[Loki, Sissel, Kokowa] L'in femme enquête du Frozzen Egg

[Men NeN]

L'exam était fini, les vainqueurs et vaincus encore en vie quittèrent peu à peu les lieux. Demeurait Kokowa et Loki, le précieux label en poche, non loin attendait Sissel dont l'élimination de dernière minute l'avait empêché d'atteindre l'ultime épreuve.

Au cours d'un diner qu'ils vous conteront dans un autre topic de free RP, ils décidèrent de faire cause commune et de porter aide à Kokowa dans sa quête de justice et de vérité.

Cela fait, Kokowa se connecta alors sur le net à l'aide de sa carte hunter afin de pirater une nouvelle fois le compte du dénommé Frozzen Egg. Le miracle eut lieux et la jeune fille fut connectée sur l'ordinateur du hacker décédé.

Après analyse des données, il s'avéra que le disque dur était vide... ou presque, il y a avait juste un fichier Word intitulé "Xanadu", en l'ouvrant, il n'y avait qu'une seule phrase écrite :

[Kokowa]

Kokowa se revoit encore, assise en tailleur sur son grand fauteuil de cuir, vêtue de son pyjama favori, bleu clair aux motifs de ses personnages préférés de vieux jeux de plateforme, tellement porté qu’il est troué de partout . La langue tirée, les sourcils froncés, recroquevillée, elle est en train de se faire les ongles du pied. Le dissolvant et le vernis à ongle jaune repose sur la table, juste à côté de sa carte Hunter fraichement gagnée. Appliquée, le petit pinceau dans les mains,un BIP strident émis par son ordinateur la fait sursauter. Elle dérape, en met sur les orteils, grogne , mais tandis qu’elle recroqueville elle esquisse un sourire triomphant.

Sur l’écran plat 35 pouces, l’adresse du 33 boulevard doctoresse Mathilda dans la belle ville de Lilly vient d’apparaître. Après des centaines de tentatives infructueuses, La garce a enfin réussi à passer outre certaines protections informatiques de haute volée. Ses talents, associés aux accès de sa carte XX et voilà, le tour est joué.

Elle serre ses poings, se lève en sautillant, et va se faire un café, bien noir. Son regard d’azur vissé à sur son ordinateur pendant que la machine se met à préparer le breuvage, qu’elle ne tardera pas à mixer avec une poignée de glaçons une fois fini. Et avec ça, une tonnée de sucre.

* * * * *

Les yeux fermés, Kokowa respire l’air marin. La quiétude se lit jusqu’au bout de son nez. Quand elle rouvre ses mirettes, elle se retourne vers Sissel et Loki. Elle leur sourit. Les savoir là la rassure. Ses deux professionnels n’ont plus rien à prouver : le dandy classe en toute circonstance et le costaud qu’on préfère avec soi que contre soi. Ils ont déjà bravés bien des dangers ensemble. Et qu’ils aient acceptés de l’accepter dans ce pays si particulier la rend d’autant plus redevable.

« A peine le pied posé, que nous avons droit à un comité d’accueil, charmant ! La maire en personne, dites donc. Kokowa croit rêver. Il ne manquait plus que le petit collier à fleur et le verre de punch. Mmmm… que disez l’adage déjà ? Soit proche de tes amis, mais soit le plus encore de tes ennemis . Quelque chose comme ça.» dit-elle les mains sur les hanches, alors qu’elle laisse ses compagnon établir leurs propres hypothèses.

« Enozama n’est pas vraiment une terre d’accueil pour vous, les pruneaux que vous avez entre les jambes est ici un cadeau empoisonné. Les femmes peuvent être aussi féroces qu’un lion et aussi venimeuses qu’un serpent, de vraies biatch ! Il va vous falloir faire attention. »

Elle lance un clin d’œil aux deux blonds, puis remet en place son sac à dos et commence à s’avancer en direction de la plage comme s’il lui tardait d’enfoncer ses pieds dans le sable, pareille à une enfant.

«Kokowa va aller poser ses affaires, se passer un coup d’eau et fouiller la maison au peigne fin, on ne sait jamais. En fin d’après-midi je profiterai du temps qu’il me reste pour aller à l’agence de location, nous réserver une Jeep pour demain et j’irai faire un tour à leur réception. Plus que de la politesse ou de la diplomatie de bas étage, Kokowa pourrait y apprendre des choses intéressantes.

Rien ne sert de se presser de toute façon. Nous ne sommes plus à quelques nycthémères près. Le meurtre n’a jamais été relégué par la presse ou pire par les forces de l’ordre, nous avons de l’avance. Et si jamais le corps et encore sur place il ne doit plus être très frais. Nous partirons demain par Lilly. Si tout va bien.

Et vous, farniente ou tourisme culturel ? Chouchou ? Loki ? »
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- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.

[Loki Sleipnir]

Loki venait de ressigner pour un an!
Engagez-vous ; Engagez-vous;
Son maigre salaire ne justifiait pas tous les risques qu'il allait prendre pour son employeur: Kokowa.
Pourtant, pour Loki s'était amplement suffisant.
Son nouveau taux horaire est bien supérieur à son ancien travail de mineur de sel, et puis jouer les bodyguards, la galanterie, tout ça, même si Loki n'y connaissait pas grand chose, ça lui plaisait bien.

Loki avait signé une nouvelle fois pour l'aventure, et le large sourire qu'il affichait, en se cramponnant sur le pont du navire, témoignait de sa soif de découvertes.
Rien que prendre le bateau est une aventure en soi. Les fois où il avait embarqué se comptent sur les doigts d'une seule main.
Ce qui explique que parfois son sourire devient un rictus crispé pour cacher un mal de mer en devenir...

* * * * *

Durant tout le discours de la mairesse, Loki, distrait, scrutait les environs, tel un touriste naïf.

« Ca me rappelle un peu la déco' de mon village ... En plus moderne! »

Voir autant de femme au m² le laissa songeur. A première vue, un genre de paradis pour homme. Heureusement, ce n’est pas le style de la maison de se laisser guider par les pulsions sexuelles ; "Jamais pendant le service !" C’était le mot d’ordre à la mine, lors des rotations par équipes mixtes ; Il faut dire aussi que les pulsions primaires de Loki avaient baissé de moitié depuis son accession au titre de hunter… Allez savoir pourquoi ?

Même privé de la moitié de son afflux en testostérone , il ne put s’empêcher de glisser à l’oreille de Sissel :

« Pourquoi les gars ici se comportent tous comme des gonzesses ? C’est flippant …»

Tout ça ne présageait rien de bon pour l’avenir de leur virilité, toutefois Loki ne perdait pas son enthousiasme d’enfant, ainsi lorsque Kokowa annonça la marche, Loki se précipita en trombe sur la jeune, et jolie, informaticienne comme un rugbyman lors d’un plaquage.
Sans qu’elle ne comprenne comment, elle se retrouva aussitôt assise sur l’épaule de Loki. La chorégraphie était un peu rude - et rustre- mais le geste n’en restait pas moins touchant.

« Maitresse ! Ne partez pas sans votre porteur !! »

Il se retourna, tel un taureau furieux, vers l’antiquaire en mode dolce&gabanna.

« Alors ?! Le faiseur d’ombre ! Il se magne le derch' avec son parasol ? Patronne Kokowa n’attend pas !! »

Au milieu de sa colère il plaça un clin d’œil pour montrer à son acolyte qu’il jouait la comédie.
Sans attendre plus, Loki prit le chemin de l’Hôtel, en bon porteur de ses dames, Kokowa sur l’épaule.
En Acadie, faites comme les Acadiens.

« Sûr que toutes les femmes de la ville vont être jalouses de Kokowa. » Murmura-t-il à son oreille pour la faire rougir.
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¤ Loki Sleipnir ¤
Palmarès: Une épaule cassée, un slip mouillé, ~100 candidats écrabouillés, 1 Bobo-dreadlocks tenu en respect, 1 Serpent des roches éventré, 4 fous dézingués, 3 chiens édentés, 1 directeur de PME IT encadré, 1 Black-Boucher neutralisé, 1 Green-Walkyrie-Nécrophile trépanée.
«Arrêtez de claquer des fesses! [...] Aujourd'hui, nous allons devenir des héros! »

[Sissel J Tengo]

Ahhh la mer et douce brise, les mouettes qui volent au-dessus de vous, tout ceci voyez-vous Tengo le détestait… pourquoi croyez-vous qu’il avait pris un moyen de locomotion aérien pour aller à l’examen hunter. Le blondinet n’était tout simplement pas un homme au pied marin, il arrivait tout de même à se tenir debout sans déballer ce qu’il avait mangé la veille, la brise n’en était pas une mais était plutôt une tempête et les mouettes était comme un bombardement aérien lors de la guerre du siècle précèdent, on pouvait savoir que le dandy n’appréciait vraiment pas l’ambiance « marin ».

Le pied à terre, le gentleman de service fut heureux son visage rayonnait. Mais revenons aux choses sérieuse, la maire de la ville d’Enozama vint elle-même en personne pour les accueillir c’était très gratifiant du moins ce qu’il pensait, il vit alors deux hommes l’accompagner complètement raser de partout ( ?) enchainer au niveau des bras. Les évènements venaient de changer radicalement, malgré ces airs courtois, Sissel prenait déjà les devant et sentais le danger de cet endroit. Appliquant un geste de la main pour repositionner ces lunettes de soleil, il jeta un œil aux deux individus masculin puis retourner son regard en direction de la maire qui ne semblait guère les apprécier à part Kokowa. L’accueil parti, Tengo se mit à chuchoter à l’oreille de sa douce Honey et de son compatriote blond, quelque chose faite en toute discrétion. D’ailleurs Loki sorti une phrase à propos des hommes de cette ville, des gonzesses cela fit ricaner notre gentleman qui trouvait l’humeur de son acolyte mineur amusante.

«Kokowa va aller poser ses affaires, se passer un coup d’eau et fouiller la maison au peigne fin, on ne sait jamais. En fin d’après-midi je profiterai du temps qu’il me reste pour aller à l’agence de location, nous réserver une Jeep pour demain et j’irai faire un tour à leur réception. Plus que de la politesse ou de la diplomatie de bas étage, Kokowa pourrait y apprendre des choses intéressantes.

Rien ne sert de se presser de toute façon. Nous ne sommes plus à quelques nycthémères près. Le meurtre n’a jamais été relégué par la presse ou pire par les forces de l’ordre, nous avons de l’avance. Et si jamais le corps et encore sur place il ne doit plus être très frais. Nous partirons demain par Lilly. Si tout va bien.

Et vous, farniente ou tourisme culturel ? Chouchou ? Loki ?»

Loki prit les devant en portant Kokowa sur son épaule avant d’appeler Sissel le faiseur d’ombre, l’homme au parapluie comprit tout de suite ce qu’il devait faire.

« Je vous prie de m’excuser ma patronne, mais je souhaiterai visiter les lieux afin de prendre un peu de temps sur mes heures de pauses que vous m’aviez accordé, mille excuse encore une fois je vous rejoindrai sous peu pour que votre belle peau ne se noircisse pas sous ce soleil. »

Visiblement les deux blondins avaient l’air d’avoir formé des liens d’amitié et c’était une bonne chose. Tengo parti alors en direction des travailleurs qui transportait des caisses.

« Bonjour, je n'ai pas pu m’empêcher de voir que tous les hommes ici présent sont entièrement rasé, puis-je vous demander pourquoi ? Ah ! J'oubliais je me prénomme Sissel je suis ici pour "affaire", comme vous avez pu le voir j'accompagne ma patronne. »

Les regards furent évasif, certains semblait lorgner les cheveux de notre héros, pour la récolte aux informations la tache allait être difficile… ou pas. Le vieux qui semblait fouiller les cargaisons s’approcha alors du dandy avec un journal en main dont la première page était : lancement à York Shin city du nouveau réseau social Wired ! Un long dialogue s’annonçait…

« Salut le poilu, excuse mes compatriote, ils n'osent pas te parler car ils tiennent à la vie, moi... bon, disons que j'ai plus grand chose à redouter à mon âge ^^

Tu veux savoir pourquoi ils sont tous rasé... hé bien petit, c'est que les femmes nous l'impose. C'est l'un des commandement sacré de Lilith, la déesse miséricordieuse, écrit par sa prophète dans le livre sacré de Naroc.

Ceux qui ne respecte pas cela sont sévèrement châtiés :( »

« J'ai aussi remarqué, surtout entendu la maire nous le dire, que les hommes ici sont comment dire... traités comme des domestiques, pourquoi donc ? Que se passe-t-il ici ? Est-ce une tradition ? »

« Une tradition ? Euh... disons que les femmes nous imposent de leur obéir, certains ont essayés de leur résister, ils ont eu des problèmes. Elles sont trop fortes pour nous, alors on se pli à leur volonté et c'est ainsi depuis des générations.

Après si tu poses la question à une femme... bon je doute qu'elle accepte de te parler et encore moins de te répondre mais en résumé, selon le Naroc, notre livre sacré, l'homme doit obéissance à la femme. »

« Pardonnez-moi mon intrusion, mais serait-ce des caisses livrer par le navire dans lequel nous étions ? Qu'est-ce ? Des provisions pour la réception de ce soir ? Excusez-moi j'en pose des questions, c'est juste que j'aime apprendre des choses comme les traditions et les cultures des pays ou je voyage ! »

« Ça petit, ce sont des matières premières qu'on ne trouve pas dans notre pays. Si grande soit notre nation et si miséricordieuse soit notre déesse Lillith, il faut reconnaitre que cette ile est loin de satisfaire les besoins de ses habitants. On manque de tout : nourriture, métal, matériel informatique... »

« Je vois, vous manquez de pas mal de choses... Je reprends ce que vous m'aviez dit il y a quelques instants, vous avez exprimé le fait qu'elles soient trop fortes pour vous ?... Excusez-moi pour avoir l'air un brin macho, mais physiologiquement les hommes ont une constitution physique plus "forte" à celle des femmes, comment pourraient-elle donc vous surpasser, vous les hommes qui semble selon moi être au top physiquement vu votre travail sur les docks. »

« Vous sous estimez la gente féminine jeune homme... allez donc vous y frotter si vous en êtes si sûr. J'ai vu un ami se révolter contre sa condition, la femme l'a soulevé d'une main puis décapité de l'autre comme si sa paume avait été un sabre tranchant. »

L'homme frissona tout en ouvrant son journal. Le souvenir semblait pénible et il avait besoin de passer à autre chose.

« Ce gamin est génial, il a créé le premier réseau social présent sur l'échelle mondiale à lui tout seul... mais c'est quoi un réseau social ? Et pourquoi il a appelé ça wired ? »

« Soulever un homme d'une main puis le décapité de l'autre... Je n'ose point imaginer cela, mais je vous crois mon bon monsieur. »

Sissel changea de sujet afin d’apaiser le vieillard et répondit à ces questions.

« Laissez-moi vous expliquer la chose, un réseau social est en quelques sortes un groupe d'individu ou d'organisation qui ont créé des liens lors d'une interaction sociale, par exemple vous avez des amis et vous rencontrer des nouvelles personnes via ces amis, mais ce n'est qu'une infime partie de ce qu'est un réseau social.

Wired ? Ce mot peut signifier "Relié" ou encore "Connecté", cela fait certainement référence aux liens fait par le réseau qui vous permet de vous connecté/relié à d'autres personnes. »

Le blondinet marqua alors une pause puis repris de nouveau les interrogations.

« Excusez-moi de revenir dessus, mais pourriez-vous me raconter l'histoire de votre déesse Lillith, du Naroc et de la prophète, cela m’intéresse fortement »

« Ah bon... hé ben, le monde a bien changé alors.» Répond-il sans visiblement comprendre vraiment ce que Sissel lui a raconté sur le wired.

« La déesse Lillith, Naroc, La prophète ? Oh, c'est une longue histoire vous savez... je vais essayer de résumé un peu le récit.

Il est dit que plusieurs génération avant notre ère, cette ile était dirigé par un roi despote et démoniaque. Les hommes étaient ses esclaves et les femmes ses putains d'un soir.

Arriva alors la prophète, elle était issu d'une modeste famille de berger. Un matin alors qu'elle courrait après un agneau qui était partit se réfugier dans une grotte, la déesse Lillith lui apparut.

Elle lui expliqua que si le peuple souffrait, c'est parce qu’ils avaient fait l'erreur de s'en remettre aux hommes. Les hommes sont trop soumis à la corruption et à leurs instincts primaires pour faire de bon leader, ils doivent au contraire être solidement encadrés par des règles et des femmes.

Tu noteras que moi mon instinct primaire ma femme s'en est jamais plainte... mais bon, elle était ouverte d'esprit ma femme pas comme toutes les autres. Bref !

La bergère recueillit les saintes paroles de Lillit dans un livre appelé Naroc. Elle voyagea sur toute l'île pour soulever les femmes et leur enseigner les préceptes de Lillith.

Le roi tyran fut renversé et la bergère devint la première femme qui dirigea notre patrie. Elle fut ainsi baptisé Enozama.

Voilà petit pour l'histoire. Par contre un conseil, tant que tu es dans le port, tout va bien car les femmes n'y viennent jamais mais si tu décides d'aller en ville, rase tout ce qui s'apparente à un poil. »

« Intéressant... Ou pourrais-je obtenir une "copie" du Naroc ? Comme dans toute religion il devrait y avoir des copies multiples du livre saint afin que toutes, ici présent, puissent lire les paroles de Lillith.

Sans être indiscret vous parlez de votre femme au passé, je suppose qu'il lui est arrivé un quelque chose ? Je me trompe ? »

« Le Naroc se trouve dans l'Epsom... ah oui vous n'êtes pas d'ici. Bon, c'est le lieu de culte de la ville, une sorte de temple si vous voulez.

C'est la "prêtresse" de lillith qui nous en fait lecture chaque mercredi, si vous voulez le consulter, il faudra vous rendre là-bas. »

Son regard devint sombre quand Tengo cita sa femme.

« Oui, vu mon âge, ma réponse ne vous étonnera pas : elle est morte des suites d'une maladie mal soignée.

On ne m'a pas remarié vu mon âge, de toute manière je n'aurais pas pu le supporter. »

« Je suis désolé de l'apprendre, désolé pour vous et désolé de vous avoir forcé à en parler, je m'en excuse donc humblement et vous remercie de toutes vos informations partager.

Ce fut un plaisir de discuter avec vous mon cher ami si je puis me permettre, j’espère vous revoir en bonne santé ! »

Sissel parti alors en saluant le vieillard et se rendit dans la maison au bord de la mer, là ou lui, Honey et Loki allaient dormir ensemble tous les trois… si vous voyez ce que je veux dire…

L’histoire commençait à prendre forme, la suite des évènements dans le prochain post du MJ !
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Sissel J Tengo, "Un Brandy, un Cigare et mon argent je vous prie"

[Men NeN]

Sissel

Sissel après une longue discussion avec le vieux des docks, se dirigea vers la maison qu’on leur avait allouée afin de ramasser toutes les affaires dont il avait besoin puis attendant la nuit tombé, prit la tangente.

Discret comme une ombre, il se déplaça sous le couvert de la forêt jusqu’à atteindre le temple orné d’une imense statuts de femme à 6 bras et non point huit comme l’avait décrit le précédent post du MDJ.

Les deux bras en trop étaient en réalité ceux d’un autre personnage masculin en pierre situé derrière la statut la coiffant d’une tiare. Mais revenons en à la statue, sur chacun des bras était inscrit un mot mystérieux soit six au total :
- Kyouka
- Henka
- Gugenka
- Tokushitsu
- Houshutsu
- Sousa

Faisant fit de ce détail attrape touristes, Sissel pénétra dans le temple par un moyen dérobé. Le vandale cassa une fenêtre puis se faufila à l’intérieur. La fenêtre donnait sur une vaste salle en forme rectangulaire rempli de bancs en boi terminé par un cœur rond avec au centre un livre trônant sur un pied d’estale.

Usant de précaution, Sissel vérifia d’abord s’il n’y avait pas de caméra, niet. Il s’approcha du livre et à l’aide d’un déodorant vérifia qu’il n’y avait pas de capteur laser, re-niet. Il arracha le livre et posa aussi sec un autre livre afin de parer à toute éventualité de piège… re-re-niet.

Il se dirigea vers le seul coin de la salle où il ne serait pas visible par le premier garde ou péquenaud venu. Planqué sur l’escalier partant du cœur et montant jusqu’à un étage supérieur, il ouvrit finalement le précieux ouvrage et put constater avec l’émotion qui lui semblera la plus approrié que les pages étaient blanches !!

Résonna alors une voix féminine provenant de la porte d’entrée principale, soit à l’opposé de la position de Sissel.

« Cette lune pleine est un signe de bénédiction de la déesse, nous allons… »

Sa voix fut cependant interrompue par celle d’un homme, une voix dur et autoritaire, chose improbable dans ce pays au vu des coutumes en place.

« Épargnez-moi vos salades. Votre religion est aussi factice que tout le reste, ce n’est qu’un outil pour asservir vos mâles. »

« Prenez garde à vos paroles mâle, car tout étranger que vous soyez, vous êtes ici sur les terres de Lillith la déesse guerrière ! Ne tentez pas son courroux. »

« Amusant, même instigateur de cette mascarade ont finit par croire à leur propres mensonges. Je parierais même que vous n’avez aucune idée de ce qu’est le Hatsu ? »

« Mascarade ? Le Hatsu ? Mais de quoi parlez-vous ? »

« Aucune importance, l’aveugle vous l’expliquera sans doute si vous demandez gentiment. Ce qui m’intéresse ce sont ces étrangers ? Sont-ils une menace ? Sait-on où ils se trouvent actuellement et pourquoi ils sont là ? »

« La fille est parti à la réception organisé par la maire flanqué de son compagnon, tous est sous contrôle. »

« Son compagnon ?!! » Étaient-ils pas à ma connaissance trois au total ? Ou est l’autre ? »

« Je… ils ont découvert les micros, je le crains, ils savent que nous les tenons à l’œil, il a profité de la nuit pour s’échapper. On l’a aperçu discutant avec le vieux Robert, ce fou a dut vendre la mèche. »

Les voix se rapprochaient, Sissel planqué derrière l’escalier ne pouvait passer la tête pour surprendre le visage des deux comploteurs sans risquer de révéler sa présence et comme sa subtile ne prévoyait que des situations où il était attaqué, le mdj le laissa demeurer là pour le moment le ventre gargouillant d’une journée passer sans manger.

« Aucune importance pour les micros, le but est de leur montrer qu’ils sont sous haute surveillance mais qu’ils sont suffisamment malins pour s’en être rendu compte. En tentant de se jouer de nous, ils nous révèleront leurs dessins véritables. »

« Vous parlez toujours comme un vieux livre, mâle ? »

« … »

« Quoi qu’il en soit, le mâle aux lunettes noires nous a échappé. Il faut le retrouver ! »

« Le retrouver ? Mais pourquoi croyez-vous que nous sommes ici ? Si vous aviez prit la peine de vous intéresser à ce que le vieux fou a put raconter et à ces éclats de verre qui jonchent le sol, vous sauriez qu’il n’est pas si loin que ça… »

« Vous voulez dire… il est ici !! »

Un bruit de métal siffla aux oreilles de Sissel, on aurait presque put l’assimiler à une lame quittant son fourreau…

[HRP : Je pensais que ça prendrais deux tour mais finalement, il y a déjà de l’action. Libre à toi de te jeter sur les mystérieux comploteurs, fuir, manger le Naroc ou faire autre chose... à toi de jouer ]

Kokowa et Loki

Après avoir arpenté la ville sur les épaules de Loki et sous les félicitations récurrentes de femmes émerveillés du dressage de son, vint le soir de la réception dans la mairie.

Juché sur son « mâle », notre hackeuse fut accueillit dans le hall par une assemblée exclusivement féminine.

Si des mâles étaient là pour débarrasser de leurs manteaux les invités, ils s’éclipsèrent rapidement une fois leur besogne achevée.

Loki était donc le seul homme présent dans la soirée, ce qui ne fut pas pour contrarier la maire dont le regard jetait des éclairs au mineur chauve.

« Quelle gentille attention que d’avoir amené votre mâle pour aider en cuisine. Déclara t-elle à l’adresse de Kokowa avec un sourire narquois. Je vois qu’il a su rapidement adopter nos coutumes locales. Si vous voulez bien me suivre. »

Elle fit alors volte face et se dirigea vers une double porte menant vers une grande salle où attendait buffet et large tablé. Cependant lorsque le duo voulu passer cette fameuse porte Loki sembla perdre d’un seul coup tous ses moyens et tomba à genoux.

Kokowa toujours en selle ne dû son salut qu’à la main puissante qui l’attrapa au vol et l’attira vers elle. Loki était resté bloqué au niveau de la porte et Kokowa se trouvait de l’autre coté, malgré tous les efforts du gredin, il était comme incapable de passer ces fichus portes. A coté de lui, les invitées passaient en se moquant.

Il demeura seul, incapable de passer, la maire avait déjà emmené Kokowa vers la table avec la même poigne que lorsqu’elle l’avait attrapé au vol. Une femme toisa alors Loki avec ce genre de sourire qu’on les méchants qui ont réussi leur coup.

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« Quelle folie d’être venu la jeter dans la gueule du loup. » Déclara t-elle avant que les portes ne se referment d’elles même.

Loki était à présent seul dans le hall face à une porte fermé qu’il ne pouvait de toute manière pas franchir. Enfin… seul…

Kokowa

Il en fut de même pour Kokowa qui fut incapable de se soustraire à la maire et forcé de suivre du mieux qu’elle pouvait.

« Alors ma chère, comment trouvez-vous notre petite ville portuaire ? » Questionna t-elle en l’invitant à s’assoir juste à coté d’elle.

Lorsqu’elle la lâcha, la pression retomba, elle pouvait à nouveau agir à sa guise. Cet impression opressante ne la pressait plus, impressionnant non ?

« Ce doit être un réconfort que de ne pas avoir à subir la vue de tous ces mâles violents qui pullulent dans les autres villes du monde extérieur. » Lâcha sa voisine de gauche. « Enfin… il nous faut bien assurer notre descendance. » Ajouta t-elle avec dégoût.

Les convives commençaient à manger, Kokowa les imita t-elle, seul son prochain post nous le dira. Elle devait en tout cas être affamé puisqu’elle n’avait rien mangé de la journée ^___^

Les discussions allaient bon train. On parlait de tout et de rien, la fête du poisson qui approchait, les dernières tendances à la mode, le mâle de l’une qui était insupportable, les évènements étranges survenus à Narval ou encore les derniers coups d’éclat de l’impératrice contre les rebelles de Malsis.

« Qu’on nous amène un mâle. » Réclama soudainement l’une des convives.

Et mâle fut conduit tout tremblant au centre de la pièce. D’abord debout, vouté et tout timide, il fut soudainement prit de spasme et se lança dans une dance exotique dont il semblait lui-même ignorer les pas.

« Vous avez fait des progrès Sonia. Déclara la maire à l’intention de la voisine de gauche de Kokowa.

Le mâle stoppa soudainement et se mit à se baffer violement.

« Oui, je ne m’en lasse plus. Avoua t-elle. Dame Kokowa voulez-vous essayer ? »

« Ne soit pas mesquine Sonia. Tu vois bien qu’elle ignore de quoi tu parles. » Trancha la voisine de la maire.

« Je le sais bien ma sœur, nous avons tous vues qu'elle ne le maîtrise pas… seulement, je voulais qu’elle prenne conscience de son impuissance avant d’en venir à la raison de tout ceci. Répondit-elle d’un regard grave. « Alors ma chère, pourquoi êtes vous ici ? »

Le mot chère semblait si incohérent dans cette phrase prononcé d’une voix aussi glacé que menaçante. Il n’était pas question de courtoisie cette fois, cette Sophia attendait d’entendre la vérité ou quelque chose qui pourrait lui paraître comme tel…

Qu’allait aire notre héroïne hackeuse ?

[HRP : Petite précision, pour éviter que ce post ne soit centré qu’autour du blabla de départ, j’ai directement poursuivis jusqu’à la question de dame Sonia.

Tu peux cependant, participer aux conversations si tu souhaites collecter des infos. Viendra seulement ensuite la question de Sonia aussi inéluctablement que le vomi lors d’une gastro]

Loki…

Portes closes et chevilles tremblante, Loki était comme paralysé, incapable de se reprendre. Son cœur était comme prêt à éclater dans sa poitrine. Ses bras étaient ballants et son esprit confus.


« Inutile, les mâles ne peuvent passer ses portes, toutes tes tentatives finiront comme la premières. C’est comme ça qu’elles nous mettent à leurs pieds. » Déclara une voix morne et résigné.

Derrière lui se tenait un adolescent chauve et épilé, le torse à l’air avec des bracelets aux poignets et une grande cicatrice sur le front. Il s’avança pour l’aider à se relever tout en l’éloignant des portes

Il put enfin envisager de se relever. Le sentiment d’impuissance l’avait quitté, il reprenait rapidement du poil de la bête, il pouvait à nouveau se sentir la force de pousser les portes.

« Tu ferrais mieux de me suivre en cuisine. Expliqua t-il en continuant de porter Loki tandis que d’autres hommes approchaient. Le patron est sévère mais tu y seras plus en sécurité que de l’autre coté de ces portes. »

Un autre adolescent maigrichon et boutonneux s’approcha pour aider à porter Loki.

« Un des notre a un jour voulut passer, il s’est pas arrêter aux portes mais deux pas plus tard, il s’écroulait pour plus jamais s’relever. J’ignore quelle force mystérieuse anime ces femmes mais d’toute la ville, il n’en est de plus r’doutables. »

Loki était à présent aux portes de la cuisine, il avait recouvré ses forces, les deux ados le lâchèrent. Il pouvait agir librement.

Dans le hall désert, il pouvait encore accéder à la sortie par la grande porte d’entrée. Dans la cuisine, il y avait deux marmitons occupés à couper des carottes. Un vieux bonhomme vêtu entassait différents plats sur des plateaux.

Un adolescent pianotait nerveusement sur un téléphone portable, zieutant de temps à autres vers la porte opposé à celle où se trouvait Loki si personne n’entrait.

Qu’allait à présent faire notre mineur au milieu de tous ces mineurs ?

[HRP : Aucune contrainte sinon le sentiment que repasser cette porte se soldera par la mort où un nouvel échec...

A toi de jour =)]
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Men Nen pour nous les hunter !

[Sissel J Tengo]

Tel un Indiana Hunter des temps moderne, notre bon Sissel s’infiltra dans le temple religieux de la ville comme un vil gredin, c’est à dire par la fenêtre. La tête couverte, méconnaissable, il observa les lieux cherchant du regard différents objets de sécurité, par exemple des caméras de surveillance, mais rien il continua donc son chemin vers le pied d’estale se cachant derrière les bancs en bois et les piliers. Une fois arriver à son objectif il sorti une sorte de spray et l’utilisa aux alentours du livre sacré vérifiant une fois de plus s’il n’y avait pas d’alarme, plus précisément des dispositifs pour la déclencher, rien non plus il passa donc à la phase suivante qui était d’échanger les bouquin la une fois de plus ce fut un succès.

L’ouvrage en main il partit s’installer sur les escaliers, la lumière était appropriée pour une lecture et les personnes entrant dans le temple ne pourraient pas le voir. L’antiquaire ouvrit donc le Naroc et à sa surprise le livre était complétement vierge, sous le choc le blondinet ne put que tourner les pages cherchant le moindre petit mot mais rien, c’est à ce moment-là que quelqu’un entra et son premier réflexe fut de fermer le bouquin puis de se cacher.

Le reste vous l’avez certainement lu dans le post du MJ, les deux inconnus semblaient en savoir beaucoup sur l’histoire de cette ville, le pourquoi, le comment. Tengo su dès lors que cette religion de la déesse n’était autre qu’un mensonge, tout ceci a été fait par quelqu’un d’intelligent, mais d’autres questions lui vinrent à l’esprit comme : qu’est-ce que le Hatsu ? Qui est l’aveugle ? Ces interrogations allaient rester sans réponse pour le moment car la situation était grave le bruit de ce qui semblait être une épée sortant de fourreau se fit entendre a l’oreille de notre espion d’une nuit.

La « mission » fut compromise, il fallait s’échapper ou bien alors il fallait combattre pour obtenir plus d’informations, mais d’après le vieillard du dock ces femmes avaient une sorte de pouvoir, une force qui avait permis à l’une d’entre de décapité un homme une main nue, il fallait donc éviter de s’y frotter. Il y avait donc une de ces femmes ici présente, l’homme qui l’accompagnait avait l’air d’en savoir plus qu’elle se qui le classa dans la catégorie « plus-dangereux-que-les-femmes-de-cette-ville », il savait plus de chose que cette femme et selon Sissel possédait de plus grand pouvoir qu’elle… La nuit allait être mouvementée, allait-il s’enfuir ou bien allait-il les combattre ? Un Plan A, un Plan B, vous le saurez dans le prochain post de Men NeN.


[HRP : Post court vous me comprendrez, le silence est d'or, surtout dans cette situation]
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Sissel J Tengo, "Un Brandy, un Cigare et mon argent je vous prie"

[Kokowa]

Kokowa jette un dernier coup d’œil à Loki, tandis que la Maire de Sophia l’intime de prendre part au banquet. Prise au piège ? C’est son sentiment à l’instant en tout cas. En attendant il va falloir jouer le jeu, être aussi habile qu’un équilibriste sur un fil tendu à une dizaine de mètres de haut. Sans filet. Venir à cette réception est un risque, et sitôt la partie qui commence là voilà qui se retrouve avec un handicap de poids : la perte de son homme de main.

Son regard d'azur se plisse, et devient froid, aiguisé et dur comme l'acier. La hackeuse décoche un dernier sourire vers son porteur puis se retourne focalisant toute son attention sur le banquet. Assaillie de questions et de remarques, sa curiosité est piquée au vif à chaque instant.

« Charmante bourgade que Sophia en effet. Kokowa a toujours aimé les stations balnéaires, et celle ci ne manque pas de cachet ! Pour en apprécier tous les charmes, qui de mieux que la Maire en personne pour conseiller une touriste curieuse ? Quelque chose de singulier, qui sort des sentiers battus ? »

« Oh, vous devriez visiter le temple de Lillith, c'est une merveille d'architecture ^^ »

« Au fait, qu’est il arrivé à mon porteur. Vous possédez des portails anti mâles ? Détectent ils la testostérone où quelque chose dans le genre ? »

« Hihi, on peut dire cela oui, mais ça n'a rien avoir avec nos portes. Étonnant qu'en tant que hunter, vous ne sachiez pas cela. Vous avez eut votre examen récemment j'imagine ? »

« Qu’attendiez vous que Kokowa fasse à cet homme, exactement ? A mes yeux Mademoiselle Sonia vous semblez aussi douée que les charmeurs de serpent avec ce mâle ! Cachez vous donc une flûte sous votre assiette ? Quel est donc votre secret ? Une main de velours ou plutôt en fer ? »

« C'est un talent que toutes les femmes se doivent d'avoir. Mais une seule sur six peut se targuer de posséder ce don de manipulation, les autres sont si vulgaires. Mais je n'ai jamais été bonne enseignante. Juste très joueuse aussi j vous propose de vous indiquer la maîtresse approprié à vous enseigner cela par une énigme. Vous aimez ?
A l'heure des ages, j'approche de minuit. tel la nuit noire es mon regard mais il n'en fut pas toujours ainsi avant que la neige ne gagne ma crinière.»

« Une sur six ? Il en faut de la chance... Et, en effet pour revenir à vos conclusions, ce sont les bonnes Sonia, Kokowa n'est Hunter que depuis peu, quelques jours, une semaine tout au plus.
Et vous voulez dire que ce genre de don s'enseigne ? Kokowa n'a pour ainsi dire pas la même vision du monde que vous autres, femmes libres mais je dois dire que de manipuler les mâles avec autant de facilité qu'un marionnettiste provoque chez moi un intérêt certain.
Ajouter à cela que, tenter de percer à votre énigme est un vrai honneur. C'est une passion, qui m'a conduit à exercer mon métier. Kokowa vise donc une personne qui touche la fin de sa vie, malheureusement atteinte de cécité, sans doute à cause de son âge, avec de beaux cheveux blancs. Je dirais la doyenne de la ville ? »

« Quelle est mignonne, ainsi vous seriez une manipulatrice de mâle ? Quelle chose amusante que le destin du hatsu puisse faire de vous une représentante de ma noble caste ^^, une dernière énigme pour féliciter votre vivacité d'esprit: je seconde le début et achève le lieux où se trouve celle qui vous ouvrira la voie du hatsu où est-ce ?»

« Mmmm… la deuxième lette du mot est identique à la dernière. Le Temple, Kokowa suppose ? »

* * * * *

« Alors ma chère, pourquoi êtes vous ici ? » demande Madame la Maire, inquisitrice.

« Je suppose que vous le savez déjà mieux que moi ? Kokowa ne va continuer à prétendre jouer ce jeu d’étiquette, ça commence à lasser. Vous ne nous trouvez pas ? Surtout que certains points ne collent pas.
1/ Vous saviez que j’arrivais sur votre île.
2/ Kokowa a droit à un superbe comité d’accueil, la Maire en personne fait le déplacement. Cela ne doit pas arriver tous les jours, Kokowa se trompe ? Ou alors votre emploi du temps doit être particulièrement aéré…
3/ Kokowa se voit offrir une charmante maison, pour laquelle l’expression les murs ont oreilles n’a jamais été aussi vraie.
4/ Et pour finir l’agence de location de voiture de la ville, au parc automobile plein à craquer, a tous ses véhicules réservés ! Le hasard fait plutôt bien les choses, non ? Quitter la ville ne semble plus faire partie de mes options touristiques.

Kokowa sait que c’est impoli mais je vais répondre à votre question par une autre question. Alors, qu’attendez-vous de moi ?»

« Vous êtes ici parce que vous êtes une hunter, l'homme qui vous a débarqué avait pour instruction de ne jamais aller contre cette règle. Si nous vous surveillons, c'est parce que le passé nous a appris à nous méfier des étranger. Cependant, notre impératrice à connu votre présidente et à ce titre nous continuons d’accueillir les rares Hunter qui viennent ici... Seulement, le dernier hunter qui a mit les pieds ici est encore à l'heure d'aujourd'hui la plus grosse calamité qu'ait put connaître notre ile depuis le roi tyran. Alors je vous repose ma question, pourquoi voulez vous quitter cette ile, pour aller où et que cherchez-vous ? »

« Vous voulez parler de Maxim Closswirth ? Kokowa cherche à enquêter sur le meurtre de l'un des citoyens d'Enozama. Quelqu'un qui revêt une importance particulier à mes yeux. Pour ça Kokowa doit se rendre dans une ville voisine, Lilly. »

« Maxim Closswirth ? Non, ce hunter est mort depuis des années, le hunter dont je parle se nomme Robert Barméhon.
Quelqu'un ? Un mâle ? Vous me décevez ma petite mais j'ai de l'affection pour vous. Aussi vous déconseillerais-je de vous aventurer à Lilly, c'était une ville magnifique autrefois mais il s'y passe des choses de plus en plus étranges et violentes. » répond Malicia.

« Oui, vous avez entendu cette histoire terrible, une jeune présentatrice a abattu en direct les participants de l'émission » s'exclame la voisine de Sonia.

« Et ces jeunes filles de bonne famille qui se sont attaqués au commissariat de la ville. On les disaient comme fou. Ils ont tout réduit à néant, plusieurs policières ont été blessées. »

« Une inquisitrice a été dépêché là bas, le pillage du temple de Lilly a été l'élément déclencheur parait-il. l'impératrice suit cette affaire de très prêt apparemment. Nombre de quartier sont devenu des zones de non droit. Les femmes ont peurs. » surenchérit une autre.

Pendant que les filles débattent comme des pies sur le sujet, Kokowa en profite pour s’emparer d’une assiette et aller se servir au buffet. Elle prie que l’on ne remarque pas ce sentiment de famine qui la tenaille depuis qu’elle repéré du coin de l’œil la montagne de nourriture. Et si dans son fort intérieur elle a la langue jusqu’aux chevilles et les yeux exorbités, elle ne laisse rien transparaître. Car, bien qu’elle mange avec la délicatesse et avec contenance, elle aimerait tout engloutir et se resservir, encore et encore…. tel une louve qui avale sans distinction ce qui lui tombe entre les pattes jusqu’à affiner ses choix sur les desserts et en particulier cette succulente tartelette aux framboises.

« Kokowa sait que le tueur est Hunter ou possède une des cartes marquées d’un double X. Peut être que tout est lié. Pouvez vous m’en dire plus sur ce Robert Barméhon. Depuis quand a-t-il posé pied sur votre île ? Quel est son but ? Quels sont ses pouvoirs ? Si vous le craigniez autant… vous devez avoir monté un dossier sur cet homme, non ? Se pourrait il qu’il soit à l’origine des incidents dans la ville de Lilly ? » demande-t-elle d’un ton à la fois rapide et inquiet, cette lueur mêlée de stress et de curiosité folle plus vive encore dans son regard de saphir que le feu d’un joaillier.

« Kokowa est consciente des risques et j’en demande peut être un peu trop, mais pourriez vous nous envoyer, moi, mon porteur et mon faiseur d’ombre dans la ville de Lilly ? Qui sait ? Peut être arriverions nous à régler vos problèmes ? Mes boys ont certains talents. »

[J’attends donc la fin de la réception, avoir les réponses à mes deux dernières questions et si de rien d’autre de majeur ne se passe, je rentre dormir à la maison sur la plage. Le matin, j’invite Loki et Sissel (s’ils sont rentrés, bien évidemment) à prendre un petit déjeuner à la terrasse d’un café pendant lequel on fera un debriefing de nos soirées, puis direction le Temple où on va demander à parler à l’aveugle dans le but d’en apprendre un peu plus sur le Hatsu et la manipulation des hommes.]
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- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.

[Loki Sleipnir]

Loki aimait bien son rôle de chevalier servant. Voir les nanas rougir de jalousie, en traversant la ville avec Kokowa sur l’épaule, était une source de bonheur véritable. Une fierté 100% nourrie à la testostérone, même si le nombre de fournisseur avait été divisé par deux depuis la dernière épreuve de l’examen hunter.
Se voir s’écrouler au sol et se faire kidnapper sa patronne par une sorcière frigide était un enchaînement des évènements difficile à digérer…

Parlons justement de digestion : Après ce court passage malheureux, Loki se retrouve en cuisines. Le personnel a l’air plutôt sympa. Très métro-sexuel. Des jeunes commis, tous torses nus, épilés, à s’affairer à mitonner des petits plats. Trop métro-sexuel.
Seulement un vieux briscard relève le niveau pour ramener l’ambiance générale à un niveau d’hétérosexualité acceptable.
Voir ce vieux machin soulever ces plateaux donne à Loki l’occasion de troquer son huile de coude contre un peu de carburant !
Il remercie au passage les gamins qui l’ont accompagné jusqu’ici, d’une tape dans le dos et d’un
« Merci chefs ! »

Il se positionne à côté du vieux cuistot :
« Patron ! Je meurs de faim! j'peux vous donner un coup de main en échange d'un peu de bouffe? J'suis endurant, même la corvée de patates ou la plonge ça ne me fait pas peur! Haha »

Histoire de détendre l'atmosphère…
Papi a l’air OK, alors le mineur commence à mettre les petits plats dans les grands avant de soulever le plateau largement rempli, à ce moment une question lui échappe :
« Comment vous faites pour servir les plats aux femmes si les hommes ne peuvent pas passer la porte? »

« Comment on fait ? C'est simple, tu vois ce conduit avec un tapis roulant ? On les pose dessus et ils remontent jusqu'à la salle où se trouvent les invités. »

Le conduit fait 1 mère sur 1 mètre, il y a un écriteau : "merci de dimensionner les pièce montés et autres plats de grande taille selon la taille du conduit"

A cet instant, Loki regarde l’écriteau dubitatif …
« Ouhai ... donc les hommes ne peuvent vraiment pas mettre les pieds là-bas... Ces femmes sont vraiment terrifiantes! Dans ma région ça ne se passe pas du tout comme ça, on les appelle même parfois le sexe faible, par moquerie. De quelle lignée de Valkyries viennent ces femmes pour être aussi fortes? »

« Elles sont les descendantes de la femme qui fit tomber le roi tyran, il y a deux cent an de cela...note que moi j'y étais pas à cette époque donc on peut raconter n'importe quoi.
C'est le vainqueur qui se fait sa vérité, c'est toujours pareil. M'enfin... faut avouer qu'elles ont des pouvoir terrible. Une fois, on avait envoyé le mauvais plat. Un des gosse est passé par le conduit pour aller le récupéré.
Du coup ils'est retrouvé dans la salle des banquet, il aurait put s'en sortir ni vu ni connu si il n'avait pas renversé le plateau par terre... on l'a récupéré avec des bleus gros comme une tête... qu'est-ce qu'on peut faire face à ça -___-»

Ces paroles conclurent l’enquête du mineur nordique. Il espérait trouver un moyen de rejoindre Kokowa pour honorer son contrat de garde du corps, et ce vieux lui avait offert sur un plateau, déformation professionnelle. « Foncer dans le tas » voila sa tactique favorite, pourtant il faut savoir reconnaître la supériorité, même temporaire, de son adversaire ; et la faim !
Loki était affamé ! Trop occupé à préparer son départ pour Lilly, il n’avait pas prit soin de manger de la journée.
Pour ce soir, l’homme allait se contenter d’aider l’équipe en cuisine contre sa gamelle.

Plus tard, il coupa brièvement son travail pour s’approcher du gamin au portable. Un Deal en tête…

[Proüt]
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¤ Loki Sleipnir ¤
Palmarès: Une épaule cassée, un slip mouillé, ~100 candidats écrabouillés, 1 Bobo-dreadlocks tenu en respect, 1 Serpent des roches éventré, 4 fous dézingués, 3 chiens édentés, 1 directeur de PME IT encadré, 1 Black-Boucher neutralisé, 1 Green-Walkyrie-Nécrophile trépanée.
«Arrêtez de claquer des fesses! [...] Aujourd'hui, nous allons devenir des héros! »

[Men NeN]

Sissel

Prit au piège, le blondinet n’en avait pas moins perdu sa combativité, d’un geste rapide et agile, il lança son miroir en direction du Néon le plus proche de a zone d’où provenaient les voies pour le détruire. La source de lumière dissipé il fonça jusqu’au pupitre pour y préparer la suite de son attaque tandis que des bruits de pas se rapprochaient.

Il balança alors son spray en direction des deux agresseurs telle une grenade puis d’un geste parfait tira dessus pour le faire exploser. Les cris de la femme résonnèrent alors dans tout le temple mais n’arrêtèrent aucunement Sissel qui rusha jusqu’à la vitre la plus proche, en d’autre terme celle par laquelle il était entrée.

Et ce fut là sa seule erreur, certes l’un des néons été cassé mais il en restait d’autres pour produire de la lumière et trahir la position de Sissel et outre la femme qui semblait avoir prit la bombe en pleine face, il demeurait resté en arrière l’homme.

Peut-être aurait-il dû emprunter les escaliers, plus proche à la place de cette fenêtre qui ne le rapprochait que trop de ses ennemis. L’homme, un type de taille adolescente, riposta aussi sec tandis que Sissel courait en lui envoyant un poignard en direction du cœur.



Ce furent sa rapidité et son agilité qui sauvèrent Sissel d’une mort certain, il modifia sa course pour éviter le projectile dont la lame entailla sévèrement le bras droit avant de poursuivre sa course jusqu’à un mur quelques dizaines de mètres plus loin.

Sissel sauta alors par la fenêtre et se retrouva hors de porté des attaques de ses agresseurs. Sans prendre le moindre de répis, il continua sa fuite éperdu en s’enfonçant dans la forêt afin de rejoindre la maison.

Il verrouilla tout à double tour, fit cuire es pâtes, vérifia qu’elles n’étaient pas empoisonnés puis une deux heures plus tard, quand il fut assuré que rien n’était empoisonné, les mangea froides. Fort heureusement, rien d’autre ne se manifesta dans la nuit hormis son bras droit qui le faisait beaucoup souffrir et saignait beaucoup ainsi que Kokowa qui rentra plus tardivement en compagnie de Loki.

[Hrp : La suite après la partie de Loki et de Kokowa]

Loki

Notre mineur se dirigea alors vers l’ado au portable pour lui demander un service : utiliser son smartphone pour envoyer un sms à Kokowa.

« Mais… je navigue sur le wired là… et puis… oh bon vazy. » Lâcha t-il comme si il était à demi drogué.

Le texot fut promptement envoyé et vous noterez que le mdj ne demanda pas à Loki si il connaissait le numéro de Kokowa… bon, il y a des détails parfois dont on ne s’encombre pas :p

Toujours fut-il qu’une fois l’ado à nouveau en possession de son jouer technologique reparti aussi sec à pianoter sur l’écran tactile comme si c’était devenu maladif. Soudain, il relava la tête et fonça en direction du conduit à bouffe sans donne rla moindre explication.

« Mais ?? Où il va cet abruti ? » S’étrangla le serveur. Il va se faire corriger par nos maîtresses !! Et ça va encore nous retomber dessus. »

Un des commis s’approcha du vieux serveur l’air étonné.

« Mais pourquoi il a enfilé cette perruque toute moche avant d’entrer là dedans… j’veux dire, elle va lui servir à quoi ? »

Le serveur sembla horrifié par ce qu’il venait d’entendre. « Une perruque !!!! il… nooooon. »


Kokowa

Le repas se poursuivit donc après ce petit échange de balles verbales entre dame Sonia et Kokowa. La jeune fille avait semblé se montrer convaincante et su gagner la confiance de son interlocuteur.

Son téléphone vibre soudainement (ou bien fit une musique selon les préférences de notre héroïne. Elle venait de recevoir un sms d’un numéro inconnu, un sms signé de Loki : elle pouvait s’enfuir par le conduit à nourriture si le besoin s’en faisait sentir.

C’est alors que Sonia se décida à lui répondre à ses questions.

« Comme je vous l’ai déjà dit, notre nation entretien de bonnes relations avec la ligue hunter… en tout cas avec les hunters de sexe féminin.

Robert était… non, malgré toute les exactions qu’il a commise, Robert est toujours hunter aux yeux de la ligue. Il est arrivé ici ils y 13 ans, à l’époque, il était venu ici en tant que géographe et historien, il avait déjà le titre de hunter depuis quatre ans et maîtrisait le nen.

Nous étions farouchement opposés à ce qu’un homme arpente librement nos terres mais nos relations diplomatique avec la ligue nous empêchaient de refuser sa présence.

Pendant 8 mois, il fit le tour de l’ile, inspectant chacune de nos bibliothèque, chacune de nos archives jusqu’à ce que du jour au lendemain il disparaisse sans donner de nouvelles.

Nous avons d’abord cru à un accident, les régions où ils se rendaient étaient parfois dotés d’une faune et d’une flore dangereuses mais quelques mois plus tard nous apprîmes à nos dépend qu’il était bien vivant.

Le hunter avait rassemblé plusieurs mâles et créé une entité terroriste qui commença à perpétrer attentats sur attentat. Je ne puis vous donner plus d’information que celles que nous donnons aux autres habitantes d’Enozama.

Pour le reste, vous semblez avoir un grand potentiel et un avenir très prometteur seulement tant que vous ne saurez pas ce qu’est le nen, aller jusqu’à Lilly serait un suicide. En tant que proche de l’impératrice, je…

La dame Sonia fut soudainement coupée par un cri poussé dans le fond de la salle.

« Un mâle est entré !!! »

Tous retournèrent pour constater qu’un adolescent de petite taille se tenait debout l’air perdu et désorienté, il fixait la salle comme si toute intelligence semblait avoir quitté son corps. Torse nu et épilé, le jeune homme portait une perruque grossière de fin cheveux noirs aux reflets blanchâtres.

Sa main droite tenait un smartphone noir.

« Qu’est-ce qu’il fait là ? Ne sait-il donc pas quelle punition nous réservons à ceux qui osent pénétrer ici ? » Interrogea la maire d’un air sévère.

« Je… je… je dois… je suis… ? » Balbutia t-il tout tremblant

« Il doit quoi ? » le coupa la maire agacé. « Corrigez le et mettez le dehors, ça servira d’avertissement aux autres ! »

L’adolescent leva alors un doigt en l’air.

« Ah… je me souviens… le wired… il voulait que je…

Une femme s’approcha de lui tandis qu’il parlait doucement, elle l’attrapa par le col et le souleva d’une main tandis qu’elle préparait l’autre pour lui labourer le visage de coup.

« Il voulait que je fasse tout sauter ! » Lâcha t-il en appuyant sur le téléphone portable qu’il tenait. Une ceinture de dynamite se matérialisa alors subitement et…

Une explosion suivit aussitôt ! Elle balaya toute la salle, projetant plats, tables et convives dans tout les sens.

Seule la table où se tenait Sonia, Kokowa, la maire et quelques autres personnes furent épargnés. Ainsi lorsque la fumée fut dissipée, la salle de réception n’était plus qu’un champ de ruine et de cadavres.

De l’adolescent, il ne restait plus que des minuscules morceaux calcinés et des autres convives, des corps noircis baignant dans le sang.

« Appelez les forces de l’ordre, il faut verrouiller le bâtiment !! » Hurla la maire. « Il doit forcement avoir des complices, trouvez-les et… »

« C’est inutile Malicia. » Répondit doucement Sonia en posant sa main sur l’épaule de la maire. « Ce garçon portait une perruque, c’est le signe des martyrs. Ils agissent toujours seuls, tu le sais bien. »

La maire semblait sur le point d’éclater en sanglot, son visage était partagé entre rage et désespoir.

« Mais… comment a t-ils pu s’introduire jusqu’ici, nos cuisiniers sont triés sur le volet, nous l’aurions su si ils étaient de mèche avec les rebelles de ce maudit hunter Robert ! »

La grande porte venait de s’ouvrir, déjà les forces de l’ordre pénétraient dans la salle pour sauver le peu qu’il restait à sauver.

« Reconduisez cette demoiselle à sa demeure. » Ordonna Sonia en désignant Kokowa. « Un mâle l’accompagne, retrouvez le et escortez les jusqu’à ce qu’ils soient en sécurité. Les évènements survenus ici ne les concernent pas. »

Kokowa et Loi furent donc reconduit sous bonne garde jusqu’à leur résidence où ils retrouvèrent un Sissel blessé au bras droit mangeant des pâtes froides. Restait à attendre le lendemain qui serait surement un autre jour…

Kokowa, Sissel et Loki

Au petit matin, les trois compères furent réveillés par le bruit d’un poing toquant sèchement à leur porte.


[Hrp : Je me permets de faire avancer votre réveil vu qu’il n’y a aucun piège ni guet-apens ^^]

Dehors les attendait Sonia et quatre autres femmes.

« Nous partons pour la ville de Lilly ! Les évènements survenus hier nous indiquent clairement que les réponses se trouvent là-bas. Kokowa, mes conditions restent inchangées, si vous trouvez la réponse à l’énigme : « quels sont vos hatsus respectifs ? » alors j’accepterai de vous emmener avec moi.

Vous avez quatre heures ! »

Elle fit volte face et parti sans attendre de réponse. La destination du trio était clairement établit dans le précédent post de Kokowa : le temple. Un lieu dont le souvenir était peut-être douloureux pour Sissel, à lui de nous e dire :p

A l’intérieur, se tenait une vieille femme toute ridé et de surcroit aveugle. Assise sur un des bancs entrain de prier.


[Quelle est la couleur du bandeau qui aveugle la petite fille nue? Envoie la réponse par mp!]


« Vous n’êtes pas d’ici pour venir en dehors de heures de célébration, il n’y a donc qu’une seule raison à votre présence, vous êtes ici pour apprendre le Nen ! »

Elle se leva, tâtonna le banc pour trouver un appui.

« Je pourrai vous aider, cela dépend de vous et… » Elle s’approcha du trio. « Quoi ? Des mâles ? Ne me prenez pas pour une idiote ! Même si je suis aveugle, je sens votre odeur odieuse, et ces vêtements ! s’exclama t-elle en tripotant Sissel, ce sont ceux d’un homme… hors de question que je vous enseigne le nen ! »

Elle s’éloigna en grognant. Puis se retourna subitement.

« Bonjour qui êtes vous ? »

Apparemment la mamie avait la mémoire courte… peut-être nos héros pouvaient-ils tenter un second essai, avec une meilleur préparation cette fois ?

[Hrp : Bon, jusqu’à présent, c’est surtout Kokowa qui était le centre d’attention et je m’en excuse mais à présent, c’est au tour des hommes d’entrer en scène et de faire jouer leur méninges ;)

A vous de découvrir comment faire accepter à la mamie de vous enseigner le Nen et accéder au moment si particulier où se révèle à vous votre hatsu… vous avez une idée ? Attention à ne rien oublier alors ^____^

Il vous reste 3h45 !]
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Men Nen pour nous les hunter !

[Kokowa]

Dans un coin de sa tête, sous ses cheveux couleur corbeau reste gravé l’attentat de la vieille. La garce secoue la tête pour faire fuir les bourdonnements qui reviennent l’assaillir, sans réel succès. Tout se mélange, la bombe, Lilly, FrozenEgg, Robert Barméhon, Wired, le Hatsu. Tout est sûrement lié, enchevêtré à des degrés divers. Kokowa se force alors à change ses idées et pense à une avalanche de glaçons dans un gobelet cartonné reposant à côté d’une cafetière en marche. Le bruit de cette machine la détend, l’odeur du café lui donne et sourire et…

…elle ouvre les yeux, revient à la réalité, pour re découvrir qu’elle est au frais, dans le temple de Sophia. Là, précisément où Sonia l’a conduit, avec son énigme. Mais rien n’est simple dans cette ville où le féminisme est poussé à l’extrême, et où de facto Sissel et Loki ont troqué leur statut de prince charmant pour celui de vilains crapauds. Autant considérés que des batraciens, ils vont devoir user d’un tour de magie pour espérer passer comme Homme (à savoir femmes) aux yeux de Madame l’aveugle. Celle là même qui détient le secret du Nen.

Il n’ya plus qu’à espérer que dans 3h45 personne ne se transforme en citrouille.

Kokowa s’excuse devant la doyenne et entraîne ses compagnons à l’écart. Retrouvant les rayons du soleil qui transpercent le monde extérieur. La main gauche sur la hanche, la main droite passant et repassant dans sa chevelure d’ombres elle fixe tour à tour Sissel et Loki.

« Superflu que de dire que mes Qubes sont ici d’une inutilité flagrante. » lâche t-elle de sa voix suave comme une plainte.

« Il n’y plus qu’à mettre à mal votre virilité Messieurs, et l’on dirait bien que c’est un passage obligé. Si besoin, mon vanity est disponible dans la salle de bain de notre location, le code de la serrure est 0019. »

Le ton n’est pas moqueur mais neutre, comme si elle annonce une série de faits.

« En attendant, Kokowa va s’occuper d’elle. Mais avant ça, je pense pouvoir télécharger une application de modification vocale. Vous lui parlerez à travers le micro et mon jouet fera le reste, ça sera d’autant plus crédible. » ajoute-t-elle en agitant son smartphone orange sous les yeux de ses comparses. « Oh ! Et si vous passez en ville vous pouvez me prendre un café glacé ? Je meurs de soif. »

Elle les quitte, leur adressant un dernier sourire. Ses escarpins aussi pointus que des pics à glace doivent être du plus bel effet sur le sol de ce lieu de culte. Les échos annonçant sa venue, elle finit par s’asseoir en tailleur devant la doyenne. Pour plus de confort, elle retire ses talons aiguilles, et tira sur sa robe afin de cacher ses dessous.

« Kokowa Goshawk, Hunter depuis un peu moins de deux semaines. C’est Sonia qui m’envoie. »

Elle se penche en avant, les mains jointes comme pour prier. Elle respecte le protocole même face à cette vieille dame atteinte de cécité.

« Ce serait un honneur que d’apprendre à vos côtés. Kokowa ne sait pas de quoi vous parler quand vous évoquez le Nen, de même quand Malicia ou Sonia évoquent le Hatsu. J’ai pu seulement assister à une démonstration je crois. C’était assez spectaculaire, Kokowa doit avouer, Sonia faisait danser un homme avec la facilité d’un charmeur de serpent, mais dans le silence.

Kokowa n’est la seule à prétendre acquérir ce genre de pouvoir. Deux autres filles, des amies, ne vont pas tarder à nous rejoindre. En attendant, serait il possible de me dire en combien de temps pouvons nous apprendre le Hatsu ? A vrai dire, Kokowa n’aime pas agir dans la précipitation, mais nous avons pas d’autre choix , nous avons un impératif à respecter : XXh et il est déjà YYhYY. C’est vital. » dit-elle alors que ses mains pressent ses chaussures et que son regard est pendu aux lèvres de la vieille dame, en attente d’une réponse -espérons- satisfaisante.
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- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.

[Sissel J Tengo]

Ce fut par miracle que notre dandy favori réussit à s’enfuir de cette impasse imposée par le MJ, miracle ? Non pas entièrement c’est en usant de son environnement que sa tentative fut un succès… non complet, oui car le blondinet fut blesser au bras évitant de justesse une mort certaine. Retournant donc dans la maison commune a notre trio, il se soigna rapidement avec le strict nécessaire et la connaissance commune des premiers soins c’est-à-dire nettoyer, désinfecter et couvrir la plais à l’aide de bandage. Les premiers secours effectuer il observa les alentours tout en se tenant le bras, malgré tout ce qu’il a pu faire la douleur persista ce qui n’était pas bon signe, pour le moment il n’y pouvait rien et décida de se faire à manger.

Quelques heures plus tard ces compères rentrèrent, un petit briefing prit alors place discutant ou plutôt chuchotant/écrivant sur un papier ce qu’ils avaient pu découvrir. La nuit fut longue et difficile mais il fallait s’en doutait, le matin l’était aussi d’ailleurs avec l’arrivée d’un quinté de femmes qui leur annonça la nouvelle : le trio pourrait aller a Lilly s’ils découvraient leur Hatsu respectif.

Direction le temple maintenant, l’aveugle dont ils avaient entendu parler se trouvait ici, c’était la doyenne de la ville une grand-mère qui tout comme ces citoyennes n’appréciait guère les hommes… Elle refusa donc logiquement d’apprendre aux deux blonds le Nen, pouvoir indispensable pour se rendre à la prochaine ville. Sortant du temple pour un débriefing, le trio discutèrent de la situation la brune leur indiqua ou se trouva son parfum pour couvrir leur odeur de mâle avant de réclamer un café glacer à leur retour.

Avant de partir Sissel attrapa par le poignet sa comparse avant de lui chuchoter quelque chose à l’oreille, la belle se mit à rougir (?) ainsi que le blondinet. Leur discussion privée n’était pas ce qu’elle paraissait être je vous le conjure. C’est donc ainsi que le duo viril partirent à la maison en bord de plage à toute vitesse, le temps limité, une fois sur place Tengo attendit que son collègue se parfume en premier avant de lui dire :

« Vas-y en premier ! Je vous rejoins aussi vite que possible au temple, j’ai une autre affaire à régler », sorti-t-il tout en regardant son bras.

C’était à la fois la vérité mais aussi un mensonge, il ne voulait pas être vu par son collègue à fouiller dans les affaires de Kokowa. Il en sorti un sous-vêtement plus précisément un soutien-gorge, son visage se détourna de celui-ci il avait en tête d’autre chose pour le moment. Le dessous ou le haut, à vous de voir, en main il chercha cette fois-ci dans le sac de la brune pour en sortir un tas de maquillage : rouge a lèvre, mascara etc.

Sissel se dépêcha d’aller dans la salle de bain et posa les affaires qu’il prit sur bord du lavabo, il se pencha et se rinça le visage.

« J’arrive pas à croire que je vais faire sa… »

C’était parti pour un show comme vous n’en verrez jamais ailleurs ! Tout d’abord il retira sa veste puis sa chemise avant de mettre le soutien-gorge emprunter à sa collègue, une fois cela fait il rembourra celui de papier puis de coton, la sensation n’était pas agréable mais c’était nécessaire. Le papier sa situation au fond du sous-vêtement tandis que le coton se trouvait un peu plus au-dessus, la partie laineuse permettait de couvrir le bruit du papier lorsqu’il touchait… son torse… pour ressentir la sensation… BREF ! Une fois ceci fait, il mit sa chemise et la reboutonna, regardant dans le miroir que l’effet escompté était satisfaisant.

Il poursuivit ensuite la préparation au niveau du visage, un peu de mascara, une légère teinte et ainsi que du rouge à lèvre. Ce fut plutôt rapide, on aurait dit qu’il avait l’habitude de le faire… On va expliquer tout ça, depuis sa plus tendre enfance Tengo fut chouchouter par sa mère qui l’aimait tout particulièrement, celui-ci la suivait partout. Madame Tengo était une « business woman », s’habillant toujours avec classe, en tailleur, avec un maquillage simple et professionnel, c’est de la donc que venait l’inspiration du jeune homme pour l’aspect de son visage. L’observant tout le temps se préparer avant d’aller au boulot lui aura donc servit finalement.

Le visage terminé, il enfila sa veste puis se mit le parfum prodiguer par Kokowa là aussi. Jetant un dernier coup d’œil dans le miroir il sorti.

« J’espère que personne de ma famille ne découvrira ceci... surtout pas Juugo… »



Le résultat fut sans appel, on aurait dit voir une femme sophistiquer, une buisness woman ! Il se précipita donc d’aller chez la doctoresse du coin qu’il avait déjà repérer depuis hier. Vingt minutes passèrent avant de voir l’homme… je veux dire la femme sortir. Sissy de son nouveau prénom, se dirigea ensuite vers le temple pour rejoindre ces compères ceux-ci furent surpris ? Amuser ? De l’apparence de notre blonde, c’était a eu de juger de leur réaction. Très professionnel, Sissy prit le smartphone de Kokowa pour utiliser l’application vocale de celle-ci.

« Excusez-moi de mon retard, doyenne, je me nomme Sissy Lin Tengo, tout comme mon amie Kokowa j'ai assisté a l'examen Hunter, veuillez m’apprendre le nen a moi aussi je vous en prie ! »

Sa voix fut complètement changer, une voix féminine et sexy !


[HRP : Faites pas attention a l'image, Sissel a pas de boobies, j'ai pas pu trouver une version moins sexy de lui/elle ]
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Sissel J Tengo, "Un Brandy, un Cigare et mon argent je vous prie"

[Loki Sleipnir]

Loki arriva en bon dernier.
Rien à voir avec sa lourde démarche d’ours aux jambes arquées. Non. Loki ne pouvait pas se présenter comme ça devant cette vieille, genre père Kerman, mais version amazone. Pour être ridée comme ça la vieille bique sûr qu’elle avait carburé à l’absinthe tout son âge mûr.
Non, Loki ne pouvait pas se montrer ainsi face à elle :

Mort de rire.

Au premier regard, faut avouer qu’il fut gêné. Le transformisme de Sissel était si prenant qu’il ressemblait vraiment à une femme. Le fait que cette pensée puisse effleurer l’esprit de Loki, il n’osa plus soutenir le regard de son camarade pendant quelques minutes.
Mais ensuite vient la partie la plus intéressante : La grosse poilade.
Pour illustrer pleinement ce moment, passons en revue tous les synonymes :
fou-rire, glousser, hilarité, ricaner, rigolade, rigoler, se bidonner, s'esclaffer, sourire, se marrer, bref se payer la tronche du drag-queen.
Il fallu donc un bon moment à Loki pour se calmer, et il dut même en arriver à l’extrémité de se mettre des baffes pour regagner sa morne tranquillité naturelle.

C’est ainsi, les joues un peu gonflées, que notre mineur entra en scène. De son côté, il avait pris soin de se maquiller - sommairement – Far à joues, mascara et rouge à lèvres, au cas où que la mami nova veuille tâter la véracité de la supercherie.
Niveau odeur, il n’y était pas allé de mains mortes. Il était allé jusqu’à sacrifier une partie de sa maigre paye pour acheter un parfum dans le premier magasin à foufounes trouvé. Histoire de ne pas sentir comme Kokobiatch. Parmi ses achats, il comptait aussi une perruque, qu’il colla à sa chauve comme il put, pour masquer ce signe distinctif totalement masculin du crâne rasé.

S’approchant pour utiliser à son tour le smartphone de sa comparse, accompagné d’un coup de coude sévère à la secrétaire en bureautique, du genre : « Toi, tu me le payeras ! »
Persuadé qu’elle n’y était pas pour rien dans cette humiliation collective. Qu’avait put manigancer Kokowa avec ces copines castratrices hier soir au banquer de la mairie ?

« Voila voila ! Mami, c’est moi : Loloki la bombasse du Nord! Dans mon pays, les mecs trop entreprenants je les savate avec ma pioche pendentif porte-bonheur. Apprenez-moi votre force, que je puisse castrer autant de lapins que vous Grand-Mère durant votre admirable carrière de Valkyrie ! »

Malgré l’appli, le smartphone a du mal à cacher la voix roque de Loki. Et c’est tant mieux. Ce détail sonore ne donne que plus de crédibilité à ce stéréotype de la camionneuse scandinave.
Pouet !
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¤ Loki Sleipnir ¤
Palmarès: Une épaule cassée, un slip mouillé, ~100 candidats écrabouillés, 1 Bobo-dreadlocks tenu en respect, 1 Serpent des roches éventré, 4 fous dézingués, 3 chiens édentés, 1 directeur de PME IT encadré, 1 Black-Boucher neutralisé, 1 Green-Walkyrie-Nécrophile trépanée.
«Arrêtez de claquer des fesses! [...] Aujourd'hui, nous allons devenir des héros! »

[Men NeN]

Kokowa

Tandis que certains partaient en quête d’un moyen de contourner le problème du sexe qui faisait leur condition, Kokowa récita un poème à la vieille femme. Rime et je te dirai qui tu es, Versifie et je t’apprendrai ton hatsu. Bien sur en faisant dix, elle risquait de partir dans tous les sens.

La vieille, une fois le récital passé, s’approcha de la jeune fille d’un pas solennel, à défaut de regard, ce furent ses lunettes noires qui fixèrent l’apprentie.

« Il te reste donc trois heures pour apprendre le Nen. Sonia ne fait vraiment pas dans la dentelle, elle sait pourtant à quel point je déteste recourir à ce moyen d’apprentissage, il est certes plus rapide mais… il pose toujours problème sur le long terme. » Expliqua t-elle en pointant un doigt sur la hackeuse.

Soudainement, le doigt sembla exercer une poussé si puissante, que Kokowa fut projeté en arrière de plusieurs mètres. En essayant de se relever, elle vit une sorte de fumée s’échapper de tout son corps.

« J’ai ouvert tes shokos, ce que tu vois en ce moment s’échapper de ton corps s’appelle le Nen, ton énergie vitale. Tu dois trouver un moyen d’empêcher cette énergie de quitter tout ton corps, sinon tu mourras.C’est la première étape de ton entrainement, cela s’appel le Ten. »


Kokowa fut ainsi sommé de parvenir à réguler le flux de cette énergie sortit soudainement de son corps. Son prochain post nous expliquera par quelle manière elle parvint à atteindre cet étrange objectif.

« Bien, maintenant que tu es prêtes, nous allons brûler les étapes et passer directement à la découverte de ton Hatsu. Je n’aime pas procéder ainsi mais Sonia ne te laisse pas le choix. »

Elle posa un verre d’eau devant Kokowa, celui-ci contenait en toute logique de l’eau avec nageant à la surface une petite feuille.



« Bien… Saches, jeune fille qu’il existe plusieurs catégorie de manieurs de Nen. Ces manieurs ont été classés en six familles différentes qui représentent des affinités par rapport à l’usage du Nen.

Ces affinités sont d’ailleurs gravées sur chacun des bras de la statue qui se trouve à l’entrée du temple.

« Maintenant, tu vas concentrer ton Nen sur ce verre afin de déterminer quelle est ton affinité ! »


[Hrp : La réponse par Mp]


Miss Sissel et Miss Loki

Lorsque Sissel arriva, Kokowa était sommet par la vieille de demeurer concentré sur la maîtrise de son Ten pendant le temps qui lui restait avant de rejoindre Sonia.

Elle tourna ensuite la tête en direction du nouveau venu.

« Vous devez être les amies dont Kokowa m’a parlé. Ssisi et.. miss Loloki, la bombe du nord ? Très bien, enchanté . S'amusa t-elle. "Bien, ne perdons pas de temps alors. » Déclara t-elle, en s’avançant vers Sissi et Loloki puis en lui apposant une main sur le torse qui le fit reculer de deux mètres tant le choc avait été puissant.

« J’ai ouvert vos shokos, ce que vous voyez en ce moment s’échapper de votre corps s’appelle le Nen, votre énergie vitale. vous devez trouver un moyen d’empêcher cette énergie de quitter tout votre corps, sinon vous mourrez.

C’est la première étape de ton entrainement, cela s’appel le Ten. »

Tout comme Kokowa, Sissel et Loki furent sommés de parvenir à réguler le flux de cette énergie sorti soudainement de leur corps. leurs prochains post nous expliqueront par quelle manière ils parvinrent à atteindre cet étrange objectif.

« Il est temps de passer à la révélation de votre Hatsu.»

Elle posa deux verres d’eau devant Sissi et Loloki, ceux-ci contenaient en toute logique de l’eau avec nageant à la surface une petite feuille.

[img]http://84.img.v4.skyrock.net/84d/hxh-manga/pics/470883603_small.jpg [/img]

« Comme je l’ai expliqué à ton amie, il existe plusieurs catégories de manieurs de Nen. Ces manieurs ont été classés en six familles différentes qui représentent des affinités par rapport à l’usage du Nen.

Ces affinités sont d’ailleurs gravées sur chacun des bras de la statue qui se trouve à l’entrée du temple.

A toi de jouer. Concentre ton Nen sur ce verre. »

[Hrp : La réponse par Mp

Sinon petit mémo sur les différents hatsus.

- Docteur Men Nen, dites nous tout. Quels sont les différents hatsus ?

- Hé bien, Mlle Shirley, c’est très simple, il y en a 6 au total :

[Kokowa]

Kokowa décide de profiter du voyage en train pour faire part de ses conclusions. Après avoir entendu les retours d'expérience de Loki et Sissel, l'heure est au premier bilan. De ses ongles oranges finement manucurés, elle tapote la tablette devant elle pour attirer l'attention.

« Kokowa n'arrivait pas à faire le lien entre tous les éléments jusqu'ici. Mais la découverte du Nen apporte un nouvel angle de réflexion. » alors qu'elle boit une gorgée. Son ton est neutre, posé comme celui d'un professeur lors d'un cours magistral. « Imaginez un programme ou un site, peu importe, -le Wired-, quelque chose de fédérateur qui s'adresse à tout le monde, toute génération confondue et dont on ne peut pas se passer. Quelque chose qui crée inconsciemment une accoutumance, sur lequel on se branche quotidiennement ou au moins une fois par semaine. Maintenant couplez le Nen et étudiez les possibilités. C'est monstrueux. »

La hackeuse ferme les yeux, et souffle du nez. Quand ses saphirs réapparaissent ils sont gonflés de détermination.

« Ce truc pourrait devenir le support idéal à petit malin du Hatsu de la Manipulation. Toutes les personnes connectées à ce logiciel passeraient sous son contrôle. Avec ce que Loki m'a raconté et ce que j'ai vécu à la réception... j'en conclue que votre femme peut vous tuer dans votre sommeil pour voler toute votre fortune comme un serveur peut se changer en kamikaze. Aussi simplement que ça » dit-elle en claquant des doigts.

« Nous sommes à l'ère du numérique, le moindre péquin possède un PC, un smartphone ou une tablette. Peut être que cette île sert de lieu d'expérience avant de s'attaquer au reste du Monde. Toujours est il que ça ne sent pas bon. Pas bon du tout. Et FrozzenEgg est lié à tout ça, de près ou de loin. Sans doute a t-il développé le Wired avant de s'apercevoir que sa création allait être utilisé de la sorte. Et quand il a pris conscience des desseins de son meurtrier, qu'il connaissait, c'était déjà trop tard. Quelque chose dans le genre du moins. Vous en pensez quoi, vous? »

La perche vient d'être tendue aux deux blondins : le mineur et le dandy.

* * * * *

Quand tout redevient calme, Kokowa se laisse glisser au fond de son fauteuil, moelleux et confortable comme un nuage, alors qu'elle pose sa tête contre la vitre. Kokowa d'aussi loin qu'elle se rappelle a toujours aimé les trajets en wagon. Ce rythme chaloupé, qui la dandoline et qui la berce. Elle se souvient des voyages avec ses parents, vers leur maison de campagne, au Nord de York Shin City au milieu des pâturages et des vaches au début de l'été. Depuis, ils sont morts dans un accident. Un putain d'accident. Elle secoue la tête pour chasser ses mauvaises idées et commande un verre d'eau à un barista qui vient composter les billets. Quand ce dernier lui rapporte sa commande, elle dépose dans le récipient une feuille qu'elle a pris soin de ramasser avant son départ.

Elle enveloppe alors le verre de ses mains, le fixe comme une mère en colère, et fait surgir son aura. Pour s'entraîner. Encore et Encore. Ten. Zetsu. Ren. Hatsu. Les quatre grands principes. A cet instant précis, elle mesure combien sa vie à changer depuis qu'elle pris cette décision : devenir Hunter. Ses rencontres, Yuria, Saphine et le doublet Sissel, Loki, la difficulté de chaque épreuve, sa réussite amère sous forme de sacrifice, et finalement la découverte du Nen -il y a de ça quelques heures, à peine.

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« Tu dois empêcher cette énergie de quitter tout ton corps, sinon tu mourras. »

Les paroles de la doyenne résonnent dans sa tête. Kokowa ne la voit peut être, mais elle sent cette aura vitale lui échapper, comme autant de prisonniers dont on aurait laissé la cellule grande ouverte. Kokowa aime les énigmes. Elle aime les résoudre. Elle aime cette sensation grisante d'avoir la maitrise complète d'un puzzle. Elle sait mieux que personne que quand chacun trouve sa manière propre d'aborder un problème, les chances de succès s' accroissent. Plus c'est personnel, mieux c'est. Il faut que ça colle à la peau, que ça sorte des tripes.

La garce analyse donc la chose -le Ten- comme une fuite de donnée vers un appareil pirate. De sorte que le solution est toute trouvée : la mise ne place d'un FireWall pour canaliser le flux, fermer les vannes. Pour que tout reste soit conservé dans le serveur Kokobiatch©. Une enveloppe hermétique qui assure cohérence et auto suffisance d'un univers gravitationnel non pas de données mais de pure énergie.

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En face de son verre d'eau, c'est comme si elle clique sur chacun des boutons du pare-feu pour faire sauter les limites tout en contrôlant le flux. Le curseur est ajusté sur le volume. Kokowa saute d'onglet en onglet. Un coup pour la puissance, et voilà que énergie est déversée dans le verre, se diffuse.

La hackeuse ouvre les yeux. Le résultat es...décidé par Monsieur le MeuJeu dans son prochain post.

* * * * *

Lilly. Ici, tout n'est que chaos et folie.

Kokowa fixe le mur du feu derrière lequel Sonia et la doyenne, son maître sont peut être encore en vie. Elle serre le poing gauche, et redonne un coup d'oeil à son smartphone. Indubitablement, le message de Xanadu l'arme d'un sourire énigmatique, comme un masque de théâtre d'une pièce tragi-comique. C'est à cet instant précis qu'elle prend conscience que l'examen Hunter et ses terribles épreuve l'a renforcé plus qu'elle ne l'aurait cru. Face à cette guérilla urbaine, aux délires de l'enfant tueuse-psychopathe, elle reste calme, maître de soi. Elle ne tremble pas, au contraire, comme dotée d'une armure invisible.

Elle se retourne vers ses deux compagnons, ses yeux d'un bleu impossible, les dévisage tour à tour.

« Aussi étrange que cela puisse paraître, Kokowa trouve ça excitant. Kokowa aime ce jeu. »

Elle les rejoint de deux pas en avant.

« Nous ferions bien de prendre vite une décision, faute de quoi ces loustics vont vouloir nous saluer. Et Kokowa n'a pas spécialement envie d'apprécier leur haleine de chacal. » ajoute-t-elle en les pointant avec son téléphone. « W-tech semble une bonne piste. W pour Wired ou pour Wirth? Toujours est il que si une entreprise spécialisée dans les technologies peut nous apporter beaucoup de réponses. L'hôtel est également une option intéressante pour rejoindre nos alliés et cette fameuse inquisitrice. Elle, mieux que personne, doit avoir un point détaillé sur la ville et les évènements récents.

Mais Si Kokowa est venue sur cette île c'est avant tout pour le meurtre de FrozzenEgg et nous ne sommes qu'à quelques mètres de chez lui. Au 33. » dit-elle en indiquant le boulevard Docteresse Mathilda.
«Kokowa va se rendre sur place pour enquêter.

Pour le reste, à vous de voir. La question est telle... Doit on se séparer pour étendre nos zones de recherche ? Nous sommes faibles, reconnaissons le. Du vieillard à l'enfant, tout le monde sur cet archipel a l'air de maîtriser le Nen depuis des années alors que nous venons à peine de le découvrir. Mais vu la rapidité à laquelle vont les choses... ne faut il pas envisager de prendre de vitesse nos opposants et de récolter le maximum d'information en un minimum de temps. Surtout que rester en contact ne pose pas de problème. Il suffit de garder ça sur vous. vous les reconnaissez? »

Sur la paume de la main tendue de l'Hunter, reposent deux petits cubes noirs Un pour Sissel, un pour Loki.

« Nous connaîtrons les positions et nous pourrons communiquer. Et, si le besoin s'en fait sentir il sera toujours temps d'user un peu plus de batterie. » conclue-t-elle d'un clin d'oeil malicieux.
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- Kokowa -
Café glacé. Bien sucré.

[Sissel J Tengo]

-Flashback-

Le plan du jeune homme avait visiblement fonctionné, la vieille aveugle avait accepté de leur apprendre le fameux pouvoir que les femmes de cette ville possédaient, le Nen. Mais avant d’en arriver là, retournons quelques minutes en arrière. Sissel était complètement embarrassé de sa situation déjà car son collègue masculin se foutait de sa gueule et ensuite qu’il n’osait même pas regarder Kokowa, mais en y regardant de plus près il n’était pas le seul à être drôle. Loki en femme donnait une vue sublime, tellement absurde on aurait dit une femme à barbe ou bien un « Okama », ces hommes-femmes d’Okamaland. Inconsciemment Tengo lâcha un petit rire, avant de prendre une posture féminine en couvrant sa bouche… Réalisant ce qu’il venait de faire, il s’arrêta et repris son sérieux, il était temps d’apprendre le Nen.

La doyenne s’approcha du duo et d’un toucher sur le torse les propulsa deux mètres en arrière, elle leur expliqua ensuite la situation, leurs shokos, essence vitale s’échappait de leur corps il fallait empêcher cela s’il voulait continuer de vivre. C’était un moyen radical d’apprendre le Nen.

Reculant de quelques pas pour s’assoir et se calmer, le bon vieux Sissel reprit son état d’esprit habituel, calculateur, réfléchit. Comment fermer quelque chose qu’il ne connaissait pas, le tourner en quelque chose qu’il connaissait ? La plupart du temps dans ce genre de cas les gens utilisent leur expérience personnelle pour prendre le contrôle de la situation et notre blond ne déroge pas à la règle.

Le blondinet venant d’une grande famille, se rappela une situation qu’il dû affronter quelques années plus tôt. Une fuite des conduits de pression dans l’usine de fabrication de son grand-père avait eu lieux, les fuites se trouvaient a différents endroits et il dû fermer les valves une à une afin d’empêcher une surchauffe de la machinerie. Tengo transposa donc cette expérience passé à ce qu’il vivait en ce moment même, il était l’usine, la machinerie, et devait fermer ces valves. Apres quelques un bon moment il semblait avoir réussi, c’était après tout au MJ de le dire, il posa donc ces mains sur le fameux verre pour apprendre de quel Hatsu il était.

-Back to the Future-

Le Hatsu une fois appris, le trio accompagnait de la vieille aveugle se dirigèrent au point de rendez-vous, Sissel reprit sa forme masculine ne demandez pas comment il s’est changer voilà tout. Une discussion s’entama entre les femmes présentes c’est ainsi qu’il apprit qu’elles se sont jouer de lui et de Loki. Il semblait complètement abattu, le pauvre. Mais le temps n’était pas à l’amusement une fois dans le train Kokowa fit un petit débriefing sur les évènements encourus jusqu’à maintenant.

« Ta déduction est très clair, Honey. Je plussoie ton hypothèse du Wired et du manipulateur, mais j’ajouterai une chose en plus je doute qu’il fasse tout ceci seul… Je pense qu’il est accompagné, ils sont au minimum deux. Pourquoi ? Une personne seule capable de faire cela a grande échelle doit être soit particulièrement « puissante » soit supporter par d’autre personne, cela peut être un groupe ou non. »

Loki avait probablement sa pensée sur la chose, Sissel l’écouta avec rigueur si celui-ci décida d’en parler. La discussion terminé, Tengo repensa à la demande de leur nouveau maitre : montrer une nouvelle fois l’exercice du verre en y mettant tout ce qu’ils avaient.

Le dandy se leva puis alla chercher un verre d’eau ainsi qu’une feuille de thé qu’il réclama au bar du train, une feuille qui n’était pas desséchée. Il la posa sur le verre puis commença son exercice. Le blondin se mit à comparer de nouveau l’histoire de l’usine, des conduits de pression, des valves, il bloqua ces shokos comme la toute première fois. Le Nen ne s’échappa plus de son corps hormis de ces mains. Tengo se rappela de nouveau de la situation, fermer toute les valves conduisait aussi a une surchauffe de la machinerie mais une fois relâcher un « boost » avait lieu, la pression exercer se relâcha en un point augmentant la vitesse de production de départ pendant quelque seconde avant de reprendre le rythme normal. Son idée en tête il procéda, Sissel ferma toute sortie du Nen y comprit ces mains, la pression monta il semblait être en sueur une fois cette chaleur a son paroxysme il enveloppa le verre avec ces mains et ouvrit le « conduits de pression » relâchant tout ce qu’il avait emmagasiné dans le récipient. C’était au Meujeu de décider du résultat.

-Fast Forward-

Dans la nouvelle ville la situation s’était aggraver, les gens étaient devenu fou et le groupe avait perdu plusieurs membres, ils furent aussi séparer mais le trio réussirent à rester ensemble. Kokowa proposa alors un plan d’exécution, une séparation du trio pour pouvoir trouver le plus d’informations possible. La belle souhaitait se rendre sur le lieu du meurtre de FrozzenEgg, c’était aux deux hommes de choisir leur voie.

« Je pense aller à l’hôtel. Le point de rendez-vous s’y trouve je pourrai peut-être y trouver nos membres. S’ils y sont j’essaierai de leur convaincre de venir vous chercher, en restant en groupe on sera plus en sécurité. Faites attention à vous, Honey fait attention à toi. »

La décision de Sissel fut faite, la suite des évènements dans le prochain post de Men NeN !
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Sissel J Tengo, "Un Brandy, un Cigare et mon argent je vous prie"