[Alis & Yoishi] La vie est un contrat à durée déterminée

[inland]

[Je préfère prévenir d'avance ce topic sera court! 3 à 4 tours max. Cela permet :
1- A Yoishi de ne pas s’ennuyer/perdre du temps en attendant la fin de l’Exam
2- A Alis de se mettre dans l’ambiance du fofo, de se familiariser avec le rp et le système des subtiles et afin d’engranger un peu d’expérience (quelques points pour la fiche de perso en fin de topic)
L’intrigue déployé sera donc volontairement basique !]

Port Guionh est une ville côtière au sud de la République Padoka dont l'économie principale tient dans la pêche et les transports maritimes (dont le plus connu d'entre eux est la liaison avec York Shin City). La cité est constamment envahie par les embruns marins. Il y fait frais, mais il y fait bon vivre. Communauté rurale, ici tout le monde se connaît et presque tout le monde s'apprécie, mis à part quelques querelles de voisinage.

Le port est certainement l'endroit le plus dynamique. On y trouve multitudes de bateaux, principalement des chalutiers qui viennent déverser des tonnes de poissons que dépèce une armée : les femmes des marins. Stockés dans des bacs à glaçon les poiscailles sont ensuite acheminées dans d'immenses entrepôts au nord, avant d'être vendues en gros dans le reste du monde. Un sacré business à n'en point douter, qui profite sans doute à certains puisqu'à l'extérieur de la ville se dressent deux châteaux de toute beauté! Deux bâtisses grandioses qui se dévisagent à l’horizon comme se lançant un défi ou se jaugeant, l’une à l’est toute en briques rouges, l’autre à l’ouest en granit noir.

Le centre ville quant à lui est assez calme et contient toutes les boutiques de la vie courante, du coiffeur au boulanger, en passant par la pharmacie. Rien de bien transcendant.

Sacrées retrouvailles.
Lieu : Au Port (Port Guionh)
PJ concerné : Yoishi

Yoishi Fallenstar vient d'être éliminé du ??ème Examen Hunter. Pour une première participation atteindre la 3ème épreuve était une belle performance. En guise de récompense, l’examinatrice, la beauté sadique reine des flèches lui remet une enveloppe.

« A ouvrir dans 360 jours EXA-CTE-MENT. Pas avant, pas après. Le mot contenu à l'intérieur indique le lieu du prochain Examen. Tu auras 4 jours pour t'y rendre une fois découvert... si le coeur t'en dis bien entendu. Rien ne te force, toutefois cette précieuse information t'évitera de fouiller dans les coins comme les autres pecnots. Si tu ne respectes pas le timing précité, ou que quelqu'un d'autre s'amuse à ouvrir l'enveloppe à ta place... je ne donne pas cher... Oh et puis je ne vais rien révéler ! Dis toi juste que ce sera assez drôle. »

La hunter finit son monologue et ne peut s'empêcher de ricaner.

Yoichi chope et la secoue, essai de voir a travers, gros gamin le soir de noel essayant de deviner son cadeau.
« C'est quoi ? dites dites, ca se mange ? Ca se fume ? Allez je vais jamais tenir moi ... »
Puis il explose de rire.
« Kufufufuf c'était marrant, je reviendrais moi ^^. Vous offrez à manger aux malheureux perdants ? J'ai faimmmmmmm ! »
« Non, on est pas aux Restos de l'Estomac ici. Maintenant, tu es prié de bien vouloir dégager^^ »
« Zetesss zoliiiiie quand vous êtes en colere grande soeur ^^. L'année prochaine je vous épouserai ! » Il s'en va et rajoute pour lui même « ou vous tuer c'est au choix Kufufufufufu »
Yoichi se barre en se marrant comme un grand malade évidement et, réponse à sa provocation, la demoiselle lui balance deux flèches dans le dos.

* * * * *

Camisole Boy se réveille au beau milieu du port. Son corps est étendu sur un filet séché qui pu le poisson pourri. La sensation est des plus désagréables. Combien de temps s’est écoulé depuis ? Aucune idée, toujours est il qu’un merveilleux panneau se dresse au dessus de sa tête :

[Alis]

Port Guionh, ville de pêcheurs. Alis fronça le nez à l'appel du vent ; une bise sentant la poiscaille, il y avait plus rafraîchissant. Le navire était alors plus qu'à quelques mètres de l'embarcadère, mais la demoiselle était pour lors plus attentive de ses ongles que du port qui se profilait. Pas par coquetterie, non ; ceux là étaient en sang. Elle se les étaient rongées plus tôt dans la soirée, conjointement au soleil couchant qui finissait de lui confirmer sa disqualification. La plupart des matelots l'avaient éviter jusqu'alors, sa présence plombant relativement l'ambiance. Maintenant résignée, elle s'était assagie, troquant son agacement pour de l'apathie ; on ne peut pas dire qu'ils gagnèrent au change.

Pied à terre, c'est la fin du voyage ; Alis resongea à l'exam hunter. L'anxiété étant mère des tics, elle se mordillait maintenant la lèvre inférieure. Elle ne s'était pas tant vu venir à bout de l'examen ; mais être forfait avant le début des festivités précipitait un peu son planning. Aussi qu'on l'attende sur l'embarcadère était pour le moins curieux, mais se présentait pour le mieux. Alis vit son nom sur la pancarte bien avant l'extravagant bonhomme - l'art de s'attarder sur les détails ; et même, la demoiselle n'était pas du genre à juger sur l'apparence. Au contraire même, l'impression était positive, le fait qu'il soit informé de sa venue ET de son retard étant tout à son honneur. Aussi l'estimant, elle considéra sa carte de presse, qu'elle agita machinalement alors qu'il s'expliquait, afin d'éloigner les odeurs qui se dégageaient du quai. Elle tiqua alors un peu à la mention d'article "juteux" - toute une réputation à refaire – mais lui laissa le bénéfice du doute, la proposition méritant d'en savoir plus.

- « Un statut de pigiste ? Soit... vous vous mordrez les doigts de ne pas m'avoir proposé un CDD, Pad' »
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Alis

[Yoichi Fallenstar]

La douleur, c'est la premiere sensation qu'appréhende Yoichi a son réveil. Il a encore les yeux fermés un moment, le temps de faire le point sur les derniers événements. L'examen a finalement été une réussite, son amusement a été véritablement présent même si il ne regrette pas d'avoir abandonné. Après tout une fois la blonde arrivé et la perte de son badge, ses chances, et il le savait avait chuté à un dramatique 0%.

Pourquoi rester alors? Pour faire bonne figure, pour dire avec fierté qu'il est resté jusqu'au bout ... pathétique. Mais beaucoup de chose restait sans réponse, la blonde et le black avait aiguisé son interet, même si le jeune homem n'était finalement pas assez fou pour tenter de les affronter. Autre chose, comment certains participants avaient put faire des choses extraordinaire sans raison apparante. Yoichi aurait put les lister, si il n'en avait rencontré qu'un il aurait peut être pensé à une erreur de jugement de sa part, mais plusieurs ... non, il y a avait quelque chose qui ne collait pas, quelques choses de pourris au royaume des Hunters ...

Toujours les yeux fermés, Yoichi manqua de vomir. L'odeur hideuse de poisson pourri s'infiltra dans ses narines. sortant la langue il ouvrit son oeil pour voir le panneau, d'abord flou il prit son temps pour faire le point dessus, s'habituer a la lumiere, comme il le pouvait.

« Bonjour, Monsieur Fallenstar. »

Yoichi sursauta, il était rare qu'on l'appelle par son nom, et il se demanda rapidement qui pouvait lui parler ainsi. La seconde phrase confirma ses pensées : un homme de la mafia ... ils n'étaient donc pas tous mort à l'examen, mais son boss oui, le jeune homme a la camisole nota tout dans sa tête avant de noter au feutre rouge toutes les informations. On lui proposait un meurtre ... cela faisait rire le jeune homme. Il se moquait du concept abstrait de bien et de mal, il n'avait guere le choix depuis qu'il avait ramassé cette liasse de billet : Actions - Conséquences.

Se mettant a l'aise dans son filet, Yoichi attendait qu'on lui en dise plus ... essayant de se mettre à l'aise malgrés cette odeur qui lui flattait les narines.
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- Yoichi Fallenstar -

[inland]

Le monde du travail.
PJ concerné : Alis
Lieu : QG du Daily Padokia

Paddy ne peut s’empêcher de rigoler à gorge déployée après avoir entendu la remarque d’Alis. La demoiselle a du caractère pour sûr ! Son gros ventre ondula pendant que ses lèvres retroussées beuglent un « Hi Hi Ha Ha » aussi grave que le cri d’un ours en rut.

« Pas de C.D.D non, si après il t’arrive des noises on risque encore d'avoir les syndicats sur le dos. »

L’homme la conduit alors au centre ville. Pendant le trajet il lui raconte ses aventures de jeunesse, les quelques scoops qui ont marqué sa carrière, notamment son reportage à la Ville de l’étoile filante qui a faillit le coûter la vie. Qu’il soit ou non mythomane ou pas, le reporter au nœud papillon sait raconter son histoire avec brio et passion.

Et les voilà qui arrive déjà au QG du Daily Padokia : une vulgaire maison peinte en mauve criard dont l’entrée principale est décorée du logo du journal : le globe terrestre tranché en deux par un stylo plume. La pièce principale est un immense open space où trône une dizaine de bureaux, tous couverts d’une pile de papier atteignant quasiment le haut plafond. Pour l’heure, tout est vide, les machines à écrire et les ordinateurs sont en repos. Paddy n’a pas menti en parlant de vacances et de gastro.

Au fond, il l’emmène devant un gigantesque tableau en bois où sont épinglés des dizaines de documents. En quelques minutes, Alis peut comprendre l’affaire à traiter dont les points principaux sont les suivants :

[Yoichi Fallenstar]

Comment Yoichi s'était retrouvé à devoir planifier un assassinat? Ce dernier n'en savait rien. Genou plié, planqué a moitié le jeune homme regardait d'un air distrait le batiment, il devait trouver un moyen d'y entrer, il avait une heure pour ca, le temps ne pressait pas. Le batiment en taule allait lui poser probleme, le moindre coup dessus serait bruyant, suffisament pour alerter tous les gardes ... aucune fenetre de plus, les seules entrées étaient étroitement gardée ... Yoichi nota tous ses détails dans un coin de son cerveau qui dérivait pourtant sur le cheminement de ses actes qui l'avait amené ici.

Depuis qu'il s'étais mis en quete de l'examen Hunter, maintenant fini, le jeune garcon n'avait pas put se poser et réfléchir, son esprit déviant l'enmenant a chaque fois dans une galere plus noire que la précédente. En y repensant, il avait fait tous les coup de putes possible. Il avait saboté la machine d'un autre joueur a la seconde épreuve, et avait abandonné ses alliés a la troisieme. Pire il leur avait même envoyé un cadeau ... jamais ils ne sauraient que c'était lui qui avait mis en branle tout ce bordel, jamais ... sauf si Yoichi les rencontrait de nouveau et avouait sa faute ... chose possible apres tout, ne serait ce pour voir leur tête ...

Le jeune visage du garcon se déforma dans un rictus des plus malsains, c'était si marrant, si fun, il était décu de ne pas avoir put aller plus loin, mais dans un sens il avait rencontré des personnes interessantes, Maria en tête. L'année prochaine il y retournerait pour passer un autre examen et recommencer ... le simple fait dêtre hunter n'étant pas une priorité commencait a devenir secondaire L'énigme autours des Hunter également était intéressante. Tout ce qu'il avait vécu depuis ses derniers jours l'étaient, et avoir a sa disposition une somme d'information aussi importante que celle dont dispose la mafia lui convenait parfaitement pour l'instant, cela allait de paire avec certains désagrément, comme cet assassinat, ou le meurtre de leur boss que Yoichi allait, tot ou tard, devoir perpetrer pour sa liberté ... mais bon, il s'accomodait bien de tout cela. C'était distrayant, si distrayant, la joie que connaissait le gamin de 12 ans en camisole était proche de celle qu'avait un enfant normale en déballant un cadeau. La surprise, le questionnement sur son contenu et finalement la joie de la découverte, voila ce qui amusait le jeune homme.
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- Yoichi Fallenstar -

[Alis]

Respectueuse, Alis écoute Paddy de ses deux oreilles, même si son attention se porte essentiellement sur son appareil qu'elle trifouille. Elle vérifie ainsi que la douleur de ses doigts ne l'handicape plus trop, alors que l'homme la conduit jusqu'au centre ville. Le pas est pressé, mais Alis ne titille pas encore la chose. Une fois au Daily, elle prend même la peine de poser sa veste sur une chaise avant d'inspecter le tableau. Mais quand les connexions se font, la tension qu'elle avait perdue s'élève et brusquement elle se retourne. Les sourcils froncés, elle se veut irritée à la vision du rédacteur qui semble plus amusé qu'inquiété. À son tour, elle regarde sa montre puis quitte le journal, posant sa veste sur son épaule et tenant la balance de son appareil. Elle souhaite exprimer son mécontentement, mais est un peu pressée.

- « Je ne suis pas un pion !!!!!! » arguera t'elle comme seule tentative.

Elle n'était plus qu'à quelques mètres du hangar B-19, mais ne s'en inquiétait. Alis marchait même à découvert. Ses cibles étant des commerçants, il lui semblait improbable que les gardes puissent s'en prendre à un passant, surtout à une heure de la rencontre. Ça l'ennuyait par contre. Elle ne les savait pas pour sûre armés, mais leurs présences seuls suffisait à la dissuader de s'approcher. Et qu'ils soient statiques sans ronde apparente lui présageait d'autant de forces à craindre aux autres portes. Elle n'allait pas se perdre en repérage, surtout à l'utilité si discutable. Elle n'avait que soixante minutes pour cette infiltration, et c'était très peu de temps. Elle en avait déjà perdu cinq, rien que pour venir ici. Surtout, elle s'inquiétait de ce qu'elle allait faire après avoir infiltré le hangar. Elle savait les deux grossistes cupides et allait donc plutôt parier sur ça. Alis allait ainsi miser sur la similitude entre le hangar B-19 et les hangars B-1 à B-18. À rebrousse chemin, elle se rendit donc au hangar voisin.
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Alis

[inland]

Metal Gear Yoishi. Part One.
PJs concerné : Yoishi
Lieu : Entrepôt B-19 (au nord de la ville)

Yoishi attend patiemment derrière les herbes hautes. Cinq, dix puis quinze minutes passent quand un des gardes, celui le plus proche de lui, s'approche dans sa direction. L’arbalète au poing, il vient de causer à son collègue puis d'un pas pressant s'avance. Camisole boy reste calame et il a raison, l'homme ne l'a pas repéré, il a juste envie de soulager sa vessie.

ZIIIIIP. Un bruit de jet d'eau et un cri de soulagement viennent briser le silence quand... Yoishi décide d'utiliser une technique vieille comme le monde : jeter un caillou au loin. Le bonhomme sursaute, se pisse dessus (sur ses chaussures à vrai dire), beugle, s'empresse de refermer sa fermeture éclaire puis galope, son arme de jet tendue vers l'origine du bruit... De dos, il ne voit pas surgir le petit fou qui lui grimpe dessus avec ses pénates, le faisant tomber à la renverse. Ventre au sol, il ne peut rien faire, un poids l'écrase. Ce poids, c'est Yoishi qui re saute, cette fois-ci pieds joints pour mettre sa proie définitivement K.O.

L'ado n'a alors plus qu'à maquiller la scène de crime pour faire croire que le garde s'est pris dans ses propres lacets et s'est vautré la gueule, glissant sur sa flaque de pisse. Sur le corps du pauvre homme, il trouve un talkie walkie qui, avec une fléche de l'arbalète vient constituer son butin. Parti se re cacher dans les herbes, il n'a plus qu'a attendre que son collègue , l'un des loubards à tonfa,s'inquiète, demande des nouvelles par talkie-walkie et réagisse par l'absence de réponse. S'éloignant du hangar, laissant sa position vide, le bonhomme découvre le corps de son acolyte étendu par terre en grognant, pensant à de la vulgaire maladresse. Pendant ce temps Yoishi n'a plus qu'à se faufiler à l'intérieur de l'entrepôt, réalisant par ce fait la première partie de son contrat.

Moulin à paroles.
PJs concerné : Alis
Lieu : Entrepôt B-18 (au nord de la ville)

Les pas d’Alis l’amènent à l’entrepôt voisin, le B-18 qui contrairement au B-19 baigne dans le calme le plus plat. Ici pas de gardes, et es portes sont grandes ouvertes. Quand la jeune femme y met les pieds le bout du nez elle peut voir une grosse femme, rousse, vêtue d’un tablier en plastique couvert de sang en train de vider des poissons à une vitesse tout bonnement hallucinante. Une vraie pro. En face d’elle une centaine de bacs de glace emplis de poiscailles en tout genre l’attendent.

« Ola fillette ! Pour venir acheter du poisson frais c’est pas l’heure ! Pour venir à la criée c'est 5h du matin ! Pas trop tôt pour vous ? Parce que moi vous savez je me lève tout les matins à 4h après je dois prendre mon petit déjeuner, préparer celui de mes…. Blabla bla blabla »

Malheureusement pour elle, sans le savoir, Alis vient de tomber sur la poissonnière la plus bavarde de la région. Le flot de parole est incessant et ne s’arrête jamais…

« Blabla bla blabla et alors mon mari veut acheter un nouveau canapé, un truc jaune assez classe, qu’il a vu chez nos amis, mais il ne comprend jamais qu’on a pas les moyens ! Avec mon travail de poissonnière et lui de barman… Blabla bla blabla. »

Les sujets sont inépuisables et tout y passe : les enfants, le mari, les émissions de TV (dont ce soap « Les marins de l’Amour » qu’elle aime tant ! Surtout la deuxième saison quand Brian dit à Jessica que le bébé qu’elle porte risque d’être…. Bref ! Tout un programme.)

« Blabla bla blabla. Et le pire dans tout ça, ce sont les conditions de travail ! Vous imaginez que ça fait un mois qu’on attend que quelqu’un vienne nettoyer les canalisations ? » La femme pointe du doigt une grille au sol, assez grande pour qu’un homme ou une femme puisse y passer, avec un poil de souplesse.
« Et le pire c’est que les canalisations de TOUS les entrepôts sont reliées, alors l’odeur est partout, vous imaginez ? Du poisson pourri qui vous chatouille les narines. Ca me rappelle d’ailleurs cette histoire quand je venais d’avoir 15 ans… Blabla bla blabla… »

C’est alors qu’Alis entend au loin un vrombissement. Elle se retourne, et par la porte de l’entrepôt, voit passer sur la route deux voitures, des limousines noires qui se dirigent evers l’entrepôt B-19. D’instinct la pigiste ne peut s’empêcher de les prendre en photo avec son polaroïd. Sur les images la journaliste remarque sur la plaque d’immatriculation de a première auto le logo de la compagnie Red Fish, et sur la deuxième celui de la société Dark Sea. Mine de rien, les deux hommes, Olap Krane et Bouldof Zimmer viennent sans doute d’arriver…. A cause de la poissonnière Alis est en retard. A moins que ce ne soit eux qui soient en avance. Toujours est il que c’est pas bon.

Pas bon du tout.

[J’avoue ne pas avoir compris ta stratégie pour le coup^^. La mission est simple : infiltrer l’entrepôt B-19, lieu des négociations. Ce topic/cette mission étant malheureusement court (il ne reste déjà que 2 tours) je dois faire avancer les choses vite et il ne faut pas se perdre en route dans des chemins sinueux. Pour un cycle de mission plus long, ce genre de détour ou autre est la bienvenu, mais là je t’avoue qu’il s’agit plus d’une simple perte de temps.

Comme tu es nouvelle, je comprends qu’il est assez difficile de se familiariser au système de jeu notamment des subtiles. La tienne était d’ailleurs un peu trop courte. Une subtile est aussi importante qu’un post voire plus importante. Une bonne subtile fait généralement 10 lignes minimum et explique en détail le plan de ton personnage (surtout lors d’une phase de combat).

Pour ce tour ci et vu ton statut de nouvelle joueuse, je t’ai tendu plusieurs « carottes » mais sache que plus le jeu avancera plus tu auras de l’expérience et plus le MeuJeu sera exigeant. Ce forum voulant un rp « dur ». Pour comparer à du jeu vidéo c’est plus simulation qu’arcade. Si tu as des questions sur ce HRP n’hésite pas, je répondrai volontiers à tes questions par mp.

Je comprends qu’il est toujours difficile de se lancer dans quelque chose ! Je suis là pour t’accompagner.]

Metal Gear Yoishi. Part Two.
PJs concerné : Yoishi
Lieu : Entrepôt B-19 (au nord de la ville)

Dès qu'il met le nez à l'intérieur le vilain Yoishi repère un tas de caisses en bois dans le coin sur sa gauche. Une cachette de fortune plus qu'acceptable qui convient parfaitement pour l'heure. Et alors les minutes passent. Les secondes défilent. Lentement...

Ce, jusqu'à ce que la porte au nord du bâtiment s'ouvre avec fracas pour faire apparaître 9 hommes. Il y a d'abord trois gardes, armés de tonfas, aussi baraqués que ceux de l'extérieur. Pour les six autres hommes, Camisole boy les connaît tous. Il les a vus en photo dans le dossier donné par le Capo. Il y a bien entendu Olap Krane et Bouldof Zimmer, ils sont suivis chacun de trois associés. Chose assez étrange : Krane et Zimmer se ressemblent assez : deux petits vieux chauves et bossus, munis d’une canne. On les prend presque pour des jumeaux à ceci prêt que Krane a une tâche de naissance en forme de K sur le crâne, et Zimmer une cicatrice en forme de Z sur la joue.

Chose encore plus étrange : le cortège est suivi par l’homme au masque en forme de cœur ! Le Capo qui vient de donner sa mission à Yoishi il y a 1h de ça. L’homme jongle comme à son habitude avec son marteau tout en collant de très prêt Olap Krane. Que trame t’il donc ? Il est clair qu’il agit en tant que garde du corps en tout cas.

Tout le monde prend alors place, les hommes d’affaires autour d’une table installée là pour l’occasion, les gardes et le Capo restant debout.

Les discussions peuvent commencer...



Légende :
-Les entrées/sorties de l’entrepôt sont indiquées en vert
-Les carrés marrons sont des caisses en bois, mises les unes sur les autres.
-Rectangle gris : une simple table
-Cercles gris : des armoires à glace munis de tonfas en fer
-Cercle bleu foncé : Bouldof Zimmer
-Cercle bleu clair : Associé de Bouldof Zimmer
- Cercle rouge : Okap Krane (ta cible)
- Cercle rouge pâle : Associé de Olap Krane
-Cercle jaune : l'homme au masque en forme de coeur, Capo
-Cercle bleu ciel : Yoishi
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« Voici ma carte. »

[Alis]

Si elle avait d'abord écoutée la poissonnière de ses deux oreilles, Alis avait vite vu que cette dernière parlait davantage pour elle-même. Sa vitesse, son application au travail et sa blablatise avait un prix, celui de ne plus surveiller la journaliste. Opportuniste qu'elle était, Alis n'écoutait plus que d'une oreille et s'était mise à inspecter le hangar, ma foi sans gêne ; montant, plongeant dans les à bacs glaçon, vérifiant que ces derniers la contenaient, ne la congelaient, ni ne cédaient sous son poids. Dans cette tentative d'infiltration, elles seraient sans doute son seul usage, car du reste les hangars étaient assez banales : pas d'escalier, pas de monte-charge, elle n'avait plus qu'à espérer que le B-19 ne soit pas vide.

Pour ce qui était d'y entrer, Alis pensa rabouler une cargaison au hangar B-19, lui offrant par ailleurs sa couverture en cas d'infortune. C'était un plan conséquent qui ne se ferait pas sans emprunter un semi remorque au port ; aussi avait-elle besoin d'infos sur le sujet. Malheureusement celle qui pouvait les lui fournir ne semblait pas encline à se laisser diriger le monologue. À défaut, Alis l'écouta patiemment, non sans être piquée à vif ; on venait de lui spoiler toute sa série préférée ! Les insultes se bousculent dans sa tête et elle ne les exprime à contre cœur que d'un sourire mauvais. Le dialogue est stérile ; aussi quand la seule information digne d'intérêt se présente, Alis doute et lui demande de répéter, puis l'insulte en la voyant continuer sans ciller.

Peu importe en fait, ça n'était que confirmation préventive. Les canalisations seraient communes à chaque hangar ?! Soit, nul besoin de taper à leur porte maintenant, voilà qui simplifiait grandement son infiltration. En tout cas le croit-elle avant d'entendre un vrombissement de moteur au dehors. D'instinct elle se retourne et prend deux photos. Fronçant les sourcils alors qu'elle les mire, elle devine l'arrivée des deux grossistes. Alis se serre alors la poitrine.

- « Ce que je déteste ces sursauts d'adrénaline »
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Alis

[Yoichi Fallenstar]

Notre petit homme était entré dans le hangar. Toute la difficulté d'entrer sans se faire remarquer avait été remplie. Le gros probleme étant surtout d'entrer sans jamais alerter ses ennemies, si cela avait été le cas, la réunion aurait put être alerté ou la sécurité carrément augmenté.

Son subterfuge qui semblait être réussi pour le moment. Il faut dire que notre jeune fou était capable dans des situations critiques de faire preuve d'une analysé ettonante. Lui même s'en était rendu compte et il s'y interessa un instant avant de chasser ces pensées fugaces de son esprit.

Le temps n'était pas a l'introspection, car déja sa "cible" venait de se pointer. Un vieil homme avec des gardes du corps ...

"Qu'est ce qu'il fout la lui ...."

En effet parmis les gardes du corps, un homme, le capo qui l'avait justement missionné. Pourquoi ? Plusieurs théories emergerent, comme le fait qu'il soit la pour le tuer si Yoichi ne faisait rien, pour le surveiller. La possibilité qu'il soit la pour abattre Yoichi et gagner la confiance du vieux était possible, mais Yoichi n'y croyait pas, surtout qu'il semblait fort proche de la cible. Une trahison peut etre, mais alors il devait se croire assez fort pour s'en sortir sans savoir d'ou viendrait l'attaque ...

Allait savoir, pour le moment, la réponse a cette question allait demeurer inexistante. Il devait mettre en place l'assassinat de sa cible, et n'était pas au bon endroit pour cela ... il allait devoir se déplacer ....
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- Yoichi Fallenstar -

[inland]

Time to negociate.
PJs concernés : Allis etYoichi
Lieu : Entrepôt B-19 (au nord de la ville)

Allis est à quatre pattes, non pas qu'elle veuille imiter un quelconque animal, juste que les canalisations sont aussi petites qu'odorantes. Alors oui le confort aurait été un vrai plus mais il faut dire que dans ce cocon de métal il n'y a pas mieux pour entendre les négociations d'Olap Krane et de son concurrent. Coup de moule honteux, le trajet du tube passe exactement sous la table où ils sont installés, et la réverbération auditive est donc des meilleures. Cachée là, Alis ne craint rien mais entend tout.

La rouquine n'est pas la seule à espionner cette conversation de haut vol. Yoichi aussi vif qu'un renard à l'affut du petit gibier se faufile, ses pas sont de velours, sa vitesse bonne et, de sa position initiale il se retrouve tout à droite, toujours derrière des caisses décidément bien pratiques.

2h ! Bordel ! Comme un débat politique sans fin pour connaître le futur président de Padokia, les deux hommes s'affrontent à coups d'arguments plus ou moins convaincants. Zimmer essaye de convaincre Krane, mais même sa botte finale ne porte pas. Céder les parts à l'Est n'intéresse point le président de Red Fish qui se sait finalement en position de force.

« Nous n'arrivons donc à aucun accord ? »
« J'en ai bien peur cher Bouldof »
« Je serai sans compromis alors. »
« Comment ? »

Time to kill.
PJ concerné : Yoichi
Lieu : Entrepôt B-19 (au nord de la ville)

« Comment ? » crie Olap Krane.

Soudain, les caisses s'effondrent ! Toutes seules ? Un petit coup de pouce, œuvre de Camisole-Boy en est la cause. Les boites chutent, surprennent le garde qui chute, tout ces poids le recouvrant, le clouant au sol. Yoichi apparaît et use son statut d'acrobate pour effectuer une roulette, s’approche de l'homme allongé sous les caisses, et lui transperce le cou, une flèche dans la bouche.

Le garde à tonfa le plus à gauche est le plus prompt à réagir. Il court son arme en main, prêt à décocher un puissant coup. Yoichi aussi court. Les deux s'élancent l'un sur l'autre. Force brute versus agilité. Le garde frappe... dans le vide, alors que le petit fou lui bondit sur le torse et et chope sa gorge avec ses pieds. Et le voilà qui saute en l'air. 180 degrés mortel, qui propage le son atroce d'un cou brisé.

Le troisième est dernier garde avance plus prudemment, il bondit sur le côté quand Yoichi lui lance la fléché, d'un coup de pied rapide et puissant.

L'homme au masque de cœur jusque là immobile s'approche alors de Yoichi. Il est étonnamment calme face à cette situation, et bascule sa tête de droite à gauche pour faire craquer ses articulations. Un vrai pro, qui sourit avec politesse.

« Monsieur Krane m'a engagé pour assurer sa protection. Vu votre prestation je me demande s'il n'aurait pas fait mieux de recourir à vos services. » dit il en jonglant avec son marteau.
« Mais bon, mes précédents employeurs m'ont toujours dit que je ne me débrouillai pas si mal. C'est sûr qu'il y a toujours beaucoup de sang, mais personne n'est parfait. N'est ce pas ? »

Il n'attend pas de se prononcer son dernier mot qu'il fond déjà sur camisole-boy, un regard de tueur au dessus de ses dents de carnassier.

Time to investigate.
PJ concerné : Alis
Lieu : Entrepôt B-19 (au nord de la ville)

Les négociations ont à peine échouées qu'Alis entend résonner un vacarme de tous les diables. Sa curiosité aussi bien que sa conscience professionnelle la pousse à mettre le nez dehors, d'autant que la grille d'aération débouche sur un lieu sûr pour le moment. A la surface, elle se met tout de suite à gravir les caisses qui la cachent du beau monde, pour le meilleur angle de vue qui soit et voit alors toute la scène... tout ce massacre.

Un garde est mort, allongé sur le sol couvert de boites, le cou transpercés. Un autre garde court son tonfa en main, vers un nouveau venu, un adolescent en camisole aux longs cheveux bleus qui lui fonce aussi dessus... Les deux s'élancent. Force brute versus agilité. Le garde frappe... dans le vide, alors que le petit fou lui bondit sur le torse et et chope sa gorge avec ses pieds. Et le voilà qui saute en l'air. 180 degrés mortel, qui propage le son atroce d'un cou brisé.

Alis assiste à toute cette scène pour laquelle elle n'est certainement pas préparée. Mais par réflexe la demoiselle prend une serie de photos, le doigt rivé sur le bouton enclencheur de son polaroïd. Dans sa carrière, il faut dire qu'un scoop de ce genre ne se refuse jamais.

Le troisième est dernier garde avance de son côté plus prudemment , il bondit sur le côté quand le tueur adolescent lui lance la fléché, d'un coup de pied rapide et puissant.

A quelques mètres de là un homme au masque de cœur jusque là immobile s'approche à son tour de et s'interpose. Il est étonnamment calme face à cette situation, et bascule sa tête de droite à gauche pour faire craquer ses articulations. Un vrai pro, qui sourit avec politesse.

« Monsieur Krane m'a engagé pour assurer sa protection. Vu votre prestation je me demande s'il n'aurait pas fait mieux de recourir à vos services. » dit il en jonglant avec son marteau.
« Mais bon, mes précédents employeurs m'ont toujours dit que je ne me débrouillai pas si mal. C'est sûr qu'il y a toujours beaucoup de sang, mais personne n'est parfait. N'est ce pas ? »

Il n'attend pas de se prononcer son dernier mot qu'il fond déjà sur camisole-boy, un regard de tueur au dessus de ses dents de carnassier.

Alis se blottit contre les caisses, et respire. Sans doute les émotions font palpiter son cœur. Trop absorbée par tout ce chaos, elle s'aperçoit alors que le troisième et dernier garde à tonfa, celui qui a réchappé à la flèche, la pointe du doigt depuis sa cachette. Il s'élance alors, arme en avant, prêt à lui faire comprendre que sa place n'est pas ici. Prêt à lui botter les fesses. Prêt à la tuer ? C'est en tout cas ce que montrent ses yeux, injectés de sang, et la veine de colère qui décore son front dégarni.

-LE PLAN MIS A JOUR-


Légende :
-Les entrées/sorties de l’entrepôt sont indiquées en vert
-Les carrés marrons sont des caisses en bois, mises les unes sur les autres.
-Rectangle gris : une simple table
-Cercle gris : armoire à glace munis de tonfas en fer
-Cercles blancs : gardes morts
-Cercle bleu foncé : Bouldof Zimmer
-Cercle bleu clair : Associé de Bouldof Zimmer
-Cercle rouge : Okap Krane (ta cible)
- Cercle rouge pâle : Associé de Olap Krane
-Cercle jaune : l'homme au masque en forme de coeur, Capo
-Cercle bleu ciel : Yoishi
-Cercle mauve: Alis
-Cercle grillagé : bouche d'aération
-Flèches rouges : direction vers laquelle votre ennemi court
-Des questions ? Des précisions ? Un mp à votre MeuJeu adoré.

[Voilà déjà le dernier tour de cette très courte aventure !

@Yoichi : Bonne chance ! Tu vas en avoir besoin xD

@Alis : Ta première situation de combat sur Ryuuseigai est arrivée ! Applique toi bien sur la subtile comme tu l'as fait ce tour ci et ça devrait bien se passer. Vu que c'est un fight, découpe bien ta subtile en deux parties. Une partie attaque, une partie défense ou tu prévois plusieurs hypothèses pour contrer les attaques (par le haut, de jet, au corps à corps... etc.). La partie attaque s'axe autour de trois actions, qui peuvent ou non s'enchaîner, où détaillant un plan élaboré. Exemple d'un PJ dont la TS est une pelle et qui se bat contre un PNJ avec un katana dans le désert pour récupérer des infos^^:
Action 1 : Je plante ma pelle au sol et j'envoie du sable dans les yeux de mon adversaire.
Action 2 : Quand il est aveuglé, je met un grand coup de pelle sur ses jambes au niveau des articulations pour le faire tomber.
Action 3 : Je pose mon pied sur le bras où il tient son sabre et ma pelle au dessus de sa tête et je lui dis de me donner toute les informations sur son village.
Ta subtile peut également s'orienter sur de la fuite, dans ce cas décrit moi ton plan, toujours en trois actions.
Pas besoin de faire un roman, juste que ça soit complet et bien construit. Mon exemple n'étant qu'un squelette.
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« Voici ma carte. »

[Yoichi Fallenstar]

Yoichi n'avait rien d'un enfant de douze ans. Il avait le sang de plusieurs personnes sur les mains depuis quelques temps ... il n'avait rien d'un enfant. Néanmoins cette trahison le géna, fonctionnant différement des autres, il avait cru le capo, il lui avait offert un sandwich.

D'aucun dirait que c'est peu pour faire confiance, pour Yoichi c'était beaucoup, peu de personne avait un jour fait preuve d'autant de gentillesse au jeune fou.

Son esprit de déduction peu commun se mis en branle, le jeune homme nota qu'a chaque fois il était dans une situation extreme et se demandait pendant un millieme de seconde pourquoi ... puis repoussa ces frasques du revers de la main, enfin de la main, on se comprend.

Le capo faisait bien partie de la famille il en savait beaucoup sur Yoichi et tres peu, il n'avait donc pas menti. Pourquoi avait il accepté l'autres mission ? Car il était sur de lui. Yoichi allait être blessé, ou mort mais son commanditaire devrait payer la famille quand meme ... et le commanditaire du capo devrait également payer pour ses bons services. Double paye pour la famille pour le minimum de difficulté. Et si Yoichi mourrait quel interet, la famille passait avant, il n'était que la merde de base. peuh cela ne lui plaisait pas, il aurait sans doute dut attaquer le cap ode suite au lieu de perdre son temps avec les autres idiots ... son manque de jugement avait été une erreur.

"Kufufufufufu, intéressant"

Interessant, il le trouvait vraiment. Après tout cela mettait du piment, et ce Capo était fort, sans aucun doute, il avait l'accord de la famille ... alors il était fort. Mais yoichi avait son propre plan ... et il était temps. Enjoy the game! It's just start !
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- Yoichi Fallenstar -

[Alis]

Il y a plus réjouissant que de rester deux heures à quatre pattes pour deux forcenés. Entre l'odeur et les fourmis dans les bras, Alis se sent tourner de l'oeil. Comme dans un débat politique, elle jure de les voir plus bavards que sensés, incapable de se trouver un terrain d'entente. Elle qui pensait se sentir grandie de sa patience avec la poissonnière, voilà qu'elle expérimentait des patrons nettement plus cancanier (elle ne put d'ailleurs réprimer la pensée que c'était sans doute un de leurs critères d'embauche). Aussi, elle est à la fois soulagée et déçue quand elle sent la conclusion venir ; qu'écrire si aucun accord n'est passé ? Ça n'annonçait qu'une bataille des prix entre Bouldof et Zimmer, une bonne nouvelle pour les habitants, mais attendue déjà, depuis que Krane avait cassé ses prix ; son article serait probablement remplacé par un billet sur les ovnis.

Elle maugréait à cette pensée, quand un vacarme retentit. Les mot de Krane sont lourd de sens ; un différent ? Alis s'en veut d'escompter ce genre de scoop, et plus encore quand la réalité rejoint ses espérances. Un jeune garçon s'est même trouvé pris dans ce conflit d'intérêt ; il s'est glissé malgré les interdits, et alors ? Le pauvre diable ne devait même pas dépasser la douzaine ; à quoi pensaient ses hommes, franchement, pour lui avoir même restreins les bras ? C'est grosso modo les pensées qui tenaillent Alis à la vision de Yoichi, le meurtre d'un garde et les mots de l'homme au masque lui en apportant d'autres. Le gamin serait un assassin commandité ; à cette révélation, Alis est à la fois confuse et déconcertée. En vrai habituée, ça ne l'empêche néanmoins pas de prendre sa série de photo. Tout est dans la boîte, à deux, trois photos prêts ; l'essentiel y est en tout cas, de même que le garde qui la pointe du doigt. Fuir ou ne pas fuir, telle est la question maintenant.
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Alis

[inland]

Time to run.
PJ concerné : Alis
Lieu : Entrepôt B-19 (au nord de la ville)

Alis n’est peut être pas armée jusqu’au dent, mais elle a de l’idée et des ressources. Ainsi face au danger ambulant, la pigiste a dans l’idée de se servir du terrain qui n’est autre –rappelons le à nos lecteurs assidus- un entrepôt de pêche. Et qui dit pêche dit poisson frais. Comme dirait l’autre : Il est frais mon poisson ?

Pendant que le garde armé de son tonfa gravit la monticule de caisse, pour venir rosser la journaliste perchée, cette dernière ouvre une de ces boites et mets la main sur des projectiles aussi visqueux que singuliers. La poiscaille fuse et la rouquine fait mouche : ses lancers sont étonnement bons. L’armoire à glace s’en prend un en pleine gueule, tandis qu’énervé plus que de raison devant cette provocation, il se précipite, et ne voit pas le reste des poissons glissants éparpillés sur son trajet. Arrive ce qui devait arriver : un déséquilibre malheureux. Alis n’a plus qu’à le pousser, et Madame la gravité fait le reste du travail.

PROUTCH. L’homme tombe au sol à demi inconscient pendant qu’Alis dévale de l’autre côté caisse par caisse pour finir par se faufiler comme une petite souris par la porte de droite. A l’extérieur elle retrouve l’air frais et, chose moins plaisant, croise d’autre gardes sur le qui vive. Elle trouve toutefois à réagir comme une pro face à ce petit problème, agissant comme si elle est une des leurs.

« Dépêchez, nous sommes attaqués. On en veut à la vie du boss. Mais restez pas là bon sang, vite ! » lâche t-elle d’un ton vif, digne d’une prestation Actor Studio pendant que les gus se précipitent à l’intérieur, inquiets.

La voie libre, elle peut enfin rejoindre le centre ville en courant comme un lièvre pour appeler depuis une cabine téléphonique les secours et prévenir les forces de l’ordre, soulageant de facto sa conscience de citoyenne.

* * * * *

Il est 2h du matin passé, et les moteurs de la salle d’impression tournent à plein régime, produisant par milliers d’exemplaires le Daily Padokia du lendemain. Alis peut être fière de son après midi tumultueuse. L’article, lui assure Paddy Ruz est un de meilleurs qu’il n’ait jamais lu de sa carrière. Preuve de sa bonne foi la pige apparait en première page du journal local ! Il faut dire que l’affaire a du cachet, et les photos prises par la rouquine ne font que renforcer son texte déjà fort, retraçant les évènements, et surtout les meurtres.

Dans une enveloppe, la jolie reporter trouve les 6.000 jénis promis et un bonus de 4.00 jénis bienvenu.

Le lendemain, les ventes du Daily Padokia n’ont jamais été aussi bonnes depuis son lancement. Et le succès ne s’arrête pas là, affichant la gueule de Yoichi partout. Pendant ce temps la police commence son enquête, un carton de donuts dans les mains, une tasse de café dans l’autre…

[Pour une première subtile c’est une bonne subtile ! Rien à redire, mon PNJ n’a rien pu faire… étant donné qu’il n’a pas pu aller au corps à corps. Pour la suite par contre je te conseille de faire une partie défense globale, plutôt que de t’embêter à intercaler 1action/1défense. Tu mets d’abord ta partie attaque en détaillant tes 3 actions et ensuite tu prévois une partie défense.]

Time to fight.
PJ concerné : Yoishi
Lieu : Entrepôt B-19 (au nord de la ville)

Yoichi se mit à courir vers les caisses derrière lui, attrapant au passage un poisson avec un de ses pieds qu’il s’empressa de jeter sur l’homme au masque en forme de cœur pour le déconcerter. Pendant que ce projectile visqueux et odorant fuse, le jeune fou grime à la verticale sur boites, et saute tel un acrobate du cirque.

Au sol, habitué des combats et aussi zen qu’un jardin japonais, le Capo se protège du poisson volant avec son bras gauche, tandis que de son bras droit, la tête pointée en l’air, il amorce un coup ascendant. Ce que Yoichi, en l’air, remarque alors c’est que son marteau n’est pas aussi « simple » qu’il ne laisse le penser. La partie en fer de l’arme, « le poids » se détache du manche auquel il reste lié par un solide fil en métal... Yoishi qui ne peut esquiver, se cortisone, et fait en sorte que ses bras encaissent l’attaque. Malgré le poids lui passe au dessus, puis retombe, faisant que le fil -qui s’avère aussi coupant qu’un rasoir- s’enroule sur son corps.

Le Capo, n’a plus qu’à tirer fort en association coup de hanche, pour ramener sa proie brutalement au sol. Tête la première, l’attaque de rate pas, envoyant Yoichi dans les vapes.

* * * * *

Quand Yoishi ouvre finalement les yeux s’aperçoit qu’il est dans une cabine en verre de ce qui semble être un dirigeable. Dehors s’étend un statioport depuis lequel on charge hommes et vivres. Et alors qu’il se relève et qu’il note le bandage autour de sa tête, l’homme au masque en forme de cœur, assis en tailleur au pied de son banc, brise le silence.

« Vous êtes devenu une sacrée star. »

Il lui tend le Daily Padokia, journal local. C’est l’édition du jour même. Yoichi peut alors voir qu’il fait la première page. Son visage apparaît clairement sur toutes les photos des meurtres des gardiens. L’article en lui-même détaille précisément la rencontre Krane/Zimmer et les incidents qui ont suivi ; mis à part le duel entre le Capo et l’homme de main à la camisole orangée.

« Vu que vous avez échoué dans votre mission, vous ne devriez pas rencontrer la couturière comme promis. Toutefois, vous n’avez pas démérité, je dois même admettre que votre petite prestation avec les gardes m’a bluffé… J’ajoute à ça que les autorités vont vous rechercher pendant quelque temps, vos joli minois risquant d’être repris sur toutes les presses. Il vaut donc mieux vous exiler. »

L’homme sortit son marteau et se mit –comme d’habitude- à jongler avec.

« La couturière vous attend justement au Japon, vous serez tranquille là bas. Diplomatiquement c’est le mieux, personne ne viendra vous y chercher des noises. Vous allez la rejoindre par ce zeppelin de la Famiglia pour venir grossier ses rangs. En attendant si vous le voulez toujours donnez moi ce que vous souhaitez d’elle et je lui transmettrai par télégramme, le temps du voyage elle devrait avoir accompli ça. »

[Tu ne m'en voudras pas j'espère mais en fait en condition normale, il y aurait eut un second tour, tu n’aurais pas été KO et le match ne se serait pas arrêté là (bien que tu aurais commencé le second tour avec un énorme handicap. Mais comme le topic s'arrête et que le Capo gagne le premier tour... les choses se terminent ainsi.]

* * * * *

[@Alis et @Yoichi : Voilà la fin de ce topic un peu court mais qui je l’espère aura su vous plaire ! Vous allez recevoir par mp un nombre de à répartir sur votre fiche de perso, basé sur vos échecs, vos réussites, la qualité de vos subtiles, de votre stratégie mais aussi de vos posts. Je me vous remercie de me répondre le plus vite possible.

Pour ceux qui atteignent un palier (voir règlement) vous avez le droit de faire une TS dite « de base ». Vous avez aussi le droit de réserver cette TS et de la garder au chaud pour plus tard, par exemple pour une TS mineure d’aura une fois le Nen appris.]
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« Voici ma carte. »