains qui faisaient brûler un feu ardent en elle. Tout savoir, et la vérité de préférence, voilà ce qui la motivait chaque jour à poursuivre ses travaux anthropologiques.

Ses recherches avaient fini par la mener dans le milieu désertique de Yapudo. Climat austère qui n'en déplaisait pas à sa chevelure abondante, s'éloigner un temps de la moiteur de la ville lui ferait le plus grand bien.

Cependant Alpha n'était pas non plus une aventurière née, son milieu naturel restant le milieu urbain, alors elle avait proposé à Spade de l'accompagner sur cette expédition car en plus d'un environnement naturel hostile l'endroit était peuplé par une ethnie d'hommes-chats. Un équipier de confiance serait le bienvenu pour évoluer dans ce décor périlleux.
contre tout attente le manchot avait décliné l'invitation, la destination n'étant peut-être pas assez audacieuse à son goût, celui-ci lui proposa à la place de se retrouver deux mois plus tard à la frontière de la ville de l'étoile filante. Rien que ça...

"- Les hommes-chats c'est trop cheesy, allons plutôt voir les hommes-rats de la poubelle de l'humanité!" grommela Alpha, les deux mains dans les poches de son veston, mettant un coup de pied dans un tas de sable.

"- Deux mois..." Ajoute-t-elle, voilà qui fait plutôt court pour boucler son projet de recherches ou participer aux travaux archéologiques locaux.

Perfectionnant son brushing au soleil, sur la place de la mairie, Alpha regardait perplexe le panneau indiquant le site archéologique.

"- Et maintenant?" Par où allait-elle commencer?

L'agitation autour de la voiture griffée du sigle de l’Organisation Mondiale d’Archéologie la fit sortir de sa torpeur. Elle s'approcha et s'annonça d'un ton sévère:

"Je suis le docteur Alpha Hana Watoto, que se passe-t-il?"

Soudain, un bourdonnement attira son attention, puis l'image d'une main robotique autopropulsée filant à toute allure dans sa direction se fit de plus en plus pressante. N'en croyant pas ses yeux mais gardant son sang-froid, Alpha s'écria à pleins poumons:

"- SISYPHE! Youhouu!?" Fit-elle en agitant les bras haut en l'air pour attirer son attention.

Elle ajouta à qui voudrait bien l'entendre: "- C'est ma consœur: Sisyphe Tarrare."


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α. Alpha Hana Watoto .ω
"Je m'appelle Hana Watoto [...] Alpha c'est mon prénom et Hana Watoto c'est mon nom [...] il faut dire Hana Watoto, l'un ne va pas sans l'autre, mais vous pouvez m’appeler Hana parce que c'est joli."

[inland]

Tour 1.

Alpha

Sisyphe passa dans le champ de vision d’Alpha à une telle allure que le citadine eut l’impression de prendre un vent. Pas bien grave, car la dame était plutôt occupée : en effet, devant elle, le type de l’OMA, l’organisation mondiale d’archéologie sorti de sa jeep était en train de couvrir les deux cadavres a priori noyés. Il tira sur sa salopette rouge à la couleur de l’organisation –trop grande pour lui- et alluma une cigarette en regardant Alpha de la tête au pied comme s’il jugeait son air hautain.

« Bah z’avez pas vu ? Nous avons deux morts sur les bras. Zodi et Moon putain ! Vont me manquer ces cons. C’étaient mes partenaires de poker ! Deux pères de familles qui aimaient leur femme tout en les trompant ! Ils réussissaient à boire en cachette et à faire la sieste au boulot ! C’étaient mes modèles ! »

L’homme à côté de lui, sorti précipitamment du café Dorémilasol pour tenter les premiers soins avant de déclarer les morts était grand et maigre, un vrai squelette avec une belle coupe au bol démodée. Il essuya ses petites lunettes rondes et soupira. Il montra sa carte de médecin à Alpha pour prouver qu’il était de bonne foi comme si la demoiselle faisait ici figure d’autorité.

« En vingt années de carrière je n’ai jamais vu ça. Et il a fallu que ça tombe pendant mes vacances, j’en rate pas une. On dirait qu’ils ont pris la tasse. Alors qu’il n’y a pas une goutte d’eau par ici. Même à l’hôtel on nous interdit de prendre des douches… ça fait deux semaines que je ne me suis pas lavé. Deux semaines que je tourne à la bibine du matin au soir même au petit déjeuner. Qu’est ce que je ne ferai pas pour une menthe à l’eau !»

L’agent de l’OMA finit sa clope et regarda en l’air.

« On allait prendre notre tour de garde, la relève de jour mon collègue Jok et moi, quand on les a découvert, allongé par terre, trempés jusqu’à l’os. Jok est resté sur place pour sécuriser le site et faire le taff. Moi je suis venu jusqu’ici à toute vitesse pour chercher de l’aide mais a priori c’était déjà trop tard. Ah putain ! Avec qui je vais faire mes parties poker du vendredi soir moi maintenant ? Vous aviez pas le droit de crever Zodi et Moon ! En plus vous allez même pas pouvoir toucher vos indemnités de nuit, c’est ballot. Et qui va assurer la garde de ce WE ? Je suis sûr que la DRH va nous imposer ça à Jok et moi. »

« Voyons Monsieur, nous parlons de personnes décédées tout de même ! » s’insurgea le Docteur.

L’agent de l’OMA tira à nouveau sur sa salopette qui était proche de tomber sur ses chevilles et attrapa son smartphone.

« OH ! Je les aimais bien au fond moi ! On s’envoyait plein de blagues par texto ! Des trucs olé olé si vous voyez ce que je veux dire ;) Vers 3h du mat cette nuit Zodi m’a envoyé un, un peu bizarre. Il m’a dit qu’ils avaient fait une découverte de fou aux ruines ! Que les gars de la recherche allaient plus nous prendre pour des idiots, nous les gars de la surveillance !
J’ai beau chercher je comprends toujours pas la chute de cette blague. Attendez, peut être que c’était pas une blague ? »

« Non c’était pas une blague -__ -» conclua le Médecin.

Sisyphe

Lancé sur sa main géante en lévitation et à pleine notre Hunter atteint sa destination en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. La réserve Omatou était ceinturée d’un grand mur en pierre blanche avec par dessus des clôtures électrifiées où étaient suspendus des panneaux triangulaires « danger de mort ». A la guérite d’entrée, deux chats gris foncé à silhouette humaine en toge blanche faisaient la régulation. Des chats-driens. Ils portaient de drôle de fusil à leur ceinture. Sisyphe montra patte blanche à savoir sa carte de l’association Hunter. On lui demanda de ranger sa main-robot avant de rentrer dans le camp, en effet toute technologie était proscrite ici, même les montres. Elle pourrait la récupérer une fois en dehors des murs.

La réserve en elle même semblait avoir été figée par le temps. Des cahuttes en paille, des troncs morts percés, et des maisons en terre cuite faisaient office d’habitation. Des chats se baladaient d’ici de là, certains en forme humaine d’autres en forme mi-chat mi-homme d’autres encore dans leur version la plus primaire : un simple matou à 4 pattes. Tous cherchaient de l’ombre et un peu de chaleur dans cette fournaise.

Au centre, à la place d’une fontaine (pas de fontaine en plein désert pardi !), une immense roue en pierre découpée en 9 segments dont les sillons n’étaient plus lisibles attirait le regard.

Un peu plus loin un panneau indiquait les activités du jour en langue chat :
- Un concours de buvage de lait
- Un cours de toilette-yoga

A gauche en retrait, un félin blanc et noir, piercing dans le nez, était menotté et suspendu à deux mètres de hauteur juste au dessus d’une grosse pelote de laine. C’était là le genre de supplice pour la civilisation des hommes chats. Impossible de résister ! Et pourtant impossible de toucher. Un chat-rdien le surveillait d’un œil sévère, un fusil en main.

En face, au commi-chat-riat, un matou obèse dont les bourrelets dépassaient de sa toge placardait sur un des murs plusieurs papyrus du même portrait à l’encre de chine du visage d’une chatte blanche et noire aux moustaches teintes en rouge. Le portrait avait la mention : PORTEE DISPARUE.
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« Voici ma carte. »

[Sisyphe Tarrare]

A peine avait-elle acquis son nouveau jouet que déjà on la forçait à s’en séparer. Triste mais forte, la petite chatte retint ses larmes tandis qu’elle s’éloignait se son landspeeder manuel. Non, l’objet n’était pas made in Portugal. Bande de cochon ! Ayant pénétré (la chatte) dans ce village typique qui avait tout d’une réserve indienne, son intérêt se porta rapidement vers la cahute où résidait la reine des lieux. Mais l’endroit était gardé par quatre vilains matous. Il y eut donc d’âpres négociations au terme desquelles Sisyphe fut victorieuse.

Le garde avec son carnet en Papyrus fit rentrer Sysiphe après avoir passé un sacré bout de temps à l’intérieur. La cahutte de sa Majesté n’avait rien à voir avec le reste du village figé dans un temps reculé. Des écrans plats, des consoles, des horloges, des tablettes, des montagnes de technologie s’entassaient tout autour d’un arbre à chat au bout duquel se tenait une chatte presque aussi noire que notre héroïne.



La féline se redressa de sur un coussin à soie et se lécha une patte en guise de bonjour.

« Te voilà devant la belle, l’unique, la grande Avluv XVMXIXII. Décline ton identité, toi la représentante du Vulgum Pecus qui m’apporte des nouvelles de cet affreux Pat le Chat ! »

"Avluv ? L'actrice ?" Questionna presque par réflexe la petite Sisyphe. "Et c'est la reine d'une réserve miteuse qui me déclame ça. Votre village ressemble plus à un zoo subventionné par la pitié des humains qu'à un royaume. D'ailleurs... ils sont au courant pour tout ça ?" La féline félonne désigna d'un coup de patte les différents appareils trônant en masse dans la cahute. "Vos cher sujets désireux de vivre comme votre peuple le faisait autrefois ne m'ont pas donné l'impression d’apprécier ce genre de... modernité. Sinon je n’aurai pas laissé mon super robot Mobil Cat Suit à l'extérieur du camp. Il est tellement cool ^^"

Elle se lécha délicatement la patte gauche tout en guettant d'un œil attentif la réaction de son interlocutrice. Puis, parce qu'une question lui avait été posée, elle enchaina avec cette dernière déclaration.

"Ah oui... Je m’appelle Sisyphe Tarrare, je suis dresseuse d'humain domestiques, collectionneuse de robot géants et Hunter depuis peu. Voici ma carte."[/quote]
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http://www.permis-gratuit.fr/Permis/700-12724-Permis+De+Niquer+Ta+Mere.jpg[/url]

"Tu oses venir ici pour te moquer de ce village? Le berceau de notre grande civilisation? Sisyphe Tarrare, je ferai en sorte que ton nom soit conspué parmi nous"

Elle regarda les écrans, claviers et manettes tout autour d'elles.

"Tout ceci a été confisqué pour que mon peuple ne soit pas distrait des vrais choses, des neuf préceptes. Tu parles de ton petit robot, j'ai été averti par la sécurité en arrivant ici, j'ai même été réveillé à mon début de sieste -__- Il suffit que j'appuie sur ce bouton et mes hommes sauront quoi faire.

Peu m'importe ton titre, ici ce n'est qu'un laisser-passer mis en place pour l'organisation mondiale, rien de plus. Tu m'as offensé moi et notre peuple. Je suis certaine que tu ne sais rien sur Pat le Chat, de l'esbroufe. Hunter ou pas, maintenant dehors! Dehors où je fais détruire ton jouet"

La reine était d’une humeur de chien.

« C’est surtout toi qui n’as aucune information sur Pat. Étant la seule à avoir accepté la mission, l’association hunter m’a envoyé ici pour enquêter sur cet individu. Je comprends mieux pourquoi : personne ne vous prend au sérieux. On dirait bien que j’ai été le jouet d’un bizutage d’entrée dans la ligue Hunter. »

Le visage triste, Sisyphe jeta un regard amer sur l’animal qui lui faisait face. Quelle déception que de se trouver face à d’aussi pitoyables semblables. Elle qui s’était imaginé cousine de puissants matous. Elle contemplait à présent une reine des gitans offensée.

« Ne te donne pas la peine d’appeler tes sbires, je te rappelle avoir le titre de hunter. Malgré tout le mépris dont tu feins te vêtir, ce n’est qu’un manteau de Noé jeté sur la crainte que ces individus exceptionnels (dont je fais partie désormais ) t’inspirent. Si tu n’as rien à m’apprendre, tu ne m’intéresses pas. Bonne sieste, majesté surchargé par l’impuissance. »

Elle quitta donc la cahute, la queue fièrement levée afin de présenter son trou du cul à son ex interlocutrice. Dans quelques TS, cette pimbêche finirait calcinée sous le feu de son super Robot Mobil Suit Cat. Il suffisait juste qu’elle trouve les pièces manquantes. L’autre main, les bras, le torse, les jambes et la tête. Facile =) Juste quatre ou cinq mois d’argent de poche de son humaine domestique à économiser.

Elle porta ensuite son attention sur le prisonnier qui lui révéla l’existence de ruines mystérieuses où sa sœur avait disparu. Enfin elle questionna son gardien qui lui révéla être très con. Il en fallait pour mieux souligner l’incroyable intelligence dont Sisyphe se trouvait doté. Facebook l’avait d’ailleurs démontré récemment dans un article expliquant que les gens cyniques étaient plus intelligents que la moyenne. Il était paru au lendemain de celui expliquant que les gens gentil l’étaient aussi et à la veille de celui précisant que les gens méchant et vulgaires n’étaient pas non plus en reste. En résumé tous se voulaient paraitre intelligents sur le web, miroir de notre personne publique

Et devant le miroir, l’imbécile se contemple.

Quelle déception tout de même que cet endroit perdu dans le temps ancien. Tous ces félins figés dans une révérassions absconde d’une tradition dont ils semblent avoir depuis longtemps oublié le sens. Tradition qui ne perdure que par l’interdiction, la privation et l’autorité autocrate d’une législatrice primaire sans pouvoir autre que la force. Notre passé est un héritage que nos ancêtre nous transmettent à travers leur savoir et leur culture. Il est une force que chaque génération suivante peut utiliser pour se projeter vers l’avenir. Pourtant, il arrive que celui-ci devienne une simple mémoire dépouillé de tout sens. Alors, le passée devient un poids encombrant, un boulet dont il convient de sectionner la chaine. Demeure pourtant la nostalgie. Et comme ils sont des limbes ces jours où l’on se prend à ressasser à regret un passé lointain que l’on fantasme en Eden. Le temps est maladie du corps et de l’esprit. Son accumulation nécrose de la vivacité du souvenir. Ainsi il en déforme la nature et la retravaille complice qu’il est de notre mémoire sélective. Trahis nous voici précipité dans un abime immonde caché au plus profond de notre âme. La mélancolie est son nom et nous voici à rêver d’un Eden factice au lieu de marcher vers la terre promise.

« En route pour les ruines, ce village empeste la loose. » Scanda t-elle tout en passant la porte de sortie pour grimper à nouveau dans sa main robot.

« Des quatre coins de l’univers, quand triomphe le bien. Tadadatata
Sans hésiter elle part en guerre, pour un monde infernal
Sisyphe a vraiment la claaaseu
Contre elle les brutes se fracaaasseu
En chantant une chanson bien haut
Les humains sont des fachos ! »
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CAT POWER !

[Alpha Hana Watoto]

Afin de ne pas laisser place à un gênant silence, Alpha enchaîna aussitôt:

" -Ecoutez, je suis vraiment navré pour Zodi et Moon, monsieur mais-" Alpha s'apprêtait à se désengager poliment de la situation quand soudain elle changea de discours: "Monsieur comment d'ailleurs? Vous ne vous êtes pas présenté..." Conclut-elle en fronçant un sourcil inquisiteur en direction du vigile. Mme Hana Watoto portait une attention particulière au nom de toute chose, plus qu'une question de courtoisie c'était indispensable à ses yeux de connaître le nom de son interlocuteur.

Remettons les choses dans leur contexte, Alpha est anthropologue de formation, elle n'a pas vocation à tremper dans les faits divers, elle n'a pas non plus de mandat légal. Elle n'avait donc rien à voir avec cette affaire et ne comptait pas s'en mêler.
Elle n'avait pas de mandat légal si ce n'est sa carte Hunter!
Ce petit bout de papier plastifié dans sa poche, pourtant minuscule, commençait à prendre de plus en plus de place. Elle voulut penser à autre chose, à ses travaux de recherches en attente par exemple, mais la pression qu'exerçait cette carte sur elle pourtant enfouie au fond de cette poche se faisait de plus en plus étouffante.
Prise sous le poids de l'institution, Alpha céda et se sentit obligée de se mêler à cette affaire, peut-être par conscience professionnelle.

N'écoutant que son sens du devoir, elle surenchérit:

" -Ecoutez M. le surveillant. Je suis mandatée par la Hunter Association pour me rendre sur le site de Tegype. La priorité pour le moment est de sécuriser les lieux de l'accident pour que cela n'arrive à personne d'autre. Pouvez-vous me conduire sur place? Le temps presse!"

A l'aise dans son rôle de chef de brigade, elle se retourna vers ce docteur en qui elle n'avait aucune confiance pour le moment:

" -Merci docteur pour votre aide. Je vais à présent prendre les choses en main sur le terrain afin de pouvoir vous laisser reprendre le fil - ou plutôt le flot - de vos vacances. Avant toutefois de retourner vous dorer la pilule, pouvez-vous prévenir la morgue pour qu'ils viennent s'occuper de ces deux malheureux?"

Préoccupée, elle chercha du regard tout autour de la place de la mairie. Puis voyant au loin son assistant arriver, trainant la patte, le lourd cartable d'Alpha appuyé sur sa hanche, l'anthropologue poussa un "Aaah" de soulagement, exclamation tout de même mêlé d'agacement.

" -Aah le voilà enfin! Dites Arthur, vous en avez mis du temps! Vous avez pu trouver à la bibliothèque du centre de recherches la réédition en 10 volumes de "Etude ethnologique de la civilisation d'Omatou et pratique endémiques de la sous-région" comme convenu?"
" ..."

Elle se retourna à nouveau vers ses deux interlocuteurs et leur glissa en aparté:

" -C'est mon nouvel assistant. L'ancien était vraiment à côté de la plaque!"

Tour à tour elle regarda les trois protagonistes et tapa dans ses mains pour initier un mouvement.

" -Bon, dépêchons! Vous nous conduisez?" Lança-t-elle en direction du surveillant.
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α. Alpha Hana Watoto .ω
"Je m'appelle Hana Watoto [...] Alpha c'est mon prénom et Hana Watoto c'est mon nom [...] il faut dire Hana Watoto, l'un ne va pas sans l'autre, mais vous pouvez m’appeler Hana parce que c'est joli."

[inland]

[Pour bien tout comprendre merci de lire toutes les parties, mêmes celles qui ne concernent pas vos personnages]

Tour 2.

Alpha

Notre citadine prenait les mains par la force des choses. Elle apprit que le type à la salopette trop grande pour lui se prénommait Roger, qu’il avait 42 ans, qu’il avait subi une opération de l’appendicite il y a un an, que sa couleur préféré était le saumon (que non, ça ne faisait pas de lui un homo pour autant), que sa petite femme Lydie cuisinait comme une chef les croques-monsieur mais que lui son plat préféré c’était les lasagnes, qu’il aimait bien le poker aussi mais que Zodi et Moon le plumaient sans verogne. Roger était précis. Surtout Roger était employé par l’OMA depuis 10 ans maintenant, sur le volet surveillance. Et qu’en 10 ans jamais il n’avait eu une couille dans le pâté de cette ampleur. Deux morts dites donc!

Le docteur se contenta lui de la saluer, deux doigts sur le front, de la reconnaissance plein les yeux. Il allait s’occuper des cadavres. Promis. Il avait maintenant mieux à faire retourner boire son thé à la menthe qui n’en était pas vraiment un… plutôt de du lait à menthe… On buvait ce qu’on pouvait ici.

Affublée d’un nouvel assistant prêt à chopper une scoliose avec tous les kilos de bouquins qu'il devait trimballer contre une paye de misère, Alpha grimpa dans la jeep de l’OMA. Roger prit la place du conducteur et mis les gaz. Direction Tegype !!!

Sisyphe

Sisyphe arriva sur son bolide articulé aux abords des ruines de Tegype. La journée commençait doucement et déjà des hordes de touristes commençaient à sortir des bus. Sur la route au loin d’autres cohortes bus venaient lâcher d’autres touristes en masse… D’insupportables gens munis d’appareils photos, de perches à selfie pour qui l’expression « rester calme » ne semblait avoir aucune incidence sur leurs cerveaux. Les flashs de leurs appareils mitraillaient l’endroit comme leurs cris.

Beaucoup d’entre eux étaient d’ailleurs déçus par ces quelques bouts de pierre disséminés ça et là sans qu’on s’imagine un seul instant qu’un palais ait pu se tenir là il y a des milers d’années en arrière. Ils le faisaient savoir à leur guide qui haussait simplement les épaules. Heureusement des boutiques d’attrape nigauds… euh… des boutiques de touristes étaient là pour leur faire passer un bon moment et les alléger de quelques jénis. Des reproductions de statues à vous faire vendre un rein tellement l’arnaque était grande.

La partie touristique était au sud et Sisyphe bifurqua à l’ouest comme le lui avait indiqué le chat prisonnier. Cette partie là était encore moins intéressante. Les ruines portaient bien leur nom. Les pierres s’espaçaient de plus en plus et l’intérêt de poursuivre s’amenuisaient quand soudain… La chatte sur sa main mécanique franchit une sorte de mur invisible.

Elle vit à un vingtaine de mètres en face d'elle un rétroprojecteur holographique qui faisait croire à quiconque se tenait de l’autre côté que l’endroit était désert. Au pied de l’appareil une étiquette avec le prix n’avait pas été enlevée. De l’autre côté de l’étiquette balayée par le vent on pouvait lire la marque du rétro :

[Sisyphe Tarrare]

Sisiphe trifouilla du bout des doigts mécaniques de sa main volante le gaspacho féminin qui trônait désormais au sol victime d’un chauffard. Etre jolie ne résolvait pas tout apparemment Dommage pour Marlène Faitpapacaca. Manifestement morte selon les dire du MdJ, notre PNJ éphémère s’en était donc allée dans la tombe avec son secret tel une fausse couche au fond d’une cuvette. Car à moins d’une hallucination, la jeune femme au physique dit gracieux avait fait apparaitre un bandit manchot dans sa main. Or de mémoire, jamais encore Sisyphe n’avait vu telle magie se produire de sa vie. A part peut-être à la télé où les politiciens transformaient leur culpabilité en innocence sous les yeux ébahit de millions de pécores humains.

« HANAAAA !!! » S’épil… s’écria la chatte transporté de joie. « Je suis contente de te voir ^^ T’as vu mon nouveau jouet ? Il est classe pas vrai ? » Elle fit s’agiter sa main mécanique en poussant les leviers de commande. « Mais qu’est-ce que tu fais ici ? Le boulot ? »

Elle remarqua alors dans la chauffante voiture, le chauffeur chauffard, confus mais non choqué chose sure. La féline analysa à sa salopette et son aspect ordinaire un lien de parenté professionnel avec la victime au bord de la noyade, de sa patte elle lui indiqua donc celui qu’on tourmentait jusqu’à trépas.

« Votre collègue semble avoir des différent avec le barbus. Vous devriez aller les voir. » Elle reporta ensuite son attention sur Hana et sur l’étrange mini semblant d’humain qui se tenait à ses côtés. Se pouvait-il que l’humanité autorise la création d’êtres aussi pathétiques ? N’y avait-il donc aucune sélection génétique chez cette espèce ? « Je suis à la recherche d’une chatte ayant fugué le village d’Omatou, il parait qu’elle se trouve ici. Bon… ma seule piste a finis sous les roues de votre voiture mais elle m’a expliqué peu avant de finir en gaspacho un avoir pour tâche ainsi que le barbu situé plus loin de faire disparaître les témoins. Je crois que de sombres machinations sont à l’œuvre ici… »

Peut-être qu’un coup de poing dans l’hologramme KOKOBITCH la Kalité avant tout serait de plus bel effet. Déjà parce que le Mdj, membre nous le savons tous de mouvement tellement à droite qu’ils en finissent par en atteindre l’extrême gauche, avait trouvé le moyen de placer trois K dans cette citation. Inutile de nier, nous savons désormais qu’Inland prend plaisir le week end à s’habiller tout de blanc et à revêtir une cagoule au sommet aussi pointu qu’un téton soumis à excitation.

Ensuite parce que cela révèlerait la position des deux comploteurs aux touristes idiots arpentant les ruines. Cela révèlerait également le meurtre commis par Roger, placerait les touristes dans une position très dangereuse puisque devenus des témoins gênants. Or si le barbu pouvait noyer des humains par quelque obscure magie alors un massacre de Pnj innocent n’était-il pas à redouter ?

*En même temps ce sont juste des humains.*

Sisyphe adressa un grand sourire triomphant à Hana tandis qu’elle reprenait les commandes de son jouet favori. landspeeder manuel pour le diriger vers le rétroprojecteur holographique afin de le fracasser, Sisyphe jeta un regard à Hana

« Regarde un peu mon poing en action. Chat’rvis ! Enclenche les propulseurs et verrouille les phalanges d’attaque, nous partons à l’assaut de l’hologramme noir ! »

« Oui maîtresse ! » Tenta t-elle de prononcer à la manière d’un ventriloque. Hélas, la supercherie crevait les yeux. Pour n’importe quel spectateur, il était évident que Sisyphe se parlait juste à elle-même tel un enfant avec ses jouets.

« Excellent. Tu sais pourquoi tu es un soumis Chat’rvis ? »

« Non maîtresse. »

"Parce que tu es un mâle ! AAAAHAHAHAHA »

Les réacteurs se réactivèrent réaffirmant la volonté de la chatte de passer à l’attaque. Que d’émotion !
[/img]
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CAT POWER !

[Alpha Hana Watoto]

Sur le chemin qui les conduisit au site de Tegype, Alpha se surprit à se prendre d'affection pour Roger. Pendant qu'il s'affairait à conduire la jeep jusqu'aux ruines et qu'il se concentrait sur la route, Alpha le dévisageait fixement. Cet expert de la surveillance qu'elle avait pris au premier abord pour un plouc misogyne lui apparaissait à présent comme sympathique, voire attendrissant.
Ses divagations furent interrompues lorsque la jeep traversa subitement une illusion d'optique. Elle détourna alors son regard du chauffeur et se leva de son siège pour analyser rapidement la situation: Roger venait de percuter une passante, il fallait agir vite!

Pourtant elle se rassit immédiatement, plus pâle que d'habitude, lorsqu'en se retournant vers la malheureuse accidentée, elle aperçue Sisyphe en train d'en titiller le cadavre du bout du doigt de sa main robotisée autopropulsée.
L'image d'un animal manipulant un cadavre humain sanguinolent à l'aide de son robot de combat hanterait les nuits d'Alpha pendant longtemps. Signe avant-coureur ou bref aperçu de l'apocalypse? C'était en tout cas une vision de fin du monde.
Elle renvoya tout de même la politesse à sa consœur:

" -Oui Sisyphe, je suis contente de te retrouver également " Elle lui fit un signe amical de la main pour appuyer son affirmation "Très impressionnant ton robot! Il faudra que tu me présente ça mais quand on sera au calme-"

Elle eut à peine le temps de finir sa phrase que Sisyphe s'élança en direction du projecteur. L'anthropologue comprit qu'il était temps de passer à l'action pour elle aussi, plus une minute à perdre!

" -Arthur!!" Lança-t-elle en tapant sur la portière de la jeep.
"..."
" -Arthur, dépêchons! Descendez de la voiture et occupez-vous de cette malheureuse, faites au mieux pour la déclaration d'accident!" Elle lui lança le constat à la figure qu'elle venait de prendre dans la boite à gants selon les instructions du surveillant "et voyez si vous pouvez en apprendre plus sur sa présence ici..."

La malheureuse en question semblait, juste avant de se faire percuter par Roger le rouge, avoir un comportement menaçant à l'égard de la consœur Hunter de notre anthropologue. Alpha souhaitait donc en savoir plus sur ce comportement suspect.

" -Ah! Arthur!" Elle interpella une nouvelle fois le stagiaire pendant que celui-ci tentait de s'extirper de la place arrière du 4x4.
"J'oubliais: après vous irez nous présenter à l'informaticien... et laissez le cartable dans la voiture pour le moment." Elle lui fit un clin d'œil compatissant auquel l'assistant lui retourna un sourire gauche, parfaite expression de sa nature.

Aussitôt elle se retourna vers Roger:
" -Vite Roger, Foncez!" Elle posa vigoureusement sa main sur son bras pour appuyer sa demande "Il faut empêcher ce fou de tuer un autre surveillant!!"

[OFF]ROCK DA HOUSE![/OFF]
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α. Alpha Hana Watoto .ω
"Je m'appelle Hana Watoto [...] Alpha c'est mon prénom et Hana Watoto c'est mon nom [...] il faut dire Hana Watoto, l'un ne va pas sans l'autre, mais vous pouvez m’appeler Hana parce que c'est joli."

[inland]

Tour 3.

Alpha

Roger était peut-être sympa, tout ce que vous voulez, mais c’était surtout une couille molle. Une vraie ! Quand Sisyphe l’interpella et qu’il nota enfin que son collègue était en session d’apnée en plein air face à une barbu baraqué, il fourra sa tête sous le volant et ne bougea plus, si ce n’est qu’il appelait sa Mère, le téléphone vissé à l’oreille pour lui dire tout son amour. Roger était une couille molle mais un fiston aimant !

Qu’importe finalement car à peine le stagiaire d’Alpha était il sorti de la jeep que notre héroïne faisait ce qu’elle savait faire de mieux : donner des ordres et prend les choses en mains (encore) Elle fourra sa jambe sur la gauche, pied au plancher sur l’accélérateur du véhicule. La main posée sur le volant elle fonça comme une maboule sur le barbu.

Ni une ni deux l’ennemi relâcha son étreinte sur le pauvre agent de l’OMA qui chuta à terre en crachant de la flotte en continue. Il fit face au véhicule et leva son poing avec deux doigts levés. Ce qui ressemblait à une gigantesque colonne de glace s’éleva de sous le véhicule lancé à vive allure. Le résultat fut immédiat : Un tonneau et l’auto s’immobilisa sur le toit avec à l’intérieur une Alpha à moitié inconsciente et un Roger au visage couvert de sang.

Tout tournait. Elle se força à rouvrir les yeux quand l’ombre du grand barbu la recouvrit. L’instant d’après il lui semblait avoir la tête plongée dans un bain : impossible de respirer. A travers un voile elle aperçu un sourire sadique poindre au centre d’une barbe blonde. Les doigts de la citadine sortirent péniblement un spray avec lequel elle aspergea l’adversaire. Celui-ci recula en hurlant, les mains collées au visage. Dès lors Alpha sentit qu’elle pouvait à nouveau respirer. Reste qu’elle avait atrocement mal. Une épaule déboitée, des côtes cassées certainement et Roger à sa gauche ne cessait pas de pisser du sang en grosse quantité…

Sisyphe

Pelage noir au vent, sourcils froncés, patte sur la manette Sisyphe était en mode BAD-ASS-MOTHER-FUCKA.

« GOLDEN FIIIIIIIIST !!! » rugit elle.

Sa grand main robotique se replia en poing et fracassa l’appareil holographique. L’item avait beau être de Kalité, il se désintégra en pièces détachés. Bel exploit ! Rappelons à toutes fins utiles toutefois Sysiphe aurait manqué à son coup (ayant elle aussi droit à sa colonne glacée) si Alpha n’avait pas tenu occupé un certain barbu.

L’illusion sitôt brisée, les touristes aux alentours braquèrent jumelles et appareils photos pour profiter du spectacle : une Jeep retournée !!! Du combat !!! Des blessés !!! De la magie ?!!! Beaucoup filmaient en vu de retransmettre ça sur internet ou de vendre leur vidéo aux journalistes, certains s’approchaient à pas de loups mais personne n’alertait les autorités…

Parmi les courageux à venir s’avancer, un homme, un seul n’avait pas le look d’un touriste lambda. Sandales aux pieds, muni d’un poncho miteux, il avait un air complètement détaché. Pourtant un petit sourire arquait ses lèvres et lui donnait cet air énigmatique qu’ont certains êtres insaisissables. Ses cheveux noirs étaient horriblement longs, tellement qu’ils lui recouvraient le visage. Il se faufilait parmi la foule avec facilité faisant croire qu’il était là par hasard mais l’odorat et l’instinct de la chatte l’avait percé à jour. A croire qu’il observait la scène cachait tout ce temps et profitant de l’intrusion des touristes pour intervenir.

« Je n’avais jamais vu des ploucs résister aussi longtemps à un utilisateur de Nen. On en voit tous les jours ! Vous devriez vous mettre à couvert maintenant. Cet homme pourrait vous transformer en esquimaux toi et ta cop’ plutôt que de vous noyer. Moi ça me dérange pas j’aime bien les esquimaux =).

Réfléchis un peu : c’est un sadique, il prend plaisir à ce que ça dure loooongtemps mais maintenant qu’il est acculé… ça va être une autre paire de manches. Va y avoir des esquimaux partout. On devrait aller se réfugier là bas. »

L’espèce de manouche à poncho indiqua de l’index le passage dans les ruines.

« Je dis ça, je dis rien… Je m’appelle Kaballe au fait =). J’aime bien les chattes. J’ai toujours aimé les chattes. Quel nom t’a donné ton propriétaire ? =) »

Le stagiaire

Le stagiaire est un homme prudent.

Le stagiaire se tint loin des combats et mis à la réalisation des tâches qui lui incombait. En premier lieu fouiller le cadavre de la pauvre JoJolie fille écrasée. En tout est pour tout il mit la main sur une carte plastifiée d’une agence de freelance (protection, meurtres en tout genre) qui comportait une adresse URL du Dark Net. Le reste était en trop mauvais état, surtout que la vue de cette bouillie sanguinolente lui donnait des hauts le coeur.

Le stagiaire alla alors s’installer poliment à côté de l’informaticien. Ce dernier assis à même le sol en tailleur semblait être un vrai autiste du clavier, il tapotait à toute vitesse et n’avait d’yeux que pour son écran. La carte de visite pro d’Alpha que lui tendit la sous-main ne lui fit pas même hausser un sourcil.

Sur l’écran de l’ordi, un plan 3d noir et blanc en fil de fer d’une pyramide inversée apparaissait et disparaissait sans cesse comme un sonar, en fil de fer. Au 2/3, dans une salle, 3 points blancs s’agitaient doucement. Un dézoom les délaissa et se concentra à la pointe de la pyramide, la partie la plus profonde tandis que des algorithmes inondaient la partie gauche de l’écran.

Le geek tapota un micro au dessus de son clavier.

« J’ai trouvé Boss. La troisième porte à gauche, puis un couloir de 20 mètres environ, un escalier à gauche caché derrière une statue. Dites moi quand vous aurez avancer je crois savoir la suite mais donnez moi un peu de temps. »

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« Voici ma carte. »

[Sisyphe Tarrare]

Le corps d'un homme est ce qu'il est à savoir le meilleur argument de vente de sa personnalité au combien complexe dans un monde où ses paires sont milliards et sa valeur insignifiante. Alors pour se distinguer parmi cette masse on innove pour espérer séduire le sexe désiré et ainsi accomplir la seule véritable raison de notre existence : copuler et, si dans le cas où cet encastrement réuni les ingrédient appropriés (un mâle et une femelle non stériles), produire d'autre prototypes d'humain à notre image.

La partie convoitée ne se contentera en général aucunement d'un simple simili de ce qu'elle peut trouver abondement sur ce marché de l'humain. Il faut des arguments de différenciation. Ainsi né le tatouage, ornement subtile, chargé de notre histoire et de symboles qui dessine notre psyché si particulièrement commune à celle des autres aux yeux du potentiel futur partenaire. Séduire par la différence que tous finissent inéluctablement par adopter et convaincre que le corps présenté est l'écrin d'un joyaux qu'aucun autre ne contient. Il faut pourtant bien admettre, si l'on se veut honnête que les bijoux sont tous issus de pierres précieuses. Seule la taille et le travail apporté diffèrent.

Mais pourquoi dresser un tel préambule puisque Sisyphe est une chatte. Pourquoi évoquer le sujet des tatouage alors qu'elle n'en fera justement rien ? Pour que le mdj se tape une lecture inutile bien sûr

Bref.

L'hologramme détruit et le dialogue engagé avec Kabbale firent constater à la petite chatte que le romanichelle à poncho ne lui serait d'aucune utilité pour combattre le barbu. Une fois encore, elle ne pouvait compter que sur elle même. Jugez plutôt (aucun lien avec le chien de Mickey):

Propriétaire ? Sisyphe n'avait aucun propriétaire. Peut-être parlait-il des humains domestique que sa mère lui avait légué à sa mort. Un bel héritage si l'on s'en referait au compte en banque de ces derniers. Dans le milieu des félins, la situation financière d'un humain domestique faisait office de pédigrée. Autant dire que la petite chatte avait acquis des modèles de grande qualité.

"Sisyphe... Sisyphe Tarre, dresseuse assermenté d'humain domestique haut de gamme." Se présenta t-elle fièrement. Mais une question la taraudait depuis le départ. "Un utilisateur de Nen ?" Questionna aussi idiotement que pouvait le faire un PJ dont le joueur savait pertinemment de quoi il était question. Vous excuserez la pauvreté de la mise en scène. Les deux autres questions (stupides) de Sisyphe aurait dès lors été de supposer que c'est ce Nen qui permettait à la jojolie femme et au barbu l'usage de cette magie incroyable et que son interlocuteur en poncho l'utilisait également. Mais elle n'en fit rien pour la raison précédemment évoqué.

Le dénommé Kabbale ne lui apprenait rien au sujet de ce barbu. Sisyphe avait sciemment détruit l'hologramme pour attirer les touristes et forcer l'individu à battre en retraite devant tant de témoins gênant. Mais manifestement, il comptait plutôt opter pour un massacre général. Une excellente nouvelle OKAY!

"Je veux bien te suivre mais si on ne s'occupe pas du barbu il va nous poursuivre dans ces ruines qui semblent avoir toute leur attention depuis le début. Je les ait d’ailleurs entendu parler d'un boss, ce qui signifie que si on ne le met pas KO tant qu'il est seul, une fois dans les ruines, ils seront deux à nos trousses. Et puis je ne peux pas laisser ma copine au main de ce sadique, elle a besoin de mon aide.

Si tu utilise le Nen alors aide moi à pourfendre le barbu, je ne te demande pas de monter en première ligne, ça ne semble pas être ton style de toute manière." Elle repensa aux capacité étranges du barbu et de la Jojolie femme. "Ton Nen peut-il par exemple rendre aussi dur que l'acier ma main robot ? Ca arrangerait beaucoup mes affaires ^^ En résumé, je le charge pour attirer son attention et toi tu l'attaque via un angle mort. Ensuite, j'accepte de te suivre et de t'aider."

« Enchanté Sisyphe ^-^ Mmm… Le Nen…. C’est une énergie vitale… on peut dire ça comme ça, le secret des Hunters. Une énergie que seuls les meilleurs comme moi =) sont capables de maitriser. Tout un chacun peut produire du Nen et l’utiliser pour augmenter ses capacités produire des choses marrantes comme de la glace… du feu, créer de toute pièce un objet aux capacités uniques ou faire des boules d’énergie comme dans un Manga. C’est assez complexe en fin de compte, il nous faudrait plus de temps. Mais seul un fin pourcentage de gens sont capables de canaliser le flux de Nen sans se vider et perdre sa vie. C’est normal, y’a beaucoup trop de ploucs en ce bas monde. On pourrait tester pour voir sur toi mais c’est à tes risques et périls petite chatte.

Pour certaines raisons, je ne peux plus utiliser le Nen pour le moment donc je ne suis pas d’une grande aide pour toi et ton amie.

Mais je peux te dire que ce passage conduit à un temple souterrain, labyrinthique. J’en connais le premier palier assez bien. Je peux semer votre ennemi sans soucis là dedans si vous me suivez. »

"Soit, on se rejoint au ruine dans ce cas." Lâcha t-elle hâtivement avant de mettre les gaz.

La main robot fila vers le barbu toujours aux prise avec Hana. Ainsi le destin l'avait-il mit sur la route d'un utilisateur de Nen, curieux et mystérieux terme dont elle ferait la lumière en temps voulu, pour l’instant la priorité était de rapatrier son amie humaine vers le ruines. Porté par la force de l'amitié qui transcende les barrières du monde, elle s'élança dans une charge magistrale, prête à pourfendre ce Chew Bacca aquatique, lui envoyer un puissant doigt mécanique dans la face jusqu'à ce qu'il n'en reste rien.

Oui ! L'amitié était plus forte que tout ! Elle avait le pouvoir de vaincre toutes maladies même le sida, de terrasser tous les méchant même Thanos et de sauver ceux que l'on aimait même ceux qu'on aime pas parce qu'elle nous donnait une force incommensurable !!! Son regard se perdit quelques instant sur Roger en train de se vider de son sang. Que dommage qu'il dusse mourir ainsi. Pas de bol ^^

"HEEEY l'homme poisson, prépare tes nageoires, je vais te renvoyer nager avec Kenny West et les gays fish !!!"
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CAT POWER !

[Alpha Hana Watoto]

Sous la jeep, l'anthropologue toussait comme si elle avait bu la tasse.
Son spray lacrymo à la main, elle se tordait au sol pour se désincarcérer du véhicule.
On put l'entendre interrompre sa toux de suffocation pour crier:

« - Arthuuuur! »

Hystérique elle s'agrippa à la portière et d'une extension des bras, elle réussit à extirper son buste et son cartable par la fenêtre passager du même coup. Sur le dos, dans le sable, en poussant sur ses jambes, les pieds appuyés sur la carrosserie elle poursuivit:

« - Arthur! Dépêchez-vous bon sang! »

Elle était à présent complètement dégagée.
Elle prit appui sur son cartable pour se retournet et s'agenouiller, encore trop déboussolée pour se redresse complètement.

« - Arthur! Ne restez pas planté là-bas, aidez ce pauvre Roger à se mettre à l'abri! »

Tel un chat noir, Alpha portait malheur aux gens qui l’entouraient. Chacun de ses passages en force se soldait par un accident grave. Le dernier en date à subir les conséquences du tempérament cavalier de l'anthropologue avait été Spade, lors de l'examen hunter. Celui-ci y avait laissé une main. C'était à présent au tour de Roger. Cette fois si le stagiaire n'intervenait pas à temps, il semblerait que le surveillant y laisserait plus qu’une main...
Que voulez-vous? Quand on est carriériste, il y a forcément des dommages collatéraux. Pas le temps pour Alpha de se remettre en question!
Un genou à terre, spray lacrymo en main, surmontant la douleur de l'accident elle faisait face à son agresseur, en position pour lui envoyer une seconde dose dès que les effets de la première se dissiperaient.

Seule face au manieur de Nen, prête à dégainer comme dans une scène de western, elle se racla la gorge et dans un geste désespéré elle interpella le surveillant qu'elle venait de sauver de la noyade:

« C'est à vous de jouer maintenant, barrez-vous! »

Soudain, elle reprit espoir lorsqu'elle entendit Sisyphe tenter une charge héroïque...
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α. Alpha Hana Watoto .ω
"Je m'appelle Hana Watoto [...] Alpha c'est mon prénom et Hana Watoto c'est mon nom [...] il faut dire Hana Watoto, l'un ne va pas sans l'autre, mais vous pouvez m’appeler Hana parce que c'est joli."

[inland]

Tour 4.

Le stagiaire, ce noble serviteur, s’occupa de Roger. Il se faufila dans les décombres de la jeep retournée sur le toit, l’aida à se relever et ils allèrent se mettre à l’abris aux côtés de Kabbale à l’entrée du temple souterrain. Le stagiaire manqua de crever à vrai dire… transformé en petits bouts d’hommes par l’ennemi qui aspergeait à tout va en cercle– et à l’aveugle - des cristaux de glace tranchants. Alpha reçue plusieurs éclats sur le corps… comme autant d’aguilles qui la transpercèrent et lui firent lâcher sa poignée de sable. Quand au même moment Sisyphe fonça à son secours ! Au pilote de sa main robot géante elle fusa et évita une colonne de glace lancée à la va-vite par le barbu sans réelle précision… Sa brûlure aux yeux le rendait assurément moins efficace.

Un dérapage plus tard, et Sisyphe récupéra la citadine sur son transport futuriste. Elle repartie à toute trombe vers les ruines quand un cri de rage retentit. Voilà qu’une vague d’eau de plusieurs mètres les pris en chasse et les percuta à l’arrière du véhicule. L’eau et l’électricité ne faisant pas bon ménage… la main continua sa trajectoire en crachotant avec une sévère perte de vitesse. (Les points de caracs de la main robot sont divisés par deux pour le restant de l’aventure).

Alpha et Sysiphe l’avaient échappé belle face à cet utilisateur de Nen impitoyable. La mort les avait attendu à chaque tournant. Maintenant l’ennemi les pris en chasse. Et tout ce beau monde entra dans les ruines : Kaballe, le stagiaire et Roger, Sisyphe la pilote émérite, et Alpha lourde de tous ses livres.

Jok lui, mourut dans l’indifférence dehors, noyé comme ses collègues Moon et Zodi.

La course effrénée se poursuivit dans les profondeurs du temple. Après un grand escalier, un grand couloir, une grande salle le groupe tourna à gauche puis à gauche puis à gauche puis à droite ainsi de suite dans un labyrinthe incessant avec un double objectif : 1/ perdre leur adversaire, 2/ ne pas eux se perdre dans ce dédale. Kabbale ouvrait la marche. Il tenait dans la main une grosse torche électrique, preuve que le bougre avait prévu le coup. Les ténèbres s’emparaient en effet des lieux
ici et seul un cône de lumière permettait de continuer d’avancer dans ce noir d’encre.

Quand Kabbale su qu’ils avaient semé leur ennemi, il ralentit le pas et expliqua les principes généraux du Nen à la citadine et à la chatte sans rentrer dans les détails : Shokos, énergie vitale, Ten, Ren et Zetsu n’avaient plus de secret pour eux. Du moins en simple théorie !!!

Nos héros déboulèrent alors enfin dans une petite salle aux quatre coins de laquelle des immenses tableaux de plus de 5 mètres de haut semblaient les toiser. La première représentait un homme vêtu d’une grande toge au regard sévère. La deuxième un homme-chat. La troisième un homme trapu affublé d’un rat sur l’épaule. La quatrième était décapitée et n’était pas indentifiable.

Sisyphe allait avoir du mal à continuer dans les prochaines galeries avec sa main robot trop grande pour les lieux… toutefois…

« Faites attention à vous. Je ne vous le dis que maintenant… Ça coule de source mais ce temple est bourré de pièges tous plus retords les uns que les autres =). Par exemple cette dalle là, si on marche dessus… »

La sandale de Kabbale appuya exprès sur la dalle.

« OUPS^^’ »

Les dalles s’allumèrent toutes ensemble d’une lueur bleutée qui augmenta encore et encore jusqu’à aveugler notre petit groupe. Puis, le noir complet. Quand la lumière fut de retour c’était celle du plein jour. Nos héros n’étaient plus sous terre entre quatre murs et un toit mais à l’air libre dans une pyramide inversée au tout début de sa construction. Ils furent happés par la chaleur de l’après midi. Autour d’eux, nombreux hommes et hommes-chats guidés par un architecte en toge, surtout par son fouet… posaient pierres sur pierres.

« On dit que le Nen d’une personne décédée est aussi vive après sa mort. Vous venez d’en avoir une démonstration. Nous venons de faire un bond dans le passé de plusieurs milliers d’année à cause de ce piège. Nous voilà bloqué dans une boucle temporelle d’une semaine =). Parfait pour vous apprendre le Nen. Je ne peux pas être votre professeur par contre pour des raisons qui me sont propres… Mais je connais la personne idéale =). »

Ils quittèrent les fondations du temple et gravirent une colline de sable. A son sommet ils virent en contrebas un village de tentes perdues au milieu d’un désert à perte de vue. Dehors par ce cagnard, seuls trois silhouettes étaient en vue. Assis en train de méditer à côté d’un puis.

Nos héros reconnurent dans ces silhouettes, 3 des 4 les statues.
Le premier était assis sur un trône autour duquel flottait des sortes d’horloges molles. Les deux autres silhouettes beaucoup plus jeunes étaient à même le sol sur un tapis : un homme-chat de gouttière gris avec une tâche noire sur l’œil gauche et un gars trapu chauve grand comme un géant.

« Ce type là-bas sur son trône est le TOUT premier utilisateur de Nen, personne n’a jamais su son nom. Vous avez de la chance il est encore abordable à cette période, c’était avant qu’il ne tourne mal suite à un chagrin d’amour =). A côté de lui ses deux plus fidèles disciples : Patoukamon et Caïn, le TOUT premier roi des rats. Ils n’ont pas encore appris à contrôler le Nen je pense.

Notre beau pharaon là, va falloir le convaincre de vous apprendre le Nen. La légende raconte qu’il n’acceptait de prendre comme élève que ceux qui lui troquaient la moitié de leur vie en échange de son professorat… Pas simple =)

Et votre ami là il a vraiment mauvaise mine, non ? =) »

Roger en effet était à bout. Il crachait du sang comme un bandit manchot crache des pièces une fois les trois 7 alignés. Si rien n’était fait il allait mourir très vite surtout que les températures n’aidaient en rien.
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« Voici ma carte. »

[Alpha Hana Watoto]

[hrp : cette séance de Questions-Réponses était vraiment cool. C’est sympa de changer de rythme parfois =)

Etant donné qu’Alpha s’est concentrée sur le sauvetage de Roger et Sisyphe sur devenir disciple du pharaon, je propose d’axer mon récit sur le côté Roger et Sisyphe pourra développer le côté Nen et femme-chat puis conclure sur les propos du Pharaon qui accepte d’enseigner à nos deux consœurs.

C’est ça l’avantage de poster en premier ;)]

Nos deux hunters, plus féline l’une que l’autre, se retrouvaient prises dans un tourbillon de problèmes, enchainant situation catastrophique sur situation catastrophique, il leur parut avoir atteint l’œil du cyclone lorsqu’elles firent propulsées à l’antique époque de la construction des pyramides. Certes l’anachronisme était ennuyeux mais au moins c’était calme et apparemment sans danger !

Mue par son approche méthodique de la résolution de problèmes, c’était certainement une déformation professionnelle de son métier, l’anthropologue se concentra en priorité sur l’état de santé de Roger car elle voyait en lui une personne clef sur qui compter pour atteindre l'issue heureuse de cette aventure. Alpha s'adressa tout d'abord à Roger, probablement épaulé par le stagiaire, en faisant des signes de la main devant son visage pour tester sa lucidité:

" - Roger, vous m'entendez? Qu'est-ce qui vous arrive? Qu'est-ce qu'on peut faire pour vous aider?!"

Son attention sur le surveillant, elle interpella également Kaballe:
"Cher ... ami? Votre aide nous a été très précieuse jusque là, pouvez-vous faire quelque chose pour ce pauvre garçon? Son état est préoccupant..."

Roger ne répondait pas. Son teint de plus en plus blanc avait de quoi rendre inquiet. Kabbale lança : "Bof, je n'ai jamais été d'une grande aide =) C'est vous qui avez affronté l'esquimau après tout. Et puis aussi triste que ça peut vous paraître votre ami ne m'est d'aucune utilité. Au fond, je ne peux rien faire pour lui. Je suis un vagabond PDG, pas un médecin..."

Des questions venaient tout azimut à Alpha sur les intentions de cet étrange personnage répondant au nom de Kaballe, pourtant elle se concentra sur ce qui était la priorité pour l'instant. Le temps pressant, elle fit charger Roger sur le dos du stagiaire (décidemment c'était un stage de terrain) et s'approcha du trône pour interroger le Pharaon :

" - La moitié de la vie, c'est un concept très abstrait. Souhaitez-vous la moitié de notre "santé"? La moitié de notre espérance de vie? Ou peut-être que nous consacrions la moitié de notre vie à vous servir?"

Son métier permettait à Alpha de poser les bonnes questions, surtout que tout était question d'interprétation entre maintenant et des milliers d'années plus tard. Le grand homme se leva de son trône. Il était encore plus grand que ceux que Sisyphe et Alpha avaient pu se l'imaginer. Une aura immense déferla sur eux soulevant une petite tempête de sable. Le Nen était il à ce point extraordinaire? Le sable retiré, nos deux héros purent remarquer qu'ils se tenaient sur une dalle en métal l'homme respira fort puis tira un poignard de sa ceinture.

" - Mon disciple, Yorumbo, est encore imprécis. Il ne veut rien entendre là dessus. Mais la précision est indispensable pour la maîtrise du NEN! Mmm... décidément ce nom me plait. J'attends la moitié de votre sang. Seth attend la moitié de votre sang!" Il pointa son index sur la dalle qui était parcourue de sillons en forme de serpents tandis que Patoukamon et Yorumbo montraient leur cicatrice au poignet.

Dans un élan pour respecter le protocole, elle dit:

" - Illustre pharaon, ce serait un honneur d'être votre disciple et de me soumettre à votre épreuve, toutefois mon état actuel de le permet pas. Comme vous pouvez le voir, mon serviteur:" elle désigna son stagiaire en pointant ses égratignures et ses taches de sang (sang qui était probablement celui de Roger)
" notre garde Roger et moi-même:" même si Alpha ne présentait pas de blessures ouvertes, sa posture et son apparence montraient qu'elle n’était pas en pleine possession de ses moyens
"sortons d'un rude combat. Je vous prie de faire appel à votre pouvoir temporel et à vos pouvoirs surnaturels pour sauver cet homme valeureux."

Le pharaon répondit à Alpha :
" - Mon pouvoir temporel? Tu m'as l'air bien renseignée pour une étrangère venue de nulle part. D'où tires-tu ces affabulations? Tout le monde sait que le temps est une chose immuable."

" - Oui votre pouvoir temporel - c'est génant - je faisais référence au fait que vous soyez pharaon, votre excellence! Et que par conséquent vous pouvez ordonner à vos ouailles de soigner Roger ici présent..."

D'un geste du pouce elle désigna le pauvre surveillant à la croisée des chemins.

" - Mais je suis ravie d'apprendre que vous pouvez agir sur le temps... Enfin si l'un dans l'autre, votre excellence pouvait soigner Roger, il vous en serait vraiment reconnaissant: Vous savez là d'où nous venons, il est le gardien des pyramides!"

" - Je vais voir ce que je peux faire. Un gardien des pyramides est toujours précieux! Vous tombez bien jeune femme, je me consacre à mes heures perdues à cette science nouvelle que l'on nomme Médecine aux frontières."

Décidément ce pharaon était un mortel bien accessible pour un monarque absolu de l'âge de bronze. D'après ses études historiques, l'anthropologue savait qu'il en fallait moins que ça pour finir sur le pilori, peut-être que son statut d'étranger la préservait d'un sort aussi expéditif, ou peut-être le pharaon avait-il vu en elle une femme de sang noble accompagnée par un serviteur et un gardien des pyramides. Alpha se plut à penser cela...


Le pharaon revint à son trône et sonna une clochette. Huit ouailles sortirent de leur tente. 4 portèrent le pharaon jusqu'à une grande tente rouge et or. 4 autre se chargèrent d'y amener Roger sur un brancard.

~~~~~ Une heure plus tard ~~~~~

Alpha et Sisyphe invitées par Judith sous sa tente, buvaient un thé à la menthe accompagné d'une assiette de dattes quand un môme rentra soudainement. Il était vêtu d'une salopette rouge beauuuuuuucoup trop grande pour lui. Et son visage rappelait beaucoup celui de Roger trait pour trait marqué de 40 ans de différence au moins.

Derrière l'enfant Patoukamon donna un coup de coude à son collègue le 1er rois des rats :
" - Notre maître s'est encore loupé... il est remonté trop loin -__-."

Le pharaon rentra en dernier et posa sa main sur la tête de l'enfant pour lui ébouriffer les cheveux.

Malgré ses cottes cassées, Alpha s’agenouilla devant le Pharaon:

" - Votre excellence, je rends grâce à votre infinie bonté d'avoir sauvé notre compagnon. Nous vous en sommes extrêmement reconnaissants!"

Elle se tourna aussitôt vers le bambin :

" - Roger! Roger? Je suis Alpha Hana Watoto, l'anthropologue, vous vous souvenez?"
_________________
α. Alpha Hana Watoto .ω
"Je m'appelle Hana Watoto [...] Alpha c'est mon prénom et Hana Watoto c'est mon nom [...] il faut dire Hana Watoto, l'un ne va pas sans l'autre, mais vous pouvez m’appeler Hana parce que c'est joli."

[Sisyphe Tarrare]

[HRP : Et c’est à ce moment que lejoueur réalise qu’il n’a pas intégré à sa sub précédente de pisser durant les différentes étapes du chemin à travers le labyrinthe afin de pouvoir trouver le chemin du retour sans l’aide de Kabbale. De fait, question au meujeu : ma chatte peut-elle avec son flaire trouver l’itinéraire du retour grâce aux odeurs laissés lors de leur progression (Un peu comme le chemin des odeur dans zelda twilight princess) ou bien avons-nous besoin de Kabbale pour espérer ressortir de la pyramide ?]

"Offrir la moitié de sa vie dis-tu? Effectivement, ce doit être compliqué d'être stupide à ce point." Répondit-elle à Kabbale sans même manifester un quelconque intérêt pour Roger. "Enfin, tout ça ne nous explique pas ce qui t'amènes ici et nous par la même occasion puisque nous t'avons suivis."

Sisyphe observa avec ennuis le trio de yogistes en pleine méditation

"Je veux bien faire semblant d'aller négocier avec ce type pour qu'il m'apprenne le Nen mais tu t'imagines bien que lorsqu'il va me réclamer son dû je vais juste tourner les coussinets et revenir vers toi en quêtes d'un but un peu plus concret.

De fait, peux-tu nous jouer la version courte ^__^"

"Je veux que vous appreniez le Nen pour que vous puissiez capturer quelqu'un dans le Présent. Quelqu'un d'assez faible mais qui a un pouvoir très grand et très pratique pour moi^-^ Aucun danger pour vous donc. Et en échange je vous apprendrai la dernière étape du Nen, quelque chose que le Pharaon ne sait pas enseigner."

Enfer ! Cela signifiait donc que même avec le savoir du pharaon, ils demeureraient tributaire de Kabbale et contraint de servir ses intérêts pour espérer apprendre la dernière étape. A moins qu’il ne bluff. Le joueur derrière son écran subodorait qu’il s’agissait du hatsu mais Sisyphe ne pouvait en revanche pas le savoir.

"Tu escomptes que nous allons t'aider gratuitement ? Dans ce cas, tu ne verras aucun inconvénient à ce que je propose la moitié de ta vie au pharaon pour qu'il m'apprenne le nen. Après tout, c'est pour toi qu'on fait tout ça =)"

Sans attendre de réponse Sisyphe se rend auprès du mec sur le trône.

"Mes respects Messieurs. Je me présente, Sisyphe Tarrare, humainologue et experte en relation amoureuses. Je suis en quête d'un maître capable de m'enseigner le Nen. J'aspire en effet à la maîtrise de ce pouvoir afin de renforcer mes compétences en matière de conseil à la séduction et au bon rapport de couple. L'homme qui se trouve derrière moi." Elle indique Kabbale. "Affirme que vous êtes l'homme que je recherche. Puis-je donc solliciter votre expertise ?"

*Encore un ramassis de mâles machistes à souhait.* Pensa t-elle en parallèle. *Déesse, mon royaume pour un vagin.*

Un peu bas sur la colline, l'inconnu sur son trône ouvrit les yeux, gêné par la chatte noire dans sa méditation.

"Le Nen?"

"Il doit parler de cette énergie que vous êtes parvenu à maîtriser Maître" répondit l'homme chat de gouttière.

"C'est un bon nom. Cette énergie s'appellera désormais le Nen."

"Notre maître n'accepte que les durs à cuire" intervint l'homme trapu avec une voix de rocaille. "Ceux qui sont capables de donner la moitié de leur vie pour lui."

"Soit c est une expression soit c est une impasse. Je ne me vois aucunement conduire un choix aussi stupide" pensa t elle a voix haute sans porter le moindre regard vers l homme à la voix rocailleuse. "Cela étant je ne me rappelle pas avoir enuméré ton existence dans la liste de mes centre d intérêt."

La moitié de sa vie ? Et puis quoi encore ? C était niet mais avant d apposer un refus elle souhaitait avoir l information de la bouche même du premier maître du n'en.

"Existe t il une autre solution que celle de vous donner la moitié de ma vie ? En effet je ne y suis aucunement favorable pour la raison première qu une telle transaction représenterai le compendium de l absence d intelligence. Et quel maître aimerait s entourer de disciple stupide. A la rigueur vous pouvez prendre celle de Roger ici présent ou celle de Kabbale, il se proposait justement d'endosser le montant de la transaction ?"

Le grand homme se leva de son trône. Il était encore plus grand que ce que Sisyphe et Alpha avaient pu se l'imaginer. Une aura immense déferla sur eux soulevant une petite tempête de sable. Le Nen était il à ce point extraordinaire?

Le sable retiré, nos deux héros purent remarquer qu'ils se tenaient sur une dalle en métal

L'homme respira fort puis tira un poignard de sa ceinture.

"Mon disciple, Yorumbo, est encore imprécis. Il ne veut rien entendre là dessus. Mais la précision est indispensable pour la maîtrise du NEN! Mmm... décidément ce nom me plait.

J'attends la moitié de votre sang. Seth attend la moitié de votre sang"

Il pointa son index sur la dalle qui était parcourue de sillons en forme de serpents tandis que Patoukamon et Yorumbo montraient leur cicatrice au poignet. Le pharaon se tourna vers la chatte pour répondre à sa question.

"Autrement oui, il existe une autre solution : faire quatre sacrifices à Seth. Prendre 4 vies, ici sur cette dalle. Mais touchez à un cheveux d'un habitant de ce village et je brise."

Au moment où il disait cela une femme-chat sortie de la tente le plus proche. Son ventre était rond, signe qu'elle attendait un heureux évènement. Son poil était blanc et noir, et ses moustaches étaient teintes en rouges. Sisyphe la reconnut illico étant comme la soeur du chat captif de sa Majesté d'Omatou.

"Tu brises ? Diantre..." Lâcha Sisyphe en mimant l'incompréhension."Tout ceci confirme mon impression de départ, je ne suis décidément pas intéressée par vos offres. Merci de m'avoir accordé de votre temps."

Ceci fait, elle se dirigea vers la chatte à moustache rouge en passant à côté de Kabbale. "Je t'avais bien dit que ça ne collerait pas. Qu'est-ce qui t'es passé par la tête de me proposer un plan aussi idiot ?" GLissa t-elle sans s'arrêter

Enfin arrivé à hauteur de la chatte aux moustache rouge, elle tint à peu près ce langage.

"Je viens de la part de ton frère, il est actuellement soumis au tourment par votre... reine... ou un titre du genre. Il est très inquiet mais je constate que tu as d'autre souci... hum tu es ici depuis longtemps ?"

Non loin Hana visiblement experte en xyloglossie continuait de faire des courbettes pour mieux amadouer cet espèce de Cro-Magnon arriéré assoiffé de sang. La simple idée de se soumettre aux caprices du Pharaon révulsait la petite chatte. Le sang n’avait aucun rôle dans ce rite d’initiation au Nen, juste une pratique barbare et absurde comme seul les temps anciens en avaient l’appétit. A dire vrai, comment pouvaient-on juger les mœurs de gens qui voyant frapper la foudre ne disposaient que des mythes et religions pour en donner une explication. Certes…

La chatte à moustache rouge à Sisyphe :

"Tu connais mon frère? Cela signifie tu viens du futur toi aussi? Je ne sais pas comment je suis arrivée ici. Cela va faire 14 ans maintenant. Au début ça été horrible... je tournais en boucle... puis au fur et à mesure je me suis fait une raison, et maintenant j'ai acquis la paix. De toute façon ma vie au village n'a jamais été fantastique avec le règne de notre Majesté nous étions comme prisonnier. J'ai trouvé l'amour ici. Et comme tu le vois j'attends un heureux évènement. Je suis heureuse ici. Même si mon frère me manque."

"J'en suis heureux pour toi. Mais si ton frère te manque, je peux peut-être lui parler de cet endroit une fois revenu dans le présent. Vu qu'il ne se plait pas non plus dans votre village, il voudra peut-être te rejoindre.

Le problème c'est que le présent d'où je viens est actuellement très agité, des types plutôt vindicatifs maîtrisant le Nen étaient à nos trousses. Nous sommes venu ici dans l’espoir d'apprendre le Nen afin de pouvoir les affronter mais votre pharaon nous impose de tuer des gens ou de verser notre sang jusqu'aux limites de la mort.

Très franchement, je n'ai aucune envie de faire l'un de ces deux choix. Tu pourrais... arranger le coup avec lui ? Ca me permettrait une fois le Nen appris de survivre à un affrontement avec nos poursuivants et de retourner voir ton frère ^^ Le cas échéant, je pense qu'on finira en pâté pour chien... et je déteste les chiens."

"Oui , nous n'avions aucune liberté au village. Et ce besoin était encore plus fort à l'adolescence. Maintenant je pense avoir suffisamment de recul. Je médite beaucoup. Mais mon frère me manque énormément j'aimerai qu'il soit à mes côtés. Mon amour pourrait peut être l'éveiller au Nen lui aussi, comme vous appelez cette énergie. Vous aussi vous pourriez l'être pour combattre ces ennemis. Je les avais croisés avant de venir ici. L'un pouvait transformer son Nen en eau et en glace. Je m'appelle Judith au fait, enchantée (elle se caressait le ventre). Je vais toucher un mot à mon amour."

Suivis un interlude déjà retranscrit dans le post d’Hana. Les deux hunters étaient à présent dans la tente en compagnie de la chatte sur le point de donner naissance à un enfant interracial comme on dit dans les films porno. Entrèrent successivement Roger redevenu enfant, les deux suivant du pharaon et enfin le maître du nen himself. Il leur fut annoncé qu’ils allaient apprendre le nen sans effusion de sang. A la bonne heure.

Seul Kabbale était absent, une aubaine que ne laissa pas passer Sisyphe, très méfiante à l’égard de leur guide dont les intentions lui laissait depuis le début un arrière-goût désagréable dans la bouche. C’était comme avoir une boule de poil coincé dans le gosier après une toilette matinale correctement effectué que son estomac se refusait à régurgiter.

« Je souhaiterai aborder deux points avec vous avant toute chose. » Elle s’adressa au pharaon et à sa mie. « Le premier concerne l’homme au poncho qui nous accompagnait. Nous venons à peine de le rencontrer et je me méfie beaucoup de lui. Je le soupçonne de vouloir utiliser votre pouvoir pour rajeunir et ainsi retrouver l’usage de son Nen qu’il semble avoir perdu.

Le second point concerne la main géante qui se trouve à l’extérieur de la tente, elle a été gravement endommagée lors de notre confrontation avec nos poursuivants. Pourriez-vous opérer le même rituel que celui employé sur Roger ? Elle recèle un grand pouvoir que je suis bien entendu prête à vous faire partager. »

Sisyphe se tourna ensuite vers Pat tout en jetant des regard à la chatte enceinte.

"L'endroit d'où je viens vous connait en tant que Pat au 9 destins... j'aimerai comprendre car certains semblent ne pas vous porter dans leur coeur. Peut-être pouvez-vous m'aider, tout deux à éclaircir ce mystère."
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CAT POWER !