[Free RP] Avec des baguettes ???!!!

[Kokowa]

[Un petit free rp des familles Sissel/Loki/Kokobiatch pour changer un peu de rythme, mieux se connaître et moins se la jouer "je poste pour ma tronche". Chronologiquement ce post se situe entre l'Examen Hunter (session Freaky Freaks) et le topic L'in femme enquête du Frozzen Egg MJisé par Men Nen]

Une paille coincée entre les dents, un gobelet dans les mains, et ce bruit d’aspiration désagréable qui survient trop vite. Signe que le café glacé est déjà fini. Kokowa lève le récipient cartonnée à ses yeux, le secoue pour constater ce qu’elle redoute : il ne reste plus que des glaçons. Elle tire la tronche, le pose, s’appuie le dos contre un mur d’angle, puis continue de fouiller dans les étagères à la recherche de la perle rare.

A vrai dire elle ne sait même pas où porter son attention. A gauche, à gauche, du mur au plafond, des oldies à perte de vue ! Elle se sent bien, au milieu de cette boutique du centre ville coincée au fond d'une impasse couverte de graffitis. Temple du jeux vidéo, il faut dire que le catalogue présenté a de quoi surprendre même un geek blasé par des années de passion. Des étages, un sous sol, des mètres carrés dédiés aux vieilles consoles et à des hits inoubliables en 18 et 32 bits. Si jamais le Dieu du pixel possède une tanière, c'est ici à n'en point douter, dans ce temple à Nerds.

Mais comme toujours il y a une contrepartie. Car, si l'endroit recèle de trésors à vous en avoir des palpitations, les prix eux aussi sont une surprise, et peuvent vous provoquer une crise cardiaque. Plus que des Jénis, un chiffre suivi de zéros à ne plus savoir qu'en faire. Kokowa déniche justement un de ceux là, et instantanément ses yeux se mettent à briller comme le font les lucioles à la mort du soleil . Pareil à un gosse, elle le tient, le cajole, prend bien soin de ne pas l'abimer, l'étudie sous toutes les coutures. Chose rarissime, la bête est encore sous cellophane. Un régal! Un bijou ! Un diamant brut !

C'est ainsi qu'elle vaque, qu'elle cherche, qu'elle trouve, qu'elle se perd, qu'elle hésite, sans finalement jamais se décider. Et c'est pas le plus grand des hasards qu'elle aperçoit l'horloge au dessus du comptoir tenu par ce gros barbu qui lui fait de l'oeil. Les aiguilles du cadran -tout du moins leur alignement- lui indiquent l'affreuse nouvelle : elle est en retard de plus de trente minutes . Kokowa écarquille ses saphirs, réalise et digère, engloutit le reste de glaçon fondu de son gobelet pendant qu'elle se déchausse à grandes pompes. Ses talons aiguilles en main, elle presse le pas, sort du magasin, court à l'allure d'une gazelle dans la savane.

Elle saute quelques cadavres de bouteilles couchées sur le trottoir, manque de retomber sur des débris, bouscule un livreur de journaux, s'excuse d'un hochement de tête et continue sa course. Étrangement, elle n'est essoufflée par l'exercice. Certainement, l'Examen Hunter a t'il porté quelques fruits. C'est en réalisant ce changement que la garce découvre la petit bicoque d'où s'échappe une forte odeur de poisson. Elle s'arrête, elle est arrivée à destination.

Alors qu'elle se penche pour remettre à ses escarpins elle ne peut s'empêcher de noter la devanture, reine autoproclamée de la kitchitude, avec ses dragons en polystyrène et ses néons en forme d'idéogrammes roses et verts. Elle regrette déjà. Elle se redresse, remet sa chevelure de nuit en arrière, et passe la porte d'entrée. A l'intérieur, c'est le choc, tout a l'air beaucoup plus sobre, et ce rictus de dégoût qui lui retrousse ses joues s'efface. Un serviteur en tenue traditionnelle vient la retrouver, les bras dans le dos, se penchant pour la saluer. D'un âge moyen, d'un physique quelconque, il inspire un sentiment de calme et de respect.

«Madame ? »
« Kokowa vous salue. » répond t'elle d'une voix nette et franche, trois doigt levés. « J'ai réservé une table pour trois. »
« Je vous prie de pardonner mon impolitesse mais... vous êtes un poil en avance Madame » dit il en désignant la salle, vide.
« Ah ? Comment ça ? »
« Ne vous inquiétez pas, il nous reste des tables, vous pouvez prendre place en attendant les deux autres invités. »

Alors qu'elle gagne d'une démarche chaloupée une table basse chauffante toute désignée, Kokowa réfléchit. C'est assez simple : ce foutu barbu du magasin de jeux vidéos a oublié de changer l'heure d'été. Elle a donc une demi heure d'avance... Mais voilà que sa colère est vite oubliée quand sa curiosité est piquée à vif, apercevant les photos des menus aux murs blancs. Des sushis, des makis, des yakitori. Kézako ? Si elle a choisit ce restaurant là c'est bien pour l'occasion de découvrir cette cuisine atypique. Un blog culinaire recommandait vivement l'endroit. Malgré tout, l'article ne donnait pas de mode d'emploi. Kokowa ne sait donc pas vraiment comment s'installer , alors elle choisit de s'assoir en tailleur. Pour ce qui les baguettes en bois, elle s’interroge. Simple décoration ou utilité réelle, elle s'amuse en les faisant tourner entre des doigts avant de les délaisser en coin pour commander un thé chaud.

Encore vingt minutes à attendre Loki et Sissel, la brunette dégaine son smarthphone et décide de lancer une appli à la con pour passer le temps et pourquoi pas, faire péter le high score ? Ses doigts s'agitent, les yeux rivés sur l'écran, un sourire sur les lèvres. Elle est dans son monde et en oublie la tasse fumante qui refroidit peu à peu...
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- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.

[Sissel J Tengo]

Un réveil difficile pour notre blond favoris, un mal de crane typiquement lié a un abus d’alcool était probable et visible. L’Examen Hunter venait d’être terminé, Tengo avait échoué, malgré ces apparences calme et confiant il était comme tout homme, rageant à chacun des échecs qu’il a pu commettre et cette fois-ci c’était pour l’important examen. Retournons au jour précèdent le voulez-vous ?

Le soir dans un bon vieux bar au décor traditionnel Londonien du XIXème siècle voir XVIIIème, Sissel se posa au comptoir commandant d’abord un verre de Brandy plus précisément un Cherry Brandy, un alcool fait à base de cerise, un bon début pour une soirée arrosé. Il continua par la suite avec un nouveau Brandy cette fois-ci classé de qualité X.O pour le terme « Extra Old », un alcool peu cher facilement quérable pour une personne au niveau de vie moyen, évidemment le prix dépendait du produit. Une eau de vie âgée d’au moins quatre ans minimum. On poursuit ensuite avec un bon verre de scotch, un bon moyen de se changer les idées d’ailleurs celle de Sissel commençait à se brouiller parlant au barman de tout et de rien.

« Saviez-vous que le Brandy était classé en trois catégorie ? Mais quelque chose me chiffonne, il y a une catégorie pour les Brandy à base de raisin et un autre à base de fruit… Un raisin est un fruit alors pourquoi les séparer ?... Pourquoi je parle de sa a vous ? Vous êtes un barman vous devez déjà le savoir ! »
[La question se trouve sous de la doyenne à qui il manque un des 5 sens]

Tengo avait vraiment besoin de sa après son échec et le barman en parfait gentleman écouta les déboires de notre grand dadais, cela faisait partie de son job après tout. La soirée se poursuivit verre après verre lorsqu’il fut enfin rassasier le blondinet sorti du bar accompagner de son confident qui appela un taxi, voilà comment il arriva dans son hôtel en sécurité.

Revenons maintenant au présent. Le réveil était donc difficile et cela se faisait comprendre. Regardant l’heure, Sissel vit qu’il lui restait un peu de temps avant son rendez-vous avec Kokowa et Loki, il prit alors une bonne douche. Tout beau, tout propre, il s’habilla de son costume rouge habituel et descendit au lobby saluant le portier, gentleman qu’il était pour avoir aidé notre héro à monter dans sa chambre. Une fois dehors il se posa sur une terrasse avec un verre de thé, il sorti alors son téléphone et appela quelqu’un. On n’entendit pas vraiment grand-chose de la conversation, à part le fait qu’il annonça qu’il avait raté l’examen et qu’il s’excusa, la voix sortant de l’appareil ne semblait pas triste mais joyeuse la personne n’avait pas l’air contrarier. Bref, l’heure sonna sur la montre à gousset de Sissel, il se dépêcha et arriva au restaurant. Un serviteur l’accueilli.

« Bonjour, quelqu’un à réserver pour une table de trois, je suis l’un de ces invités. »

L’homme indiqua alors la table à Tengo, il y vit Kokowa avec ces yeux rivé sur son téléphone.

« Comment vas-tu Honey ? »

Il ne restait plus qu’à attendre Loki et le Triumvirat sera complet !
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Sissel J Tengo, "Un Brandy, un Cigare et mon argent je vous prie"

[Loki Sleipnir]

«Snorri,

Je vais bien.
J’ai réussi l’examen hunter.
Tu t’en fous, je sais.

S’il l’avait su, Tonton Gungnir aurait été fier de moi.
Je ne l’ai pas trouvé. Ni lui, ni sa tombe. Je continue de chercher son corps pour le ramener au charnier du village. Sans quoi son âme n’ira jamais au Valhalla.

J’ai trouvé un travail : Garde du corps.
Ca tu ne t'en foutras pas.
C’est mieux payé que mineur de sel et moins répétitif.
Je me suis fait des amis aussi. Enfin je crois. Ils sont bizarres. L’un s’habille toujours comme les bourgeois qui vont à la messe le dimanche ; et l’autre parle d’elle-même à la troisième personne. C'est ça les gens de la ville, ils s'inventent un vie dans leur tête.
Dès fois j’ai envie de leur mettre des mandales pour leurs ramener les pieds sur terre, mais ils me payent bien alors je ferme les yeux.

J’ai arrêté la vodka, aussi tu devrais faire pareil. Mais tu ne peux comprendre pourquoi qu’une fois que tu auras arrêté.

L’argent que tu trouveras dans l’enveloppe est pour réinscrire mes frères et sœurs à l’école l’année prochaine, c’est important.
Malheureusement, je sais que tu vas tout dépenser au bar...

J’espère que maman va bien, et qu’elle a pu reprendre le boulot à l’usine de salage de truites.

Je t’aime Papa.»

* * * * *

Loki s'installa à table: il laissa lourdement atterrir son fessier par terre, sans aucune grâce. Mal à l’aise, il se dandina comme un ver pour faire sa place. Au gré des itérations, l’origine du mal se précisa, il glissa alors sa main droite dans son pantalon, accompagnant le geste d’une grimace digne d’un ours se frottant le dos contre l’écorce fraîche d’un sapin.
De ce remue-ménage, il en extirpa une pioche. Sa pioche. Mjöllnir. Et la lâcha avec fracas sur la table. Faisant trembler la porcelaine japonaise si délicate, et déborder le thé de Kokowa.

« Aaaah ! » Extériorisa Loki. Le confort, enfin.
« Salut les potes ! » Tout sourire dehors, Loki agrippa l’épaule de Sissel pour la cisailler d’un pouce ravageur, le genre de taquinerie rituelle entre amis.

« Ahah ! ^^ Désolé je suis en retard, je postais une lettre… C’est dur de trouver une agence qui livre ma région.»

Tout en parlant, Loki scruta la table. Intrigué par le dressage, il attrapa une baguette.
« Kokowa ne trouve-t-elle pas ce restaurant bizarre ? » Dit-il en se curant les dents avec la baguette.

« Nan mais c’est vrai ! Un mec à l’entrée m’a demandé si j’avais réservé ou si j’étais invité. C’est dingue !? Depuis quand il faut une autorisation pour rentrer dans une taverne ? J’ai jamais vu ça … Ils se la jouent snob alors qu’il n’y a ni chaises ni couverts dans leur cloaque… Je ‘vous parle même pas de la gueule des cure-dents ! »

Il rigola un bon coup, tout en cassant la baguette entre ses doigts, puis il rajouta un dernier commentaire :
« J’espère au moins que la viande sera bien cuite ! J’meurs de faim… »
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¤ Loki Sleipnir ¤
Palmarès: Une épaule cassée, un slip mouillé, ~100 candidats écrabouillés, 1 Bobo-dreadlocks tenu en respect, 1 Serpent des roches éventré, 4 fous dézingués, 3 chiens édentés, 1 directeur de PME IT encadré, 1 Black-Boucher neutralisé, 1 Green-Walkyrie-Nécrophile trépanée.
«Arrêtez de claquer des fesses! [...] Aujourd'hui, nous allons devenir des héros! »

[Kokowa]

Kokowa relève la tête et plante ses yeux sur Sissel, toujours aussi élégant, tandis que son pouce s'agite seul sur l'écran tactile pour mette le jeu en pause. Elle a frôlé le high score sans le dépasser mais le résultat est plus qu'honorable. Elle pose son smartphone à côté de la tasse de thé refroidit puis invite d'une main tendue son ami à s'asseoir.

« Plutôt bien. Ce serait plutôt à moi, de te poser la question, à vrai dire. Kokowa en est presque mal à l'aise. Tu sais, je tenais à te remercier, sans toi et Loki, il y a peu de chance pour... »

La conversation est coupée court par l'arrivée (remarquée) de Loki . Le voilà qui débarque avec la délicatesse d'ours en ballerine. Kokowa sourit. En réalité la demoiselle se mord la lèvre pour ne pas éclater de rire. Retrouver ses compagnons lui fait un bien fou. Plus encore l'alchimie entre les deux blonds aux antipodes est un régal. Le rustre et le dandy assurent le show comme l'auguste et le clown blanc.

« De la viande ? Kokowa croit que tu vas être déçu ! Je n'ai vu que du poisson cru pour l'instant, et des espèces de boules de riz entourées d'un espèce de plastique noir... Kokowa avoue volontiers que l'endroit est étrange.... et s'excuse par avance. Mais, nous verrons bien. Autant découvrir quelque chose d’exotique plutôt que de se goinfrer de burger et de patates dans un de ces fastfoods d'abricots.

Ah oui ! Tant que Kokowa y pense. Ce qui est convenu, pour ce mois-ci. »

Elle sort une enveloppe blanche, assez fournie semble-t-il, et la fait glisser de son index sur la table jusqu'au grand costaud.

«Avec un petit bonus . Si ton planning n'est pas surchargé d'ailleurs, Kokowa aurait bien besoin louer à nouveau tes services... mais j'y reviendrai. Sachez que j'ai rencontré Yuria avant-hier, je lui ai confié ma carte Hunter pour un certain temps. Pour la petite histoire, sous avions un deal toutes les deux, dès le début de l'Examen. Si c'était elle qui finissait Hunter et non moi, elle m'aurait prêté le fameux sésame. Finalement, est arrivé ce que vous savez. »

Kokowa attrape la tasse de thé et, s'apercevant qu'elle a déjà refroidit, la repose sans y poser les lèvres.

« Yuria cherche un endroit, une véritable légende urbaine. Appelé Lost Technologie pour les uns, Black Technologie pour les autres, c'est une sorte de paradis perdu recélant de milliers de trésors pour tous les nerds de la planète. La carte Hunter va lui permettre d'élargir le périmètre de ses recherches. Si jamais elle réussi à mettre la main sur une piste, elle risque de nous demander de l'aide. Curieuse de nature, Kokowa est assez intriguée. » 

Le vieux serveur japonais vient alors se planter devant ses trois clients. Il pose trois menus sur la table, et tend une nouvelle paire de baguettes à Loki.

« Euh... excusez Monsieur, mais ces choses là ne sont pas des cures dents mais des baguettes. C'est avec elles que vous allez manger. Elles font office de couteau et de fourchette pendant le repas au Japon. Vous pouvez lire instructions là. » dit il en indiquant du regard un tableau juste au dessus de leur table. « En attendant, vous désirez quelque chose à boire peut être ? » 

« Ce sera un café glacé pour Kokowa. Bien sucré. Avec une paille. Kokowa aime les pailles.»

Alors que les autres commandent, la garce embraye, quasi sans temps mort.

« Kokowa a déjà pu effleurer le sujet avec toi, Loki, mais ignore tout de son faux mari^^. Alors cher Sissel, veux tu bien nous dire ce que cherchais tu en participant à l'Examen ? Tu as bien, toi aussi, un objectif ?»
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- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.

[Sissel J Tengo]

L’arrivée en fanfare de notre bon vieux Loki vint couper court à la petite conversation entre Kokowa et son faux-mari. Le mineur faisait la paire avec notre gentleman, complètement opposé mais complémentaire. S’en suivit tout un cirque sur les ustensiles qui allait visiblement leur servir de couvert, le rustre l’utilisa comme un cure-dent tandis que Sissel se contenta d’observer la chose. La nourriture ici allait visiblement être une nouvelle découverte pour notre trio mais passons, la représentante féminine du groupe expliqua la situation de Yuria pour les intéresser suggérant que celle-ci puisse leur demander de l’aide dans le futur, l’homme au costard rouge secoua la tête de haut en bas comme pour une confirmation voir plutôt une validation envers la requête.

Le serveur japonais fit alors irruption afin d’expliquer l’usage de couvert appeler baguette.

« Euh... excusez Monsieur, mais ces choses-là ne sont pas des cures dents mais des baguettes. C'est avec elles que vous allez manger. Elles font office de couteau et de fourchette pendant le repas au Japon. Vous pouvez lire instructions là.

En attendant, vous désirez quelque chose à boire peut être ? »

Tout en observant les instructions Jowd appliqua la pratique a la théorie, il semblait exécuter les mouvements indiqua sans trop de problème peut-être était-ce dû à son éducation studieuse. A la question du japonais, le blondinet rétorqua.

« Je prendrais un verre de thé si possible »

Lui et le thé, c’est une grande histoire. Les baguettes posé sur la table, il écouta les questions de sa tendre avant de répondre simplement.

« Honey, cela risque d’être une longue histoire mais comme tu le souhaite je vais vous raconter le pourquoi, mais tout d’abord il faut commencer par le début. »

Une fois de plus le serveur vint de nouveau s’immiscer pour déposer les boissons commandées avant de repartir. Sissel prit une gorger de son thé puis reprit.

« Vous avez peut-être déjà entendu mon nom de famille, Tengo, qui est associé à la Tengo Corp. C’est une multinationale fondée Yomiel Archibald Tengo qui n’est autre que mon grand-père. L’entreprise se développe dans différent secteur comme l’hôtellerie, les développements technologiques, les hôtels de ventes d’antiquités et beaucoup d’autre chose. Comme je vous l’avais déjà dit je suis antiquaire, j’étudie, j’observe et je vends les choses du passé. Ce qui m’amène a l’Examen Hunter, je recherche certaines choses du passé qui sont au nombre de sept et pour cela je dois obtenir le titre ou plutôt la carte marquer du XX, qui est la carte Hunter. Avec elle je pourrais accéder aux différentes parties du globe ou se trouve les sept antiquités que je recherche.

Je peux vous dire que je vous fais confiance mais je ne peux vous confier les détails de ces sept objets, elles sont dangereuses, vous comprenez… »

Tengo avait sorti son jeu, pas entièrement mais il l’avait dit à ces deux collègues. Il ne semblait pas vouloir leur dévoiler entièrement la nature de ces antiquités, pour diverses raisons, le danger, le savoir et l’avidité, peut-être était-ce pour les protéger. Il continua la suite.

« Je ne le fais pas entièrement pour moi-même, surtout pour mon aïeul, c’est une requête de sa part. Il m’a dit que l’Examen Hunter m’aiderai dans ma recherche mais n’ayant point obtenu le Graal, cela risque d’être difficile. J’aurai voulu te demander de me prêter ta carte Honey, mais c’est impossible car il faut avoir constamment celle-ci sur soi afin de voyager rapidement, l’aventure sera tout aussi longue. »

L’homme aux lunettes de soleil prit une nouvelle gorgé de sa boisson avant de faire signe au serveur pour la suite de la commande.

« Monsieur m’a demandé ? Est-ce pour prendre la suite de vos commandes ? »

« Oui, je choisirai un… curry japonais avec des yakitoris »

Sissel avait choisi un curry, quelque chose de sûr, tout le monde aime le curry ça ne devait pas être différent. Le yakitori pour la découverte mais surtout pour la cuisson du plat, il ne mangera pas de poisson cru sa c’était fait !
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Sissel J Tengo, "Un Brandy, un Cigare et mon argent je vous prie"

[Loki Sleipnir]

Le mineur rabattit l'enveloppe à lui en s'aidant de la carte du restaurant comme rateau.
Il 'extériorisa sa joie d'un:
"Merci Patron!", à l'attention de Kokowa.
Et sans même compter les billets -confiance- il s'empressa de ranger ce qu'il considérait comme étant un pactole dans sa veste nordique.

Loki scruta attentivement le menu, les sourcils froncés, l'air inquisiteur, il pinça son menton entre son index et son pouce, et tel un inspecteur de police affairé sur un dossier épineux, il énumère les suspects dans sa tête tandis qu'un murmure lui échappe.

"Liqueurs ..."

Pendant qu'il se tourne pour s'adresser au serveur, Loki balance nonchalamment le menu sur la table, esquivant à l'atterrissage, par chance mais sans le vouloir, le thé de Kokowa.

"J'bois plus de Vodka ... Donnez-nous juste un litron d'alcool de riz." Annonça-t-il avec enthousiasme et sans aucune politesse.
Aussitôt, il se retourna vers ses camarades de table pour partager son excitation:
"Chez nous on fait l'alcool avec des patates! j'me demande bien ce que ça peut donner avec du riz?!"

C'est donc sirotant un verre de Saké que Loki écouta attentivement les motivations de Sissel.
Attentivement pas tant que ça, puisque le fond de son verre -avec une femme nue le verre plein, et une femme habillée le verre vide- l'intriguait beaucoup.
A son sens la logique n'était pas la bonne. En effet: C'est une fois son verre d'alcool fini qu'il devrait voir des femmes nues, et non avant d'avoir bu...
Hochant la tête pour se donner raison à lui-même, et non pas pour témoigner de l'intérêt au discours de Sissel comme tout le monde pourrait le croire, il conclue sa réflexion en admettant que: "ces japonais sont des excentriques".
Lorsque Sissel eut fini de s'exprimer, Loki engloutit d'un trait son verre, puis le posa d'un geste sec et bruyant sur la table pour attirer l'attention.

"Ouhaip!..." Cette histoire de Sept reliques était vraiment des plus intrigantes, Loki ne pouvait pas laisser Sissel s'en tirer comme ça, il fallait qu'il en dise plus, le mineur allait devoir lui tirer les vers du nez!
"Je n'ai rien contre ces méthodes-là, mais quand même ... Le mec qui a eu l'idée de faire de l'alcool à base de riz: Il 'est pas clair! Nan? Sérieux: Je ne connais pas le Japon mais ça doit juste être un caillou tout nu au milieu de la mer pour que les mecs ilz'aient pas autre chose que du riz sous la main pour se faire à boire!"
Amusé, il secoua la tête de gauche à droite en signe de consternation, tout en se resservant un verre.
"Ces japonais [...] des excentriques!"
Dans un prolongement de son geste, il remplit les deux autres verres à liqueur que le serveur avait apporté, et d'un revers de la main gauche, les distribua à ses comparses, un clin d’œil en prime.

"Dis-donc Sissel" -Revoilà l'air inquisiteur de tout à l'heure- "A quoi ça peut bien te servir de ramasser, pour papy Tengo, Sept vieilleries tellement dangereuses qu'il ne faut pas en parler? C'est louche ton affaire..."
Et profitant de la venue du serveur, Loki plaça sa commande entre le curry et le yakitori du dandi.

"-J'ai vu que vous aviez du thon rouge dans vos Natishi... j'vais prendre ça. C'est rare le rouge, ho! C'est pour les d'aristo'!
-Sashimis, monsieur.
-Ouhai, béh, donne-moi un Zashini de 400g, thon rouge... Bien cuit!"
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¤ Loki Sleipnir ¤
Palmarès: Une épaule cassée, un slip mouillé, ~100 candidats écrabouillés, 1 Bobo-dreadlocks tenu en respect, 1 Serpent des roches éventré, 4 fous dézingués, 3 chiens édentés, 1 directeur de PME IT encadré, 1 Black-Boucher neutralisé, 1 Green-Walkyrie-Nécrophile trépanée.
«Arrêtez de claquer des fesses! [...] Aujourd'hui, nous allons devenir des héros! »

[Kokowa]

Tout en scrutant le fond du verre à Saké qu’elle penche de droite à gauche, une pointe de jalousie nait comme une vilaine grimace.

« Il n'y en a décidément que vous pour les hommes. » dit elle d’un ton blasé. « Kokowa se demande quand les femmes auront-elles aussi droit à ce genre d’agréable petite surprise… »

Elle avale alors le contenu d’un trait, la tête en arrière. Reposant le verre avec délicatesse, elle s’essuie ses lèvres d’un coup de langue discret puis, inconsciemment, sort « Ah » de soulagement.

« Pas mauvais. »

Elle se ressert un verre, et prend cette fois ci plus de temps. Une vraie dégustation. Elle repousse alors la bouteille vers les deux blondins, et accapare le café glacé que vient d’apporter le serveur.

« Pas excellent non plus. » alors qu’elle se tourne vers Loki, la paille de son verre coincée entre ses inscrives. « Kokowa ne sait pas si ta résolution est d’arrêter la boisson, mais si c’est effectivement le cas, tu t’y prends mal. Vodka ou Saké ça reste de l’alcool fort. Du même acabit que les liqueurs à la poire et la mirabelle que s’enfilait mon oncle à la moindre occasion. Il est mort d’une cirrhose, il y a quatre ans laissant derrière lui mes cousines. De vraies pimbêches qui se font péter le cul pour quelques Jénis, mais elles ne méritaient pas ça. »

Elle avale une gorgée de café puis continue : « Kokowa ne dit pas que c’est e cas mais à vouloir confondre plaisir et habitude, Loki c’est ton foie que tu aurais du donner à l’examinateur lors de a dernière épreuve. Kokowa s’est permise, Kokowa espère que tu ne le prendras pas mal. Kokowa juge un peu trop. »

Elle regarde alors le serveur, et lui rend le menu, ses doigts tendus sur deux lignes en particulier, un sourire charmant suspendu sous son nez.
« Je vais prendre une soupe miso et une assiette de ces raviolis là, ou c’est noté 19. »
« Une soupe miso et des gyozas pour la Demoiselle. »
« C’est ça. Et un bol de riz pour rester en terrain connu. Oh... tant qu'à faire mettez nous un assortiment. Pour goûter à un peu de tout. »


Elle braque alors son regard sur Sissel et essaye d’atteindre ses yeux, par delà les lunettes.
« Aussitôt appâté que tu nous laisses sur notre fin. Trop dangereux ? Tu de moque de nous? Pfff, Kokowa te rappelle qu’on sort d’un Examen Hunter où on a bien faillit y passer. » Elle le pointe du doigt comme une institutrice en colère vers une élève qui se serait moqué d’elle. « Tu en as trop dit Sissel ou pas assez, crache donc le morceau. »
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- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.

[Sissel J Tengo]

Le coup des demoiselles de charme dans le verre fit sourire notre bon Sissel, Loki avait décidément une logique formidable selon l’homme au Hunter Armani. Son compagnon lui offrit alors un peu de la boisson à base de riz, il l’accepta d’un hochement de tête avant de prendre le saké et de le boire cul sec. Un léger soupir et le verre posé, la boisson fut digérer.

Kokowa se permit ensuite de faire une remarque au mineur sur son addiction à l’alcool, comme une mère a son enfant, elle indiqua par la même occasion l’histoire de son oncle et de ces cousines qui devinrent des femmes de petites vertus après le décès de leur paternel. Il prit ensuite une gorgée de son thé avant de voir sa fausse-femme le pointé du doigt lui demandant de cracher le morceau comme un inspecteur de police. Prit au jeu, Tengo leva les mains comme pour déclarer un abandon. Il se tourna ensuite vers Loki.

« Désolé mon cher ami, mais les femmes d’abord »

Cette fois-ci il regarda la brune à travers ces lunettes de soleil posant les coudes sur la tables se penchant en avant légèrement, ces mains croisés couvraient inconsciemment sa bouche faiblement.

« Honey, selon moi le danger dépasse largement celui de l’Examen Hunter… Ces Sept Reliques, je ne peux pas vraiment te les décrire, je ne les ai jamais vu à l’œuvre, je ne les ai jamais vu en personne devant moi… Je n’en ai vu que des croquis, des schémas, des esquisses, des plans de construction… »

Le blondinet marqua une pause pour enlever ces lunettes de soleil, révélant ainsi ces yeux bleu azure. Il fixa d’un regard intense sa comparse, montrant le sérieux dont il faisait preuve sur ce sujet.

« Ces Sept Reliques sont des armes, des armes antiques… Des armes de destruction, des armes de guerre, des armes capable de semé le chaos… capable de rendre un homme roi »

Sissel replaça ces lunettes correctement et se redressa, laissant l’ambiance zen reprendre le dessus sur la tension créer par le blondin. Il se tourna par la suite vers son ami Loki.

« A quoi cela peut bien me servir… On va dire que mon grand-père et moi-même avons souvent les mêmes idéologies, lui et moi pensons souvent aux même choses. Mon objectif et le sien seraient de récupérer ces armes et de les mettre à l’abri. Comme je l’ai préciser elles sont dangereuses, qu’arriverait-il si quelqu’un de mal intentionné tenter de s’en emparer… une nouvelle guerre éclatera, l’homme tentera certainement de conquérir le monde avec. Mais oublions sa, prenons l’exemple de quelque chose de plus simple, si cette information serait révéler aux gouvernements des différents pays que penserez-vous qu’il se passerait ? Chacun tenterai d’en avoir un ou pire en avoir plusieurs… Ils réclameraient les armes en expliquant que celles-ci sont pour leur protection, ou bien qu’ils souhaitent les étudier… il y aura toujours une raison… »

Tengo avait décidément un grand sens protecteur, un grand sens de justice voir de naïveté selon certain.

« Je veux simplement détruire ces armes ou du moins les mettre en sécurité », dit-il d’un sourire.
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Sissel J Tengo, "Un Brandy, un Cigare et mon argent je vous prie"

[Loki Sleipnir]

(désoley les amis ! Grosse baisse de disponibilité, mais je me rattrape ;) )

Loki ouvrit tout à coup les yeux bien écarquillés O_O
Tels les globes oculaires d’un colorado séchant au soleil, laissé là par la marée descendante.
La parole accompagna aussitôt le geste :

« Ooooooh ! »

Puis Loki se bidonna de rire, se tapant les abdominaux pour étouffer son emballement. Mais rien n’y fait : Il relève la tête et essuie ses larmes, Kokowa renfile une nouvelle gorgée, et revoila la marrade qui se pointe ! Quelques ricanements d’âne plus loin, il se calme, respire difficilement, le souffle coupé, il espère voir le bout du tunnel.
Mais voila un nouveau commentaire sur la liqueur de poire de son père, ou son oncle… Dans l’euphorie les détails sont ténus et difficiles à distinguer.
Et les pimbêches !
Finalement ça en est trop. Loki tombe à la renverse, écroulé, mort de rire, il tape du poing sur le plancher au rythme de ses gloussements

« Péter le cul ! » siffla-t-il à moitié K-o.

L’arbitre n’a pas le temps de compter jusqu’à trois que le mineur du grand nord se redresse déjà. C’est à ça que l’on reconnait un vrai boxeur ! De l’endurance ! Du coffre ! Même après un lucky punch mal encaissé, il se relève !

« Kokowa, vraiment, tu me régale ! Jamais je n’aurais cru voir une bourgeoise boire ce genre de mixture bonne à remplir une lampe à pétrole ! Ni même entendre ce genre de langage ! » Il ne put s’en empêcher, son fou-rire lui reprit un bref instant.

«Ca me plait Patron! » Ponctua-t-il.

Bien sûr Loki avait habillement, ou pas, esquivé l’allusion à son penchant alcoolique. Il n’en dit rien, pourtant il ne pouvait qu’y penser. Les paroles de Kokowa avaient un arrière goût amer. Avec ça cet alcool de riz ressemble à la pire piquette frelatée. Loki ne reprit pas son verre.
Vide quand même ! Nan mais faut pas déconner non plus.
On ne va quand même pas s’émoustiller à la moindre déclaration du premier petit cul venu ! Hein ? Bon !

Elle sait la Miss combien il faut d’alcool pour tenir à la mine ?

Cette idée en tête, réconforté dans son amour propre, Loki écouta attentivement Sissel, prenant sa tête entre ses mains. Si il n’était pas déjà assis, il l’aurait fait, là ça ne rigole plus.

« Mal intentionné… Ce n’est qu’une question de point de vue. » Loki marqua une pause, plutôt que de se lancer dans un débat métaphysique sur le bien et le mal, qu’il ne maitriserait pas, il préféra contourner. « Je n’ai pas l’âme d’un justicier. D’ailleurs là d’où je viens, malgré le froid, la misère humaine et le grisou, si il y a une chose qui abonde, c’est bien l’injustice.
Alors je ne crois pas à ces histoires de gentils & méchants. Le malheur des Huns, fait le bonheur des Goths… Ou quelque chose comme ça. »

Le mineur est un grand ingénu, mais Tengo lui par son discours démontra qu’il était un grand naïf. Même si il ne le dit pas, pour ça Sissel plaisait à Loki
Aussitôt, il fit résonner son poing sur la table.

« Mais détruire me semble un bon compromis ! »

Et voila le rire, à nouveau.
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¤ Loki Sleipnir ¤
Palmarès: Une épaule cassée, un slip mouillé, ~100 candidats écrabouillés, 1 Bobo-dreadlocks tenu en respect, 1 Serpent des roches éventré, 4 fous dézingués, 3 chiens édentés, 1 directeur de PME IT encadré, 1 Black-Boucher neutralisé, 1 Green-Walkyrie-Nécrophile trépanée.
«Arrêtez de claquer des fesses! [...] Aujourd'hui, nous allons devenir des héros! »

[Kokowa]

Comme le bâillement, le rire est communicatif dit-on. Quand Loki manque de perdre un poumon, le sourire de Kokowa monte. La tête penchée en arrière, sa main sur son cou, la garce s'esclaffe. Quand elle reprend ses esprits, elle plonge son regard lapis-lazuli vers le minier.

« Kokowa ne sait même plus pourquoi nous rions... » avoue t-elle à demi mot alors qu'elle s'essuie le coin des yeux où s'accrochent une larme ou deux. Celles du bonheur. Et, tandis qu'elle remarque alors les petits verres à saké, tout remonte à la surface, comme le canard en plastique au fond de la baignoire. Merci Archimède. « Ah si! »

« Ca te choque donc qu'une femme utilise certaines expressions? Kokowa doit-elle bannir les mots pénis, gourdin ou... bite... de son vocabulaire? Dans mon métier, 98% des professionnels sont des hommes. Mais aussi surprenant que ça paraisse les femmes ne sont pas les dernières à balancer des balgues salaces sur les chats où à entonner des chansons paillardes pendant certaines soirées LAN Counter Shock.»

Le serveur réapparait, venant déposer un à un les menus sur la table avec une dextérité folle. A première vue c'est plus que rassurant, surtout le fumet qui s'endégage. Sans oublier une esthétique sans reproche qui fait papiller le fond des yeux de l'informaticienne. Kokowa a l'eau à la bouche, ça se sent. La présentation en carton du restauration et ses premières impressions, son mal à l'aise naissant sont balayés d'un coup, d'un seul. Elle a eu raison de faire confiance à ce blog. Encore une fois. Elle pousse un petit cri de satisfaction en se frottant les mains et se penche au dessus de sa soupe miso pour en sentir tous les arômes.

« Loki a raison, sauver le monde, Kokowa laisse ça aux autres. Et être Hunter n'y change rien. Tant que ça ne me touche pas de près ou de loin, très peu pour moi. Les médias nous abreuvent d'images d'ethnies affamées, prises au milieu de conflits qui les dépassent, ce n'est pour ça que Kokowa va aller les sauver, un sac de riz sur le dos.
Mais, ma curiosité est piquée à vif. Et quand l'heure viendra, tu pourras compter sur moi. De toute façon, je te suis redevable Sissel, et plus que ça, les amis sont là pour s'entre aider, non?»

Elle essaie d'attraper un de ces raviolis à l'aide des baguette (suivant les instructions en rageant quelque peu). A la quatrième tentative infructueuse, elle laisse tomber et l'attrape avec les doigts. C'est chaud mais c'est surtout un délice.

« Chou dechriez kouter » (Vous devriez gouter). La bouche encore pleine, elle fait glisser l'assiette de gyozas vers ses comparses alors qu'elle finit de mâchouiller, s'apercevant trop tard de son impolitesse et y souriant.

« C'est à mon tour de raconter mon histoire, je crois. » reprend-t-elle en hochant la tête. « Comme vous le savez, Kokowa est web designer. C'est du moins ce qui est marqué sur la fiche de mes impôts. Disons que et que mes sources de revenus sont beaucoup plus diversifiés depuis quelque temps, et beaucoup moins légaux. A l'époque, Kokowa n'était pas aussi douée. Par chance, j'ai gagné un concours lancé par FrozzenEgg, pour devenir son élève. Derrière ce pseudo se cache l'un des trois meilleurs hackeurs de sa génération. Un Dieu dans notre domaine. Il m'a tout appris.

Les cours se faisaient par webcam interposée. C'est par ce procédé que Kokowa assisté à son meurtre en direct. J'ai enregistrée toute la scène et je me la suis passée en boucle des jours entiers. L'assasin a étranglé à l'aide d'une corde de piano ou quelque chose dans le genre. Avec la vidéo j'ai pu voir qu'une carte de Hunter dépassait de sa veste.

Ca ne s'arrête pas là. Quand Kokowa voulu pirater l'IP de FrozzenEgg pour déterminer sa position géographique, Kokowa s'est heurtée à une demande d'accès de droits Hunter. Et Le plus bizarre dans toute cette histoire c'est que personne n'a parlé du meurtre, nulle part. La presse ne l'a même pas relayé. Kokowa a fouillé partout, vous pouvez me croire. »

Profitant que la soupe miso ait eu le temps de refroidir, la garce prend quelques cuillerées, et se décide sur un deuxième ravioli.

« Kokowa ne cherche pas à venger FrozzenEgg. Kokowa ne le connaissait pas, et même si je lui dois beaucoup, je ne le ramènerai pas à la vie pour autant. Par contre l'énigme de sa mort m'intrigue. C'est pour moi comme un défi, assez excitant.

La suite, vous la connaissez. Et cette semaine, avec ma carte XX j'ai enfin pu localiser le lieu du meurtre. Vous avez déjà entendu parler de l'Etat autarcique d'Enozama? Que diriez vous d'aller y faire un petit séjour touristique? Loki, tu seras logé en pension complète. Et bien entendu, bonus à la clé.»
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- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.

[Sissel J Tengo]

La situation expliquée à ces deux compères, leurs réactions n’étonnèrent point du tout notre bon Sissel, il avait appris à connaitre leurs caractères à tous les deux durant l’examen. Loki n’était pas attiré par cette histoire de Justice mais semblait aimer l’action, quand a Kokowa elle non plus ne s’intéressait pas à la destruction des reliques c’était l’histoire cachée derrière tout ça qui attisa sa curiosité. Malgré leur différences Tengo avait compris que l’heure venu ses amis l’aideront sans problème dans sa quête.

Pendant ce petit intervalle de discussion le serveur aimable prit peine d’effacer sa présence pour servir les plats demander par notre trio, le curry japonais gisait devant Sissel comme un trésor gourmet. Le riz blanc comme neige et la sauce curry couleur d’or étaient parfaitement complémentaire, le tout enrichi de patates, carottes et d’oignons pour relever le gout. Les morceaux de porc paraissaient tendre à souhait, une bouchée aurait pu vous rendre si heureux, avec de tel plats il fallait prendre son temps. L’accompagnement additionnel que notre blondinet avait commandé était là aussi. Les yakitoris, ces brochettes de viandes cuites sur le gril parfumait la table de notre groupe, comme le restaurant l’indiquait les brochettes de yakitoris étaient ici des plus traditionnelle c’est-à-dire au poulet, il en existait de toute sorte : au bœuf, a l’agneau, au poulet, au porc etc. mais traditionnellement c’était au poulet avec quelques légumes en guise d’assortiments. Bref assez parler nourriture continuons la suite de l’histoire.

Kokowa se mit à son tour à raconter son histoire, l’histoire d’une hackeuse dont le maitre est mort assassiné, quelque chose de pas banal. Mais ce qui fit sourire légèrement Tengo était que sa « Honey » ne cherchait pas vengeance mais à résoudre tout simplement cette énigme, peu de personne agirait de la sorte. Elle se mit ensuite à parler de l’état autarcique d’Enozama avant de demander au duo masculin s’ils en avaient entendu parler.

« Je n’en ai entendu que le nom, comme tu l’as précisé c’est un état autarcique, qui est donc fermer au reste du monde. Je sais seulement qu’on ne peut y accéder ou du moins sans avoir leur approbation… D’après ce que tu insinue le lieu du meurtre se trouverait à Enozama… Je suis partant et je suppose que ce ne sera pas pour un séjour touristique. »

Il marqua une courte pause avant de reprendre.

« Je me demande si tout ceci n’est pas une mascarade… Je veux dire par là, qu’un Hunter puisse tuer un hackeur c’est tout à fait probable mais de la a montré sa carte si facilement… Ce n’est qu’une supposition »

Très poli notre Sissel, on ne mange pas en pleine conversation, il attendit donc la question pour répondre, avant de pouvoir enfin commencer à déguster son plat. Il mangea tout d’abord une cuillère du riz, pour certain le riz était un ingrédient plat, c’est-à-dire qu’il n’avait de gout spécifique, mais le riz de ce curry était sublime, cuit à la perfection. Il prit ensuite une cuillère de la sauce avec un morceau de patate, un délice à tel point qu’il en retira ces lunettes. Une brochette en main, il retira la viande avec les baguettes en les faisant glisser dans le sens du pique avant d’en prendre un bout. Comme vous auriez pu le remarquer sa façon de manger était méthodique il semblait très symétrique et hygiénique sur sa façon de procéder.

« Ce serait un plaisir de gouter à un de ces gyozas »

La proposition de Kokowa fut accepter, le ravioli attraper il le glisser dans sa bouche pour ensuite voir apparaitre un beau sourire, décidément ce restaurant était une merveille. Par politesse, Sissel suggéra.

« Veuillez gouter à ces yakitoris, c’est un délice ! Et ce Curry est magnifique ! »

Il poussa alors son assiette de brochette au milieu de la table comme un self-service, il n’était pas égoïste sur la nourriture il aimait partager, il tendit alors une cuillerée a Kokowa puis a Loki du Curry qu’il avait commandé. Qui l’aurait cru, Tengo était un fin gourmet.

« Je me demande si l’on peut acheter ce restaurant ? »

Une folie que se ferait ce jeune héritier ?


[HRP : Desoley pour le retard, j'avais du boulot cette semaine et un peu moins de temps, desoley aussi du court post :D]
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Sissel J Tengo, "Un Brandy, un Cigare et mon argent je vous prie"

[Kokowa]

[Un post pour clôturer tout l’bordel. Entre toutes les absences vaut mieux faire un truc court. Pour ma pomme, je serai pas dans les parages du 5 au 28 août.]

[Ellipse].temp(or)ellE

V.I.P. Trois lettres qui vous mettent souvent hors du coup. C’est pas pour les nazes, pas pour les affreux, c’est pour ceux de la haute, qui se la pètent avec les dents tellement blanches qu’elles brillent dans le noir, un vivier de connards qui vous regardent de haut comme si vous aviez perdus toute dignité.

Pourtant aujourd’hui, Kokowa y a droit, c’est elle qui va être l’objet de jalousie et de convoitises. Faut dire qu’il ne peut en être autrement. Un coin rien que pour eux, rajouté depuis le rachat du restaurant par Sissel et son compte en banque typés Crésus. Pour le reste tout est encore en place, du serveur coincé aux plats fins et gourmands. D’ailleurs ce n’est pas un hasard si la garce s’est commandée des gyozas à s’en faire péter le bide, presque si elle se croit à un buffet à volonté. Elle débourse que dalle de toute façon, elle le sait, et ne s’en prive pas. Il n’y a qu’à voir son sourire de princesse gâtée pour s’en convaincre.

Deux mois ont passé depuis les évènements d’Enozama, et même si elle dévore puis qu’elle ne mange, Kokowa a maigri d’une taille. L’anxiété sans doute, le meilleur des régimes. Xanadu, Sonia, la vieille aveugle et tous les évènements de la ville de Lily sont autant de sources de cauchemars. Tout semble si loin et si proche en même temps. Une boucle quasi parfaite, sorte de noeud papillon tacheté de sang. L’affaire FrozzenEgg sitôt pliée, l’affaire Xanadu commence. La Hunter se pince la cuisse, se rappelant que ses jambes ont bien failli de ne plus être de la partie, et donne un coup d'oeil au fond d’écran de son portable surlequel s'illuminent 11 lettres noires sur fond blanc : Alis Némésis.

« Kokowa ne veut pas paraître blessante mais quitte à acheter ce boui boui chouchou, autant se débarrasser des lézards de l’entée en polystyrène et des néons du genre hôtel de passe . »

Elle s’arrête cale sa paille entre son incisive et sa canine et avale une gorge de son latté.

« Kiminy, la blogueuse culinaire, allait décerner l’award du mauvais goût . Kokowa s’est permis de lui envoyer un petit mail, pour l’avertir que si par inadvertance son article était diffusé dans le mois son site serait piraté pour faire l’apologie du Junk Food. Trafiquer une image d’elle en train de se goinfrer de bugers dans un chaîne comme WcFonald n’a rien de sorcier… c’est plus un passe temps qu’autre chose . Tout ça pour dire que Kokowa n’ a pas obtenir qu’un suris alors t’as intérêt à bouger tes fesses chouchou. Faut pas croire être proprio, ça va de pair avec des responsabilités. »

Elle sourit la belle, et fixe Sissel d’un air désolé, prétexte pour ne pas regarder le grand blond. Elle se sent coupable au fond. De sa faute si le costaud a visité l’hôpital des semaines durant. L’avoir suivi dans ses délires de Sherlock Homes l’a conduit à rencontrer le barbu, le roi de la devinette à la con. La suite on la connait tous. Elle l’a veillé et veillé encore, tellement qu’elle a pu finir deux J-RPG en entier (quête secondaires incluses), elle lui a même payé ses frais médicaux en partie, le gros étant assuré par Sissel, elle a fait ce qu’elle a pu, ce qui lui a semblé nécessaire. Et voilà que depuis la sortie elle ne l’a pas contacté une seule fois, si ce n’est pour sécher ses larmes, étouffer ses cernes et lui préciser l’heure de leur rencontre. Aujourd’hui.

« Yuria m’a contactée, elle a du nouveau semble-t-il, on ma carte Hunter lui a ouvert des accès. Elle a une piste pour la Black Technologie. Avant d’aller la voir, Kokowa voulait s’assurer que... que... Ca va aller avec ton cœur, Loki ? Et fais pas ton dur, la carte gars du nord insensible, ça prend plus, Kokowa commence à te connaître. »

Mal à l'aise, elle remet ses deux mèches de cheveux tombante derrière ses oreilles. Celle de gauche est légèrement pointue, lui donnant un air de lutin désolé.
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- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.

[Sissel J Tengo]

De retour après un voyage difficile, Sissel reçu un appel de sa banque confirmant une transaction, sourire aux lèvres le blondinet appela un certain numéro en parlant d’ajouter une salle supplémentaire… Quelques jours plus tard le voilà à son rendez-vous habituel dans ce restaurant japonais atypique, aux allures de Love Love Hôtel depuis l’extérieur, le trio était là présent au fond de l’établissement. Une salle V.I.P installer selon les demande de notre cher Tengo qui depuis peu était devenu officiellement le nouveau propriétaire des lieux, une petite discussion et une simple négociation avec l’ancien titulaire des lieux ont suffi.

Ces amis semblaient apprécier la situation, surtout Kokowa qui n’hésitait pas à commander des gyozas à volonté. La donzelle fit par ailleurs abstraction de la nourriture devant elle pour discuter d’un sujet de reconstruction du restaurant avec le nouveau proprio, elle avait apparemment « sauvé » l’établissement qui allait subir le courroux d’une blogueuse culinaire. Le répit fournit grâce à sa tendre était d’un mois, plus qu’il n’en fallait.

« Je trouve que le décors de ce restaurant est ce qui fait son charme… Mais étant le propriétaire des lieux je ne peux me permettre de faire chuter nos profits à cause de notre simple structure. Je te remercie donc Honey pour ce sursit qui m’est offert par tes soins. »

Toujours aussi délicat ce cher Sissel, il appela le serveur et commanda une bouteille de saké ainsi que des gyozas comme cadeaux pour sa brune préférer. Il fit un geste de son index indiquant qu’il allait passer un coup de fil. De sa conversation téléphonique on pouvait entendre quelques mots ressortir comme « Restructuration », « Décoration », « André Meinhard », « Ryuu Shitashi », « Traditionnel » et « Japon ». Deux noms de deux célèbres architectes et décorateurs d’intérieurs. Etre un Tengo avait souvent pas mal d’avantage et cela se faisait ressentir encore une fois aujourd’hui.

De retour à sa table privée Sissel ouvrit la bouteille d’alcool commander avant d’en verser dans deux verres, il commençait à connaitre ces compères, Honey préférait son café glacé tandis que Loki préférait de l’alcool. Il glissa un des verres à son camarade mineur.

« En temps normal je ne t’aurais pas donné un verre d’alcool au vue de tes soins actuel… Mais te connaissant je suis sure que tu en aurais tout de même bu. L’arrivage de vodka et autre alcool devrait se passer en fin de semaine, repasse d’ici je t’offrirai quelques bouteilles mon ami. »

Marquant une pose, Jowd, oui son deuxième prénom, serra le verre qu’il s’était attribué avant de le boire cul sec.

« Honey a raison, tu peux nous en parler… de ton cœur… Je suis désolé de ne pas avoir pu te protéger quand c’est arrivé… »

Gentleman qu’il était, Sissel semblait aussi être affecté par le sort de son ami.
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Sissel J Tengo, "Un Brandy, un Cigare et mon argent je vous prie"

[Loki Sleipnir]

Voila que tous les yeux se tournent vers l'Asgardien, et suspendus à ses lèvres ils espèrent une réponse.
Elle se fit attendre. Un instant, puis un autre. Juste assez de temps pour parcourir du regard le jeune mineur.
Il avait changé. Il avait troqué ses joues bien remplies de post-adolescent pour les creux mandibulaires d'un homme désabusé, sans appétit. Ses yeux, d'habitude irradiés par la fougue de la jeunesse, n'étaient pleins que d'un rond noirâtre et sans saveurs.
De ces mêmes yeux, il regarda tour à tour ses compagnons, ses employeurs. Puis il se posa sur le verre offert par Sissel, avec la bénédiction de la Tengo corp.

"Alors on boit le pot de départ?" Dit-il mollement.

Etait-ce sa convalescence ou la situation qui lui donnait l'air si abattu?
Certes, Loki est un personnage un brin naïf, vis à vis du monde actuel, pourtant il ne manque pas de lucidité en affaires d'Hommes.
Le nordique avait servi les plans de Kokowa, avec ferveur et dévotion. En servant cette cause, aujourd'hui il n'était plus que la moitié de lui-même.
C'est sur cette conclusion que le groupe allait se séparer. Finalement ces trois n'avaient noué que des liens par intérêts, dont certains monétaires!
D'ici quelques heures, après quelques rigolades, d'autres bouffonneries, et trois embrassades, voire quelques larmes de crocodiles prononcées à la troisième personne, la triade se séparerait dans un déchirement unilatéral pathétique.
Les gens qu'ils prenaient pour ses amis allaient l'abandonner comme ça, affaiblit, sans plus de protocole.

"Le pire dans tout ça, c'est que je n'ai rien compris à ce qu'on est allé foutre sur Enozama!" Laissa-t-il échappé de ses pensées à haute voix.

En singeant le geste du croupier au casino, il déclina l'offre de Sissel, en éloignant le verre sur la table du bec de sa pioche.

"Economise ta monnaie, je ne bois plus. C'est déconseillé: Problèmes cardiaques"

Son allure livide témoignait non seulement de sa convalescence sinon de la dure épreuve de sevrage qu'il était entrain de traverser. Puis il surenchérit en claquant (très) fermement la cuisse du riche héritier.

"Beau-gosse, commande-moi plutôt un verre d'eau. C'est l'heure de mes médicaments..."

D'un clin d'œil à Kokowa, un public avertie pût reconnaitre aussitôt la patte du mineur. Humour fraternel, gras, débordant, détonnant complètement avec l'allure bourgeoise du dandy. Duo qui faisait tant rire la filiforme informaticienne.
Décapsulant ses comprimés, l'expression du mineur se transcenda:

"ME-DI-CA-MENTS!"

Une addiction vient toujours en remplacer une autre.
C'est après avoir tout déglutit avec un "Aah!" de soulagement que Loki se mit à table.

"C'est un cocktail spécial. L'équipe médicale voulait me garder en repos puis en observation encore plusieurs mois...
Moi, les blouses blanches, les murs trop propres, les gens souriants, je trouve ça louche. Fallait que je sorte sinon j'aurai pété les plombs!!" Il marque une courte pause.
"D'ailleurs, je crois que j'ai un peu pété les plombs..." Un court instant il se remémora ces évènements passés.
"Enfin, c'est après quelques arguments bien placés ..." Il mima la scène d'un grand moulinet de pioche "Le doc' me laissa sortir avec sa bénédiction, et une ordonnance sur mesure"
Aussitôt il fouina dans sa poche pour en sortir un papier plié en 12, qu'il ouvrit soigneusement et méticuleusement. Les yeux plissés sur la feuille, il en fit la lecture:
"C'est un mélange d'anti-inflammatoires, de ... d'antidépresseurs, et de .... morphine. Je n'y comprends rien mais ça soulage un peu ... en attendant une greffe."

L'inspiration retomba, Loki n'était pas doué pour ces discours-là, et puis il avait honte d'être devenu ce qu'il nomme "une personne faible". Mais plutôt que d'attendre qu'on lui annonce une mauvaise nouvelle, il prit les devants.

"Bon, je crois que c'est ici que nos chemins se séparent. Il est temps que je prenne ma vie en mains et que je cesse de vivre pour les autres, et par les autres. Je vais devenir Hunter Minerai. La greffe attendra, en général plus tu cherches quelque chose et moins tu le trouves. Et puis je ne suis plus bon à rien, c'est comme ça, on m'avait prévenu que garde du corps c'est un métier avec un fort turn-over ..."

Il se détourna de la conversation prétextant d'analyser la carte du menu, toujours autant énigmatique pour lui, même après plusieurs mois.
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¤ Loki Sleipnir ¤
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«Arrêtez de claquer des fesses! [...] Aujourd'hui, nous allons devenir des héros! »

[Kokowa]

Pour la brunette, la fin du repas se passe dans un silence de mort. Il y a certes les bruits de succion -particulièrement dérangeants- de la paille qui fait son boulot : aspirer ce qu'il reste de café, mais la demoiselle n'offre rien d'autre. Elle roule les yeux, comptant les tâches au plafond, avant de se rabattre sur la boîte de cachets. Loki tient là une vrai collection, des associations de formes et de couleurs qui donne un sourire amer à la belle aux joues retroussées.

Ses deux saphirs se cachent encore derrière ses paupières, elle soupire. Les gyozas sont froids, empilés les uns sur les autres, certains de ne pas finir dans un estomac pour ce soir. L'informaticienne, repousse l'assiette et d'un signe discret autorise le serveur à débarrasser. Ses doigts manucurés, trottent sur le bois de la table, signe d'anxiété. Et c'est sans prévenir qu'elle se lève, tire sur sa robe d'une blancheur aveuglante pour faire les disparaître les quelques plis. C'est l'heure de se retirer, l'heure d'être loin, ne plus assister à ce spectacle où elle se sent coupable à chaque instant.

« Kokowa ne sait plus... »
Elle déglutit, remet une mèche ou deux derrière son oreille droite, celle qui est pointue et s'efforce de sourire, à nouveau.
«... pas quoi dire. Vous avez mon mél et mon numéro de téléphone, on garde contact. Je vous tiens au courant sur ce que j'apprendrai sur la Blacks Technology avec Yuria, et si j'ai de la chance sur ce que j'arrive à trouver sur Alis Némésis.»

Déjà la voilà qui commence à s'éclipser la main en l'air, se rapprochant de la sortie de ce pas chaloupé que les deux hommes commencent à connaître, ses fesses d'acier se trimballant de gauche à droite comme un diabolo hypnotisant. C'est après quelques mètres qu'elle rebrousse finalement chemin, met sa main sur l'épaule de l'Asgardien et serre. Avec cette force de souris, le nordiste ne doit sentir grand chose, mais le geste est là, quelque part plein de réconfort – autant qu'elle peut en apporter.

Penchée, sa bouche se colle à l'oreille du blondin, elle souffle et les mots se détachent.
« Pour ce mois-ci pas d'enveloppe, j'ai fait le virement directement sur ton compte bancaire. Tu me diras si c'est suffisant. Et si jamais... n'hésite pas. »
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- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.